Compte-rendu de la réunion unsfa du 09 mars 2007 sur l’accueil des «architectes» non inscrit à l’ordre
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| Compte-rendu de la réunion UNSFA du 09 mars 2007 sur l’accueil des «architectes» non inscrit à l’ordre. Préambule : Cette réunion fait suite à la motion déposée lors du congrès de Strasbourg sur l’accueil de personnes titulaires d’un diplôme d’architecte qui ne sont pas inscrits à l’ordre. Cette motion a été présentée par le syndicat UNSFA Lorraine Sud 54-55-88, l’UNSFA 33, et le syndicat Nord-Pas-de-Calais. Etaient présents : (CR) Catherine RUTH – Caue 54 – architecte (AT) Anne THOMAS – Présidente UNSFA Lorraine Sud 54-55-88 (SB) Stéphane BOLZER – Vice-président UNSFA Lorraine Sud 54-55-88 (FM) Frédéric MARION – Membre du bureau UNSFA Lorraine Sud 54-55-88 (BS) Bertrand SENOT – Membre du bureau UNSFA Lorraine Sud 54-55-88 Bertrand, farouche opposant à cette extension, a exposé son point de vue dans un document joint en annexe au présent compte-rendu. Il est effectivement venu à l’esprit de certains architectes syndiqués de vouloir élargir le cercle des adhérents de l’UNSFA Lorraine Sud 54-55-88. Cette question s’est posée suite à la demande de salariés d’agence (ou de structures publiques ou administratives) de participer à nos débats. Le comité de réflexion mis en place devra exposer le résultat de ses travaux au Conseil National de l’Unsfa avant le prochain congrès d’Orléans. Débat : • Anne introduit le débat en posant au préalable les questions suivantes : - Salariés : qu’attendent-ils du syndicat ? (Nous parlons, bien entendu, des salariés qui ont formulé cette demande de participer à nos débats) - Que peut (que doit) leur apporter le syndicat ? • BS nous expose sa réticence à cette ouverture et nous présente son texte (en annexe). Pour lui, un « architecte » est une personne physique obligatoirement inscrite à l’ordre. Tout « non-inscrit » ne peut porter le titre, donc il NE PEUT PAS s’inscrire à un syndicat. Un architecte salarié inscrit à l’ordre peut donc, pour lui, s’inscrire à un syndicat. • SB : On notera là, la contradiction de la stricte application de ce principe – « pour se syndiquer, il faut (et il suffit) de s’inscrire à l’ordre » - qui mènerait ce syndiqué à pouvoir représenter l’UNSFA et négocier la valeur du point face à des syndicats de salariés. • CR : Je me sens architecte, car j’ai besoin de ma formation d’architecte pour exercer mon métier. Les CAUE se posent la question de l’inscription de ses architectes à l’ordre. • BS fait remarquer que le syndicat n’a jamais été hostile à « inviter » toute personne extérieure. • AT : Le syndicat doit conserver son poids face aux politiques. • CR : Pour sa part, l’intérêt de se rapprocher du syndicat, c’est de trouver un espace de discussion et de débat sur notre métier et l’architecture. Mieux connaître leurs pratiques, leurs « métiers » pour mieux les défendre (donc défendre l’architecture). • Anne rajoute que, pour elle, cela était le moyen de ne pas reste seule dans son coin. Connaissance – Reconnaissance - Echange. Le débat est principalement orienté par l’analyse des inconvénients de ce rapprochement, plutôt que ses avantages. • BS : L’inscription à l’ordre est un engagement, pas une obligation (tout comme l’inscription à un syndicat). • FM : Regroupement de salariés : se liguer contre les patrons. Se pose le problème du rapport hiérarchique salarié – patron. • BS : Il suffit de créer une structure différente (association d’architecte, de sympathisant, etc…) • SB : l’objectif n’est pas d’intégrer ces « demandeurs » sans conditions ou sans restriction. Il s’agit d’une « participation » à nos travaux. • AT : il faut re-contacter ces jeunes « demandeurs » pour qu’ils exposent leurs attentes. |
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