Membre fondateur du Centre des transports du Musée technique (Deutsches Museum) de Munich, le BMW Group informe sur la mobilité de demain assurée par l’hydrogène. Depuis mai 2003, le projet BMW CleanEnergy expose au hall III les possibilités que l’hydrogène offre à la mobilité de demain. Sur une surface d’exposition d’environ 400 mètres carrés, les visiteurs du Centre des transports à la Theresienhöhe de Munich peuvent s’informer en se divertissant sur la manière dont l’hydrogène est produit, distribué, stocké et utilisé. Des montages interactifs montrent comment du courant électrique produit à partir d’énergies renouvelables décompose l’eau pour produire de l’hydrogène. La station-service de l’avenir illustre comment faire le plein de carburant cryogénique. Et bien sûr, le cœur du projet est également au rendez-vous : la première voiture à hydrogène au monde dont le développement de série est actuellement en cours. L’exposition permet au visiteur d’examiner de près la technique de la voiture à hydrogène : le réservoir pour l’hydrogène liquide, les conduites d’hydrogène, le moteur thermique à hydrogène ou encore la ligne d’échappement qui ne rejette que de la vapeur d’eau. Mais elle lui explique aussi une pile à combustible PEM (à membrane à échange de protons) servant à produire le courant pour le réseau de bord. Le labo H2 – un laboratoire qui peut être piloté en direct au musée ou en ligne via Internet pour étudier d’une manière ludique le cycle de l’hydrogène à l’aide d’expériences – ainsi que des films interactifs et des graphiques complètent l’exposition éducative. Le visiteur reçoit ainsi une information complète expliquant pourquoi l’hydrogène est qualifié de carburant de demain tout en le sensibilisant aux conditions préalables que la société doit encore créer pour que l’hydrogène puisse entamer sa marche triomphale.
1 5. La réalité augmentée. Interaction entre le monde réel et le monde virtuel : la réalité augmentée ouvre de nouveaux horizons.
Le BMW Group étudie une technique permettant d’élargir le monde réel : grâce à des lunettes de visualisation, la réalité augmentée ou «Augmented Reality» en anglais, superpose des objets et présentations virtuels à l’environnement réel de l’observateur. Les porteurs de ces lunettes de visualisation reçoivent ainsi des informations tridimensionnelles supplémentaires améliorant la perception de leur champ de vision réelle. Une application possible : pour réparer un moteur, le mécanicien muni des lunettes voit d’une part le moteur réel et d’autre part des outils, pièces, repères ou instructions de synthèse animés. Ces informations virtuelles superposées guident le mécanicien à travers toute l’opération de réparation. Les données qui lui sont fournies sont mémorisées dans un ordinateur relié aux lunettes de visualisation. A l’état actuel de la recherche, la transmission est assurée par un câble, dans une étape future, elle sera assurée par les technologies sans fil. La réalité augmentée : des innovations pour l’atelier.
Animées grâce à la réalité augmentée, les instructions de réparation simplifient considérablement l’explication des opérations à effectuer. Des repères tracés sur les composants réels permettent aux lunettes de visualisation d’identifier l’environnement momentané. Après chaque opération de travail, elles incrustent les indications virtuelles correspondant à l’environnement réel dans le champ de vision de l’observateur. La commande vocale rend l’interaction avec le système encore plus conviviale. L’utilisateur peut ainsi appeler très confortablement les informations virtuelles souhaitées sur ses lunettes de visualisation. Le transfert d’informations grâce à la réalité augmentée crée des avantages déterminants dans le domaine du service après-vente, surtout si l’on pense à la diversité et à la complexité croissantes des modèles. |