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CONCLUSION___________________________________________________________________________ Au terme de ce travail, nous sommes en mesure d'affirmer qu'Interbrew peut prétendre au titre de "Corporate Success" tel qu'il est défini dans l'ouvrage de John Kay. En adoptant une stratégie basée sur un portefeuille de marques diversifié, le groupe a transformé toute une série de capacités distinctives en avantages compétitifs. Les deux domaines les plus fertiles en avantages sont sans aucun doute ceux de l'architecture et de la réputation, domaines étroitement liés et qui s'interpénètrent presque constamment. En ce qui concerne l'architecture, Interbrew a développé un réseau interne et informel de contacts multiples entres les employés afin d’assurer la diffusion de l'expertise (dans tous les domaines) du personnel de l'entreprise. En outre, la société a basé son expansion sur des acquisitions de brasseries locales déjà très bien positionnées sur leur territoire d'origine. Interbrew élargit constamment ses connaissances et son expérience tout en respectant le marché concerné par le rechat qui, il faut le signaler, est toujours caractérisé par un fort potentiel de croissance. Afin de soutenir les marques ainsi acquises, Interbrew leur a fourni des supports indéniables tels que de grandes campagnes de publicité ou encore l'ouverture de cafés originaux pour leur promotion. Dans le domain de la réputation, Interbrew a donc aussi développé une certaine quantité d'avantages compétitifs. Toutefois, il est des domaines dans lesquels Interbrew se démarquent moins de ses concurrents comme celui de l'innovation où il se contente de réagir rapidement aux trouvailles des autres joueurs. Il faut cependant noter que dans ce domaine les lois restreignent fortement la liberté laissée aux entreprises. Toute firme évolue en effet dans un cadre légal à respecter. Celui-ci limite souvent le champ d'action de la firme mais parfois, il lui confère quelques avantages. C'est précisément le cas des contrats exclusifs et de certaines réglementation étrangère comme celle du Canada. Enfin, après avoir parcouru ces différents domaines, l'analyse de l'EVA d'Interbrew a mis en exergue le caractère "sustainable" des avantages de la société. Nous pouvons donc conclure qu'Interbrew est une société qui s'est dotée d'outils puissants et de bases solides pour attaquer au mieux ce secteur qui fut toujours cher à nos contrées, celui de la cervoise des gaulois devenu plus récemment celui de la Jupiler des supporters… BIBLIOGRAPHIE___________________________________________________________________________ Sites internet - www. interbrew.com - www.worldofbeer.com - www.cognos.com - www.cio.com - www.meura.com Rapports d'activité -Rapport annuel d'Interbrew, année 1996 -Rapport annuel d'Interbrew, année 1997 -Rapport annuel d'Interbrew, année 1998 Ouvrages et articles - ANTHIERNS M., "Belg, dit is uw bier", Pub, n°19, 24 novembre 1999. - DE BARSY T., Stratégies d'acquisition dans le secteur brassicole, Ecole de Commerce Solvay, Bruxelles, année académique 1995-96 - ELLWAUT G, "Het geheim van de Interbrew-aandeelhouders ontbloot", De financieel-economische Tijd, 9 octobre 1996 -GIEGAS A., "Stella, ma bella", Media Marketing, 17 juin 1999 - KAY J., Foundations of Corporate Success, Oxford University Press, Oxford, 1993. - SACRE J-F, "Fusions et acquisitions, réussir la greffe, Marketing et Management, 15 janvier 1998, p.58.-60 -"Interbrew, les hommes de Van Miert savent pourquoi", Trends Tendance, 29 juillet 1999 -"Interbrew confirms inspections by EU Competition Authorities", The Wall Street Journal, 16 juillet 1999, p.9. -"Interbrew dans le collimateur de la Commission", Le Soir, 16 juillet 1999, p.5. -"Le spectre d'un abus de position dominante plane autour d'Interbrew", L'Echo, 16 juillet 1999, p.9 -"Stella Artois tisse sa toile", Pub, n°19, 24 novembre 1999. -"Interbrew start Belgian Beer Café's", Pub, n°9, 13 mai 1998 - "Themacafés in opmars", Pub, n°2, 27 janvier 1999 -"Time for another round", FinancialTimes, 21 juin 1999 -"Interbrew suit son chemin, celui de la croissance", Le Courrier de la Bourse, 29 avril 1999 -"Stella entre dans la cour des bières mondiales", La Libre Blgique, 28 avril 1999 -"Bière de table, A votre santé", Trends Tendances, 25 février 1999 -"Interbrew réorganise son comité de direction", La Libre Belgique, 2 septembre 1999 -"Europe centrale et de l'Est, Marketing emergent", Trends Tendancs, 29 janvier 1999 -"Interbrew, Bier uit België", Trends Tendances, 16 juillet 1998 -"Nouvelle réglementation européenne pour les accords verticaux", Café Revue,avril-mai 1999 -"Directive Européenne, les négociants en bières applaudissent à la nouvellevision politique", Café Revue, avril-mai 1999 -"Le brasseur belge vut faire de sa Stella une marque mondiale, à l'instar des Heineken et autres Budweiser.", L'Echo,28 avril 1999 -"Distribution directe d'Interbrew", Contact Transport & Logistics, n° 212. -"Le nouvel esprit d'équipe est payant chez Interbrew", Le Soir, 29 avril 1998. -"Interbrew, tout l'orge du monde", Trends tendances, 17 septembre 1998 1 KAY J., Foundations of Corporate Success, Oxford University Press, Oxford, 1993. 2 Pour de plus amples informations à ce sujet, consulter la partie concernant l’architecture. 3 En annexe, le lecteur trouvera la composition du board of directors ainsi qu’un schéma de 1996 concernant les apports en capitaux effectués envers la société. 4 « Achter de wolken shijnt de ster », Pub, n°16, 7 octobre 1998. 5 Nous avons souligné les marques belges. 6 Rapport annuel Interbrew 1998 7 « Stella Artois tisse sa toile », Pub, n°19, 24 novembre 1999. 8 « Pub : la Belgique sous la moyenne européenne », L’Echo, 25 mars 1999. 9 Nous avons souligné Belgium pour bien attirer l’attention du lecteur sur le fait qu’il ne s’agit pas du budget de l’ensemble du groupe mais bien uniquement de celui d’Interbrew Belgique. 10 « Scottish and Newcastle tirera désormais les bières de Danaone », L’Echo, n°56, 21 mars 2000. 11 JK. Galbraith, The anatomy of Power, in J.KAY, op.cit, p.253-254. 12 J.KAY, Op.cit, p.95. 13 « Stella, ma bella », Média marketing, 17 juin 1999. Le lecteur consultera l’article en annexe pour découvrir la publicité. 14 J.KAY, op.cit., p.92. 15 On élimine en effet les slogans mentionnant d’autres marques, trop personnalisés, ou encore empruntés de propos peu avenants ! 16 Rapport annuel 1998, p.19. 17 « Interbrew dans le collimateur de la Commission », Le Soir, 16 juillet 1999, p.5. 18 Pour rappel, les avantages concernent des prêts à des tarifs favorables, l’accord de prêts non remboursés, la mise à disposition de matériel ou de l’intérieur et la location d’immeubles en propriété ou en location. En contrepartie, les brasseries ont la possibilité d’y vendre leurs bières pendant 10 ans au maximum. 19 propoos recueillis par Thibault Debarsy, Stratégies d’acquisitions dans le secteur brassicole, p.192. 20 Rapport annuel d’Interbrew, p.13 22 Chiffres issus du rapport annuel cf. annexes    Travail de micro-économie / Année 2000 |
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