1. la comptabilité et le plan géNÉral comptable introduction à la comptabilité








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OBLIGATIONS DE L’ENTREPRENEUR

Obligations comptables




Service de création d'entreprises

Chambre de Commerce, d'Industrie et de Navigation de Gérone
















Ver. 7/2008


1.LA COMPTABILITÉ ET LE PLAN GÉNÉRAL COMPTABLE

1.1.- INTRODUCTION À LA COMPTABILITÉ


Le Code du commerce établit que tout entrepreneur devra mener à bien une comptabilité ordonnée, en adéquation avec l'activité de son entreprise, lui permettant de connaître le patrimoine, les dettes, la situation financière, les résultats de l'exploitation, le suivi chronologique des opérations commerciales ou industrielles, ainsi que l'élaboration périodique de bilans et inventaires.

La comptabilité constitue une source importante d'information et de contrôle économique et financier, fondamentale pour la prise de décisions au sein de l'entreprise. Par conséquent, la comptabilité doit faire l'objet d'une attention toute particulière, non seulement pour les associés, étant donné l'information qu'elle fournit, mais aussi pour des tierces personnes telles que les clients, les créanciers, les institutions financières, les éventuels investisseurs ou l'administration elle-même, qui, à un moment donné, peuvent vouloir connaître les résultats de l'entreprise.

Par ailleurs, il faut tenir compte des règles basiques d'estimation des différents postes qui figurent dans les comptes annuels, établies par la Loi 19/1989 sur la réforme partielle et l'adaptation de la législation commerciale aux directives européennes (actuel article 38 du Code du commerce, récemment modifié par la Loi 16/2007), lesquelles font état des aspects énoncés ci-après :

  • Il faudra supposer que l'entreprise est toujours en fonctionnement.

  • Les critères d'estimation ne varieront pas d'un exercice à l'autre.

  • Il faudra suivre le principe de prudence d'évaluation. Ce principe obligera à :

    • Ne comptabiliser que les bénéfices obtenus jusqu'à la date de clôture de l'exercice.

    • Prendre en compte tous les risques résultant de l'exercice ou d'un autre exercice antérieur, même s'il en a été pris connaissance entre la date de clôture du bilan et la date d'élaboration, auquel cas il faudra en faire état dans le mémoire.

    • Prendre en compte les amortissements et corrections de valeur pour détérioration sur la valeur de l'actif, que l'exercice présente des bénéfices ou des pertes.

L'un des nouveaux aspects du Plan général comptable approuvé en novembre 2007 est précisément que le principe de prudence se situe au même niveau que les autres principes comptables (sur le Plan général comptable de 1990, le principe de prudence prédominait sur le reste).

      • Les dépenses et les revenus seront comptabilisés sur l'exercice auquel les comptes annuels font référence, indépendamment de leur date de paiement ou d'encaissement.

      • Sans préjudice des exceptions prévues, on ne pourra compenser ni les postes de l'actif et du passif ni les dépenses et revenus et il faudra évaluer séparément les éléments contenus dans les comptes annuels.

      • Sans préjudice des exceptions (certains actifs seront évalués par leur valeur raisonnable, comme par exemple certains actifs et passifs financiers, ce qui constitue une nouveauté), les actifs seront comptabilisés par leur prix d'acquisition ou coût de production, tandis que les passifs seront enregistrés par la valeur de la contrepartie au lieu de considérer la dette, plus les intérêts générés en attente de paiement.

1.2.- LE NOUVEAU PLAN GÉNÉRAL COMPTABLE


Le 20 novembre 2007, il a été publié dans le bulletin officiel de l'État le Décret royal 1514/2007 approuvant le nouveau Plan général comptable (dorénavant PGC 2007) en vigueur depuis le 1er janvier 2008.

Le PGC 2007 constitue le développement en matière comptable de la législation commerciale et il est structuré en cinq parties :

  • La première partie, appelée Cadre conceptuel, n'est pas une norme sinon qu'elle délimite les concepts nécessaires pour préparer et présenter les états financiers.

  • La deuxième partie, Normes d'estimation, développe les principes comptables et autres dispositions contenues dans le cadre conceptuel.

  • La troisième partie, Comptes annuels, comprend les normes d’élaboration des comptes annuels et contemple les conditions en vue de formuler ces derniers selon le système normal ou abrégé, ainsi que les définitions, éclaircissements et normes sur le contenu matériel et la façon de remplir ces modèles.

  • La quatrième partie, Tableaux de comptes, contient des groupes, sous-groupes et comptes nécessaires, dûment codifiés sous forme décimale et pourvus d'un titre exprimant leur contenu.

  • La cinquième partie, Définitions et rapports comptables, complète le tableau de comptes en donnant des contenus à ces derniers en fonction des définitions qu'elle contient, en précisant le contenu de chaque rubrique ou poste des comptes annuels. Dans cette dernière partie, nous décrivons les mouvements les plus usuels de ces comptes, c'est-à-dire, la mécanique comptable de ces derniers.

Les première, deuxième et troisième parties du Plan de comptabilité sont obligatoirement applicables par toutes les entreprises, indépendamment de leur forme juridique.

Par ailleurs, sont obligatoirement applicables les adaptations sectorielles du Plan général comptable telles que : celles pour entreprises immobilières, de construction, sportives, etc.

1.3.- PRINCIPALES NOUVEAUTÉS DANS LE PGC 2007

Dans l'alinéa suivant, nous verrons les nouveautés réelles qui affectent les comptes annuels. Ce paragraphe énumère les nouveautés les plus remarquables du PGC de 2007 par rapport au PGC de 1990, bien qu'il faille indiquer que, vu le technicisme que requièrent certaines explications, il existe d'autres nouveautés qui ne sont pas comprises dans cette liste.

  • Prédominance de l'aspect économique des opérations par rapport à leur forme juridique.

  • Le principe de prudence se situe au même niveau que le reste des principes et perd sa position prédominante.

  • La valeur raisonnable est introduite comme norme d'évaluation de certains éléments patrimoniaux, bien que de façon très restreinte.

  • Il apparaît deux nouveaux groupes de comptes, les groupes 8 et 9, qui servent à enregistrer certaines opérations directement au patrimoine net sans passer par le compte d'exploitation.

  • Ce qui jusqu'à présent était l'immobilisé immatériel est maintenant appelé immobilisé intangible et est divisé en immobilisé intangible à vie indéfinie et à vie définie. Les immobilisés à vie utile indéfinie ne sont pas amortissables sinon qu'on leur applique annuellement un test de détérioration (par exemple, fond de commerce).

  • La méthode LIFO pour évaluer les stocks disparaît.

  • Élargissement des cas de location financière. On distingue plusieurs cas où les locations opérationnelles sont considérées comme locations financières. En règle générale, tous les contrats dans le cadre desquels sont transmis les risques et avantages du bien seront des locations financières.

  • Concernant l'immobilisé matériel, il y a aussi des nouveautés. Entre autres :

    • On distingue les immeubles destinés à obtenir des plus-values et ceux destinés à obtenir des rentes par leur location. Ces immeubles seront classifiés dans un alinéa appelé « Investissements immobiliers ».

    • Il faut obligatoirement insérer à la valeur de l'actif les dépenses financières prouvées avant la mise en fonctionnement de celui-ci, dès l'instant qu'il faudra plus d'un an pour que ce dernier soit en condition d'utilisation.

  • Changements dans l'enregistrement des permutations à caractère commercial. Elles seront évaluées suivant leur valeur raisonnable et, par conséquent, on pourra y reconnaître un bénéfice comptable.

  • Concernant les provisions, il faut obligatoirement, pour les enregistrer, qu'elles soient le fruit d'un évènement passé et que, pour les annuler, l'entreprise doive se défaire de ressources, même si elles sont indéterminées quant à leur montant ou à la date où elles seront annulées.

2.OBLIGATIONS COMPTABLES POUR DES SOCIÉTÉS COMMERCIALES ET ENTREPRENEURS INDIVIDUELS AYANT UN VOLUME D'AFFAIRES ÉLEVÉ




2.1 INTRODUCTION
En premier lieu, il faut indiquer que l'information contenue dans ce paragraphe sera applicable pour les sociétés commerciales (non civiles ni communautés de biens) et également par les entrepreneurs individuels imposés suivant le régime normal d'estimation directe (l'alinéa 3 établit quels sont les entrepreneurs qui doivent évaluer leurs revenus par ce système). Soulignons que nous faisons ici référence à des entrepreneurs individuels développant une activité commerciale, quelle qu'elle soit, mais pas à des professionnels tels qu'avocats, architectes, etc. Les professionnels et les entrepreneurs individuels ayant un volume d'affaires pas très élevé seront contemplés à l'alinéa suivant.
Grâce à l'information que nous fournit la comptabilité, l'entreprise dressera une série d'états comptables qui reflèteront le résultat économique obtenu par celle-ci sur la période considérée ainsi que sa situation financière patrimoniale.
L’élaboration de ces états est très importante et leur utilisation et analyse sont indispensables pour connaître la santé économique et financière de l'entreprise.
Dans cet alinéa nous aborderons les comptes annuels ainsi que d'autres livres de comptabilité qui sont obligatoires pour les entrepreneurs.

2.2 LES COMPTES ANNUELS



Dans ce sens, l'article 34 du Code du commerce (récemment modifié par la Loi 16/2007) établit que tout entrepreneur devra formuler les comptes annuels de son entreprise, lesquels comprendront le bilan, le compte de pertes et profits, l'état des changements sur le patrimoine net, l'état des flux d'effectif et le mémoire. Ces documents constituent une unité.
Précisément, l'introduction de deux nouveaux documents, c'est-à-dire l'état des changements sur le patrimoine net et l'état des flux d'effectif, est une nouveauté apportée par le PGC 2007.
Les comptes annuels doivent être rédigés avec clarté et montrer l'image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats de l'entreprise.
Ces comptes devront être signés par l'entrepreneur s'il s'agit d'une personne individuelle, par tous les associés responsables des dettes sociales de façon illimitée dans le cas d'une société collective ou en commandite ou par tous les administrateurs dans le cas d'une société anonyme ou à responsabilité limitée.
L’article 35 du Code du commerce (récemment modifié par la Loi 16/2007) définit les différentes parties des comptes annuels.


  • Le bilan indique la situation économique et financière de l'entreprise à un moment déterminé.



    Il comprend, parfaitement séparés, les biens et les droits qui constituent l'actif de l'entreprise et les obligations comprises dans son passif, avec spécification des fonds propres. Le bilan d'un exercice devra correspondre au bilan de clôture de l'exercice précédent.

    D'un point de vue économique et financier, on pourrait dire que le passif nous indique comment nous finançons l'entreprise et l'actif, comment nous appliquons, avec quels biens et quels droits, ces fonds de financement.

    L'interprétation de ces données du bilan, ainsi que celles du compte de pertes et profits, est indispensable pour la prise de décisions dans l'entreprise.



  • Le Compte de pertes et profits comprendra les revenus et les dépenses de l'exercice et, par différence, le résultat de celui-ci. Il répond au principe comptable de corrélation de revenus et dépenses.



    Il distinguera les résultats d'opérations continues de celui d'opérations interrompues et par ailleurs, il détaillera le résultat d'exploitation et le résultat financier.

    La loi exige de déterminer le résultat de chaque exercice économique, dont la durée est, au maximum, de douze mois consécutifs.



  • L’état de changements sur le patrimoine net reflètera d'une part les revenus et dépenses générés par l'activité au cours de l'exercice, en différenciant ceux recueillis sur le compte de pertes et profits et ceux enregistrés directement sur le patrimoine net, et d'autre part, il reflètera tous les mouvements qui se sont produits sur le patrimoine net. Par ailleurs, il rendra compte des ajustements sur le patrimoine net dus à des changements comptables et corrections d'erreurs.



  • L’état de flux d'effectif recueillera les encaissements et paiements sur l'exercice, ordonnés par catégorie ou types d'activité (exploitation, investissement et financement).



  • Le Mémoire complètera, élargira et commentera l'information recueillie sur les autres documents.



    Les rubriques et les postes auquel il doit faire référence, entre autres, sont :



  • Activité de l'entreprise

  • Bases de présentation des comptes annuels

  • Distribution de résultats

  • Normes d'évaluation

  • Immobilisé matériel : analyse du mouvement, information sur certains postes (amortissements, provisions, résultat dérivé de la vente d’éléments de l’immobilisé matériel, etc.)

  • Investissements immobiliers

  • Immobilisé intangible

  • Locations et autres opérations de nature similaire

  • Instruments financiers

  • Fond propres

  • Dettes : détail

  • Entreprises du groupe et associées : détail

  • Stocks

  • Monnaie étrangère

  • Situation fiscale

  • Dépenses et revenus

  • Provisions et contingences

  • Information sur l'environnement

  • Rétributions à long terme au personnel

  • Transactions avec paiements basés sur des instruments de patrimoine

  • Subventions, donations et legs

  • Combinaisons d'affaires

  • Affaires conjointes

  • Actifs non courants maintenus pour la vente

  • Faits postérieurs à la clôture

  • Opérations avec parties liées

  • Autres informations (entre autres, nombre moyen de travailleurs classés par catégories, honoraires d'audits, etc.)



    Ajoutons que les sociétés à capital (optionnel pour les sociétés ayant opté pour la présentation des comptes annuels abrégés, doivent aussi dresser le rapport de gestion.

    Son contenu minimum est double. D’une part, il décrit et résume les comptes annuels, suivant une exposition fidèle de l'évolution des affaires et de la situation de la société. D'autre part, il a un contenu proprement informatif puisqu'il doit décrire a) les évènements importants pour la société, qui se sont produits après la clôture de l'exercice b) les activités réalisées en matière de recherche et développement c) les acquisitions d’actions propres.

    Toutefois, ce rapport de gestion ne fait pas partie des comptes annuels sinon qu'il les complètera par des commentaires relatifs à l'évolution de la société, tant sur l'exercice auquel il se réfère qu'en ce qui concerne l'évolution prévisible de celle-ci.

    Par ailleurs, dans le cas des sociétés anonymes, il faut ajouter un certificat concernant tout mouvement lié aux actions de la société (action propres) ou à défaut, un certificat négatif à ce propos.


Concernant le terme en vue de dresser les comptes annuels, l'entrepreneur ou les administrateurs dresseront les comptes annuels dans un délai maximum de trois mois à compter de la date de clôture de l'exercice. On disposera alors de six mois à compter de la date de clôture pour approuver les comptes annuels et d'un mois à compter de l'approbation pour les déposer au Registre du commerce.

2.3 COMPTES ANNUELS ABRÉGÉS ET PGC POUR PME




    a) Limites

    Les entreprises qui, durant deux exercices consécutifs, rempliront deux des conditions de la table jointe ci-après, pourront dresser les comptes annuels abrégés et pourront appliquer le PGC suivant les particularités spécifiques prévues pour les PME.



      Limites PGC PME et audit obligatoire

      ACTIFS

      PASSIFS

      TRAVAILLEURS

      < = 2.850.000€

      < = 5.700.000€

      <=50

    Soulignons que l'application du PGC pour PME est optionnelle et par conséquent, les entreprises qui rempliront les conditions susmentionnées pourront choisir entre l'application du PGC pour PME ou l'utilisation du PGC normal.

    b) Comptes annuels abrégés

    Dans le cadre des comptes annuels abrégés, l'obligation de dresser l'état des flux d'effectif disparaît ainsi que l'obligation de dresser l'état des revenus et dépenses reconnues (partie de l’état des changements sur le patrimoine net).

    Ainsi donc, l'information à insérer dans le mémoire est simplifiée.

    c) PGC pour PME

    En règle générale, on peut dire que le PGC pour PME est similaire au PGC normal mais en simplifiant certaines opérations qui ne sont pas contemplées dans le PGC pour PME. Ainsi donc, le PGC pour PME ne contemple ni les groupes 8 et 9 (patrimoine net) ni un certain type d'instruments financiers ni certaines opérations basées sur certains instruments du patrimoine, etc.




    1. LES LIVRES DE COMPTABILITÉ


Outre le fait qu'il établit l'obligation de l'entrepreneur de tenir une comptabilité ordonnée, l'article 25 du Code du commerce établit que celle-ci devra être menée à bien au moyen d'un Livre d'inventaire et de comptes annuels ainsi que d'un Livre journal.

  • Le Livre d’inventaire et de comptes annuels commencera par le bilan initial détaillé de l'entreprise. Au moins de façon trimestrielle, il faudra transcrire sous forme de sommes et soldes, le bilan de vérification. Il faudra transcrire par ailleurs l'inventaire de clôture de l'exercice et les comptes annuels.



  • Le Livre journal enregistrera quotidiennement toutes les opérations relatives à l’activité de l'entreprise. Toutefois, il sera accepté l'annotation conjointe des totaux des opérations par période non supérieure au mois à condition que le détail de celles-ci apparaisse dans d'autres livres ou registres concordants, même s'ils ne sont pas légalisés, en fonction de la nature de l'activité dont il s'agira.



Tous les livres et documents comptables doivent être tenus avec clarté, par ordre de dates, sans espaces en blanc, sans renvois ni corrections. Ils devront être corrigés immédiatement lorsqu'il se produira une erreur ou omission affectant les annotations comptables.

Les entreprises ont l'obligation de présenter les livres comptables au Registre du commerce correspondant à leur domicile pour être légalisés avant l'écoulement de quatre mois à compter de la clôture de l'exercice.

Les entreprises conserveront les livres, la correspondance, les documents et les justificatifs relatifs à leurs affaires, parfaitement classés dans des cahiers, durant six ans à compter de la dernière inscription portée sur les livres, sauf indications établies par les dispositions générales ou spéciales.
    1. AUTRES LIVRES OBLIGATOIRES


    a) Concernant la législation du travail :

  • Livres de visites : Toutes les entreprises, qu'elles aient ou non des travailleurs pour le compte de tiers, devront tenir un livre de visites, afin que l'Inspection du travail puisse faire les annotations nécessaires lors de ses visites.

Le livre sera contrôlé par le chef de l'Inspection du travail et toutes les pages seront visées. On aura l'obligation de le conserver pendant 5 ans à compter de la dernière formalité.

    b) Concernant la forme juridique (livres sociétaires) :

  • Livre d’actes : Les sociétés commerciales devront tenir un livre d'actes où figureront, au minimum, toutes les décisions prises lors des assemblées générales et spéciales et par les autres organes en collège de la société, en y détaillant :

  • Les données relatives à la convocation et à la création de l'organe.

  • Un résumé des affaires traitées.

  • Les interventions dont on aura sollicité l'annotation.

  • Les décisions adoptées.

  • Le résultat des votes.

  • Livre d'associés : Il faudra y faire état de la possession d'origine et des transmissions successives des parts sociales ainsi que de la constitution de droits réels ou autres impôts sur les parts.

  • Livre d’actions nominatives : Ce livre n'est obligatoire que pour les sociétés anonymes et pour les sociétés en commandite par action. Il devra y figurer les titulaires d'origine, les transferts successifs de celles-ci ainsi que la constitution de droits réels et impositions sur les actions.



    c) Concernant la TVA :



  • Livre registre de factures émises : Il doit faire état, par ordre chronologique, de toutes les factures émises, leur numéro, la date, le destinataire, l'assiette imposable, le taux de TVA applicable et l'impôt répercuté.



  • Livre registre de factures reçues : Dans ce livre, il faudra enregistrer les factures reçues, les documents de douane pour biens importés ainsi que les acquisitions intracommunautaires.



  • Livre registre de biens d'investissement : Il faut y enregistrer de façon individualisée les éléments de l'immobilisé matériel et immatériel affectés à l'activité d'entreprise ou professionnelle. Concernant chaque bien, il faudra annoter :



  • Le numéro d'annotation.

  • La description du bien, en indiquant tous les renseignements permettant son identification.

  • La valeur d'acquisition.

  • La date de début de son utilisation.

  • Le montant d'amortissement correspondant et, le cas échéant, la dotation au fonds de réversion.



  • Livre registre de certaines opérations intracommunautaires : Seules certaines opérations doivent être enregistrées dans ce livre. Basiquement, les transferts de biens où il n'existe pas de changement de propriétaire, c'est-à-dire, l'envoi ou la réception d'un bien d'un État membre de l'UE à un autre. Il faudra également enregistrer dans ce livre les biens envoyés à un autre État afin de réaliser sur ces derniers un rapport d'expertise, un travail ou une réparation, quelle qu'en soit la nature.

    Il faudra aussi y faire état de la radiation du bien ou du droit en indiquant la date et la raison. En l'occurrence il faudra alors indiquer qu'il ne faudra pas légaliser les livres registres de TVA.



    d) Concernant les coopératives :



    D'autre part, les sociétés coopératives devront tenir les livres suivants :



  • Livre registre d'associés et, le cas échéant, de membres sociétaires.

  • Livre registre d'apports au capital.

  • Livre d’actes de l’assemblée générale et du conseil recteur.

3.OBLIGATIONS COMPTABLES POUR ENTREPRENEURS ET PROFESSIONNELS ET SOCIÉTÉS SOUS LE RÉGIME DE L'IMPUTATION DES REVENUS AUX ASSOCIÉS


Ce paragraphe porte sur les obligations comptables à mener à bien par les entrepreneurs individuels qui déterminent leur bénéfice par le système d'estimation directe simplifiée ou objective, les professionnels (indépendamment de leur volume) et les sociétés sous le régime de l'imputation des revenus aux associés (sociétés civiles et communautés de biens).

En premier lieu, soulignons que les obligations comptables pour ce groupe d'entrepreneurs sont simplifiées à tel point qu'il suffira de tenir les livres registres indiqués ci-après sans aucune nécessité de dresser des comptes annuels puisqu'il ne faut pas tenir la comptabilité selon le Code du commerce.

Afin de comprendre la classification des obligations comptables, il faudrait expliquer de manière brève les différents régimes de détermination des revenus, qui sont applicables aussi bien aux entrepreneurs individuels qu'aux sociétés sous le régime de l'imputation des revenus aux associés.

Les revenus obtenus peuvent être déterminés au moyen de ces méthodes, en fonction de l'activité et du volume de celle-ci.

  • Estimation directe : Le revenu est déterminé par la différence entre les revenus et les dépenses réelles. Ainsi donc, cette modalité admet deux méthodes : estimation directe normale et estimation directe simplifiée (la méthode simplifiée permet certains avantages concernant la déduction de certaines dépenses et simplifie donc les obligations comptables). Soulignons que l'estimation simplifiée peut être appliquée dès l'instant que le montant net du chiffre d'affaires de l'année précédente ne dépasse pas les 600.000 euros.

  • Estimation objective : Le revenu est déterminé en appliquant des indices, des signes et des modules sans tenir compte du revenu net réel. On suppose un bénéfice en fonction d'éléments déterminés. Il s'agit d'un régime volontaire et il n'est applicable qu'à certaines activités. Les entrepreneurs sous ce régime n'ont pas l'obligation de tenir des livres de comptabilité. Toutefois, ils devront conserver les justificatifs des signes, indices ou modules applicables à chaque cas (travailleurs, puissance, etc.)

Nous joindrons ci-après un tableau résumé des obligations comptables applicables à ce type d'entrepreneur :


Comme on peut le voir sur le tableau ci-dessus, les entrepreneurs qui seront en estimation directe normale devront tenir la comptabilité suivant le Code du commerce, ce qui signifie qu'ils devront dresser des comptes annuels et tenir à jour tous les livres obligatoires mentionnés à l'alinéa précédent.

D'autre part, le reste des entrepreneurs individuels et professionnels devront tenir les livres indiqués dans le tableau ci-joint (ils n'auront pas à tenir ceux décrits à l'alinéa 2.2 précédent), qui sont déjà utiles en vue de la TVA, ce qui fait qu'il ne faudra pas tenir parallèlement les livres registres de TVA. Par ailleurs, soulignons que les entrepreneurs individuels n'auront pas non plus à tenir les livres d'actes et d'associés. Toutefois, ils ont l'obligation de tenir un livre de visites.

Nous décrivons ci-après le contenu minimum des livres registres indiqués dans le tableau précédent.

    a) Livre registre des ventes et revenus, où il faudra noter, au minimum, les renseignements suivants :

  • Le numéro d'annotation.

  • Date à laquelle chacun des revenus aura été effectif, conformément au critère d'imputation temporaire qui sera adopté.

  • Numéro de la facture ou du document substitutif où elle sera recueillie.

  • Le concept pour lequel elle est émise.

  • Le montant de celui-ci en séparant la TVA répercutée.



  1. Livre registre d'achats et dépenses, où il faudra noter, au minimum, les renseignements suivants :



  • Le numéro d'annotation.

  • La date à laquelle chaque opération aura été réalisée.

  • Le concept parfaitement détaillé ayant donné lieu à la dépense.

  • Le montant de celui-ci en séparant la TVA répercutée.



  1. Livre registre de biens d'investissement : (expliqué à l'alinéa 2.3c)



    d) Livre de provisions de fonds et acomptes, où il faudra noter, au minimum, les renseignements suivants (obligatoire seulement pour les professionnels) :

  • Le numéro d'annotation.

  • La nature de l'opération.

  • La date de paiement.

  • Le montant.

  • Le nom et le prénom du payeur de la provision ou de la personne qui perçoit l'acompte.

  • Le numéro de la facture qui reflète l'opération.

D'autre part, les opérations effectuées, que ce soit par des entrepreneurs personnes physiques ou par des sociétés (commerciales ou civiles ainsi que les communautés de biens), devront être documentées grâce à la facture correspondante. Dans ce sens, soulignons qu'il est possible d'utiliser ce que l'on appelle la facturation électronique, système qui présente les avantages remarquables suivants : économie de papier, économie d'espace de conservation, élimination d'erreurs à la saisie des données sur les appareils informatiques, amélioration de l'efficacité, etc.


4.AUDITS DE COMPTES


L’audit de comptes est l'activité consistant à réviser ou vérifier les documents comptables afin de pouvoir établir si ces derniers expriment l'image fidèle du patrimoine et de la situation financière de l'entreprise ou société auditée ainsi que le résultat des opérations et ressources obtenues et appliquées sur la période examinée, conformément au Code du commerce et le reste de la législation applicable.
Toutes les sociétés n'ont pas systématiquement l'obligation de faire auditer leurs comptes annuels, il s'agit seulement de celles dont le volume d'affaires ou l'activité l'exige.
Plus précisément, l'obligation de procéder à un audit s'appliquera aux sociétés qui, au cours de deux exercices consécutifs, présenteront, à la date de clôture de chacun d'eux, les conditions suivantes (il s'agit des mêmes limites que pour l'application des comptes annuels abrégés)


    Limites PGC PME et audit obligatoire

    ACTIFS

    PASSIFS

    TRAVAILLEURS

    < = 2.850.000€

    < = 5.700.000€

    <=50



La désignation des auditeurs incombera à l'assemblée générale et il faudra y procéder avant la fin de l'exercice. La désignation se fera pour une période de temps déterminée, qui ne pourra pas être inférieure à trois ans ni supérieure à neuf ans à compter de la date de début du premier exercice à auditer. Ils pourront être réélus annuellement ou bien tous les trois ans, après écoulement de la période initiale pour laquelle ils auront été désignés.


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