Quelles actualités et voies de développement pour la qualité environnementale ?








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Conférence moniteur – 5 juillet 2005

Intervention de dominique gauzin-müller


Quelles actualités et voies de développement pour la qualité environnementale ?

"Le développement durable porte non pas sur une évolution des habitudes, mais sur une révolution dans la manière de réfléchir puis d'agir."

Philippe Madec

Je profite de l’occasion qui m’est offerte aujourd’hui par le groupe Moniteur pour insister sur la dimension humaniste du développement durable et équitable de notre planète et sur l’évolution des mentalités qui s’impose aujourd’hui.
D’un sondage que j’ai effectué au cours des dernières semaines auprès de la trentaine d’amis et confrères qui constituent un réseau informel de « créatifs culturels », il ressort que le « non » objecté par un nombre croissant de professionnels aux certifications HQE® en cours d’élaboration est sans doute un « oui mais… » (1). Pour généraliser l’emploi de ces outils de la démarche environnementale, il semble cependant indispensable d’apporter des aménagements aux référentiels actuels et d’introduire plus de démocratie, de concertation et de souplesse dans une approche encore rigide et technocratique.
Persuadée que nous regretterons dans moins de cinq ans d’avoir tant discuté avant d’agir, je lance un appel à tous les professionnels pour les inciter à une politique de main tendue, qui mettrait fin au scandaleux gaspillage de temps, d'argent et d'énergie, dépensés depuis trop longtemps en querelles stériles.

« La plupart des acteurs s'accordent sur l'absolue nécessité d'innover donc "d'agir ensemble" mais dans les faits, la gestion à très court terme reprend ses droits.»(2)

Stéphane Durand

  1. Fédérer compétences et bonnes volontés


L’objectif est de rassembler les bonnes volontés présentes dans tous les « clans », afin de donner plus de SENS à la démarche, en généralisant des valeurs morales basées sur le dialogue, la tolérance et l’équité. 
« La très grande majorité des dysfonctionnements rencontrés au sein d’une organisation ont pour origine notre incapacité à construire collectivement... Une solution serait de mettre en place des tableaux de bord transversaux : mesurer l'implication d'un acteur – ou groupe d'acteurs – dans la création de richesse globale et notamment par une mesure de la contribution des uns à la réussite des autres. » (2)
Le véritable enjeu du développement durable est bien un changement vers une société plus juste et plus conviviale, basée sur des relations de confiance. L’avenir, le nôtre et celui de la planète, dépend en effet de la qualité des relations humaines que nous saurons instaurer et de notre capacité à « donner » à d’autres, en leur transmettant par exemple des informations qu’ils n’ont pas demandées, mais dont nous pensons qu’elles leur seraient utiles.
« Il est illusoire d’attendre une solution miracle venue ‘d’en haut’, en particulier des institutions d’une société soumise aux seuls impératifs économiques. L’espoir d’un véritable changement ne peut venir que des résultats d’une patiente révolution intérieure, une révolution permettant à un nombre de plus en plus important d’acteurs sociaux de porter un regard nouveau sur leurs propres pauvretés et richesses. Cette vision les conduirait à comprendre tout le bénéfice qu’il y aurait à réinventer les grandes traditions de simplicité et de convivialité en les adaptant aux exigences de la vie moderne. »(3)
« C’est à l’humain, plus qu’à toute innovation technique, qu’il appartiendra, comme par le passé, de trouver des alternatives pertinentes de vie individuelle et sociale. »(3)

Majid Rahnema



  1. Les « créatifs culturels », acteurs d’un changement de société


On ne peut plus ouvrir un journal ni allumer radio ou télévision sans entendre : « bon sens », « pragmatisme », « éthique », « équitable »… Pour certains, ces expressions qui furent longtemps désuètes ne sont encore que des mots, mais ces concepts deviennent peu à peu des évidences. L’enjeu est une évolution des relations humaines : de la confrontation à la co-existence, puis à la coopération et à la convivialité.
Aux Etats-Unis aussi, les choses bougent. Le succès de Qui a piqué mon fromage de Spencer Johnson, conte pour manager sur la nécessité et les avantages du changement, montre qu’une nouvelle génération de cadres, plus imaginative et plus ouverte au dialogue, arrive peu a peu aux commandes du pays. En 2000, Paul Ray et Sherry Anderson dénombraient déjà 24% de « créatifs culturels » d’horizons divers (écologistes, adeptes du bio, militants de green peace, etc.), attirés par une troisième voie entre les deux modèles classiques : conservateur et moderniste. « Il s’agit en fait de rechercher une solution ‘gagnant-gagnant’ qui va au-delà du conflit binaire entre les deux partis en présence, pour inclure un troisième parti : la communauté. » (4)
Et c’est bien de l’émergence d’un nouveau courant de la société qu’il s’agit. Certains responsables français du bâtiment ne s’y sont pas trompés. Batimat, le plus grand salon international du bâtiment, qui se tiendra en novembre prochain à Paris, sera consacré au thème « Bâtir autrement » et dédié au « changement de société à travers le développement durable ». Qui aurait imaginé cela il y a seulement 5 ans ?

« Le respect du passé est indispensable à la réinvention constante de notre présent. »(3)

Majid Rahnema



  1. Une troisième voie entre technique et humanisme, tradition et modernité


La polémique autour des opportunités offertes ou non par les certifications HQE® est en fait une nouvelle variante d’une controverse plus fondamentale entre science et humanisme, raisonnement cartésien et intuition, high-tech et low-tech. On retrouve cette dualité derrière tous les débats politiques, économiques et culturels qui divisent la France et bien d’autres pays. Mais de plus en plus de signes prouvent les limites de cette dichotomie. L’avenir est dans une troisième voie qui, au lieu de les opposer, associe tradition et modernité, campagne et urbanité.
C’est sans doute le Vorarlberg, Land autrichien de 350 000 habitants grand comme la moitié d’un département français, qui offre le meilleur exemple de ce régionalisme critique. La qualité de l’architecture écologique qui en témoigne est assez exceptionnelle pour attirer chaque année plusieurs milliers de professionnels du monde entier. L’« exception culturelle » du Vorarlberg s’appuie autant sur le sens civique et le pragmatisme d’une population consciente de ses devoirs citoyens que sur des relations humaines basées sur la confiance. Et les politiciens, les architectes, les ingénieurs, les artisans et les industriels y méritent vraiment cette confiance. Leurs actions s’appuient sur des valeurs morales, sur un goût du dialogue et sur une modestie qui les incite à mettre en commun leurs compétences… et à chercher ensemble, en cas de problème, non pas le coupable, mais la solution.
Helmut Dietrich et Much Untertrifaller sont les porte-parole de tous les Baukünstler du Vorarlberg quand ils disent : « Nous ne sommes intéressés ni par des expérimentations formelles ni par une architecture à sensation. Nos solutions sont simples et pragmatiques. La variété des projets et notre refus de nous spécialiser sur un type de programme nous gardent en éveil. »
« Une œuvre architecturale est destinée à servir. »(5)

Hassan Fathy


  1. L’enseignement des pays émergents


Les qualités des exemples anglo-saxons sont déjà connues, mais nous avons tout autant à apprendre des pays émergents. Nous oublions trop souvent que le rayonnement culturel de l’Afrique du nord, de l’Inde ou de la Chine ne demande qu’un peu plus de démocratie pour s’épanouir à nouveau. De nombreuses expériences de développement durable conduites dans ces pays sont remarquables par l’intégration de critères à la fois sociaux, culturels et techniques. Bon sens, participation, solidarité, mots souvent déclinés dans les pays scandinaves et germaniques, sont aussi ceux qui reviennent comme un leitmotiv dans les pays émergents.
L’architecte égyptien Hassan Fathy, qui construisit le village de Gourna dans la vallée des rois vers 1950, fut un précurseur dans ce domaine. Ce qu’il décrit dans Construire avec le peuple (5), est encore d’actualité : « Une architecte authentique ne peut exister que dans une tradition vivante »,
Yung Ho Chang, directeur du Graduate Centre of Architecture de l’Université de Pékin, est un autre pionnier d’une architecture bioclimatique issue d’un régionalisme critique. Face à la généralisation de constructions à l’occidentale, sa stratégie est « de se concentrer sur les quatre bases fondamentales de l’architecture : le site, le programme, l’espace et les formes ». Il entend résister ainsi « à la perte tendancielle de la qualité de l’architecture, voire de l’architecture elle-même, dans la folle course en avant que vit la Chine. » Ses slogans : « le mini au lieu du mega, la qualité au lieu de la quantité, la lenteur (de la réflexion) au lieu de la vitesse, l’ordre au lieu du chaos. »
L’engagement de l’architecte indien Bunker Roy, qui a fondé la communauté de Tilonia dans le désert du Rajahstan après la famine de 1967, est tout aussi exemplaire de cette troisième voie entre tradition et modernité. Dans son Barefoot Collège (le collège aux pieds nus), il forme les populations de la région aux règles d’hygiène et fait la promotion de l’électricité photovoltaïque et de la récupération de l’eau de pluie si rare avec des… marionnettes, moyen de communication ancestral. Sa vision de la coopération nord-sud n’est pas à notre gloire : « Les pays du sud ont plus besoin de financement que d’experts, mais les pays du nord ont du mal à accepter que nous puissions nous développer seuls, avec notre propre ingéniosité. Dans le nord, il y a un expert par problème ; dans le sud, on préfère chercher des alternatives au niveau local qu’appliquer des directives. » (6)
Le diplomate iranien Majid Rahnema exprime une opinion assez semblable dans Quand la misère chasse la pauvreté : « Au fur et à mesure que j’essayais de tirer les conclusions plausibles de l’ensemble de mes observations à partir des expériences sur le terrain, les grilles d’analyse à caractère universel – en particulier celles élaborées par les experts du nord – me semblaient perdre toute leur pertinence. Sacrifier les leçons tirées de l’expérience et de l’observation attentive de ‘ce qui est’ sur l’autel de vérités établies par les experts est un exercice à hauts risques. » (3)

« Pourquoi dépenser de l'énergie à réinventer autre chose presque identique. Le développement durable, c'est aussi économiser nos forces en les mutualisant. »

Frédéric Ragot


  1. Certifier la démarche environnementale ? « Oui, mais… »


Nicolas Hulot a fait dire au président Jacques Chirac à Johannesburg en 2004: « La maison brûle et nous regardons ailleurs ». La phrase est très juste, mais où sont les mesures concrètes qui montrent que la France a compris le message et qu’elle l’applique au quotidien, ici et aujourd’hui ? La classe politique, y compris le parti écologiste, est la grande absente du débat national sur le développement durable et équitable, ce qui augmente encore son déphasage avec les aspirations des citoyens. Il est de notre devoir de « sachant » de leur rappeler que « gouverner, c’est prévoir » et que diriger, c’est aussi montrer la direction.
Pour préparer cette journée, j’ai pensé que la manière la plus objective d’aborder le débat était de faire un « état des lieux » de la situation. Du sondage sur la démarche HQE® réalisé auprès d’amis et confrères engagés dans une approche environnementale, il ressort que la plupart ne remettent pas en cause la nécessité de disposer d’un tel outil.
Le « NON » objecté par un nombre croissant de professionnels aux certifications HQE® en cours d’élaboration est donc en fait un « OUI, MAIS».
Oui, mais sans la rigueur technocratique,

Oui, mais avec plus de souplesse dans les applications,

Oui, mais avec une obligation de résultat et pas une obligation de moyens.

En résumé : Oui, mais, pas sous la forme actuelle!
Les « sondés » sont unanimes sur la nécessité d’une grille servant de « check-list » et d’une démarche basée sur des échanges transversaux ainsi que sur l’importance d’impliquer tous les acteurs et de former des équipes pluridisciplinaires.
Les regrets les plus souvent exprimés concernent :

  • la juxtaposition de cibles subjectives et de cibles objectives

  • le manque de hiérarchisation entre des objectifs majeurs (économies d’énergie et d’eau) et des cibles mineures (confort olfactif).

  • l’absence de vérification des objectifs après un ou deux ans de service (retour d’expérience).


Parmi les 21 réponses à ce mini sondage que vous trouverez en annexe, je vous suggère de lire avec une attention toute particulière la réponse de Marika Frenette, jeune architecte québécoise, dont les arguments précis et factuels sont d’autant plus convaincants que sa position est modérée et qu’elle se base sur une comparaison avec d’autres méthodes étrangères.

« Mettons davantage d’humanité dans nos gestes quotidiens ! »(7)

Yves Michel



  1. Science sans conscience…


Au-delà de ces critiques constructives concernant les outils d’une approche environnementale, les principaux reproches exprimés par les militants d’un développement durable et équitable (souvent actifs depuis l’émergence de l’architecture bioclimatique dans les années 1970) concernent le manque d’éthique au sein des institutions et des entreprises qui prônent la démarche HQE®.
Les professionnels interrogés critiquent souvent le ® protectionniste et le H prétentieux. Ils sont également rebutés par l’attitude mercantile de certains et attendent d’une approche environnementale plus de générosité, plus de tolérance et la mise en pratique d’un principe « gagnant/gagnant » dont l’humain est la priorité. Vouloir profiter à tout prix de l’argent et du pouvoir générés par la HQE® est un opportunisme incompatible avec l’esprit du développement durable.
Comment justifier que le sigle HQE® soit une marque déposée par l’AIMCC (Association des Industries des Matériaux et Composants de Construction), qui réunit, entre autres, des entreprises produisant du ciment, du PVC et des isolants en laines minérales (8)?

Comment justifier le ® réducteur qui suit les trois lettres HQE quand on se veut les garants d’une démarche de développement durable ?

Comment justifier l’incroyable ambition d’un pays qui commence 15 ans après d’autres et prétend tout de suite à une HAUTE qualité environnementale ?

Comment justifier qu’une association qui «a pour ambition de développer la Qualité environnementale des bâtiments de manière concertée » (9) publie dans ses brochures des photos de réalisations en oubliant d’en citer les auteurs ?
« Le plus simple n’est pas toujours le meilleur, mais le meilleur est toujours simple.»(10)

Heinrich Tessenow



  1. Plus de pragmatisme et plus d’imagination


Si elles veulent améliorer leur image et profiter de la dynamique créée autour du développement durable, il est urgent que les responsables des institutions et entreprises françaises liées au bâtiment et aux travaux publics montrent plus de pragmatisme, de curiosité et d’imagination dans leur manière d’aborder le sujet. Ils pourraient ainsi valorisent leur potentiel humain et favoriser de meilleures relations au sein de leur entreprise et une meilleure communication vers l’extérieur.
Pour éviter les conflits avec les architectes, ces mêmes institutions devraient également se cantonner au domaine de la CONSTRUCTION et abandonner l’idée de certifier l’ARCHITECTURE. Nombreux sont les confrères qui, devant la « belle architecture » présentée dans le Webzine du CSTB en date du 11 juin, vont trouver une nouvelle raison de rejeter en bloc toutes les certifications autour de la démarche environnementale, alors que certaines contiennent des outils dont les professionnels ont besoin.
Institutions et entreprises devraient aussi s’efforcer de lever les innombrables verrous réglementaires, au lieu d’ajouter de nouveaux obstacles. Un exemple parmi tant d’autres : les thermiciens qui utilisent la RT2000 se plaignent que les calculs de consommation et de confort soient faux (mais réglementaires), et que rien de bouge bien que tous les professionnels soient au courant. Tout le monde sait pourtant que la réduction de la consommation d’énergies fossiles, et donc de la pollution, est le grand enjeu de la décennie.
L’Association HQE® se grandirait si elle s’engageait résolument en faveur de réglementations plus favorables à la démarche environnementale. Elle y gagnerait sans doute le soutien de ses actuels détracteurs...
« Le blanc et le noir n’ont jamais été les seules couleurs de l’histoire. C’est au contraire la multitude d’alternatives à ces couleurs extrêmes qui fait la richesse de l’arc-en-ciel.»(3)

Majid Rahnema



  1. Des affres de la concurrence aux plaisirs de l’échange et de l’émulation


L’état des lieux que je viens de dresser montre que le fossé entre les partisans et les détracteurs de la certification existe, mais qu’il est sans doute plus étroit que certains l’imaginent. Le Moniteur a eu le mérite de permettre à des représentants des deux tendances d’exprimer leurs positions dans le cadre de cette journée. Il suffirait sans doute de quelques pas de part et d’autre pour que des passerelles durables soient jetées et que nous puissions avancer ensemble avec la motivation que procure le sentiment d’agir avec des gens compétents, sincères et passionnés en faveur d’une cause noble et juste.
Entre le blanc et le noir, il existe tout un arc en ciel de mesures qui permettent à chacun, avec ou sans label HQE®, de participer à l’effort général dans la mesure de ses moyens et de son budget. Cette approche, généralisée dans le Vorarlberg, a fait la preuve de son efficacité en tirant vers le haut l’ensemble d’une région encore très pauvre il y a un siècle. Entre les professionnels de ce Land autrichien (maîtres d’ouvrage, architectes, ingénieurs, charpentiers et autres) il n’y a pas de concurrence, mais une saine émulation.
Se réjouir du succès d’un confrère, c’est d’abord profiter de son expérience puis avoir envie de faire encore mieux que lui sur un prochain projet. L’Ecopass du Vorarlberg (11), grille d’analyse très pragmatique, que vous trouverez en annexe, pourrait alimenter les discussions menant à un consensus et à l’élaboration d’une « bonne méthode à la française ».

« Dans quelle mesure chacun de nous est-il prêt à résister dans sa vie quotidienne, à la colonisation des besoins socialement fabriqués, et à choisir des modes de vie basés sur l’archétype de la pauvreté. » (3)

Majid Rahnema



  1. Mériter la confiance


Au-delà de sensibilités et d’approches divergentes, il est indispensable d’en finir avec l’attitude d’indifférence, voire de mépris, qui sévit souvent entre les corporations. S’engager en faveur d’un développement durable et équitable, c’est non seulement juguler la pollution et le pillage des ressources, mais aussi mettre fin à l’individualisme et au matérialisme forcené, ainsi qu’à la concurrence malsaine.

Je suis persuadée que dans les institutions et les entreprises de notre pays, il y a des femmes et des hommes compétents, généreux et de bonne volonté, souvent écrasés par le poids de routines et d’habitudes héritées du siècle dernier. J’ai confiance en eux : ils sauront trouver les mots pour convaincre et deviendront les vecteurs d’un changement durable au sein de leur organisme. L’essentiel aujourd’hui pour retrouver le climat de confiance indispensable à l’émergence d’une société plus juste, plus solidaire et plus équitable, c’est que chacun fasse ce qu’il dit et dise ce qu’il fait… La transparence est un des traits caractéristiques des « créatifs culturels ».
Les remarques pertinentes des professionnels qui ont répondu au sondage me semblent justifier de la part des organismes responsables de la certification des ajustements non seulement dans le contenu, mais aussi dans la méthode de travail. Il serait judicieux qu’ils élargissent les débats et engagent avec les hommes de terrain une concertation plus large et plus démocratique, dont cette journée pourrait marquer le départ.

dominique gauzin-müller

30 juin 2005

1 Les réponses de 21 personnes interrogées (architectes, ingénieurs, maîtres d’ouvrage, chercheur, journaliste) se trouvent en annexe du présent document.


2 Extrait de Vivons-nous dans l'illusion du travail collaboratif ? par Stéphane DURAND, paru dans http://www.axiopole.com/newsletter.php


3 Majid Rahnema, « Quand la misère chasse la pauvreté », Actes sud 2003.


4 Paul Ray et Sherry Anderson, « L’émergence des créatifs culturels – Enquête sur les acteurs d’un changement de société » Editions Yves Michel 2001 – www.souffledor.fr


5 Hassan Fathy, « Construire avec le peuple », La bibliothèque arabe Sindbab 1970.


6 Description de l’expérience du Barefoot College dans Systèmes solaires n° 161, mai/juin 2004 et sur www.archi-eurasia.org, le site d’un réseau de jeunes professionnels qui ont voyagé un an dans les pays émergents pour découvrir leurs savoir-faire et leurs pratiques « durables ».


7 Yves Michel, éditeur - www.souffledor.fr


8 L’AIMCC fut un des premières organismes français du secteur du bâtiment qui a réfléchi à des mesures susceptibles d’améliorer la qualité environnementale de ses matériaux et composants de construction et surtout à une stratégie de communication sur les « avantages environnementaux » de ses produits. L’AIMCC autorise l’Association HQE®, dont elle est membre fondateur, à utiliser gratuitement la marque HQE®. Voir aussi en annexe « Main basse sur le développement durable », la lettre ouverte de dgm publiée dans D’Architectures.


9 Extrait de la brochure « Pour des bâtiments respectueux de l’environnement, sains et confortables », Association HQE, juillet 2000.


10 Heinrich Tessenow, architecte allemand (1876-1950). Cette citation, « Das Einfache ist nicht immer das Beste. Aber das Beste ist immer einfach. », est le slogan des Baukünstler du Vorarlberg.


11 La traduction en français de l’Ecopass du Vorarlberg se trouve en annexe du présent document.

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