Compétition longs-métrages de fiction, documentaires et courts-métrages inédits ainsi que les sections

22es RENCONTRES CINÉMAS D’AMÉRIQUE LATINE de TOULOUSE 19-28 mars 2010 DOSSIER DE PRESSE N°1 www.cinelatino.com.fr Depuis 22 ans, l'Association Rencontres Cinémas d'Amérique Latine de Toulouse (ARCALT) donne à voir le continent cinématographique latino-américain. La programmation se déploie dans 70 salles à Toulouse, dans le département et la région Midi-Pyrénées. La mission que s’est donnée l’association est d’encourager la pluralité des formes cinématographiques, de soutenir les créateurs latino-américains et d’attiser la curiosité des spectateurs, pour participer en actes à la richesse de l'offre cinématographique et à la diversité culturelle. La Compétition longs-métrages de fiction, documentaires et courts-métrages inédits ainsi que les sections Panorama, Otra mirada et les rencontres Jeune public, offriront une vue riche et variée des cinémas d’Amérique Latine, en présence des réalisateurs. De nombreux films seront projetés en avant-première nationale ou mondiale. En 2010, les grandes thématiques du festival mettront en lumière l’émergence du cinéma abordant la diversité sexuelle, LGTB (Lesbien, Gay, Trans, Bi) et la génération actuelle de cinéastes mexicains en quête du renouvellement du langage cinématographique. Nous inviterons le public à découvrir les courts-métrages de Kleber Mendonça Filho, réalisateur brésilien dont l’univers oscille entre fable et quotidienneté. Ce sera aussi l’année des anniversaires et nous célébrerons à travers le cinéma la Révolution et l’Indépendance : centenaire de la Révolution mexicaine et bicentenaire des indépendances avec les ambassadeurs des pays concernés. Au-delà de son action culturelle, le festival participe aussi à la vie économique du secteur en étant une plate-forme professionnelle de soutien aux films, d’impulsion à la distribution et de mise en réseau des différents acteurs. Les trois rendez-vous professionnels proposés (Cinéma en Développement, Cinéma en Construction, et Cinéma Sans Frontières) interviennent à différentes étapes de la vie d’un film : étape de projet, film au stade du premier montage et promotion du film distribué. Par ailleurs, l’initiative Cinéma en Région permet aux salles de créer l’évènement autour des films latinos aux quatre coins de Midi-Pyrénées. Au détour du cinéma, les concerts, les expositions et les rencontres littéraires font découvrir les cultures d’Amérique Latine et les artistes de la région et notre latino bar vous permet de déguster de nombreuses spécialités latino-américaines entre deux séances… La politique tarifaire incite à tenter l’aventure ! Les étudiants bénéficient d’un tarif spécial de 3,50 € uniquement, disponible en prévente (voir sur le site les lieux de prévente au mois de mars). L’entrée plein tarif est à 6€ et l’on peut acheter un abonnement de 5 places pour 22,50€. Pour les « mordus », un pass permettant d’accéder à toutes les salles (sauf cinémas Utopia et Cratère) est disponible au prix de 50 €. Dynamiser la vie culturelle toulousaine et régionale en donnant à voir plus de 200 films en dix jours, montrer la diversité et la dynamique de la création filmique d’Amérique Latine... tel est le programme des Rencontres ! Le sommaire les temps forts 4 la programmation 6 animations 18 informations pratiques 21 ConTACTs 27 les temps forts (Sous réserves de modifications…) Vendredi 19 mars 2010 à 19h00 • Inauguration des 22es Rencontres Cinémas d’Amérique Latine de Toulouse Parade de batucada dans la ville et projection d’un film surprise à 20h00 à La Cinémathèque de Toulouse Lundi 22 mars 2010 • Table ronde exceptionnelle avec 6 ambassadeurs d’Amérique Latine sur le thème : L’Amérique Latine à la reconquête d’elle même. L’indépendance, 200 ans après ? En partenariat avec la Mairie de Toulouse, le Conseil Européen de Recherche en Sciences Sociales sur l’Amérique Latine (CEISAL) et l'Institut Pluridisciplinaire pour les Etudes sur L'Amérique Latine (IPEALT) de l'Université Toulouse Le Mirail Lundi 22 mars 2010 à 18h - Forum de la Fnac Wilson • Rencontre autour du Cinéma sur la diversité sexuelle, LGBT [Lesbien/Gay/Bi/Trans] latino En partenariat avec le mensuel Têtu Mardi 23 mars 2010 – Librairie Ombres Blanches • Rencontre avec Alain Rouquié, auteur de "A l'ombre des dictatures, la démocratie en Amérique Latine", édition Albin Michel Mercredi 24 mars 2010 à 18h - Forum de la Fnac Wilson • Rencontre autour de la Révolution mexicaine et du Cinéma mexicain contemporain Mercredi 24 mars 2010 • Inauguration de Cinéma en Construction Projection du film de Nicolas Pereda, Perpetuum Mobile (Mexique) au cinéma ABC. Prix Cinéma en construction 15. Jeudi 25 mars 2010 • Remise des Prix du Documentaire Vendredi 26 mars 2010 • Journée de solidarité avec Haïti, en soutien aux artistes haïtiens et avec le Secours Populaire Soirée Arte : projection du film de Raoul Peck, Moloch Tropical Vendredi 26 mars 2010 • Remise des Prix Cinéma en Construction Samedi 27 mars 2010 - Gaumont Wilson • Cérémonie de Remise des Prix des 22es Rencontres Cinémas d’Amérique Latine de Toulouse et projection du film de clôture Mardi 30 mars 2010 – Le Nouveau Latina (Paris) • Reprise du palmarès des 22es Rencontres Cinémas d’Amérique Latine de Toulouse à Paris au cinéma Le Nouveau Latina Vendredi 2 avril 2010 – Librairie Ombres Blanches • Rencontre avec Luis Sepulveda, auteur de " L'ombre de ce que nous avons été", édition Métaillié Et aussi… La chaîne de télévision CinéCinéma propose au mois de mars une programmation spéciale latino : - Le 20 mars, diffusion du documentaire : « Mémoire Cubaine du Monde » d’Alicia de Andreade - Le 23 mars, Nuit CinÉma en Construction : avec la diffusion des films « Tony Manero » de Pablo Larrain et « Les Toilettes du Pape » d’Enrique Fernandez et Cesar Charlone - Le 29 mars, Nuit VIVA MEXICO » : avec la diffusion des films « La Zona » de Rodrigo Plá, « Los Bastardos » d’Amat Escalante et « Lake Tahoe » de Fernando Eimbcke. la programmation La COMPéTITION La Compétition proposera comme chaque année une sélection de longs-métrages inédits en France qui concourront à un prix d’aide à la distribution en France, mais aussi une sélection de premiers films, de documentaires et de courts-métrages. > 7 longs-métrages inédits en France seront en compétition pour : • Le Grand Prix Coup de Cœur Ce Grand Prix Coup de Cœur est un prix d’aide à la distribution en France, d’une valeur de 6.100 € qui se répartissent sur trois domaines : dotation de 3.000 € pour le distributeur, aide au sous-titrage d’une copie, d’une valeur de 2.500 € offert par Titra Film et aide à la traduction de ce sous-titrage d’une valeur de 600 € par Fila 13. • Le Prix du Public Intramuros Le public est invité à voter pour son film préféré en déposant un bulletin de vote à la sortie de chaque séance des films en Compétition Coup de Cœur. Le mensuel toulousain Intramuros soutiendra le film lors de sa sortie à Toulouse en lui offrant une campagne publicitaire de 1.500 €. > 7 premiers films, inédits en France, seront en compétition pour : • Le Prix Découverte de la Critique Française de Cinéma, attribué par un jury composé de trois journalistes, membres du Syndicat Français de la Critique de Cinéma. Ce prix permet de mettre l’accent sur les nouveaux talents que l’ARCALT révèle chaque année. • Le Rail d’Oc, remis pour la sixième année par l’Association des Cheminots cinéphiles, Ceux du Rail. Le jury sera composé de cheminots. > Les premiers longs-métrages issus des sections Coup de Cœur & Découverte seront en compétition pour : • Le Prix Fipresci, créé il y a sept ans à Toulouse. Il sera remis par un jury composé de trois journalistes internationaux. La Fipresci est la Fédération Internationale de la Presse Cinématographique. Elle assure une présence journalistique dans 60 pays et décerne le "Prix International de la Critique" dans plus de 50 festivals chaque année, dont le festival de Cannes. > 9 documentaires seront en compétition pour : • Le Prix SIGNIS du documentaire, créé en 2003. Il sera remis par un jury composé de professionnels du cinéma à un des documentaires en compétition : SIGNIS est l’Association Catholique mondiale pour la Communication, née en novembre 2001 de la fusion de l’Unda (Association Catholique Internationale pour la Radio et la Télévision) et de l’OCIC (Organisation Catholique Internationale du Cinéma et de l'Audiovisuel). Le jury tient compte des qualités artistiques des films ainsi que de leurs valeurs humaines, sociales et spirituelles au sens large. > 8 courts-métrages sont en compétition pour : • Le Prix SIGNIS du court-métrage, créé en 2003 également. Remis par le jury SIGNIS cité ci-dessus. • Le Prix Courtoujours, remis par un jury composé d’étudiants d’horizons différents, en partenariat avec le CROUS. les sections PARALLÈLES PANORAMA fiction Sélection de longs-métrages de fiction de l’année en cours et de la précédente, inédits à Toulouse. otra mirada Sélection de longs-métrages de fiction ou documentaires qui par leur traitement formel se distinguent comme étant particulièrement risqués ou radicaux. DOCUMENTAIRES Sélection de documentaires de l’année en cours et de la précédente, inédits à Toulouse. COURTS-MÉTRAGES Du côté des courts-métrages, quatre programmes se distingueront : - Repérage : présentation du travail de Kleber Mendonça Filho, réalisateur brésilien ayant déjà plusieurs courts-métrages à son actif. - Émergence : les nouvelles formes, les nouveaux supports En partenariat avec le Centre Culturel Bellegarde, Campus FM et Viernes Exhibitions - Radar : deux programmes de différents pays d’Amérique Latine. - Carte Blanche : programmation proposée par un organisme latino-américain LES GRANDES THÉMATIQUES 2010 cinema de la diversité sexuelle, lgbt (LESBIEN, GAY, BI, TRANs) En partenariat avec le mensuel Têtu > Muestra de films LGBT Longtemps quasi inexistante ou censurée, c'est une thématique qui s'est beaucoup développée au cinéma au cours de ces dernières années marquées par la libération des mœurs, l’évolution des comportements individuels et de la vie en société. En Amérique Latine, continent réputé pour son machisme et son conservatisme en la matière, l'émergence de films à thématique sexuelle LGBT (lesbiennes, gay, bisexuels, transsexuels…) apparaît comme le revers de la médaille qui rend compte des profondes et rapides mutations culturelles et sociétales portées par les jeunes générations. La manière dont le cinéma latino-américain parle de la diversité sexuelle n’est pas neutre, que les uns et les autres soient réprimés ou tolérés, les films portent la trace de regards différents. Des aspects purement cinématographiques et d’autres de nature plus politique font l’intérêt de cette production qui ouvre sur des questionnements qui nous interpellent. Les auteurs abordent ces thèmes avec un regard libre et affranchi de préjugés. Il s'agit le plus souvent de productions indépendantes et alternatives. Cette franchise et parfois cette brutalité à traiter nos possibles, impossibles et non-dits ont souvent l'insolence de la jeunesse et disent à leur façon un certain état de la société et des valeurs qu'elle véhicule. Ces films traitent du désarroi, de la douleur et de la solitude à laquelle les personnages se cognent, de l'incertitude et des émotions de ceux qui ne suivent pas la "norme" hétérosexuelle et sont aux prises avec leur propre identité sexuelle et sociale dans un monde en mouvement où ils ont du mal à s'inscrire. > Gros plan : Julián Hernández Le réalisateur mexicain Julián Hernández (Mil nubes de paz cercan el cielo, amor, jamás dejarás de ser amor ; El cielo dividido ; Rabioso sol, rabioso cielo) est sans doute l'icône du cinéma "gay". Il a remporté par deux fois le Teddy Bear, qui récompense les films à thème "gay" au Festival International de Cinéma de Berlin. Quand le cinéma s'empare ainsi d'un fait de société et d'histoires singulières il contribue à la reconnaissance de cette diversité sexuelle, à une prise de conscience collective et à prendre acte des modifications majeures de nos comportements pour penser le monde dans lequel nous vivons. > Une douzaine de films formeront l’ensemble de la programmation Cinéma de la diversité sexuelle,LGBT. Mexique : cinema independant et contemporain Le cinéma indépendant mexicain s'affirme depuis quelques années comme un mouvement de plus en plus important qui révèle chaque année de jeunes cinéastes au talent prometteur et nous réserve de bonnes surprises. Carlos Reygadas, bien qu'il s'en défende, est le chef de file de ce jeune courant dont l'univers est le plus souvent centré sur la réalité sociale noire et sans perspectives dans laquelle évoluent les Mexicains. Japón et Batalla en el cielo ont catapulté Reygadas sur la scène internationale et amorcé un mouvement esthétique dans le cinéma mexicain. La société de production et de distribution de Reygadas, Mantarraya Films en est le vecteur principal. Il a été rejoint par Amat Escalante (Sangre, Los bastardos), Fernando Eimbcke (Temporada de patos, Lake Tahoe), Israel Cárdenas (Cochochi) y Pedro González Rubio (Alamar), entre autres auteurs attirés par des choix esthétiques et artistiques innovants : le naturalisme, les acteurs non professionnels, le registre du drame humain dans ses manifestations les plus quotidiennes, la charge poétique de l’image, la structure narrative. Singularité, radicalité, originalité qualifient ces films aux antipodes des formules maintes fois répétées et des moules conventionnels du cinéma mexicain. Les sujets et les ressources stylistiques se sont diversifiés, et prennent des distances avec les trames anciennes plus solennelles. Familia tortuga, premier long-métrage d’un jeune réalisateur, Rubén Imaz, est un exemple éloquent de cette situation ainsi que Gerardo Naranjo, qui parvient à financer son film Drama/Mex, sans aide gouvernementale, à base d’aides amicales, dons de négatif, tirage, caméras et prêt de matériel. Plus récemment encore, Nicolas Pereda et Yulene Olaizola ont su nous étonner l’un avec ¿Dónde están sus historias? et Perpetuum mobile, l’autre avec Intimidades de Shakespeare y Victor Hugo. > Huit films environ formeront l’ensemble de la programmation Mexique : cinéma indépendant et contemporain. HISTOIRE, MÉMOIRE et cinéma :

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