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« Modernisme sans avant-garde »

Architecture moderne/classique; internationale/ nationale dans les régimes

totalitaires de l'entre-deux-guerres: l'exemple de l'Italie

Il s'est développé à l'instar des avant-gardes, une architecture en Italie. Quels sont les rapports de l'architecture avec l'État, comment l'archi devient-elle une archi d'Etat ?

I-Rapport de l'archi avec le pouvoir: quelques éléments

Novocomun, Côme, Giuseppe Terragni,1926.

Œuvre qui est inspirée des travaux des constructivistes russes. Accroche par rapport à l'architecture européenne et s'inspire des formes corbuséenne, le Bahaus et l'archi allemande rationaliste.

Architectes du groupe Gruppo 7 ont répondu à des concours d'archi

Projet de G.Terragni, P Lingeri, L.Vietti: Concours pour le palais du Licteur, 1934

Dialogue de l'archi rationaliste avec l'expression de la romanité, expression monumentale qui est apte à exprimer l'aspect impérial Concours où se cristalliseront les oppositions: peut-on insérer une archi rationaliste dans le forum romain ?

Durant les années 20/30, se développe une autre architetcure, certain la nomme architecture fasciste.

Marcello Piacentini, Aménagement du centre ville de Brescia, plan 1929

Personnage clé pour comprendre les relations des architectes avec le régime fasciste. Développe une sorte de modernisme classique. Reprend des éléments du langage classique romain: arc,brique, marbre, travertin.

Modernisme d'adaptation: l'architecture moderne est forcément une archi urbaine qui n'est pas en rupture avec la ville traditionnelle, elle est facteur de transformation des villes, elle doit renouvellement le paysage urbain en réinterprétant la tradition historique.

Les typologies archi ne sont pas en rupture avec la ville mais vont générer une ville modernisée.

Casa Madre dei Mutilati ( Maison d'assurances pour les blessés de guerre)

Marbre, briques. Bâtiment qui est actuel dans son fonctionnement: béton armé recouvert de travertin.

Futurisme; Mario Chiattone

Gruppo 7 qui veut rompre avec le futurisme

Gruppo 7: déclaration en 1926-27 sur la Ressegna Italiana, proclame nécesisté d'accroche à la culture internationale néanmois elle ne doit pas tourner le dos à la tradition.

1931: date clé dans les développements de l'archi Italienne : 1 er expo architetcure rationnelle, appel à Mussolini pour qu'il reconnaisse l'archi rationaliste comme celle du Fascisme au sens de «  Révolution fasciste : contre l'Académisme et contre le Novecento. Idée que seulement l'archi rationaliste doit être l'expression du fascisme. Idée d'un ordre nouveau, renouveau entier des structures de la société qui doit être exprimé dans cette nouvelle architecture.

1933 Triennale de Milan:époque des gra,ds concours, Gare de Florence, 1933, Palais du Licteur 1934. Tendance autour de Piacentini qui va de plus en plus incarner aux yeux du pouvoir cette archi moderne, italienne et fasciste. Milieu des années 30: recherche d'un consensus pour un style «  fasciste » par le régime fasciste, alliant modernisme classique et rationaliste.

Les différentes tendances:

Le Novecento milanais: tendance qui se réclame de l'archi moderne en Italie entre l'entre-deux-guerres. Groupe qui s'est dev à partir de la peinture. Groupe représentatif du « retour à l'ordre ».

Mario Sironi, Paysage urbain, 1922

Carlo Carra, Le pin sur la mer, 1921

Giorgio de Chirico, Place avec tour

Peintres qui veulent retourner à une peinture qui met en valeur les masses architectoniques. Tendances dans la peinture qui se développe au début des années 20.

Mario Sironi décore une partie du palais des congrès à Rome en 1938. Peinture qui représente Rome en majesté de manière rhétorique.

Dans l'archi, aussi idée de retour à l'ordre et exprimer un nouvel esprit classique fondé sur les éléments permanents de la tradition. La tradition n'est pas seulement un langage mais sont des éléments vivants à l'intérieur de la ville construite. Comment fonder un langage archi qui puisse donner des édifices qui renouvelle la ville tout en étant en continuité avec elle ?

Giovanni Muzio, Ca Brutta, Milan, 1922

Frontons, arcs, niches, pilastres: éléments puisés dans le voc archi de la Renaissance avec l'idée d'en faire une synthèse. Inventer un nouveau langage, plus épuré qui puise dans la tradition de la Renaissance. Travail de décomposition et recomposition à partir des éléments de la tradition. Archi qui produit des bâtiments modernes et urbains.

Se revendique de l'archi moderne.

Tendance contre laquelle les rationalistes vont lutter.

Giovionni Muzio, Palazzo della Triennale, Milan, 1933

Architecture qui tend vers une certaine abstraction, espaces méthaphoriques.

Gruppo 7, 1926-27

Ils proclament la nécesité d'être dans l'archi européenne, d'être au même niveau que les courants étrangers. Affirment « ne pas vouloir rompre avec la tradition, c'est la tradition qui se transforme ». Aucun groupe dans l'archi italienne des années 20/30 qui proclamer une rupture avec la tradition.

Veulent retrouver un esprit classique et rattacher l'archi rationaliste italienne de l'archi méditerranéenne. Leur position est assez proche de Le Corbusier, lorsqu'il parle de la Grèce, de la définition d'harmonie. Définissent une essence de l'archi, réconcilier l'essence classique, atteindre un classicisme ( qualité des proportions en façade) en utilisant des technique des construction modernes (structure poteaux poutres) et un langage abstrait (simplification des formes) > // Bahaus, Mies van der Rohe.

L Figini, G. Pollini, « Villa Studio » pour un artiste, Triennale de Milan, 1933

// Pavilon de Barcelone de Mies van der Rohe, 1929: avec l'espace ouvert, l'espace libre. Accroche à l'archi puriste et rationaliste allemande.

Figini et Pollini, Maison du village des journalistes

Le Corbusier: synthèse entre une spatialité contemporaine et des façade qui illustrent un esprit classique

Terragni,Casa del Fascio, Côme

Carré parfait à l'intérieur, L= 2h

« base d'une géométrie strictement rationnelle » Transparence, symbolisation idéale du fascisme. Idée d'archi méditerranéenne avec les façades blanches.

Marcello Piacentini, plan du centre de Brescia, 1929-32

Ecole du modernisme classique qui a sensiblement transformé les centres urbains. Le régime fasciste va construire un très grand nombre de villes nouvelles comme sur la zone des marais Pontins.

Sabaudia, G. Cancelloti et E. Montuori: ville nouvelle qui du point de vu de l'urbanisme et de l'archi, va constituer laboratoire pour l'archi du compromis qui se développe aux alentours de 1933. Villes qui naissent à la suite de concours.

Exposition universelle de Rome, EUR 1942, plan général 1937, Piacentini

quartier achevé en 1950. Expression des archi les plus rhétoriques

// peinture de Giorgio de Chirico,

N'hésite pas à percer la ville

Archi moderne qui devient monumentale

De nouveaux rapports à la construction se mettent en place au 20e siècle. Les formes et les conditions de la pratique architecturale sont modifiées durant le 20e. En france, l'univers construit est modifié et agrandi. Productions de bâtiments en grand nombre. On retrouve finalement la même dynamique qui occupait le 19e. A cette péridoe sont mis en place des réseaux qui structurent l'espace en lien avec la question de la salubrité des villes et des lieux habités : Haussmann travaille sur l'évacuation des déchets avec l'ingénieur E.Belgrand. Ils mettent en place tout un réseau d'égoûts qui est très performant. Un réseau d'approvisionnement en eau courante pour tous les logements est également installé. C'est un long chantier. Enfin, l'alimentation en gaz et en électricité se développe.

Le 20e siècle est le siècle de l'automobile. Cela conduit à revoir et à améliorer les réseaux de transports. Ce qui modifie totalement le paysage. Pour le Corbusier, la circulation automobile allait bouleverser totalement la ville, devenant l'un de ses éléments organisateurs.

Enfin, mise en place de tout un réseau de cables souvent en souterrain qui permettent de développer les systèmes d'informations et de communication. Les entrailles de la ville sont de plus en plus intenses.

Ces grands chantiers occupent pendant tout le 20e s, les ingénieurs et les architectes, qui travaillent désormais ensemble.

L'urbanisation s'accélère. C'est l'âge de la ville. Comment gérer son extension ?

A partir de 1913-14, l'urbanisme se constitue peu à peu comme une discipline à part entière.

Travaux haussmanniens et idées d'Eugène Hérard (architecte et ingénieur des ponts et chaussées).

Tony Garnier (architecte lyonnais, 1860-1948) a mis en place un modèle de cité industrielle en 1901-1904. c'est totalement inédit. Grand prix de Rome, il partit pour la villa Médicis. On attendait de lui des modèles d'inspiration antiques. Il bouleverse tout en proposant cette organisation de la ville totalement inédite. C'est une organisation par quartier.

Entre 1918 et 1939, il y a plusieurs courants d'urbanisme :

  • l'urbanisme de régulation

  • l'urbanisme culturaliste

  • l'urbanisme progressiste.

Toutes les propositions cherchent à réguler l'organisation de la ville pour répondre aux mieux à ses fonctions. Trois idées reviennent sans cesse : la nécessaire décongestion des villes, le développement des voies de circulation et l'agrandissement des espaces verts.

Les urbanistes de régulation, comme Eugène Hérard, veulent conserver la physionomie des villes du passé.

Les progressistes, eux, préfèrent faire table rase. Ils prônent une physionomie totalement nouvelle de la ville. Corbusier propose par exemple de détruire tout le vieux quartier du Marais à Paris. En 1922, il présente un projet créé de A à Z dans les moindres détails pour une ville de trois millions d'habitants. C'est une ville moderne, hygiénique et symétrique. La circulation des automobiles y est pris en compte. Elle s'organise par pôles thématiques ; quartiers d'affaires... Des bâtiments en béton épuré au milieu de la verdure. Habiter, travailler, circuler et se recréer le corps et l'esprit sont quatre idées motrices.

L'urbanisme progressiste (Charles Fourier, Robert Owen, puis Le Corbusier) : universaliste, il ambitionne d'améliorer l'homme ; la science doit promouvoir le bien-être individuel. L'analyse fonctionnelle structure le modèle en unité auto-suffisantes juxtaposables, composées sur un mode symbolique ; le logement en est le centre. Mais il souffre d'un manque de lisibilité ; en imposant un cadre spatial nouveau sous-tendu de l'idée du rendement, il flirte avec l'autoritarisme ; enfin, il explore peu les possibilités techniques qui le fondait : l'urbanisme de science-fiction est resté imaginaire.

L'urbanisme culturaliste (William Morris, Camillo Sitte) la ville est une totalité culturelle au service du groupement humain ; elle doit créer un climat existentiel propre à développer les besoins de spiritualité du groupe, organisé autour des bâtiments communautaires Ses outils sont l'histoire, l'archéologie, la poésie ; il milite pour la conservation d'une ville polaire, identifiable et distincte de la campagne. Hélas, cet urbanisme se fonde sur la nostalgie et évacue le progrès comme fondateur de l'urbain ; « le mouvement historiciste se ferme à l'histoire ». L'idée de la cité se substitue à la présence de la cité.

Ces réflexions sur l'urbanisme ont des conséquences juridiques ; en 1919, la loi Cornudet est la première loi d'urbanisme mise en place en France. Elle rend obligatoire pour les villes de plus de 10 000 habitants la mise en place d'un plan d'aménagement, d'extension et d'embellissement. Cependant, la loi ne prévoit aucune sanction donc elle a peu d'effets.

En 2000, la loi de solidarité et de renouvellement urbain préconise que la ville se reconstruise sur elle-même afin d'éviter l'extension infinie sur les campagnes. C'est le cas à Rennes.

C'est loin d'être aussi simple de réinventer une ville car il y a toujours un organisme qui échappe à une théorisation trop strite. Aussi parfait que soit le projet, il se heurte toujours à une résistance de la ville. On ne peut pas théoriser toutes les structures sociales ou économiques de la ville. Le tissus urbain a son propre rythme que l'on ne peut dompter. Une ville = hazard et bazard.

L'impact des structures construites au 20e a été beaucoup plus conséquent sur le paysage que les siècles précédents. Aujourd'hui, on tente de préserver l'environnement. Cela va modifier la ville et ses pratiques en profondeur. C'est le challenge du 21e s.

Plusieurs phases distinctes dans l'architecture du 20e :

  • De 1890 à 1914 ; c'est la phase charnière qui achève le 19e et prépare le 20e. Elle est marquée par

l'art nouveau. C'est un moment de libre expression. Walter Benjamin écrivait que l'art nouveau allemand, le jugendstil, était une pause fugitive, un moment court mais charnier, un moment de fusion harmonieuse et de troublante contradiction, peut-être l'avènement du mouvement moderne en architecture. En tout cas, une explosion de raffinement et une véritable synthèse.

Cette phase est aussi marquée par les précurseurs du béton comme Auguste Perret, « le pape du béton armé ». Il permit la reconnaissance de ce matériau. Comme le métal innovait au 19e, le béton est le matériau fétiche du 20e. Il a de multiples potentialités par ses aspects différents.

  • La période de 1919-1939 suit la première guerre mondiale qui est une vraie rupture. Cette période

se caractérise par une forte volonté de transformation ; un monde nouveau, une nouvelle esthétique. Ce sont les années folles. Les folies bergères. Une très grande effervescence s'installe pour oublier les horreurs de la guerre. On expérimente beaucoup. Dada et le surréalisme incarnent toute la dérision de ce moment.

Cela se traduit par de grandes compositions néo-classiques, épurées. La tendance art déco s'affirme à partir de 1925. Elle est découverte à l'occasion de l'exposition internationale des arts déco et de l'industrie moderne à Paris en 1925. Elle devient alors à la mode dans tous les domaines.

Palais de Chaillot, 1937, Carlu, Boileau et Azéma.

Musée d'art moderne, 1935-37, Aubert, Dasruque, Dontel et Viard.

Ce sont les deux grands bâtiments de cette période. Ils iincernent une attiture un peu conservatrice.

  • De 1945 à 1970 : la phase des trente glorieuses. C'est une période de prospérité et de croissance éco-

nomique. Cela commence par une période de reconstruction de 1945 à 55. Le Havre, par exemple, est totalement détruit. Les bombes ont ravagés les bâtiments mais aussi toutes les fondations en sous-sol. L'Etat met en place une politique interventionniste forte. Cela se traduit par des outils administratifs et urbanistiques jamais vus dans l'architecture. C'est un phénomène qui touche toute la France.

La question du logement est importante pour cette période. En 1954, encore beaucoup des logements sont insalubres, sans eau courante ou sanitaires. Il faut trouver des habitations rapidement. Cela se traduit par une monumentalisation et une industrialisation du logement ; en masse et rapidement. C'est l'avènement des barres et des tours de 1951 à 1970. Aujourd'hui jugés sévèrement, ces édifices partaient de bonnes intentions. Cependant, le théorique a mal évolué dans la pratique. Les bâtiments ont vieillis très vite.

C'est une période également d'apogée du béton en accord avec cette industrialisation du bâtiment. Mise au point du béton précontraint.
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