BMW a compris ce problème et a, de ce fait, réanalysé de fond en comble la structure de tous les éléments constituant les interfaces homme-machine – les canaux fonctionnels et voies empruntées par l’information entre le conducteur et son véhicule. Le résultat est d’une simplicité époustouflante : les innombrables fonctions et informations auxquelles le conducteur doit et peut accéder, doivent être mises à disposition en tenant compte de leur importance pour la situation routière du moment. Et le conducteur doit pouvoir saisir cette restructuration intuitivement, sans devoir chercher longuement et sans voir son attention détournée de sa mission proprement dite, à savoir la conduite, ni du plaisir qu’elle procure. La solution étonnamment optimale : placer les fonctions là où on en a besoin.
La conséquence de cette nouvelle approche pour toutes les fonctionnalités : les fonctions ont été structurées sur trois niveaux en tenant compte de leur fréquence d’utilisation et de leur importance pour la conduite. Les fonctions de base essentielles pour la conduite et la sécurité, sont disposées à proximité directe du conducteur. Toutes les fonctions relatives à la conduite sont placées dans la zone autour du volant à la portée immédiate du conducteur. Le deuxième niveau regroupe les fonctions de base utilisées souvent, auxquelles on voudrait dans la plupart des cas accéder rapidement. Celles-ci gardent la forme de boutons conventionnels disposés sur le tableau de bord. Il s’agit par exemple du bouton d’éclairage ou des fonctions de base du confort, telle que la régulation de la température de l’air conditionné. Ce sont les fonctions élargies du confort, de la communication et de l’assistance à la conduite qui connaissent la croissance arithmétique la plus forte à bord des automobiles modernes. Or, il est plutôt rare de modifier leurs réglages en cours de route. Les informations qu’elles fournissent doivent cependant être accessibles sans délai. C’est le Centre de contrôle centralisé qui répond de manière optimale à ces exigences. Il regroupe toutes ces fonctions dans une structure logique et ergonomique optimale permettant de les saisir d’instinct. L’écran placé dans le champ de vision du conducteur fournit à tout instant toutes les informations requises. Vu que contrairement à d’autres concepts, il est quasiment situé dans le champ de vision embrassant la route, le regard jeté sur l’écran ne détourne guère l’attention du conducteur. Grâce à une gestion simple et intuitive, l’élément de commande placé sur la console centrale ouvre, quant à lui, l’accès à toute la panoplie des fonctions, informations et possibilités de communication que l’avenir nous réserve. Le Z9 Cabriolet en détail : axé rigoureusement sur le conducteur pour accroître sécurité et confort.
Le Z9 Cabriolet montre en détail comment cette nouvelle dimension de l’ergonomie axée sur le conducteur peut se présenter : la zone autour du volant comprend tout ce qui permet une conduite active sans entraves, le conducteur pouvant gérer directement toutes les fonctions importantes pour la conduite grâce aux unités de commande au volant et, donc, à proximité immédiate. La colonne de direction comporte quatre leviers pour les clignotants, les essuie-glace, le régulateur de vitesse et la boîte automatique. Le sélecteur de la boîte permet d’enclencher les positions «P, R, N et D». Un visuel spécifique, placé entre l’indicateur de vitesse et le compte-tours, affiche la position enclenchée. En appuyant une fois à l’aide des pouces sur les nouvelles touches Steptronic intégrées au volant multifonctions, on peut passer du mode automatique au mode manuel, en appuyant une deuxième fois, on change de rapport. Les échelles de l’indicateur de vitesse et du compte-tours intègrent d’autres indications relatives à la navigation et au régulateur de vitesse actif (ACC). Ce visuel d’information fournit constamment les informations essentielles au conducteur sans que celui-ci ne doive longuement détourner son regard de ce qui se passe sur la route. |