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LETTRE DU PRÉSIDENT La préparation de notre 29ème conférence, qui se tiendra à Leipzig en juillet 2007, va bon train. Comme chaque fois, c’est un processus de construction : chaque mois qui passe voit se préciser, entre les mains compétentes de notre Secrétaire Général, la forme que prendra cet évènement. Vous savez, par ailleurs, combien les sessions plénières et les sessions thématiques sont importantes pour le contenu scientifique de notre rencontre. Grosso modo, on peut dire que plus grand est le nombre de ces dernières (nous avons plus de 70 propositions !), plus intéressant seront le spectre et la variété des sujets qui seront discutés. Je pense que le programme de la prochaine conférence est pleinement satisfaisant pour plusieurs raisons. Tout d’abord, lors des deux plénières, nous aurons des orateurs d’excellente qualité, tant pour la première d’entre elles qui sera consacrée aux nouvelles approches théoriques de la sécularité et de la vitalité religieuse, que pour la seconde qui proposera des études de cas. Par ailleurs, les thèmes suggérés pour les sessions thématiques sont vraiment intéressants ; ils vont des questions théoriques à la méthodologie de recherche (spiritualité et religiosité ; sociologie visuelle ; analyse qualitative ; ethnographie des phénomènes religieux ; religion implicite ; méthodologie scientifique et son usage en sociologie des religions ; etc.) et de l’analyse des processus socio-religieux en cours dans diverses régions du monde (avec une attention particulière accordée à la religion orthodoxe et à la Chine) à l’état actuel de la recherche sur l’Islam en Europe. Les quelques 70 sessions thématiques offriront aussi des moments de rencontre où de vieux amis et de jeunes chercheurs débattront de l’état de la question de leur discipline qui n’a jamais été aussi actuelle qu’aujourd’hui. La lecture du programme très dense de Leipzig offre une autre raison de satisfaction : c’est le nombre de nouveaux chercheurs allemands qui participeront à notre conférence. C’est une excellente nouvelle pour notre société qui, dans le passé, a multiplié les efforts pour stimuler des chercheurs allemands à la rejoindre. Et c’est en outre encourageant de voir, de Zagreb à Leipzig, la participation croissante de collègues d’Europe de l’Est. Nul doute que cela nous apportera de nouvelles idées et de nouveaux thèmes, spécialement dans la mesure où, dans certains de ces pays, ce n’est que récemment qu’il a été possible de mettre sur pied ou de ré-introduire dans les universités des départements orientés vers l’étude des phénomènes socio-religieux dont nous connaissons peu de chose. Je suis par ailleurs personnellement très heureux de voir que les relations entre la SISR et les autres associations internationales avec lesquelles nous avons des liens anciens ou plus récents se renforcent. En effet, 6 sessions thématiques– proposées par Goldstein, Siebert, Blancarte, Davie, Zrinščak, Varga, Motta et Sinha – sont organisées avec le Comité de Recherche 22 de l’AIS, et diverses autres sessions avec l’ ACSRM (Association des Chercheurs en Sciences Sociales des Religions de Mercosur), l’AISLF (Association Internationale des Sociologues de Langue Française), l’ASR (Association for the Sociology of Religion), la SSSR (Society for the Scientific Study of Religion), l’ISORECEA (Association Internationale pour l’Etude de la Religion en Europe Centrale et de l’Est), et (un nouveau venu) l’ESA (European Sociological Association). Vous trouverez ci-après le pré-programme de la Conférence, lequel est virtuellement complet, en particulier en ce qui concerne les sessions plénières et les sessions thématiques. Il y aura aussi bien sûr comme d’habitude, beaucoup d’ateliers, de sessions « un auteur face à la critique » et le très important Forum des Nouveaux Chercheurs que nous sommes nombreux à observer avec intérêt puisque c’est une pépinière pour le futur de notre société. Et je n’oublie pas non plus les Groupes d’affinité et les Tables rondes, ni les sessions de papiers libres que le Secrétaire Général s’efforcera d’intégrer. Et je rappelle que, comme une surabondance de papiers rendrait le programme chaotique et non-maîtrisable, nous avons limité à deux sessions la possibilité d’inscription de chaque participant, que ce soit comme intervenant, président ou discutant, l’intention étant de permettre au plus grand nombre possible d’entre vous de participer aux débats et de laisser le plus d’espace possible à la discussion. Je me réjouis de vous retrouver à Leipzig et je vous souhaite d’excellentes vacances. Enzo PACE, Président de la SISR/ISSR
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