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partielle de (Dx) par rapport à (px) :




EDx/px = Dx/px .px/Dx  Elasticité partielle directe

-Elasticité partielle de (Dx) par rapport à (py) :




EDx/py = Dx/py .py/Dx  Elasticité partielle croisée



III. Effet de substitution, effet de revenu et effet total  

Supposons que Dx=f (px, py, R).
-L’effet de substitution (ef/s) traduit la manière dont varie la quantité demandée du bien X (ou du bien Y) par rapport au bien Y (par rapport au bien X) lorsque varie le prix px (ou py) du bien X ( du bien Y) « toutes choses étant égales par ailleurs ».
-Ainsi, si Px (ou py) augmente (pendant que R et py (ou px) restent inchangés) l’ef/s traduira la manière dont le consommateur substituera une certaine quantité du bien Y à X (du bien X à Y). On a donc :
° px  (ef/s)  substitution de Y à X

° py  (ef/s)  substitution de X à Y
-L’effet de revenu (ef/R) traduit la modification des quantités demandées du bien X (ou du bien Y) lorsque varie le revenu R du consommateur, « toutes choses étant égales par ailleurs ».

Ainsi lorsque R varie (pendant que les prix (px) de X et le prix (py) de Y restent inchangés) l’ef/R traduira la manière dont se modifie l’équilibre du consommateur par rapport à X (par rapport à Y).
Ces deux effets de la modification de l’un des facteurs de la fonction de demande se traduisent graphiquement de la manière suivante (Fig.6).


Hypothèse : ° px avec py et R constants.

1 - ef/s  glissement du point de E1 à E2 sans ° du niveau d’utilité U: La courbe d’indifférence U1 est tangente à une droite de budget fictive GF.

2 - ef/R  glissement de E1 à E3 entraînant un déplacement de U1à U2 dont la courbe d’indifférence est tangente à la droite de budget AC.

3 - ef/T = ef/s + ef/R.



y


U2

A
G U1



y3 E3

y1

E1

y2 E2
x1 x2 x3 B F C x

Fig. 6 Effet de substitution et effet de revenu

Interprétation de la Fig 6
1. La courbe U1 et la droite AB se coupent en un point E1 représentant le point d’équilibre du consommateur pour un niveau donné de son revenu R, et des prix px et py des biens X et Y. En effet, les points A et B représentent respectivement les combinaisons A (0, R/py) et B (R/px, 0) . Le point d’équilibre E1 est situé à la fois sur la droite de budget AB et la courbe d’indifférence telle que :

U1= Max. Ut = f (x, y)

S/C R = x.px + y.py

Le point d’équilibre est représenté sur le graphique par le point E1(x1, y1)

2. Supposons que px diminue pendant que R et py demeurent constants. La variation de px va induire une modification de la situation d’équilibre initiale représentée par E1, point de tangence entre la droite AB et la courbe d’indifférence de niveau U1.
La diminution de px va entraîner une modification de la demande des quantités de X et de Y, parce que le consommateur va profiter de la baisse de px pour acheter plus de bien X . Sur le graphique cela va se traduire par un glissement de x1 vers x2. Pour garder le même niveau d’utilité U1, le glissement de x1 vers x2 implique une variation de la quantité de Y. C’est le passage de y1 vers y2 sur l’axe des ordonnées. Le glissement de x1 vers x2 entraînant le glissement de y1 vers y2 sans variation du niveau d’utilité indique que le consommateur a substitué du bien X au bien Y. Autrement dit, la diminution de px s’est traduite par un effet de substitution (ef/s ) matérialisé sur le graphe par le passage de E1 à E2.
Or, le glissement de E1 vers E2 implique le « basculement » de la droite initiale de budget AB vers une nouvelle droite « fictive » GF telle que GF soit tangente à la courbe d’indifférence de niveau U1 au point d’équilibre E2 et ce, en vertu de la règle selon laquelle au point d’équilibre la courbe d’indifférence de niveau le plus élevé de l’utilité est tangente à la droite de budget du consommateur.

3 - Mais la baisse du prix px du bien X signifie que le consommateur est devenu « plus riche » puisque son revenu réel (son pouvoir d’achat) est plus élevé. En supposant qu’il consacre tout son revenu à l’achat du bien X, le point B (R/px, 0) de la droite de budget initiale AB va se déplacer vers un nouveau point C (R/px’, 0) tel que R/px’ > R/px puisque px
x
. Ainsi, lorsque le prix du bien X diminue, la droite de budget initiale AB se déplace vers la droite AC. Comme le consommateur est devenu plus riche, il pourra donc modifier les quantités de X et de Y de telle sorte qu’il puisse avoir un niveau supérieur d’utilité : c’est l’effet de revenu (ef/R) Sur le graphique cette situation est matérialisée par le glissement de E1 (x1, x1) vers E3 (x3, y3) situé à la fois sur la droite AC et la courbe d’indifférence U2 telle que U2 > U1.
4. En définitive, le passage de E1 à E3 , appelé effet total (ef/T) de la variation du prix de X est le résultat d’un double effet (induit par la variation du prix de l’un des deux biens) :

Un effet de substitution(ef/s), matérialisé par le glissement de E1 à E2 sur la fig.6 et

Un effet de revenu(ef/R), (dû à l’augmentation du niveau du pouvoir d’achat consécutif à la diminution de px) matérialisé par le glissement de E2 à E3 sur la fig.6.
On peut donc résumer symboliquement que Ef/T = Ef/S + Ef/R.

Remarques 
1. Le raisonnement qui vient d’être exposé sur la base d’une variation du prix de X peut être mené sur la base d’une variation du prix de Y. Les résultats sont identiques.

2. Les points E2 et E3 sont situés sur la même courbe de niveau de vie (ou courbe de consommation - revenu) qui joint, nous l’avons vu, les points d’équilibre successifs liés aux variations du revenu. Celui - ci peut varier en termes monétaire (variation nominale) ou en termes de pouvoir d’achat (variation de revenu réel lié à la variation des prix).

3. Les droites de budget AC et GF sont parallèles entre elles. En effet, le glissement de E3 vers E2 indique que la droite AC glisse parallèlement à elle-même jusqu'à FG parce que le rapport des prix reste constant.

Deuxième Partie : La théorie de la production

Introduction 

La théorie du comportement du consommateur repose sur l’hypothèse de cette capacité de l’individu (I) à établir des choix de consommation à l’aide de l’utilité qu’il retire des différentes quantités de biens qu’il achète sur le marché de ces biens compte tenu de ses goûts, de son revenu et de leurs prix. Son objectif étant de maximiser cette utilité. La consommation consiste donc pour l’individu (I) à transformer des quantités de biens achetées pour « produire » de l’utilité pour lui - même.
De la même façon, le producteur (on dira aussi l’entrepreneur et par extension, l’entreprise) est un individu (l’entreprise comme l’individu est considérée comme centre de décision autonome) dont l’activité consiste également à transformer des quantités de biens et services acquises sur le marché pour fabriquer un produit (P) non pas « pour lui - même » mais qu’il vendra sur le marché aux consommateurs (demandeurs) de (P) : la consommation et la production sont des activités complémentaires l’une de l’autre !
En produisant puis en vendant (P), le producteur cherche à maximiser son profit. Cet objectif du producteur dépend donc des quantités de biens et services qu’il transforme pour obtenir les quantités de produits P qu’il ira vendre sur le marché. Le volume de sa production dépend, en d’autres termes, de la quantité de facteurs de production qu’il achète et qu’il utilise dans la fabrication de (P). Les dépenses occasionnées par l’achat des facteurs de production constituent des « coûts de production » du produit (P) : les coûts de production dépendent donc des quantités de facteurs. Au total on retient de ce qui précède :

1. Le consommateur obtient de l’utilité U, en transformant par la consommation, des quantités de biens achetés sur le marché.

2. De même, le producteur obtient un produit (P) en transformant par la production des quantités de facteurs de production achetés sur le marché.

3. Alors que le consommateur cherche à maximiser son utilité compte tenu des prix des biens qu’il consomme, le producteur cherche à maximiser son profit compte tenu des prix des facteurs de production qu’il utilise dans la fabrication de son produit.
Mais, alors que pour le consommateur, la consommation des quantités achetées est une consommation finale, pour le producteur l’utilisation des facteurs de production est une consommation intermédiaire.

De plus si pour le consommateur, l’évaluation de l’utilité est ordinale, pour le producteur, le volume de production est quantifiable (l’évaluation cardinale de la quantité produite est possible).
Enfin, il faut retenir que si pour le consommateur la maximisation de son utilité dépend de son revenu (quantité de monnaie)compte tenu des prix des biens qui lui procurent de l’utilité, pour le producteur, la maximisation de son profit dépend de la différence entre ces recettes (obtenues en vendant son produit) et ses dépenses (occasionnées par l’achat des quantités de facteurs de production).
En résumé, le producteur rationnel cherchera à augmenter ses ventes de produits pour maximiser son profit. Celui - ci sera donc le résultat

1. du volume (quantité) de production

2. du niveau des coûts de production

Le comportement rationnel du producteur s’analyse ainsi à travers :

-La relation entre les quantités produites et les quantités de facteurs utilisées : c’est l’approche par les fonctions de production et

-La relation entre les recettes et dépenses : c’est l’approche par les fonctions de coûts.

Autrement dit, ce que l’on va appeler la fonction d’offre du producteur sur le marché de (P) peut - être analysée du point de vue technique (combinaison de facteurs et volume de production) ou du point de vue économique (quantités vendues et prix des facteurs de production). Le producteur utilise, pour obtenir le produit (P) qu’il va offrir (vendre) sur le marché des facteurs de production dont les quantités sont liées au volume de la production. Certains facteurs de production demeurent fixes durant la période de production pendant que d’autres facteurs varient en fonction du volume de la production.

On définit ainsi, pour une période déterminée de production deux types de facteurs de production : le facteur fixe et le facteur variable.

On dira alors que :

-le facteur (K) est fixe lorsque la quantité utilisée (k) de (K) est indépendante de la quantité (p) fabriquée du produit (P) au cours d’une période temporelle (T) donnée.

-le facteur (L) est variable lorsque la quantité utilisée (l) de (L) dépend de la quantité (p) du produit (P) fabriquée durant la même période (T).

Ainsi, les facteurs sont fixes ou variables en fonction de la période considérée. Les facteurs variables seront d’autant plus nombreux que la période de production est longue. Autrement dit, les facteurs considérés comme des facteurs fixes au cours d’une période deviennent des facteurs variables lorsque s’allonge la période de production.

La courte période (CP) sera donc définie comme étant la période où « la capacité de production » installée (outillage, bâtiments) reste inchangée : En CP, la main d’œuvre et les matières premières sont des facteurs variables tandis que les bâtiments et l’outillage sont des facteurs fixes.

La longue période (LP) sera au contraire définie comme étant la période temporelle suffisamment longue pour que la capacité de production installée change : le producteur procède à des investissements dont le but est d’accroître la production.



En CP, il existe des facteurs fixes (la capacité de production installée) et des facteurs variables (la main d’œuvre et les matières premières).

En LP, tous les facteurs sont variables (la main d’œuvre, les matières premières et la capacité de production changent avec le volume de la production.

 

Chapitre I : L’approche technique par les fonctions de production

L’approche technique du comportement du producteur est basée sur l’analyse de la relation entre le volume de la production et les quantités de facteurs de production. C’est l’analyse par les fonctions de production.
La fonction de production est l’expression mathématique de cette relation entre les quantités de facteurs de production et les quantités de produit obtenues. Compte tenu de ce qui a été développé en introduction, il y a lieu de considérer la fonction de production de courte période et la fonction de production de longue période.
I. La fonction de production de courte période 
L’hypothèse établie de la CP est que la capacité de production installée (terre, outillage et bâtiments) ne varie pas : ce sont des facteurs fixes. Au contraire, les volumes de la main d’œuvre et des matières premières varient en fonction du volume du produit fabriqué : ce sont des facteurs variables.
Supposons donc un producteur (une entreprise) qui fabrique sur une capacité donnée de production, un produit (P) à partir de deux facteurs (K) et (L).Si l’on désigne par (p) la quantité de produit (P) obtenue et par (k) et (l) les quantités de facteurs utilisées pour fabriquer (p), on pourra écrire symboliquement que :
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