D’autres innovations viennent souligner les progrès effectués en termes de performances et d’efficacité : ainsi, la pompe à eau électrique fonctionne en totale autonomie ; entièrement indépendante du régime moteur instantané, elle est gérée selon un seul critère : le besoin de refroidissement réel du moteur. Chacun des deux arbres à cames de construction légère fait gagner 600 grammes. Quant à l’entraînement par une seule courroie de tous les organes annexes, la suppression du deuxième plan de la transmission réduit la sensibilité aux pannes et le poids. Minimisant les pertes par écoulement et maximisant le remplissage des cylindres, le système d’admission par résonance, désormais à trois étages, est le gage d’un couple accru à un régime plus bas. La plage des régimes à l’intérieur de laquelle le système déploie son effet de suralimentation s’en trouve élargie. L’ingénierie acoustique au service du moteur. L’ingénierie acoustique vise à créer une sonorité typée, en harmonie avec la voiture et la marque, sonorité qui évoque véracité, puissance et sportivité sur toute la plage des régimes disponible. Le concept du nouveau six cylindres a permis d’améliorer encore le fonctionnement velouté, sur une plage de régimes encore plus large. Il jette donc une excellente base pour composer une musique de roadster authentique.
Celle-ci est engendrée en jouant sur la périphérie, à savoir la définition de l’admission d’air et la ligne d’échappement. Les composants spécialement développés pour le nouveau roadster Z4 se traduisent par un timbre sonore grâce auquel le moteur devient un plaisir acoustique sur toute la plage des régimes. Le feed-back acoustique précis et spontané à chaque variation de la charge moteur souligne la vivacité du nouveau roadster Z4. Puissance et efficacité d’un niveau nouveau.
La construction allégée a un effet sensible sur les performances routières et l’efficacité. Sur ce plan, le roadster BMW Z4 3.0si rehausse fortement la barre : il parcourt le zéro à 100 km/h en 5,7 secondes, soit deux dixièmes de moins que son devancier. Pour la reprise de 80 à 120 km/h en quatrième, il a également progressé et ne demande plus que 5,5 secondes. La vitesse maximale est bridée par l’électronique à 250 km/h. La consommation de carburant s’établit à 8,6 litres de super plus seulement aux 100 kilomètres, selon le cycle européen. Tout sauf moyens : les six cylindres de 2,5 litres.
Animé par un six cylindres en ligne délivrant 160 kW (218 ch), le roadster BMW Z4 2.5si fait partie des voitures de sport décapotables les plus puissants dans l’environnement concurrentiel. Son moteur a, lui aussi, gagné en puissance et en couple par rapport au modèle précédent. Son couple maximal de 250 Newtons-mètres est disponible sans faille entre 2 750 et 4 250 tr/mn et permet au Z4 2.5si de passer en 6,5 secondes seulement de zéro à 100 km/h. La reprise de 80 à 120 km/h en 6,5 secondes témoigne de son punch ; la vitesse de pointe est atteinte à 240 km/h. Selon le cycle européen, la consommation s’élève à 8,4 litres de super plus aux 100 kilomètres, soit une valeur modeste. Ce moteur aussi satisfait aux normes antipollution Euro 4 et ULEV II. Une cylindrée accrue pour le «petit» six cylindres.
Dans une variante à puissance réduite, le six cylindres anime le roadster BMW Z4 2.5i. Sur cette version, qui se substitue au roadster Z4 2.2i, il débite 130 kW (177 ch) et un couple maximal de 230 Newtons-mètres. Le client profite de la cylindrée accrue parce qu’il dispose d’une puissance et d’un couple nettement plus élevés, particulièrement sensibles à l’accélération depuis les régimes inférieurs. Les performances routières de ce modèle promettent également des sensations façon roadster à l’état pur : pour le zéro à 100 km/h, il met 7,1 secondes, pour la reprise de 80 à 120 km/h en quatrième, il annonce 7,0 secondes et pour la vitesse maximale 229 km/h. Le six cylindres se contente de 8,2 litres de super plus aux 100 kilomètres et satisfait aux normes antipollution Euro 4 et ULEV II comme tous ses frères de gamme.
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