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I. Mise en scèneEn tant que metteur en scène, Julien se consacre principalement aux écritures contemporaines. Il dirige une série de lectures avec les comédiens du Jeune Théâtre National notamment au Théâtre du Rond-Point et au Théâtre de la Cité Internationale à Paris en 2002. Lors de l’édition 2004 du Festival Frictions à Dijon, il met en scène Titus Tartare d’Albert Ostermaier, première création en langue française d’une pièce de l’auteur. En juillet 2005, il met en scène Montage Anne-Laure, d’après Anne-Laure et les fantômes de P. Minyana, au Mexique, suite à un atelier mené au théâtre La Capilla de Mexico City. En mai 2006, il met en scène un volet de Sainte Jeanne des abattoirs de Bertolt Brecht au Théâtre Dijon Bourgogne-CDN et présente dans le cadre du festival Frictions la trilogie Face au mur de Martin Crimp, reprise les deux saisons suivantes. En mai 2007, Julien créé dans la « Boutique du 104 », Lever de rideau de Michel Vinaver. En avril 2008, la compagnie « Espace commun » est invitée en résidence à Mains d’Oeuvres et c’est dans ce cadre qu’il créé sa pièce B.MANIA. En septembre 2008, la compagnie présente Syndromes d’un autre temps, un projet composé de la pièce Le 20 novembre de Lars Norén et des pièces Le nouvel ordre mondial et Une petite douleur de Harold Pinter. Le 18 octobre, la compagnie créé Ceci est une chaise de Caryl Churchill au Théâtre national de la Colline à Paris, dans le cadre du festival ActOral. Dans le cadre de la Biennale Internationale Arts in Marrakech, il présente en novembre 2009 avec le plasticien Laurent P. Berger un projet in situ : « Histoires d’ordre et de désordres. L’Expérience Djemaa El-Fna ». Julien Fišera accompagne la création du triptyque de Laurent Roth La Chose – La Joie – L’Âme et dirige la lecture des premiers volets avec les comédiens Mathieu Amalric et Mireille Perrier. En février 2011, est présenté au Théâtre Paris Villette le texte de Jean Genet Le Funambule. Au cours des saisons à venir, il mettra en scène Belgrade puis Poème à la durée de Peter Handke et aussi, sous le titre générique « Le Projet Roméo & Juliette » un diptyque interprété par une équipe unique d’acteurs composé de Roméo et Juliette de Shakespeare, et de Cours les prairies, commande à l’écrivain Jacques Albert. II. Ateliers et Formations à la mise en scène En avril 2009, Julien est invité à participer à MAKE 09 proposé conjointement par le Dublin Fringe Festival et Project Arts Centre à Dublin. Ce programme s’adresse à une sélection de jeunes metteurs en scène internationaux et a lieu tous les ans en Irlande. En octobre 2009, il participe à « All the same », programme pour artistes et théoriciens de la scène, au Festival International des Arts Vivants Steirischer Herbst à Graz en Autriche. En juillet 2010, il est sélectionné pour faire partie de la Résidence Atelier Opéra en Création du Festival d’Aix-en-Provence. III. Collaborations : théâtre, opéra, cinémaJulien débute au Théâtre national de la Colline comme assistant de Laure Hémain, conseillère littéraire, où il est engagé pour trois ans. En 2003, il travaille comme assistant à la mise en scène de J. Jouanneau pour Atteintes à sa vie de M. Crimp à Théâtre Ouvert. Avec J.-M. Patte, il collabore sur le spectacle Les semelles enfoncées dans l’indécollable existence - Fragments Mallarmé, atelier de sortie du CNSAD (2003). La même année, il rencontre R. Cantarella avec lequel il collabore pour de nombreux spectacles sur toutes ses créations théâtrales, au Théâtre national de la Colline, au Théâtre Dijon Bourgogne, à la Comédie-Française, au Festival d’Avignon (2007). Avec R. Cantarella, il participe en tant qu’assistant à sa mise en scène de l’opéra Werther de Jean Massenet et en tant que premier assistant, il l’accompagne pour La Route (2006) et les films documentaires Carrosserie (2005) et 104 rue d’Aubervilliers (2009). Il collabore au Musée Vivant, projet théâtral de R. Cantarella et J. Fišera, dans un espace de Daniel Buren, dont la création a eu lieu au Centre Pompidou-Metz en juillet 2011. Au Festival d’Avignon 2012, il collaborera aux côtés de R. Cantarella à la création de la dernière pièce de Christophe Honoré Un jeune se tue. Julien accompagne P. Minyana en tant que dramaturge pour Le Couloir dans la mise en scène de F. Maragnani, en collaboration avec l’auteur et pour sa mise en scène d’On ne saurait penser à tout de Musset. Julien rencontre J. Bérès en 2005. Il collabore à la dramaturgie et à l’écriture des spectacles On n’est pas seul dans sa peau, Sous les visages, Notre besoin de consolation et enfin en tant que collaborateur artistique sur sa dernière création Lendemain de fête. En 2007, Julien retrouve A. Meunier pour sa mise en scène de King de M. Vinaver et en 2010 pour Le Problème de François Bégaudeau. En 2009, il collabore avec la vidéaste finlandaise Anu Pennanen sur le film Les Halles et depuis 2011 avec la réalisatrice Laure Flammarion sur un projet de long-métrage de fiction. Julien s’intéresse à l’art lyrique et plus particulièrement à la musique contemporaine, notamment suite à la résidence « Atelier Opéra en Création » du Festival d’Art lyrique d’Aix-en-Provence qu’il effectue en juillet 2010. Dans le cadre du même festival, il participe à Un Retour d’Oscar Strasnoy dans la mise en scène de Thierry Thieû Niang, direction musicale Roland Hayrabedian. La même année, et dans le cadre de la 18ème édition du Festival Musique à l’Emperi à Salon-de-Provence, il est récitant dans Enoch Arden de Strauss. En 2011, il est invité par la Bayerischen Theaterakademie de Munich pour assister Balasz Kovalik à la création de Didone abbandonnata de Hasse, direction musicale Michael Hofstetter. En mars 2012, il travaille aux côtés de Joël Pommerat sur sa mise en scène de Thanks to my eyes d’Oscar Bianchi, direction musicale Frank Ollu, au Théâtre de Gennevilliers. En novembre 2011, Julien est collaborateur à la mise en scène d’O Mensch !, dernière création du compositeur Pascal Dusapin sur des poèmes de Friedrich Nietzsche au Théâtre des Bouffes du Nord. |
![]() | ![]() | «l’impérial» à Montréal (théâtre & cinéma) à une scène, un rideau rouge, IL n’y avait parfois qu’1 séance (de 3h en moyenne) | |
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