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Pourquoi les noms ont été changés Comme le Prof. Özdemir le précise, Halide Edip, qui se trouvait dans la région comme volontaire d’aide humanitaire, allait expliquer pourquoi les enfants arméniens avaient été obligés de changer leur nom : dans le but de sauver leur vie, Djemal Pacha les avait installés dans les orphelinats musulmans et pour pouvoir passer outre les procédures administratives, des prénoms turcs et musulmans avaient été données à ces enfants. Des années après, elle allait démentir en disant « A propos des orphelinats, nous avons eu des discussions virulentes avec le Pacha défunt » et elle allait ajouter : "Moi, je me suis opposée au fait que les enfants arméniens portent des prénoms turcs ou musulmans. Djemal Pacha a expliqué la nécessité de la façon suivante : à Damas, il y avait un certain nombre d’orphelinats dirigés par les Arméniens qui étaient soutenus par l’équipe dirigeante de Djemal Pacha. Ceux-là n’acceptaient que les enfants arméniens. Il n’y avait aucune place dans ces orphelinats et financièrement il n’y avait plus de possibilité d’accorder de l’aide. Ayin Tura [Nota CVAN : nom de l’orphelinat pour musulmans] était prévu uniquement pour les enfants musulmans et il y avait toujours des places. Pour que les enfants arméniens non récupérés par les orphelinats arméniens soient acceptés dans Ayin Tura, il était obligatoire de les appeler avec des prénoms turcs ou musulmans. En vérité, il n’y avait pas d’enseignement religieux. C'est-à-dire qu’il n’y avait pas de volonté de convertir ces enfants à l’islam." En arrière-plan de cette affaire, il existe un télégramme envoyé par le gouvernement d’Istanbul aux départements d’Ourfa et de Zor et aux préfectorats de Syrie, d’Ourfa et de Moussoul seulement 33 jours après le Décret de Déportation des Arméniens datant du 27 Mai 1915. Ce télégramme publié, autant qu’on le sache, pour la première fois par le Prof. Özdemir, qu’il avait trouvé dans les archives de la présidence, contient des détails extrêmement importants. Parce que, avec ce télégramme chiffré envoyé le 1er Juillet 1915, de nouvelles instructions avaient été ajoutées aux ordres envoyés préalablement au sujet des Arméniens. L’observation d’Halide Edip "Ayin Tura était affecté uniquement aux enfants musulmans et il y avait toujours de la place disponible. Lorsque les orphelinats arméniens ne pouvaient plus les accepter, les enfants errants seuls étaient admis à l’Ayin Tura mais il fallait leur donner des prénoms turcs ou musulmans. Principalement il n’y avait pas de cours de religion. C'est-à-dire qu’il n’y avait pas de but de convertir ces enfants à l’islam." La splendeur et la misère d’un Pacha ottoman Djemal Pacha est né le 6 Mai 1872 à Midilli. En 1893, il est diplômé de l’Ecole militaire d’Harbiye. En 1898, lorsqu’il était en fonction à Salonique, il s’est joint au Comité Union & Progrès et a pris en charge la branche militaire de l’organisation. Lorsqu’il était inspecteur en Rumeli [Nota CVAN : région de l’Empire ottoman dans la péninsule balkanique], il y a assuré l’organisation de l’Union et Progrès. En 1907, dans le 3ème armée il a travaillé avec le major Fethi (Okyar) et le lieutenant Mustafa Kemal. Après le coup d’Etat connu sous le nom de ‘Babıali Baskını’ (23 janvier 1913), les Unionistes ont pris le pouvoir et il [Djemal Pacha] est nommé au poste de préfet d’İstanbul. Il soutenait la France mais la veille de la 1ère guerre mondiale, il n’a pu obtenir le soutien de la France. Alors, avec les Pachas germanistes Enver et Talat, il a soutenu l’alliance ottomano-germanique scellée le 2 Août 1914. Durant la 1ère guerre mondiale, il a été élevé au grade de Commandant en chef de l'Armée ottomane [Nota CVAN : Bahriyé naziri est l'équivalent de ministre de la Marine ou des forces navales mais à l’époque cela équivalait à Commandant en chef de l’armée ou Ministre de la Défense] . Durant la période 1908/1918, il a été reconnu comme l’un des trois chefs de l’Union et Progrès avec Enver Pacha et Talat Pacha. Après la défaite de la Première Guerre Mondiale, il s’est enfui à l’étranger le 1-2 Novembre 1918 avec les cadres dirigeants d’Union et Progrès. Il est d’abord allé à Berlin, ensuite à Munich et en Suisse et il a aussi travaillé là-bas pour le compte du Comité Union et Progrès. Il a été accusé d’avoir provoqué la révolte des Arabes vivant dans l’Empire ottoman et la Cour martiale l’a condamné à mort par contumace. Il est passé de la Suisse en Russie, et est allé en Afghanistan pour moderniser l’armée afghane [Nota CVAN : plus probablement pour réaliser le rêve pan-islamiste du Comité Union & Progrès]. Les divergences avec la politique des Bolchéviques l’ont mis dans une situation difficile et il s’est installé à Tiflis. C’est là que le 21 Juillet 1922, il a été tué avec ses deux adjoints, par deux Arméniens Karékin Lalayan et Sergo Vartanyan. Mais des accusations importantes révèlent que cet attentat avait été organisé sous l’ordre de Staline, par Lavrenti Béria qui se trouvait à la tête du service secret de la Tcheka de Géorgie. Sa dépouille a été emmenée à Erzeroum par le Commandent de l’Armée du Front de l’Est Kazım Karabekir et il a été enterré au cimetière des martyrs ‘Karskapı Şehitliği’. Le télégramme chiffré de l’Etat-Major 1 Les Arméniens de l’Est Anatolie proche de la frontière russe et de la région de Zeytoun, de Syrie, d’Adana qui sont dispersés par là-bas, peuvent effectuer leurs communications nationales ou internationales uniquement en turc. 2 Dans les nouvelles régions arméniennes, il est absolument interdit de créer des écoles arméniennes, tous les jeunes Arméniens et les enfants seront instruits dans les écoles d’Etats. 3 Pour l’instant, seuls les journaux arméniens d’Istanbul sont tolérés, dans les autres régions les journaux arméniens seront fermés. Traduction : S.C. pour le Collectif VAN 29 juin 2009 – 07 :55 - http://collectifvan.org/ http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=32857 Lire aussi: Génocide arménien : le témoignage de Halide Edib Adivar http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=32856 Lire le texte original dans la rubrique "Articles en turc" Lancement de la Saison turque à Marseille et à Paris I
Spectacle d’ouverture Paris 4 juillet 2009 C’est la musique et la danse qui lanceront la Saison. Au Trocadéro, le 4 juillet, deux grands rendez-vous à ne pas manquer : Mercan Dede, célèbre DJ soufi puisant son inspiration tant dans la musique traditionnelle que dans les sons électroniques, donnera le rythme à toute une troupe de derviches tourneurs. La scène accueillera ensuite la centaine de danseurs du Feu d’Anatolie, spectacle mosaïque évoquant l’immense richesse de l’héritage anatolien. Mare Nostrum Marseille 1er juillet 2009 C’est aux Phocéens que l’on doit, il y a 2600 ans, la fondation de Marseille, quand leurs navires quittèrent la côte égéenne pour traverser la Méditerranée et venir accoster à l’embouchure du Rhône. Depuis des années, Osman Erkurt, spécialiste en archéologie expérimentale et fondateur de l’association « 360 degrés », tente de mieux comprendre le fonctionnement des navires de l’époque antique. Aussi a-t-il entrepris, en partenariat avec le Centre Culturel Français d’Izmir, l’Association Méditerranéenne France- Turquie et le soutien de la mairie de Marseille, de reconstituer entièrement une birème du Ve siècle avant J-C. C’est dans les conditions de l’époque que le vaisseau naviguera, en partant d’Izmir en Turquie pour rallier Marseille, avec deux rangs de rameurs pour le faire avancer… Arrivée prévue à Marseille le 1er juillet ! Lire aussi: L'Année de la Turquie en France Quelle "Saison turque" en France en 2009-2010 ? 2009 : Saison de la Turquie en France AXA préside la Saison turque en France L'Europe et la Turquie préparent le centenaire du génocide arménien
http://eafjd.eu/spip.php?breve2032 Noyan Tapan - Edition en français du 24 juin 2009 I
Le nouvel Ambassadeur d'Israël aux USA qualifie les massacres des Arméniens de "Génocide" De Harut Sassounian Publié par The California Courier Éditorial de Sassounian du 24 juin 2009
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Le MRAP est extrêmement préoccupé par le sort de près de trois-cent mille (300.000) réfugiés civils tamouls, déplacés lors des derniers mois de combats entre l’armée sri-lankaise et les Tigres tamouls vers des dizaines de camps, gérés par le gouvernement sri lankais dans le nord du pays. Seule une prise de conscience civique de la tragédie en cours, par les opinions publiques française et européenne, est de nature à imposer un engagement ferme et urgent des gouvernements de l’UE, à commencer par la France, avant qu’il ne soit trop tard. Selon nos informations, de treize à vingt-cinq mille civils auraient été retirés des camps, dans la plus totale opacité, et conduits vers une destination inconnue. Que sont-ils devenus ? D'après un membre du parlement australien : « mille femmes tamoules ont été arrêtées par l'armée sri lankaise, accusées d'appartenance à la lutte. Elles sont conduites dans un camps, à l'écart des autres civils tamouls. Ces femmes sont victimes d'abus sexuels et de tortures de la part de l'armée sri lankaise ». En outre, comme le dénonce OXFAM, plus de 15 000 personnes seraient atteintes de diverses maladies qui se sont propagées dans les camps : épidémies de varicelle, maladies de peau aussi bien qu’hépatites, dues à des conditions d’hygiène déplorables. Un ministre cingalais a récemment fait savoir que le gouvernement ne se considérait pas responsable de la mort des civils tamouls survenue dans les camps du fait de malnutritions et que l'Onu devait s'engager à subvenir a leurs besoins. Il faut cependant constater que l'Onu n'a toujours pas accès à ces zones, alors que les organisations humanitaires se plaignent également de restrictions d’accès aux camps, imposées par le gouvernement. Le Secrétaire Général des Nations-Unies, M. Ban Ki-Moon, a fait savoir que sa priorité était d’obtenir un accès illimité aux réfugiés pour les agences de l’ONU et les personnels humanitaires. Il y a, en effet, urgence si l'on veut éviter un ethnocide. Paris, 26 juin 2009
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Posted 28.06.2009 09:43:55 UTC Updated 28.06.2009 09:43:55 UTC Le journal Yeni Şafak partage avec ses lecteurs la visite en Chine du Président de la République Abdullah Gül. Le quotidien note que le chef d’Etat a visité l’université de Xi’an où le titre de doctorat honoraire lui a été décerné, précisant que Gül y a réalisé une intervention où il a indiqué que l’objectif premier de la politique extérieure de la Turquie était de devenir membre de l’UE avant qu’il ne soit trop tard et l’objectif second de contribuer à la formation d’une zone paix et prospérité allant du Moyen-Orient à l’Asie centrale. « La Turquie est une partie intégrante de l’Europe. Nous appartenons en même temps à l’Orient. Bien que nos ancêtres aient quitté l’Anatolie des milliers d’années auparavant, nous sommes conscients de notre côté asiatique. Cette synthèse incomparable est notre plus grande existence. Cela nous permet de comprendre les difficultés de l’Orient et de l’Occident et d’y apporter des solutions. La Turquie et la Chine sont aussi deux partenaires naturels. Les relations bilatérales et notre coopération se développent dans ce sens » a témoigné Gül, rapporte Yeni Şafak. « Le nombre de vols de la Turquie Airlines vers la Chine passe à 21 » titre le quotidien Star qui informe ses lecteurs que la compagnie, qui avait déjà augmenté ses vols hebdomadaires à destination de la Chine de 7 à 10 au cours des derniers mois, les faisait passer à présent à 21. Le journal écrit que la présidente du Conseil d’administration de la Turkish airlines, Candan Karlıtekin, avait fait savoir que, lors des contacts à Pékin entre le Président de la République Abdullah Gül et le chef d’Etat chinois Hu Jintao, un compromis avait été assuré quant au nombre de vols hebdomadaires qui seront réalisés de la Turquie vers la Chine. Le journal Hürriyet titre « La Turkish Airlines aura 20% du marché européen » et précise qu’à cause de la crise et la récession que traversent les concurrents européens de la Turkish airlines, la compagnie turque projette de multiplier par deux sa part du marché européen par rapport à l’an dernier et faire passer son chiffre d’affaires total de 4,7 milliards de dollars à plus de 5 milliards de dollars. Le PDG de la compagnie, Temel Kotil, a annoncé que cette année leur part du marché européen s’élèverait à 8% alors qu’il était l’an dernier de 4%, ajoutant qu’ils visaient à grimper à 10% du marché en 2010 et 20% jusqu’en 2012. Sabah relève que le candidat réformiste des présidentielles iraniennes Mir Houssein Moussavi a demandé qu’un Conseil d’arbitres soit formé pour enquêter sur les élections. « Dans la lettre qu’il a envoyée au Conseil des gardiens de la constitution, Moussavi a soutenu que la formation d’un Conseil d’arbitres indépendant et légal qui serait approuvé par tous les candidats et les leaders religieux pourrait résoudre les problèmes. Moussavi affirme que certains membres du Conseil des gardiens de la constitution n’ont pas respecté les règles d’inspection des élections et d’impartialité, et ajoute que le conseil n’est pas en mesure de considérer avec équité les développements vécus suite aux élections », rapporte Sabah. « Record de l’année pour la bourse » titre Vatan pour faire savoir que l’indice de la bourse des valeurs mobilières d’Istanbul a achevé la journée avec une hausse de 1,59% à 36 328 points, record de 2009. Le précédent record de 2009 avait été enregistré le 1er juin avec 36 002 points. C’était la revue de la presse turque. http://www.trtfrench.com/international/newsDetail.aspx?HaberKodu=7d1d76ee-533d-468e-9449-2a7bf38066dd |
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