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Le château de CharlottenburgA la fin du XVIIe siècle, Frédéric III fit construire Schloss Lietzenburg, un palais d’été pour Sophie-Charlotte de Hanovre. Devenu roi de Prusse et rebaptisé Frédéric Ier, il fit agrandir le château qui prit le nom de château de Charlottenburg à la mort de son épouse. Le palais baroque visible aujourd’hui est une reconstruction à l’identique réalisée après 1945 ![]() Kaiser-Wilhelm-Gedächtniskirche, («La Dent creuse »La Kaiser-Wilhelm-Gedächtniskirche est surnommée par les Berlinois « la Dent creuse ». Cette église fut construite entre 1891 et 1895 en l’honneur de l’empereur Guillaume Ier. Partiellement détruite pendant la Seconde Guerre mondiale, elle fut conservée en l’état et complétée par une seconde église, surnommée « le Poudrier », dont la structure est composée de 20 000 blocs de verre bleu.
Berlin peut aussi attirer par sa qualité de vie. En effet il s’agit d’une ville moderne et avant-gardiste, qui souhaite s’affirmer comme ville verte. Un tel profil peut donc séduire. Cette partie ne sera pas développée de manière plus vaste, car les partis précédents approfondissent déjà ces thèmes. C L’élargissement de l’Union Européenne peut elle permettre à Berlin de trouver une place centrale ?
L’élargissement de l’union européenne le 1er mai 2004 fut profitable à la capitale allemande. Berlin complètement à l’est de l’Union, devient ensuite le cœur de celle-ci. Avant l’élargissement de mai 2004 : ![]() Source : http://www.europe-politique.eu/europe-des-quinze.htm Après l’élargissement : ![]() Source : http://www.europe-politique.eu/europe-des-vingt-cinq.htm Nous pouvons donc remarquer que Berlin auparavant particulièrement excentrée, trouve alors une position centrale au sein de l’Europe. Cette nouvelle position peut lui être considérablement favorable, elle pourrait devenir une véritable plaque tournante au cœur de l’Europe. 2. L’Allemagne un partenaire privilégié pour les PECO ; un atout pour Berlin? L’Allemagne est un partenaire incontournable pour les PECO (Pays d’Europe Centrale et Orientale) cela ne fait aucun doute. Du fait de leur histoire, ou encore leur proximité géographique. Le graphique suivant met ceci en évidence. Graphique : Distribution des exportations de l’Europe centrale et orientale vers l’Union Européenne (en %) ![]() On voit bien que l’Allemagne est le premier partenaire économique des PECO au sein de l’Union Européenne, cependant, cette situation est elle vraiment profitable à Berlin ? Ne profite-t-elle pas plutôt à ses rivales comme Francfort, Munich, Hambourg et Düsseldorf ? Le rayonnement économique de ces dernières est un véritable obstacle pour Berlin. Celle-ci peut elle encore espérer les concurrencer et leur prendre des parts de marché ? La capitale allemande aimerait prendre plus d’envergure mais ses chances de devenir une plaque tournante entre l’Europe de l’est et l’Europe de l’ouest semble actuellement relativement faible.
En effet, l’évolution économique de Berlin depuis 1990 n’est pas vraiment réjouissante. La suppression de nombreux sites de productions dans Berlin-Est provoqua une perte importante d’emplois dans l’industrie. De plus, les subventions spécifiques incitant les entreprises à s’installer à Berlin-Ouest ont été supprimées après la réunification. De nombreuses firmes ont alors délocalisé ou fermé leurs entreprises, ne tirant plus d’avantage de cette situation. Il faut rappeler que durant la guerre froide, de nombreuses mesures avantageaient la population de RFA vivant à Berlin pour faire face à l’exode massif qu’avait engendré la création du mur. Entre 1990 et 1996, on dénombre même une réduction de 60% des emplois dans l’industrie. Actuellement dans une ville pourtant financière comme Francfort, on compte deux fois plus d’emplois dans le secteur industriel. Berlin ne peut donc pas espérer devenir un partenaire de premier plan dans le secteur industriel, mais peut elle le devenir dans le tertiaire ?
Berlin souhaiterait devenir un centre économique stratégique, où pourrait s’installer des centres importants de décision. Or la Banque Centrale Européenne et la Deutsche Bundesbank, se trouve déjà à Francfort. Les autres grandes métropoles sont en avance sur Berlin, dans le secteur tertiaire, (cf tableau n°2) aussi, il serait sans doute plus intéressant pour elle de ne pas chercher à se distinguer particulièrement dans ce domaine. En effet peut être que Berlin devrait se concentrer sur son réel point fort : la culture. Effectivement la ville est propice à la création artistique, en perpétuelle effervescence, avec une forte mixité culturelle. Ceci représente son véritable atout, et c’est sans doute ceci qu’elle doit faire fructifier pour se distinguer à l’échelle mondiale. Conclusion Malgré les traumatismes qu’elle a subit, Berlin a réussit à se reconstruire. Certes la ville est confrontée à certaines difficultés comme la permanence de la ségrégation spatiale, ou encore le manque de réelle unité. Il faut reconnaitre que dans certains esprits, les préjugés entre Ossis et Wessis sont encore présents, ce qui n’aide pas Berlin à véritablement s’unifier. Cependant des mesures sont prises pour résoudre cela, et la ville tente de progresser. Elle commence à saisir ses réels atouts et les exploite. Ces derniers, comme la culture vont lui permettre de s’affirmer autant d’un point de vue national qu’international, où elle est encore parfois méprisée. |
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