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La théorie du comportement Les idées de H. A. SIMON seront prolongées par Richard CYERT et James G. MARCH qui développent une théorie du comportement de la firme et s’intéressent particulièrement à la résolution des conflits. Leur théorie est fondée sur les quatre conceptions fondamentales suivantes :
Conclusions / Ecole des systèmes sociaux
Cette approche assimile l’entreprise à un système car :
Ingénieur en électronique, spécialisé dans le domaine des servomécanismes, puis professeur de management, Jay FORRESTER développa en 1918, une méthode d’analyse fondée sur la théorie des systèmes. Cette méthode repose sur la modélisation et la simulation.
Elle nécessite :
Le but de la simulation est d’examiner le comportement de certaines variables : bénéfice, chiffre d’affaires, effectifs, etc. Conclusion générale de la première partie
5 – deuxième partie : organisation structurelle de l’entreprise
1. Définition de la structure La structure d’une organisation peut être définie simplement comme la somme des moyens employés pour diviser le travail en tâches distinctes et pour ensuite assurer la coordination nécessaire entre ces tâches. Toute structure résulte donc de 2 mouvements :
2. Les mécanismes de coordination
L’ajustement mutuel réalise la coordination du travail par simple communication formelle. Ex. : deux rameurs d’un canoë ou les quelques personnes d’un petit atelier de poterie.
La supervision directe est le mécanisme de coordination par lequel une personne se trouve investie de la responsabilité du travail des autres. Instructions et contrôle du travail par le responsable. Ex. : un chef de chantier sur un chantier de construction.
Les procédés de travail sont standardisés lorsque le contenu du travail est spécifié ou programmé (mode d’emploi, gamme de fabrication). Ex. : pièces d’un meuble ou d’un jouet à monter chez soi en suivant les consignes du fabricant. Celui-ci standardise le travail du client.
La standardisation des produits (des résultats) consiste à spécifier à l’avance les dimensions du produit ou la performance à atteindre. Ex. : la destination (résultat) indiquée par les clients pour les chauffeurs de taxi.
La qualification et le savoir sont standardisés par la formation de celui qui exécute le travail. Ex. : Une équipe médicale dans une salle d’opération. La standardisation de la qualification de chaque membre de l’équipe assure l’essentiel de la coordination.
La structure d’une entreprise peut être déterminée selon :
1. Rappels sur les fonctions de l’entreprise Les six fonctions de Fayol :
Pour déterminer la structure de l’entreprise, il faudrait connaître quel est le but de ses fonctions et comment elles sont coordonnées. 2. Le fonctionnement de l’entreprise Pour comprendre la façon dont les entreprises se structurent, il faut pouvoir expliquer leur fonctionnement, c’est à dire :
1°) Les éléments de base ou les composants fondamentaux de l’entreprise L’entreprise est composée de cinq éléments (selon Henry Mintzberg) :
(Cf. figure ci-dessous présentant les cinq composants de l’entreprise, selon Henry Mintzberg) ![]() 2°) Les flux reliant les cinq éléments de base Les cinq éléments de base sont reliés entre eux par des flux variés et complexes (autorité, matériels, communication, etc.) ; l’organisation peut être considérée comme :
Ce système correspond à l’organigramme de l’entreprise, il utilise la supervision directe comme mécanisme de coordination.
Trois flux standardisés correspondent à ce système :
Ce sont les réseaux de communications informelles qui complètent et parfois court-circuitent les canaux régulés d’information et de décision.
Ce sont les individus qui ont tendance à travailler au sein de petits groupes constitués sur des bases horizontales. L’ensemble de ces groupes forme une constellation de travaux.
Il s’agit en particulier des processus particuliers non programmés (ad hoc), mis en oeuvre à intervalles réguliers, pour résoudre des problèmes ponctuels. La compréhension du fonctionnement de l’organisation est conditionnée par la prise en considération de l’ensemble de ces flux. 3. Les cinq grands types d'organisations selon Mintzberg
La complexification de l’activité économique va conduire à rechercher des structures d’organisation de plus en plus souples pour les adapter au fonctionnement de l’entreprise. Le premier souci va donc être de rechercher une structure idéale de l’entreprise. Cette structure idéale va évoluer dans le temps selon un certain nombre de critères. 1. à la recherche de la structure idéale Une structure est caractérisée par : - son efficacité, c’est-à-dire la possibilité d’atteindre les objectifs fixés ; - son efficience, c’est-à-dire l’emploi d’une quantité minimale de moyens pour atteindre ces objectifs. Pour P. Drucker, la structure est la « courroie de transmission » des moyens aux besoins de la stratégie. Mais cette approche ne prend pas en compte les brusques changements de l’environnement qui nécessitent une adaptation rapide de l’entreprise. En plus, l’entreprise doit tenir compte des attentes des salariés. Pour répondre à ces exigences, Mac Gregor a proposé une organisation hiérarchique (théorie X), lorsque les tâches à accomplir sont stables et prévisibles, et une organisation de type participatif (théorie Y), lorsqu’elles sont variées et non prévisibles. D’autres approches analysent l’entreprise comme étant le produit de trois sous-ensembles en interaction : la direction, l’organisation et le personnel. 1°) Les structures de base Elles sont inspirées par les principes de Fayol et l’OST de Taylor.
A - Principales caractéristiques La structure hiérarchique est celle dans laquelle le principe de l'unité de commandement est respecté, c'est-à-dire qu'un salarié ne reçoit d'ordre que d'un seul responsable (Cf. FAYOL). Ce principe conduit à l'établissement d'une hiérarchie, c'est-à-dire d'une série de délégation successive de l'autorité et de la responsabilité. Cette délégation successive de l'autorité définit les lignes hiérarchiques qui sont aussi des lignes de communication. B - Les critères d'élaboration d'une hiérarchie Ce sont les critères sur la base desquels on va déléguer une autorité. La répartition peut se faire : - par produit : division des établissements en département recevant un produit donné; - par fonctions : structure hiérarchique par grandes fonctions; - par critère géographique : responsabilité par région des unités de production; - par critère numérique : responsabilité selon un nombre donné de personnes; - par critère fonctionnel de compétence : selon les services (sécurité, maintenance,...). Ces critères peuvent êtres utilisés conjointement. |
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