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Mémoire d’Anatomie Comparée




Etude comparée

de la commande nerveuse et de la fonction vésicale

chez l'homme et chez le porc





Février 2013
Alix Mathonnet

Leila Messaoud

Alexandra Sarrazin

Table des matières


• Morphologie générale : 4

• Sa structure interne 4

• Ses dimensions : 5

• Ses moyens de fixité : 5

• Morphologie générale : 6

• Structure : 6

• Dimensions : 6

• Moyens de fixité : 6

a.Organisation générale : 9

• Structure : 11

• L’épithélium : 11

• Remplissage vésical :
L'urine est sécrétée en permanence par les reins. De même, en permanence l'urine sort des reins pour se rendre dans la vessie via les uretères. Entre deux mictions, la vessie se remplit donc progressivement. Pendant cette phase de remplissage, la vessie reste étanche grâce aux deux parties (interne et externe) du sphincter urétral. Ces sphincters sont alors fermés, le muscle qui les compose contracté, et assurent la continence urinaire. 11

  11

• Miction :
Lors de la miction, l’urine est évacuée de la vessie. L’information part du cerveau pour décontracter les sphincters, et permettre l’écoulement de l’urine par l’urètre.
Plusieurs mécanismes surviennent de manière simultanée et coordonnée entre la vessie et le sphincter urétral : 12

  12

• Incontinence urinaire d’effort 14

• Hyperactivité vésicale 15

Conclusion : 16

Bibliographie : 17


Anatomie descriptive


  1. La vessie chez l’homme 

• Morphologie générale :


La vessie est un organe musculo-membraneux, piriforme, composé d’une partie fixe, le trigone, et d’une partie mobile et déformable, le dôme vésical.
Plus exactement, la vessie comprend les structures suivantes :

- le corps : applati à l’état de vacuité, globuleux à l’état de réplétion

- l’apex : en positon antérieure

- le fundus : il s’agit en fait de la base de la vessie, qui est postérieure. Le fundus se compose de trois faces : deux faces inféro
latérales et une postérieure. Incliné en bas et en avant, il est marqué par l’abouchement des uretères qui s’insèrent suivant un angle
tangentiel oblique et possèdent un dispositif anti-reflux grâce à un cheminement d’environ 10 mm de l’extrémité urétérale sous la
muqueuse vésicale.
On peut encore diviser le fundus en 2 régions :

Le trigone vésical : il s’agit d’une zone de la paroi interne de la vessie, de forme triangulaire délimitée en haut par les deux orifices urétéraux qui se réunissent par le bourrelet inter-urétérique, et en bas par le col vésical. Cette zone est histologiquement et embryologiquement distincte du reste de la vessie ; ses capacités de dilatations sont moindres.

La fosse rétro-trigonale : elle se situe derrière le trigone, soit en arrière du pli inter-urétérique, Sa profondeur augmente avec l’âge.

- le col : il s’agit de la région de transition entre la vessie et l’urètre. Il se continue par l’urètre, entouré d’un sphincter strié.
c:\users\alexandra\desktop\anatomie memoire\master anatomie\anatomie as\anat_0008.jpgc:\users\alexandra\desktop\anatomie memoire\master anatomie\anatomie as\anat_0007.jpg

• Sa structure interne


Dans son épaisseur, la vessie se compose de trois structures distinctes :

- La tunique externe : elle comprend une tunique adventice ou fascia vésical
(inexistante à la face postérieure recouverte du péritoine) et une séreuse

- La tunique moyenne : elle est constituée d’un muscle plexiforme et de tissu conjonctif
(dont la proportion augmente avec l’âge) pour former le Detrusor urinae. On y différencie
3 couches avec successivement les faisceaux longitudinaux, circulaires et longitudinaux.

- La tunique interne : il s’agit de l’épithélium vésical, l’urothélium.
Le col vésical quant à lui présente un système constricteur et un système dilatateur.
Le premier est constitué de faisceaux de fibres - de la tunique externe chez la femme,
de la tunique moyenne chez l’homme – et le second est formé par les faisceaux longitudinaux
des couches interne et externe du Detrusor.

• Ses dimensions :


Chez l’adulte, la vessie vide mesure 6 cm de longueur et 5 cm de largeur.
L’épaisseur de sa paroi va de 8 à 15 mm.

La vessie pleine double ses dimensions, soit 12 cm de longueur et 10 cm de largeur.
En revanche, en raison de sa distension, son épaisseur n’est plus alors que de 2 à 5 mm.

La compliance vésicale est donc importante et dépend essentiellement de sa face supérieure.
De ses dimensions et ses possibilités de compliance découle la capacité vésicale : chez l’adulte, la capacité physiologique est d’environ 150 ml pour le premier besoin d’uriner et de 300 ml pour le besoin normal tandis que sa capacité anatomique maximale peut atteindre 2 à 3 litres. Notons que la capacité vésicale est plus importante chez la femme que chez l’homme.






Aspect au TDM :

Vessie vide

Aspect au TDM :

Vessie pleine


• Ses moyens de fixité :


La vessie est bien maintenue - par un ensemble de fascias et ligaments, par le diaphragme pelvien et le périnée - à l’exception de sa face supérieure.

- Les fascias :

Le fascia vésicale maintient les faces inféro-latérales.
Le fascia ombilico-prévésical est accolé au fascia vésical, et ses bords supérieurs contiennent les ligaments ombilicaux médiaux et les artères ombilicales.

- Les ligaments :

Le ligament ombilical médian, vestige de l’ouraque, tend l’apex vésicale vers l’anneau ombilical.

Les ligaments vésicaux antérieurs (dit pubo-vésical chez la femme, et pubo-prostatique chez l’homme) naissent de la face postérieure du pubis et se terminent sur le col vésical. c:\users\alexandra\desktop\anatomie memoire\master anatomie\anatomie as\anat_0006.jpg

Les ligaments vésicaux latéraux maintiennent les faces inféro-latérales de la vessie.

Les ligaments génito-sacraux tendent le fascia rétro-vésical vers le sacrum et le rectum.

Les ligaments vésico-utérins tendent le fundus vésical à la partie supra-vaginale du col
utérin.

- Diaphragme pelvien et périnée :

Il s’agit des moyens de fixité les plus importants.

Le diaphrame pelvien comprenant le muscle élévateur de l’anus et le muscle coccygien.

Le périnée désigne l’ensemble des parties molles fermant le détroit inférieur du pelvis.

Il est généralement défini comme la région entre la symphyse pubienne et le coccyx.


  1. La vessie chez le porcc:\users\alexandra\desktop\anatomie memoire\master anatomie\anatomie as\anat_0004.jpg


Dans sa morphologie générale, la vessie du porc est comparable à la vessie humaine.
C’est pourquoi nous nous efforcerons d’insister sur ce qui la caractérise
comparativement à l’anatomie humaine que nous venons de décrire.

• Morphologie générale :


La vessie porcine est vaste et très dilatable.
Elle constitue un réservoir piriforme, plus allongé que chez l’homme,
suivant un axe oblique antéro-inférieur dans sa plus grande longueur.

Les uretères se poursuivent sur la face supérieure de la vessie
jusqu’au voisinage du col vésical pour se rapprocher l’un de l’autre
à leur terminaison, de manière à former un trigone vésical très réduit.
L’urètre quant à lui prolonge comme chez l’homme le col vésical.
Il est d’un calibre réduit, pareillement enveloppé d’un sphincter.
Il est pourvu intérieurement, au voisinage de sa terminaison, d’une
valvule fixée sur sa paroi inférieure et dont le bord libre est tourné en avant.

• Structure :


Comparativement à l’espèce humaine, la paroi de la vessie porcine
apparaît plus amincie.

Néanmoins, comme chez l’homme, elle se compose de trois tuniques
et d’un col vésical.

• Dimensions :


Selon les différentes races porcines, on note de grandes différences de taille entre
les animaux. Il en va logiquement de même pour la vessie ; il nous faudrait donc pour
chaque race établir le ratio entre la taille de l’animal et les dimensions de sa vessie. D’après nos recherches, il n’apparaît pas de différence importante dans le rapport entre la taille du sujet et la taille de la vessie entre l’homme et le porc : cet organe conserve dans chaque espèce une proportion à peu près équivalente.
En revanche, dans son épaisseur, la vessie porcine est clairement plus mince.

• Moyens de fixité :


Les ligaments qui soutiennent cet organe apparaissent réduits. Ils ont cependant un développement relatif assez grand vis-à-vis d’autres espèces de stature horizontale.
Les ligaments latéraux débordent la cavité pelvienne et, chez la truie, se portent en haut et en avant vers la région sous-lombaire en s’unissant aux ligaments larges de l’utérus.

Le ligament inférieur ou falciforme s’étend lui aussi en avant sur la paroi abdominale inférieure.

Sur son bord inférieur, la vessie s’appuie contre la ceinture musculaire abdomino-pelvienne.


  1. Localisation




  1. Chez l’homme


Limite supérieure : A l’état de vacuité, la vessie est pelvienne. La vessie pleine présente une paroi supérieure qui ascensionne et déborde le bord supérieur de la symphyse pubienne : elle est alors abdomino-pelvienne. Dans tous les cas, la vessie chez l’homme est sous-péritonéale.
Limite inférieure : La vessie se trouve au-dessus de la prostate chez l’homme, et au-dessus du diaphragme pelvien chez la femme.
Limite antérieure : La vessie est située en arrière de la symphyse pubienne et du pubis.
Limite postérieure : La vessie se trouve en avant des vésicules séminales et du rectum chez le sujet masculin, et en avant de l’utérus et du vagin chez le sujet féminin.
Résumons l’ensemble des rapports que la vessie entretient avec les autres structures anatomiques, en fonction du sexe du sujet :






Homme

Femme

Face supérieure

Péritoine

Intestins

Péritoine

Intestins
Corps utérin

Face Inféro-latérale

Fascia ombilico-prévésical

Espace rétro-pubien

Muscle obturateur

Muscle élévateur de l’anus

Fascia ombilico-prévésical

Espace rétro-pubien

Muscle obturateur

Muscle élévateur de l’anus

Face postérieure

Conduit déférent

Glandes séminales

Cul-de-sac de Douglas (recto-vésical)

Cul-de-sac vésico-utérin

Vagin

Col vésical

Prostate

Muscle pubo-vaginal








  1. Chez le porc



La vessie porcine, comme les organes pelviens en général, déborde en avant la cavité pelvienne pour s’engager dans la cavité abdominale, et se retrouve alors complètement entourée par le péritoine alors que la séreuse abdominale se projette assez loin en arrière dans la cavité pelvienne, de manière à réduire le compartiment rétro-péritonéal.

Cette position intra-péritonéale et adomino-pelvienne de la vessie porcine la distingue de la vessie de l’homme.


• Limite postérieure : La vessie de la femelle porcine n’a pas de contact anatomique avec le conduit vaginal ou avec l’utérus contrairement à la femelle humaine, alors que les vésicules séminales du mâle lui sont directement postérieures dans l’axe cranio-caudal. La vessie se poursuit ensuite par l’urètre et son méat, comme chez l’homme bien que l’orientation par rapport à l’axe cranio-caudal soit différente. Le cul-de-sac postérieur est en continuation avec le canal de l’urètre.

Limite antérieure : la vessie est bordée par le tube digestif. Le cul-de-sac antérieur très dilaté et la partie moyenne de la vessie débordent en avant la cavité pelvienne pour flotter assez librement dans la cavité abdominale, au-dessus de la paroi abdominale inférieure.
Limite supérieure : Dans sa partie antéro-supérieure, la vessie est en contact avec les anses flottantes du colon.


• Limite inférieure : La partie inférieure de la vessie est en rapport avec les muscles de la cavité abdomino-pelvienne.

c:\users\alexandra\desktop\anatomie memoire\master anatomie\anatomie as\anat_0001.jpg

A ce stade de notre réflexion, les grandes différences anatomiques entre la vessie de l’homme et du porc  nous paraissent donc pouvoir être résumées comme suit :

- une forme plus allongée chez le porc dans l’axe horizontal

- paroi plus fine chez le porc

- une position intra-péritonéale et abdomino-pelvienne permanente chez le porc contre une position sous-péritonéale et pelvienne ou abdomino-pelvienne chez l’homme selon son remplissage

- des moyens de fixité moins développés chez le porc

  1. Innervation


Le système nerveux s’organise de la même façon chez tous les vertébrés : il se divise en un système nerveux végétatif d’une part - autonome, involontaire et inconscient - et un système nerveux somatique d’autre part. Or, chez l’homme et chez le porc, l’innervation vésicale est similaire, jusque dans les racines nerveuses concernées : S2-S3-S4. C’est pourquoi nous décrirons ici cette innervation selon un seul modèle, sans présager de ce que peut signifier la « conscience » ou la « volonté » chez le porc.
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