1. 1Contexte et définition de la problématique








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Université libre de Bruxelles

Institut de Gestion de l’Environnement et d’aménagement du territoire

Faculté des sciences

Master en Sciences et Gestion de l’environnement

PID2 : Rapport intermédiaire

Sujet : « Quels sont les impacts environnementaux de la consommation des étudiants ? »

Présenté par le groupe « Etudiant »

Composé des sous-groupes :

Support de cours : Thomas Vanhuyneghem, Ana Nechita Alves, Isaline Tanton

Infrastructure : Marie Heymans, Malcolm Hammer, Pierre Houssiau

Transport : Meredith Baker, Sophie Havelange, Guillaume Contreras

Guindaille : Florence Lenglez, Marine Delferrière, Antoine Mariscal, Perinne Delaunoy

Coordinatrices : Julie Streel, Sépidé Parsa

Dans le cadre du cours

Projet interdisciplinaire 2 (ENVIF 501)

Professeurs titulaires du cours

Zaccai E.

Bauler T.

Achten W.

Mutombo E.

Année Académique 2014-2015

Les impacts environnementaux de la consommation des étudiants

1Introduction

1.1Contexte et définition de la problématique :


Ce travail a pour objectif de répondre à la question “quels sont les impacts environnementaux de la consommation des étudiants ?” et ce, selon une approche systémique, quantitative et d’étude des perceptions, sur bases de données trouvées tant dans la littérature que sur le terrain.

On peut se demander quel est le but de cette question. En effet, faut-il vraiment distinguer les étudiants du reste de la société ? Les étudiants n’étant pas des êtres ‘à part’, leurs impacts pourraient ne pas être différents de ceux des autres catégories de la population. A ce stade-ci de la définition de la problématique, il convient de se demander s’il existe une unité étudiante malgré la diversité au sein du panel d’individus qui constituent cette catégorie. On peut, par exemple, distinguer les étudiants selon leurs origines socio-économiques, nationales, leur parcours scolaire, le fait qu’ils aient déjà un pied dans le monde du travail ou qu’ils sortent tout juste des secondaires, selon leur âge, etc. Tant de différences qui rendent a priori difficile l’appréhension conjointe de tous ces étudiants.

L’existence ou non de cette unité de classe varie selon le point de vue des auteurs. Selon Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron, les étudiants n’existent pas comme groupe social spécifique, ils ne partagent pas les mêmes conditions de vie, n’ont pas le même rapport aux études, ni le même engagement et ne partagent un réseau de relations communes que dans le cas d’un « folklore étudiant lui-même tombé en désuétude »1 ; ces auteurs commentent : « Les étudiants peuvent avoir en commun des pratiques, sans que l’on puisse conclure qu’ils en ont une expérience identique et surtout collective ». Pour eux, l’origine sociale dépasse de loin le fait d’être étudiant dans la détermination des comportements et des expériences (Bourdieu et Passeron, 1964a, in Galland et Oberti, 1996 : 24-26).

A l’inverse, Christian Baudelot, Roger Benoliel, Hubert Cukrowicz et Roger Establet parlent une réelle “condition étudiante” qui, malgré l’hétérogénéité caractéristique de ce groupe, différencie ses membres des autres individus du même âge. Selon ces auteurs, les étudiants partagent des conditions d’existences - dépendance à la famille permettant dans certains cas de ne pas travailler - , des modes de vie et des consommations culturelles qui leurs sont propres. Au delà de la nuance qu’ils apportent à la vision de Bourdieu et Passeron, ces auteurs ajoutent une dimension particulière à la “condition étudiante”, la disponibilité en temps, qui “permet aux étudiants d’accéder à des consommations culturelles et des loisirs inaccessibles aux autres jeunes”(Baudelot et al., 1981, in Galland et Oberti, 1996 : 27).

Pour explorer la spécificité de la catégorie ‘étudiants’ nous nous sommes donc focalisés sur ce qui les caractérise, à savoir : faire des études. Cela peut paraître trivial mais permet de conforter notre position de ne pas considérer l’étudiant comme un être ‘à part’ ce qui, à l’inverse de ce que les caricatures veulent nous faire croire, n’a pas plus de sens que d’affirmer que toutes les personnes ayant un travail ont les mêmes comportements environnementaux. Qu’il soit ou non membre d’une sorte de “caste étudiante” bien différenciée de la société, et malgré ses spécificités individuelles, l’étudiant amène toute une série de postes d’impacts propres au fait de faire des études. il kotte, se rend sur le campus pour y suivre des cours ou participer aux activités folkloriques,...

Les quatre thématiques que nous avons choisies – à savoir les infrastructures, les transports, les supports de cours et la guindaille – ne sont pas exclusivement réservées aux étudiants, tout un chacun ou presque se rend d’un endroit à un autre, utilise des infrastructures, prend note sur des supports et vide un verre de temps à autre. Ce que nous allons chercher à étudier dans ce travail, c’est la spécificité que prennent toutes ces pratiques une fois exercées sur le campus et dans le cadre de la vie d’un étudiant et ce, plus particulièrement à l’Université Libre de Bruxelles.

En effet, les supports de cours des étudiants de l’ULB peuvent être édités sous forme de syllabus et/ou selon les cas de support électronique ; la pression des examens imminents amène des centaines d’étudiants à se ruer sur le premier imprimeur du coin pour photocopier massivement les notes de leurs collègues ou encore imprimer plusieurs résumés d’un même cours en priant pour que, combinés, ils puissent pallier à leur absence lors du dit cours.

Pour ce qui est de sa mobilité, un étudiant Bruxellois n’aura pas la même fréquentation des transports qu’un étudiant originaire de Dinant si tant est que celui-ci ne kotte pas. Quand bien même ils habiteraient tout deux Bruxelles en semaine, on pourrait imaginer que l’étudiant originaire de Dinant rentrerait de temps à autre chez ses parents, augmentant sa fréquentation des transports. Le fait-il en voiture, en train ? fait-il forcément plus de trajets que le Bruxellois ou est-ce une idée reçue ? Qu’en est-il de l’étudiant Erasmus ?...

Quant aux infrastructures, le campus du Solbosh de l’ULB à la sympathique particularité d’être constitué de bâtiments de différentes époques aux isolations et installations électriques plus ou moins désuètes selon leur âge. Les personnes fréquentant ces bâtiments, qu’ils soient professeurs ou étudiants, ne font souvent que passer le temps d’un cours dans ces salles et ne pensent pas forcément à y éteindre les lumières une fois partis et préfèrent ouvrir la fenêtre d’une salle trop chauffée que de perdre du temps à essayer de comprendre comment baisser le chauffage, ce qui par ailleurs n’est pas toujours possible. Par ailleurs, le problème n’étant pas le même dans tous les bâtiments, difficile de faire passer des revendications. Est-ce que l’ULB génère des comportements aux plus lourds impacts sur l’environnement ou est-ce que les personnes ayant ce type de comportement les ont partout ?

Enfin, la guindaille à l’ULB a plus les caractéristiques que l’on pourrait rencontrer dans un festival ou un grand évènement que celles d’une soirée au bar et, de ce fait, comporte diverses problématiques comme celles de l’acheminement, la fabrication et la distribution de la sacro-sainte bière ou encore le choix de son contenant. Est-ce que les étudiants ont conscience de ce genre de problématiques? Est-ce que l’ULB fait quelque chose pour remédier à ces sources d’impacts?... Toutes des dimensions que peuvent rajouter la donne ‘étudiant’ à ces thématiques.

Pour chacun de ces aspects, il s’agira de voir dans quelle mesure ceux-ci s’inscrivent dans un système complexe d’enjeux et d’acteurs, de tenter de quantifier les principaux pôles générateurs d’impacts, de sonder la perception qu’ont les étudiants de ceux-ci et de la façon dont ils se situent par rapport à eux.

Selon la qualité de la participation au questionnaire et la diversité de réponse que nous aurons pu obtenir, il sera peut-être possible de dégager certains profils d’étudiants types tels que, par exemple, l’étudiant pollueur est dans telle ou telle faculté, habite en périphérie bruxelloise, possède une voiture pour effectuer ses déplacements, n’a cours que dans des bâtiments où le chauffage est parfaitement réglé ou en tout cas n’a pas l’impression qu’il y ait un quelconque problème et fait la guindaille dès qu’il le peut en ne prêtant aucune attention à rapporter son gobelet en plastique…
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