Note mensuelle d’analyses de Février 2016 d’








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« Synthèse » de la Note mensuelle d’analyses de Février 2016 d’andre.letowski@free.fr

L’actualité des TPE, PME et créations d’entreprises

Le texte développé des analyses figure dans la note mensuelle d’analyses

Ce mois-ci, 6 axes d’analyse sont privilégiés

  • Evolution des créations et des autoentrepreneurs en 2015

Au cours des 12 derniers mois, le nombre de création a baissé, en comparaison des 3 années précédentes (-3,1% en moyenne).

Cette situation est due à une baisse du nombre d’autoentrepreneurs de 28%, qui sont encore 42% des créations totales ; cette forte baisse a été provoquée notamment par les récentes mesures restrictives adoptées ; les créations non autoentrepreneurs ont pour leur part évolué favorablement (+18,2%).

Au sein des secteurs d’activité, les transports connaissent de fortes évolutions positives (ubérisation et livraison de colis), alors que le bâtiment est en chute ; les autres activités reflètent les tendances générales.

Analyse André LETOWSKI à partir des données INSEE,
Un retour sur les créations 2015 pour situer les principaux secteurs d’activités, et l’importance des sociétés.

Par ordre décroissant, les services aux entreprises (27% des créations totales), puis le commerce (24%), les services à la personne (22%), le « secondaire » regroupant bâtiment et « industrie » avec 17%, et enfin des activités diverses de services (transports, immobilier et activités financières et d’assurance) pour 10%.

Les autoentrepreneurs (encore appelé microentreprises) sont 42% des créations totales, les autres entreprise individuelles 25% et les sociétés 33% ; au sein des sociétés, les SARL sont 48%, mais elles étaient 80% en 2011 ; les SAS sont à part égale avec 48%, alors qu’elles étaient 19% en 2011.

« Les créations d’entreprises en 2015 : net repli des immatriculations des micro-entrepreneurs », Insee Première N° 1583, janvier
Entre juin 2014 et juin 2015, le stock des autoentrepreneurs s’est accru de 100 000

L’ACOSS dénombre au 30 juin 2015 (dernier chiffre connu par cet organisme, pas toujours en phase avec celui de l’INSEE) 1 075 000 autoentrepreneurs dont 600 000 comptes actifs. Les radiations en 2014 se chiffraient à 258 400, dont 91% étaient le fait d’autoentrepreneurs qui n’avaient jamais encaissé de recettes pendant 8 trimestres consécutifs ; cette situation rend la comparaison, avec les autres créations, plus que difficile.

Le chiffre d’affaires moyen réalisé chaque trimestre par les autoentrepreneurs actifs au cours d’un trimestre oscille entre 3 064 et 3 319€ (variant selon les activités entre 5 000 et 2 200€), ce qui conduit tout de même à un chiffre total par trimestre de l’ordre de 2 milliards d’euros.

« Les autoentrepreneurs fin juin 2015 », Acossstat conjoncture N°227, janvier


  • Des profils de créateurs et de chefs d’entreprise plus que variés

Les nouveaux entrepreneurs de start up sont avant tout centrés sur les marchés nouveaux et les opportunités, jugés facteurs de développement rapide de leur entreprise

Bien plus que les autres créateurs, ces créateurs de start up mettent en avant le défi à relever et le fait de changer les règles (bien avant l’indépendance), et l’approche opportunité de marché offrant le plus de potentiel de « disruption » pour générer une forte croissance. Ce sont avant tout des hommes, des jeunes (les ¾ ont moins de 35 ans), issus de l’enseignement supérieur (pour moitié d’écoles de commerce et d’ingénieur)

Leur business model est au départ le BtoC (39%) avant le BtoB (20%), et 30% une approche mixte ; le passage chez NUMA est un moment clé de la maturation du projet : nombreux sont ceux qui, après quelques mois d’accompagnement, décident de réorienter leur projet, souvent du B2C vers le B2B, plus rentable et mieux adapté à la structure des marchés en France et en Europe.

La forme d’accompagnement souhaité plébiscite le réseautage (74%), des espaces de bureau (61%), un appui à l’expansion internationale (53%) et au marché français (47%), le suivi hebdomadaire du projet (50%), d’ailleurs plutôt à la demande.

« 375 startupers : portraits, tendances, et paroles de startupers », Roland Berger et NUMA, non daté
Les e-commerçants ont connu une forte progression de leur chiffre d’affaires et ont embauché en 2015 ; noter que plus de la moitié vendent en BtoB et à l’international

Avec une progression du chiffre d’affaires de 14% en France en 2015 (11,5% en 2014), plus forte qu’aux Etats-Unis (+12%), la part du marché d’Internet sur l’ensemble des ventes représente 8%, se rapprochant ainsi de la tendance du géant américain (10% de part de marché) ; 55% vendent à l’international. Facteur important, ce marché est de plus en plus fortement tiré par les TPE/ PME.

Quant aux motivations pour créer son site e-Commerce, élargir sa zone de chalandise et améliorer sa visibilité (46% chacun) sont les deux principales motivations des e-commerçants, avant même l’augmentation du chiffre d’affaires

« Le profil du e-commerçant en 2016 Spécial TPE/PME »,  Oxatis-KPMG, communiqué de presse du 28 janvier 2016
Inquiétant : 1/3 des artisans et commerçants n’ont engagé aucune action commerciale au cours des 2 dernières années ; pour ceux qui l’ont fait, le numérique, fréquemment utilisé, est jugé le moyen le plus satisfaisant

70% des dirigeants de TPE affirment avoir engagé au moins une action de communication/ commercialisation au cours des 2 dernières années.

58% des entrepreneurs l’ont fait pour fidéliser la clientèle, 40% pour développer ponctuellement le chiffre d’affaires (promotion, nouveauté, animation locale…), 33% pour faire connaitre leur entreprise et 28% pour améliorer l’image de leur entreprise.

44% ont eu recours à des Jeu-concours, séances de dégustation, expositions, animations thématique ; 35% ont proposé des conditions tarifaires ; 31% ont choisi des actions de communication sur le lieu de vente (PLV, vitrines, animation du magasin…) et ¼ des actions collectives.

La communication numérique (E-mailing, publicité en ligne, réseaux sociaux, promotion sur le site Web de l’entreprise ou via un blog professionnel) est décrite comme satisfaisante (63%), alors que les supports traditionnels comme les mailings ciblés, les flyers ou les médias (presse, radio, télévision), sont perçus comme nettement moins efficaces. 

« La communication commerciale dans les TPE », l‘observatoire de la petite entreprise, FNCGA, N°59, janvier


  • Combien d’entreprises en France ?

3 539 733 entreprises en France fin 2012 ; 50% des PME et 90% des ETI sont des entreprises appartenant à des groupes.

Fin 2012, la France compte 3 559 733 entreprises (autoentrepreneurs compris) selon la nomenclature LME (regroupement des filiales avec la société mère) et 3 510 023 unités légales ; si l’on exclue les activités financières et d’assurance (spécificités de ces activités), les entreprises sont au nombre de 3 510 722 et de 3 709 023 unités légales.

Le poids respectif par taille est le suivant :


Toutes entreprises hors agricoles, y compris activités financières et d’assurance

De 0 à 9 sal

De 10 à 249 sal

De 250 à 4999 sal

5000 et plus

Total

Nombre d’entreprises (au sens LME)

3 416 182

138 082

5 226

243

3 559 733

Répartition

96,0

3,9

0,1




100

Effectif salarié (hors dirigeant non salarié) en milliers

2 815*

4 179

3 404

4 458

14 857

Répartition

19

28

23

30

100

*ce chiffrement n’intègre pas les chefs d’entreprise non-salariés et rend difficile la comparaison
« PME 2015 : rapport annuel sur l’évolution des PME », chapitre cartographie des PME et des ETI en 2012, BPIfrance, non daté


  • Sensibilisation à l’entrepreneuriat : 2 sondages d’importance

1/3 des Français envisagent le statut d’indépendant/autoentrepreneur pour leur avenir professionnel (dont 18% en alternance avec le salariat)

Par ailleurs, 37% disent avoir envie de créer/rependre une entreprise, un chiffre en déconnection avec la moyenne de 27% issue de 14 enquêtes cumulées entre 2000 et 2015, ce qui n’est pas sans interroger.

La petite entreprise est particulièrement appréciée des Français : l’évolution favorable du nombre de travailleurs indépendants est perçue comme une opportunité d’épanouissement professionnel pour les indépendants (90%), comme un atout pour la croissance économique (86%), comme positive pour l’emploi, notamment des jeunes (86%), comme innovante (85%). De ces faits, les Français en grande majorité estiment utile d’améliorer le statut d’indépendant/autoentrepreneur.

Interrogés sur cette même question, les chefs d’entreprise formulent les mêmes tendances avec toutefois moins d’enthousiasme.

« La reconversion professionnelle, l’entrepreneuriat et le travail indépendant », Salon des Entrepreneurs, Union des Autoentrepreneurs, Fondation le Roch Mousquetaires, Opinion Way, janvier
32% des Français ont été ou sont concernés par la création/reprise d’entreprise ; au moment de l’enquête, 21% ont l’intention de le faire et 7% sont en cours de démarches

Ces 32% sont plus souvent des hommes que des femmes, des moins de 50 ans, des actifs occupés et moins des demandeurs d’emploi, des diplômés de l’enseignement supérieur et moins des diplômés de l’enseignement secondaire voire des « sans diplômes ».

Si l’on interroge les multi-situations (un même répondant peut avoir cessé une entreprise et avoir l’intention de créer à nouveau…), les intentions se chiffrent à 21%, les démarches en cours à 7%, ceux qui sont chefs d’entreprise 10% et ceux qui ont cessé une entreprise 14%.

46% des Français jugent par ailleurs que la carrière la plus intéressante est celle d’indépendant contre 34% priorisant le fait d’être salarié dans le secteur privé (21% une grande entreprise et 13% une PME) ou 20% dans la fonction publique.

31% n’ont jamais songé à la création/reprise d’entreprise : les femmes y sont plus nombreuses, même chose pour les 50-64 ans, et pour les sans diplômes ; par contre les chômeurs non indemnisés sont nombreux à y avoir pensé.

« Indice entrepreneurial Français : principaux résultats », février et communiqué de presse du 3 février APCE, cofinancée par Pôle Emploi et la Fondation d’entreprise MMA des Entrepreneurs du Futur


  • Conjoncture : le léger mieux en termes de chiffre d’affaires et de perspectives est « universel », mais toujours plus difficile pour les TPE

6 analyses développées dans la note mensuelle confirment ce propos, par contre le décalage TPE et PME est intéressant à observer notamment dans le sondage CCI France

Les dirigeants de TPE sont moins optimistes pour les 12 mois à venir que les PME (58 à 60% contre 71 à 74) ; ils sont plus inquiets, moins attentistes et moins audacieux :





Inquiet

Méfiant

Angoissé

Attentiste

Optimiste

Confiant

Serein

Audacieux

0 salarié

37

27

16

25

31

28

20

11

1-19 salariés

43

35

15

29

30

22

18

16

20-99 salariés

26

26

11

24

49

36

24

18

10-199 salariés

22

14

8

46

38

33

24

13

200 salariés et +

14

30




48

36

31

23

33


66% des entreprises de moins de 10 salariés jugent l’ubérisation plus inquiétante, contre 38% dans les entreprises de 20 à 99 salariés, 37% dans celles de 100 à 199 salariés et 48% dans les 200 et plus.

« La grande consultation des entrepreneurs - Vague 6 », CCI France, sondage Opinion Way, en partenariat avec Europe 1 et la Tribune, Janvier 2016
Les entreprises à forte croissance (plus de 10% annuel sur 3 ans) sont 40% à avoir embauché au dernier trimestre 2015, une tendance qu’ils estiment voir se prolonger au cours de 2016

Sur les 6 derniers mois, 47% ont maintenu leurs effectifs, 40% les ont augmenté (contre en moyenne 35% entre décembre 2011 et mai 2015) ; 13% les ont réduit.

La stratégie commerciale reste leur principal levier de croissance (43%), avant le recrutement de compétences (32%), l’innovation (29%), le développement sur de nouveaux marchés (26%) et le développement à l’international (20%) ; le niveau d’investissement ne compte que pour 11% et les nouvelles technologies pour 9%.

37% (contre en moyenne 32) envisagent d’augmenter leurs investissements au cours des 6 prochains mois, et 57% demeurer stables

« Baromètre des Scale-Up », Croissance plus/parteners Astorg, sondage Opinion Way, novembre


  • Accompagnement des nouveaux dirigeants

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