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Sur les chemins gascons de Compostelle Le chant de la pierre Etienne Hermant Texte déposé à la SCAM sous le n° M002620 Sur les chemins gascons de Compostelle Le hennissement strident monta jusqu’à s’emparer des étoiles du ciel gascon. L’homme, au pas lourd et cadencé, arrêta sa marche qui le propulsait sur le chemin caillouteux. Ses yeux profonds, où planait une étrange lueur faite de ferveur et de résolution inébranlable, se posèrent sur le cheval sauvage à la robe entièrement immaculée. L’animal, surgit de la nuit, s’imprimait fièrement sur le paysage vallonné. Le vent frôlait sa crinière en bataille, ses sabots martelaient rageusement la terre rocheuse. Le cheval blanc lança sa tête en direction de cette silhouette massive qui, immobile, l’observait. Il semblait la détailler, avec ce bonnet de cuir élimé pourvu de deux rabats qui tombaient sur les oreilles, cette ample blouse d’artisan, ces paires de chausses brunes râpées, ce bissac boursouflé jeté sur une épaule robuste et ce bâton au bout ferré, posé en appui. Puis, il s’en désintéressa et se mit à galoper fiévreusement en direction des montagnes. L’homme suivit du regard sa course folle vers ces dénivelés sombres qui dessinaient des arabesques incertaines sur l’horizon. La masse blanche s’engouffra dans l’obscurité environnante. Seul le bruit des sabots marquait encore sa présence. L’artisan baissa la tête, troublé, malgré lui, par cette soudaine apparition. Devait-il y voir un signe quelconque de défiance ou plutôt d’encouragement dans sa difficile entreprise ? Il se défit du lourd double sac de jute sur le bas côté du sentier. Son fardeau émit un bruit métallique au contact du sol pierreux. Jetés pêle-mêle à l’intérieur des sacs, les outils du tailleur de pierre s’entrechoquaient. Massettes, ciseaux, pics, grains d’orge et autre polka se partageaient ces espaces confinés. Le tailleur de pierre avait pris du retard. Il avait quitté le chantier de la cathédrale Ste Marie d’Oloron en ce jour d’été 1134, en début d’après-midi et la route vers le col de Somport était encore longue. Il venait d’achever la taille du portail et, à présent, les sculpteurs allaient garnir les voussures supérieures des vingt-quatre vieillards de l’Apocalypse et ciseler au tympan, dans des plaques de marbre, la descente de croix. Un travail d’orfèvre. Il s’assit par terre, respira lourdement. Il revenait au pays et son bonheur intense de revoir les siens lui faisait oublier la chaleur de la journée qui l’avait accablé, ses multiples interrogations concernant le projet ambitieux qui l’attendait et la fatigue qui écrasait ses épaules. Il avait traversé les étendues campagnardes qui ondulaient comme le courant du Gave jusqu’aux contreforts montagneux. Puis, petit à petit, les cols s’étaient rapprochés, les pâturages s’étaient bombés, les vallées s’étaient encaissées. Il connaissait bien ce chemin de Compostelle. C’était son chemin. Celui des bâtisseurs. Celui de Jacques, fils de Jakin, qui érigea les Colonnes du Temple de Salomon. A l’écart des voies ordinaires des pèlerins, plus à l’ouest, qui menaient à St-Jean-Pied-de-Port et au col de Roncevaux. Combien d’enseignements d’anciens Maîtres avait-il reçu sur ce trajet. Combien de chapelles, d’églises, avait-il façonné sur ce parcours initiatique. C’est ici qu’il s’était construit lui-même en même temps qu’il construisait ces édifices sacrés. Il chassa ses pensées, se leva, chargea ses outils. Il arrivait enfin à l’étape. La seule halte avant le col de Somport. La pleine lune auréolait l’église Notre-Dame de Sarrance, enchâssé dans le creux de la vallée enchanteresse d’Aspe. Il allongea le pas. Des bruits de martèlement s’épanchaient en échos sourds. Le forgeron était toujours au travail. Il s’approcha de l’établi ouvert aux quatre vents et d’où s’échappaient les bouffées de chaleur de la forge. Le colosse à la barbe hirsute et aux joues de feu, habillé de son tablier de cuir, l’accueillit d’un large sourire. - Roland, dit Gascon la Belle Taille ! Toujours sur le chemin ! lança-t-il, en brandissant son marteau, un fer rougit serré dans l’autre main. - C’est le chemin qui me nourrit, vieux compagnon. Je vais là où le labeur m’appelle. - Et quelle architecture vas-tu bâtir de ce pas ? - C’est un secret, vieux compagnon ! - Un secret ! pouffa le colosse. Alors, c’est qu’il y a une donzelle là-dessous ! en conclu-t-il. - Si tu m’accompagnes, je te révèlerai le mystère !… Un forgeron nous fait défaut sur le chantier pour la fabrication des outils… Alors ? Partant ? - Ca me va… - Sois prêt, je pars demain à la fine pointe de l’aube. Il lui fit un signe amical de la main tout en se dirigeant vers le porche de l’église. Les lourds battants grincèrent sous sa poussée. Les reflets de lune répandaient les différents coloris des vitraux sur le dallage. Il s’achemina vers la statue en bois de la Vierge Noire, qui trônait dans une niche, ce curieux regard posé au loin qui semblait envelopper l’éternité. C’est un berger qui l’avait découvert sur une pierre plate, immergée dans les eaux peu profondes du Gave d’Aspe. Les vieux Maîtres avaient enseigné au tailleur de pierre que cette noirceur n’était rien d’autre que la matière première des faiseurs d’or, les alchimistes, et qu’il fallait y voir la Lumière intérieure. Cette lumière qu’il sentait vibrer en lui et qui lui permettait de bâtir avec le cœur. Il se détacha de la statuette avec regret et prit le petit escalier en colimaçon qui l’amena dans la tour. Arrivé à une porte, il frappa trois coups espacés en guise de signal. - Qui frappe à cette heure ? interrogea une voix menaçante. - Un chevalier bâtisseur qui demande place au chantier sur le coup de minuit, fut la réponse codée. La porte s’ouvrit d’une seule volée sur un homme de haute taille, aux yeux de braise, un parchemin enroulé à la main. - C’est bien toi ! fit celui-ci, plein d’entrain. Cette voix chantante, rocailleuse en diable ! Ca ne pouvait être que celle de l’enfant du pays ! - Mon Maître ! Voilà bien l’Architecteur le plus intrépide des terres de Gascogne, éructa Roland tout en l’enlaçant. - Ceci est du nouvel ouvrage, dont nous ne connaissons rien, Roland, fit l’architecte en exhibant le parchemin ! Il nous vient droit d’Orient, ramené par un croisé ! Entre vite ! Nos amis t’attendent. Le timide soleil d’aurore s’empara, sans attendre, des moindres recoins du village, attrapant, au passage, la cascade qui se déversait au milieu des prairies. Roland avait dormi dans la nef de l’église après cette réunion à couvert qui permettait aux Compagnons-bâtisseurs de partager des secrets d’ordre initiatique. Et ce qu’il apprit cette nuit, le plongeait dans d’intenses réflexions. Son Maître lui avait confié le précieux manuscrit qu’il avait glissé dans sa ceinture. Il s’était remis en route en compagnie du forgeron qu’il avait mis dans la confidence de son projet. Une route sur le tracé de l’ancestrale voie romaine et qui le mènerait aux pieds des Pyrénées, en ce lieu où les hautes cimes se rapprochent pour former un ultime goulet d’étranglement. Là, dans ce petit bout de monde, où il avait une tâche à accomplir. Le calvaire et les chapelles de Sarrance, qui s’égrenaient aux abords des ponts, n’étaient déjà plus, dans le sillage des deux hommes, que pointillés éphémères. Ils marchaient silencieusement, à grands pas, avant que la chaleur estivale ne les force à se ménager. Au sortir de la gorge de Suzou, ils arrivèrent en vue du bourg de Bedous, le lieu dit des bouleaux, qui se répandait à leurs pieds. Devant eux s’étalaient, en vagues, le vert clair des pâturages, le vert foncé des bosquets et des bois dispersés, le brun des champs et des allées tortueuses, l’ocre et le gris des versants rocheux, les pelages chamarrés des troupeaux de transhumance, le blanc écumeux du torrent qui descendait du hameau perché d’Aydius pour s’insinuer en cours d’eau dans les entrelacs des ruelles. Et isolé sur un mont, l’abbaye de St Jean-de-Laxé. C’est dans cette abbaye que Roland avait reçu, des moines-bâtisseurs, les rudiments de l’architecture qui lui avait permis de diriger les oeuvriers, de devenir un Magister, à l’image de son Maître. - Eh ! Oh ! La belle compagnie… L’homme enjoué qui les interpellait, une cognée posée sur l’épaule, apparu d’un sentier en contrebas. Il était suivit d’un jeune garçon à l’allure un peu gauche. - Voilà notre charpentier et son apprenti ! Il se jointent à nous ! jubila Roland tout en les accueillant avec chaleur. - Tu n’as pas d’inquiétude à avoir, Roland. Ta cause est juste ! ponctua le charpentier. La Confrérie est avec toi et le chemin te procurera ta main d’œuvre… Hardi ! Nous ne sommes pas rendus ! Il nous reste encore près de huit lieux à parcourir ! Et la montée devient plus rude à partir de Bedous ! Le dénivelé était progressif et presque imperceptible, mais les enjambées se réduisaient au fur et à mesure de l’avancée. Les paysages d’ombre et de lumière défilaient. Tantôt une rivière ondulante, agile à s’égarer entre les rocailles, surplombé de passerelles en bois ou en pierre, tantôt des cascades déferlantes, au bruit sourd, contrastant avec les lacs calmes aux reflets azurés, tantôt la route serpentine, taillé dans le rocher abrupte. Au détour d’une boucle, à hauteur d’une chapelle, trois chemins différents se présentèrent à eux. Le charpentier se tourna vers son Apprenti. - Alors, petit. Quelle direction prendre ? Il ne s’agit pas de s’égarer dans ces montagnes ! fit-il, sentencieux, tout en lançant une œillade entendue aux deux compères. Les yeux du jeune garçon roulaient dans les orbites. - Je ne sais pas, Maître…Je ne sais pas…bégaya-t-il, interloqué. - Pourtant, la bonne direction t’est donnée, intervint Roland. - Et même, bien donnée ! renchérit le forgeron, rieur. L’apprenti tourna la tête dans tous les sens, à la recherche d’une quelconque indication. - Arrête de faire la girouette ! l’interrompit le charpentier. Regarde plutôt sur le fronton de la chapelle…Cet ovale, incrusté d’une croix et au pourtour, ces signes lapidaires… - Un chrisme ! s’excita l’Apprenti, heureux de faire montre de ses connaissances. - Il porte un autre nom, petit, intervint son Maître : Le chemin de Compostelle ! Un des signes nous montre la bonne voie à prendre. Les initiés seuls peuvent décrypter ce plan. Un jour, tu le pourras, toi aussi…Vois, ici, cette patte d’animal, fit-il en désignant trois traits en éventail figé dans la pierre. C’est la patte d’oie de nos ancêtres : les bâtisseurs celtes, qui deviendra la coquille des Jacquets. - L’oie. Ca je connais ! s’amusa le jeune garçon. Ca tient au corps ! - Tu es un vrai gascon ! Il te sera pardonné ton ignorance ! plaisanta Roland. - Le sort en est jeté, détermina le charpentier. La figure est formelle ! Droit devant ! Ils se remirent en marche, plus déterminés que jamais. Aux abords des champs, de part en part, les cris des paysans, abandonnant leur fourche, fusaient sur leur passage. - Gascon la Belle Taille ! Si tu as besoin de bras vigoureux, ils sont à toi ! Au fur et à mesure de leur progression, enveloppée d’un nuage de poussière, la masse s’enflait derrière Roland. Les habitants de Cette-Eygun regardaient, éberlués, ce joyeux cortège bigarré, pénétrer leur village. Puis ce fut la traversée des dernières maisonnées avant le Somport: Urdos. Peu après ce point, le parcours se continuait en forêt. Le dense feuillage les mettait à l’abri du soleil vorace. Les bûcherons saluaient le cortège et venaient gonfler l’équipée de leurs vociférations gaillardes, à côté des maçons et des menuisiers, accourus du village de Borce, planté en bordure du repère des ours. Enfin, de ci, de là, les sommets enneigés des Pyrénées transpercèrent les feuillus jusqu’à les évincer complètement. La fière montagne bordait l’horizon. Dans le creux du vallon, les massifs d’arbres, au bord de l’asphyxie, se blottissaient entre les hautes parois, en un bassin étroit. Ils étaient rendus. Le bout du monde. Et chose improbable, jaillissant de cette nature sauvage, des voix, portées par l’écho, s’emparaient des lieux. Sous la houlette de Roland, le long cortège descendait à toutes jambes, les talus pentus. Un espace dégagé, invisible du chemin, fit bientôt son apparition. Des maisons, encerclant frileusement l’église, nimbées d’une lumière de fin de journée, semblaient sortir du néant. Mais le spectacle offert, était de désolation. Des toits éventrés, des murs disloqués, la fontaine et le lavoir saccagés, la tour de l’église décapité et plus loin, le moulin, aux ailes brisées. Du hameau perdu, il ne restait qu’un squelette désarticulé. Les villageois s’étaient rassemblés sur la place. - La soldatesque, Roland et les brigands, dévalant de par delà les montagnes ! éructa l’ancien. Ils ne cessent de nous harceler, de piller nos récoltes, de voler notre bétail, de tout détruire sur leur passage ! Nous sommes impuissants ! - Je t’ai promis que je viendrais tout reconstruire, jusqu’à la moindre étable. Ils sont tous à mes côtés ! Maçons, charpentiers, menuisiers, terrasseurs, tailleurs de pierre, carriers, et le forgeron de Sarrance, énuméra Roland en les désignant à tour de rôle. Ils sont tous là, l’ancien ! Et les bras vigoureux ne manquent pas ! - Tu es brave, Roland. Vous êtes tous des braves ! fit-il à l’adresse des artisans réunis autour de leur Maître d’Oeuvre. Mais, aussitôt le village sur pied, ils reviendront et ils le remettront à sac ! - Et nous ne quitterons jamais la terre de nos ancêtres, foi de gasconne ! vociféra une petite vieille, en pointant agressivement son bâton tordu. - Nul besoin, ma bonne Liloia. Je vous ai prévu une garde rapprochée. Roland se tourna vers la route en surplomb. - D’ailleurs, la voici… Le gallot de chevaux se fit entendre. Quatre chevaliers à l’allure guerrière apparurent sur les hauteurs. Roland les salua d’un large signe de la main. - Ce sont des croisés, de retour de Terre Sainte. Quatre habiles pourfendeurs d’estoc et de taille, originaires d’Auch, qui ont le mal du pays et qui nous reviennent ! - Ils ne sont que quatre ! déplora le meunier. - Quatre qui valent, à eux seuls, une garnison entière, meunier ! Ils ont une devise : Un pour tous ! Tous pour un ! Les Maures d’Orient, en ont gardés des souvenirs cuisants ! Croyez-moi, vos assaillants ne demanderont pas leur reste !...A présent ! Au travail ! Au fil du temps, ce frêle espace de vie meurtrie s’était transformé en un gigantesque chantier que Roland dirigeait de main de maître. Les galets des rivières s’amoncelaient pour ériger des murs que les maçons montaient sans désemparer. De la carrière voisine, les blocs de pierre étaient acheminés sur des charrettes, tirées par de puissants bœufs. Les arbres, débités, jonchaient le sol, en vue de l’agencement des charpentes. Le forgeron battait le fer à toute volée pour en extirper les outils des bâtisseurs. Paille, terre battue et poutres façonnaient les maisons en torchis. Les menuisiers assemblaient les escaliers extérieurs et les ossatures des habitations. Enclos et étables sortaient de terre. La fontaine et le lavoir reprenaient forme. Les ardoisiers, juchés sur les toits, terminaient déjà les faîtages. Roland avait déployé le parchemin que lui avait confié l’Architecteur. Il se réservait le privilège d’ériger l’Eglise selon les nouveaux plans. Le chevet d’abord, puis la tour. De jour en jour, l’édifice escaladait le ciel, toujours plus haut. Les yeux émerveillés se levaient sur cette architecture de pierres à nulle autre pareille, avec ses fenêtres élancées, ses voûtes démesurées. - Le style nouveau ! s’extasia le Tailleur de pierres, après avoir mis un point final à son chef d’oeuvre. Il ne porte pas encore de nom, mais, sous peu, les Eglises du Royaume de France en seront toutes pourvues ! Avant, dans nos sanctuaires, nous communions, à genou, dans l’ombre. A dater de ce jour, nous nous tiendrons debout, en pleine lumière, en altiers gascons que nous sommes ! Puis, un beau matin, le village se réveilla, pimpant comme un sou neuf. A l’heure du midi, les villageois dressèrent une grande table sur la place. On allait faire bombance. Etalés sur les tréteaux, dans le plus grand désordre, les oies et canards sauvages voisinaient avec les fromages de brebis et les châtaignes grillées ; les palombes et les ortolans se partageaient l’espace avec les vins de Madiran, puissants et virils ; les jambons salés et les pains blancs côtoyaient les tourtières et les armagnacs, aux effluves enivrants. Roland s’était assis sur une souche d’arbre, à l’écart des débordements festifs et regardait la brume descendre doucement sur la montagne. Il pensait au Chemin, qui l’avait, une fois de plus, nourris. Non pas une nourriture sous forme de monnaie sonnante et trébuchante ou cette variété de mets succulents qui permettait de faire ripaille. La nourriture que Roland avait reçue était d’un tout autre ordre. C’était une nourriture qui tenait au cœur et qui portait un nom : l’Amour. Un hennissement strident le sortit de ses pensées. Le cheval sauvage à la robe immaculée qu’il avait croisé sur son parcours, se pointait sur fond de cimes. Et sur le dos de l’animal fougueux, Roland crut discerner une silhouette que la brume tourbillonnante environnait. Un cavalier en armure, brandissant une épée. St Jacques de Compostelle. |
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