Bmw press 5/2003 Page La berline bmw série Table des matières. Entrée dynamique dans la classe affaires : la nouvelle berline bmw série (résumé)

A vitesse élevée, le servomoteur tourne dans le sens inverse de celui du
vo­lant. Le braquage des roues avant s’en trouve réduit, le rapport de démultipli­cation se fait plus indirect et peut – par exemple à vive allure sur autoroute – s’établir à un niveau intransigeant, optimal pour la conduite dynamique. En même temps, la Servotronic augmente l’effort à déployer au volant pour éviter des mouvements intempestifs de la direction suite à une réaction par trop nerveuse du conducteur. Résultat : une conduite souveraine et décontractée même à des vitesses élevées.

Le train roulant de la nouvelle série 5 est dans une grande mesure déclinée
du train roulant tout aluminium de la BMW série 7 ; les excellentes qualités
dyna­miques de la nouvelle série 5 profitent cependant aussi de l’élargisse­ment sensible de la voie, portée à 1558 mm à l’avant (plus 46 mm par rapport à la devancière) et à 1582 mm à l’arrière (plus 56 mm), de l’allongement
de l’em­pattement, porté à 2 890 mm (plus 62 mm) ainsi que de la répartition idéale des charges sur essieux à raison d’environ 50 pour cent à l’avant et 50 pour cent à l’arrière.

A l’exception de quelques éléments hautement sollicités, comme les barres d’accouplement, les roulements de roue ou les pivots, l’essieu avant à jambes de suspension et tirants est entièrement en aluminium. Le berceau d’essieu avant supporte le mécanisme de direction, la barre antiroulis, les triangles de suspension et les tirants. Ce berceau en U est rigidifié par un élément dit de poussée qui paie en termes de rigidité accrue sous effort transversal et, donc, par des réactions plus précises.

L’essieu arrière reprend le principe de l’essieu arrière Intégral IV développé pour la BMW série 7. La série 5 dispose ainsi, elle aussi, d’un essieu
qui rem­plit avec brio les tâches primaires des liaisons au sol, consistant entre autres à assurer la stabilité directionnelle et le confort. Les quatre bras de suspension servant au guidage des roues ne sont pas fixés directement sur la carrosserie, mais logés sur un berceau d’essieu via des cales élastiques. Celui-ci supporte aussi le différentiel arrière, également logé sur des silent­blocs. Le berceau est à son tour relié à la carrosserie par quatre gros silentblocs. Les petites excita­tions transmises de la route aux pneus doivent ainsi vaincre les unes après les autres ces logements élastiques avant de pouvoir pénétrer dans l’habitacle de la nouvelle série 5 – si elles ne sont pas stoppées bien en amont.

L’excellent confort de roulement a encore une autre raison : le silentbloc avant du trapèze oscillant sur le berceau arrière procure l’élasticité longitudinale
in­dispensable en la matière. Les silentblocs du berceau arrière sont conçus de sorte à admettre un débattement longitudinal supplémentaire de l’ensemble de l’essieu arrière et contribuent ainsi sensiblement au confort de roulement et acoustique de la voiture.

Sur les quatre roues, de grands freins à étrier flottant de 16 pouces et disques ventilés assurent d’excellentes décélérations et une endurance extrême.
Les étriers flottants sont une conception d’aluminium, ils réduisent donc sensible­ment les masses non suspendues et contribuent ainsi à maximiser l’agilité, l’agrément et la sécurité de conduite.

Après la série 7, la nouvelle série 5 disposera également du système de
dia­gnostic surveillant l’usure des garnitures de frein. S’appuyant sur des points de mesure dans le capteur d’usure des garnitures, ce système calcule l’usure actuelle des garnitures de frein en fonction du style de conduite ; le calcul est effectué par le boîtier électronique du DSC. Le système en déduit le kilomé­trage qu’il est possible de parcourir avant de devoir remplacer les garnitures de frein. Cette information est utilisée par le CBS (Condition Based Service
ou entretien fonction de la condition du véhicule) pour calculer et proposer au conducteur des échéances de révision judicieuses et minimiser ainsi les séjours de sa voiture chez le concessionnaire. Les révisions à échéance fixe appartiennent désormais au passé.