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Le coup de gueule du Premier ministre Erdogan A
Le Premier ministre turc se dit frustré par la lenteur des négociations en cours sur la demande d'adhésion de son pays à l'Union européenne. Recep Tayyip Erdogan en visite ce vendredi à Bruxelles au siège de la Commission européenne, a ouvertement accusé d'obstruction certains pays comme la France et l'Allemagne. C'est en principe mardi prochain que l'UE doit ouvrir le 11e chapitre de ses négociations avec Ankara, chapitre portant sur la taxation. Avec notre bureau de Bruxelles Pour défendre la candidature d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne, le Premier ministre turc répète que son pays répond déjà à plusieurs critères fixés par les 27. Recep Tayyip Erdogan met ainsi en avant les 63 ans de pratique de la démocratie dans son pays, une allusion aux nouveaux Etats-membres issus du bloc soviétique. Dans son argumentaire, le dirigeant turc souligne aussi les succès économiques. « Ils permettraient à Ankara de respecter les critères du pacte de stabilité de croissance », affirme-t-il. Or, certains pays membres dépassent cette année les limites autorisées et se retrouvent désormais sous le coup d’une procédure pour déficit excessif. Recep Tayyip Erdogan déplore aussi l’utilisation de la question turque dans les débats nationaux. Il demande donc aux Européens de tenir leurs promesses et de ne pas changer les règles en cours de route. En réponse, la Commission européenne souhaite lancer un nouveau cycle dans les pourparlers. Toutefois, le commissaire européen chargé de l’élargissement, a insisté sur la poursuite des réformes en Turquie. « Dans ce processus rien n’est automatique », a-t-il rappelé. http://www.rfi.fr/actufr/articles/114/article_82212.asp Erdogan exhorte Paris et Berlin à soutenir l'adhésion turque Par Reuters, publié le 26/06/2009 à 16:52 - mis à jour le 26/06/2009 à 17:06 BRUXELLES - La Turquie invite la France et l'Allemagne à se rallier à ses efforts pour rejoindre l'Union européenne et dénonce l'étroitesse d'esprit de ceux qui tentent de bloquer son adhésion. Le Premier ministre turc Tayyip Erdogan, en visite à Bruxelles pour relancer les négociations d'adhésion, a déclaré qu'Ankara avançait sur les réformes politiques et juridiques exigées par l'UE pour rejoindre le bloc des Vingt-Sept et démenti que celles-ci soient presque au point mort. Il a rejeté le "partenariat privilégié" proposé par la France et de l'Allemagne comme alternative à une intégration pure et simple. "Nous ne pouvons pas accepter les positions adoptées par la France et l'Allemagne", a déclaré Tayyip Erdogan aux journalistes. "Un tel partenariat n'existe pas. Notre objectif est une adhésion pleine et entière", a-t-il dit. "Nos amis européens ont malheureusement des attentes unilatérales qui sont assez populistes et qui nous attristent. J'espère que nous allons surmonter cela", a affirmé le dirigeant turc. Il a accusé le président français Nicolas Sarkozy d'être incohérent et de se montrer plus ouvert sur la question en privé qu'en public. Tayyip Erdogan conduit une délégation qui a la difficile tâche de donner un nouvel élan à la candidature turque, qui avance à pas comptés, en raison notamment des réticences de certains membres à intégrer un pays relativement pauvre et majoritairement musulman. "Certains hommes politiques étroits d'esprit ont utilisé la Turquie comme argument électoral et nous pensons que cela est malvenu et très populiste", a déclaré le Premier ministre turc. "Nous n'abandonnerons jamais. Nous sommes patients, nous faisons ce qu'on nous demande (...) et nous continuons à avancer". Les réformes préalables réclamées par Bruxelles ont progressivement cessé en raison de querelles internes et l'enthousiasme suscité en Turquie par l'adhésion s'est peu à peu fané. La candidature de la Turquie a occupé une place de choix lors des débats qui ont précédé les élections européennes, qui se sont soldées par la progression de partis d'extrême-droite hostiles à une entrée de la Turquie dans l'UE. La procédure d'adhésion à l'Union a officiellement débuté en 2005 mais seuls dix des 35 chapitres des négociations ont été ouverts jusqu'à présent.
http://www.france24.com/fr/20090626-adhesion-turquie-a-lue-ankara-frustre-lenteur-negociations Ankara tente de relancer son processus d’adhésion à l’Union européenne 26/06 19:27 CET Pour donner un nouvel élan à son processus d’entrée dans l’Union européenne, la Turquie a envoyé ce vendredi une importante délégation à Bruxelles. En tête, le chef du gouvernement Recep Tayyip Erdogan, ainsi que les deux ministres impliqués dans les négociations avec les Vingt-sept. Les discussions d’adhésion sont actuellement au point mort. Plusieurs pays, dont la France et l’Allemagne, ont d’ailleurs affirmé leur opposition de principe à une intégration. Paris et Berlin proposent plutôt un “partenariat renforcé”, ce dont Ankara ne veut pas. “Dans l’Union européenne, il n’y a pas ce type d’association pour un pays candidat”, se justifie le Premier ministre turc. Recep Tayyip Erdogan ajoute : “nous voulons faire partie de l’Union européenne. Pour cela, nous continuons de travailler. En dehors de l’adhésion pleine et entière, il n’y a pas d’autres possibilités”. A la Commission européenne, le discours est plus nuancée, on ne ferme aucune porte mais on insiste sur le fait que la Turquie doit encore faire des efforts politiques et montrer davantage de bonne volonté dans le dossier chypriote. Le gouvernement turc, lui, s’agace de la lenteur du processus et met en avant un argument d’ordre religieux, à savoir : “une adhésion constituerait un signal positif à l’ensemble du monde musulman, qui a le sentiment d‘être mis de côté par l’Occident”. Cet argument est précisement utilisé par les Américains qui appuyent l’entrée d’Ankara dans l’Union européenne. Erdogan au secours de l’adhésion V
Mis en ligne le 27/06/2009 Le Premier turc est venu à Bruxelles pour ranimer des négociations au point mort. Pas vraiment d’humeur, Recep Tayyip Erdgan, au matin de sa seconde journée de visite dans la capitale européenne. Venu à Bruxelles pour tenter de relancer les négociations, actuellement au point mort, en vue de l’adhésion de son pays à l’Union, le Premier ministre turc a vivement regretté les lenteurs ainsi que l’opposition affichée par certains pays à l’intégration de la Turquie. "Nous ne pouvons pas comprendre la position de la France et de l’Allemagne. Aucun autre pays candidat n’a subi ce traitement. Cette situation anormale doit changer", a-t-il affirmé, vendredi, lors d’une rencontre avec des journalistes de la presse européenne. "Leurs efforts pour ralentir le processus de négociation nous attristent". Depuis le début des pourparlers entre l’Union européenne et la Turquie en octobre 2005, le processus s’est considérablement ralenti, notamment en raison des divergences entre les pays membres sur l’opportunité d’intégrer ce grand pays musulman, quoique laïc, à cheval sur les continents européen et asiatique. En un peu moins de quatre ans, la Turquie n’a pu ouvrir que dix "chapitres" thématiques sur les trente-cinq qui jalonnent le parcours vers l’adhésion. Les pays de l’UE doivent en principe accepter d’en ouvrir un onzième, sur la fiscalité, mardi prochain à Bruxelles. Et le commissaire européen à l’Elargissement Olli Rehn s’est dit vendredi favorable à l’ouverture d’un douzième chapitre au second semestre, qui verra la Suède, favorable à l’entrée de la Turquie, présider l’UE. Huit chapitres sont gelés depuis décembre 2006 en raison du refus de la Turquie d’autoriser la République de Chypre à accéder à ses ports et aéroports. La France, de son côté, a bloqué l’ouverture de cinq chapitres qui, à ses yeux, conduiraient directement à l’adhésion, perspective que son président Nicolas Sarkozy refuse, à l’instar de la chancelière allemande Angela Merkel. Toutefois, M. Erdogan n’en démord pas. "Notre seul et unique objectif est l’adhésion pleine et entière de la Turquie à l’Union européenne. Nous n’envisageons pas d’autre scénario que celui-là", a insisté le Premier ministre turc, refusant une nouvelle fois le "partenariat privilégié" que proposent la France et l’Allemagne. "Tout ce que nous avons fait jusqu’ici et tout ce que nous ferons encore va dans ce sens : devenir membre à part entière de l’UE". Et pour lui, ce n’est pas une question d’échéance. "Si c’est aujourd’hui, c’est aujourd’hui. Si c’est demain, c’est pareil. Si c’est en 2015, c’est bien aussi". La Turquie est pourtant devant un ultimatum. L’Union lui a en principe donné jusqu’à la fin de l’année pour ouvrir ses portes aux avions et navires de la République de Chypre, mais Ankara ne paraît nullement prête à céder. Le refus d’accéder à cette demande pourrait gripper durablement les discussions d’adhésion. La Turquie, précise encore Recep Tayyip Erdogan, met les moyens qu’il faut pour parvenir à sa fin. A ceux qui conseillent à la Turquie de frapper les esprits en surprenant l’Europe, M. Erdogan répond que "la Turquie a toujours mis en avant les grands moyens. Et nous continuerons dans cette voie. La Turquie n’est pas un pays de petits riens. Nous n’avons aucune envie d’être un fardeau pour l’Europe". Parmi les raisons qui expliquent les réticences à son adhésion figurent les réformes qu’elle a opérées en vue d’entrer dans l’Union et que certains jugent insuffisantes, voire inadéquates. Sa constitution est particulièrement pointée du doigt. Rédigée durant le régime militaire, le texte impose de fortes restrictions aux libertés fondamentales, autorise l’interdiction des partis politiques, limite les activités syndicales, et permet à l’armée d’exercer une influence considérable sur la vie politique du pays. Erdogan fait actuellement face à un refus de réformer la constitution de la part des élites laïques, dont l’opposition politique de son pays qui accuse le parti de M. Erdogan, l’AKP (islamiste modéré), de vouloir remettre en cause le caractère laïc du pays. Une autre épine bien gênante dans le pied de M. Erdogan.
http://www.rtlinfo.be/rtl/news/article/252866/--Herman+Van+Rompuy+a+re%C3%A7u+Recep+Erdogan |
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