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6.2 Infrastructures et services34 L'étalement de cinq municipalités de plus de 10 000 habitants sur l'ensemble du territoire régional, de même que la présence d'une municipalité de 151 500 habitants, permettent de disposer d'une masse critique de population favorisant la présence de plusieurs services spécialisés. Ainsi, le territoire présente des concentrations importantes de population, jumelées à des territoires ruraux avoisinants et situées dans un cadre naturel riche en ressources et en attraits, ce qui favorisent l'émergence d'une qualité de vie apte à répondre aux valeurs modernes. La région est bien pourvue en matière de services et d'infrastructures pour la pratique du loisir et du sport, laquelle favorise également le mieux-être et la qualité de vie de la population. L'activité culturelle dynamique qu'on y retrouve constitue également un facteur intrinsèque à la qualité de la vie. En matière de santé et de services sociaux, la région maintient son autosuffisance dans la quasi-totalité des programmes de services. Les infrastructures de transport routier, ferroviaire et aérien, ainsi que celles liées aux communications électroniques, couvrent l'ensemble du territoire régional. De plus, la présence de deux ports en eau profonde sur la rivière Saguenay, à proximité d'une concentration importante de population, constitue un avantage concurrentiel en matière de transport des marchandises. Enfin, l'accès à trois aéroports offrant des services quotidiens représente également un atout intéressant. La route à quatre voies divisées dans la Réserve faunique des Laurentides contribuera également à la fluidité des échanges et à l’amélioration de l’accès aux divers marchés. En matière d'infrastructures énergétiques, la région est avantageusement desservie par diverses formes d'énergie. Elle profite en effet d'un important réseau de distribution hydroélectrique, d'un réseau de transport de gaz naturel qui dessert la plupart des villes de la région et d'autres sources d'énergie complémentaires dans certains secteurs spécifiques dont, notamment, la cogénération. La région est sillonnée par plusieurs rivières dont le potentiel hydroélectrique est exploité. La puissance installée est de l'ordre de 2 864 mégawatts. Les installations liées à cette production appartiennent majoritairement à la grande entreprise, ce qui a contribué à favoriser la consolidation de ses activités dans la région. 6.3 « Poids » politique et services publiques La région a donc su profiter d’une intense période d’exploitation de ressources sur son territoire afin de se doter d’un réseau de services à la hauteur des aspirations collectives qui ont projeté le Québec dans le monde contemporain. Cependant, plusieurs de ces services sont tributaires d’un mode de financement de l’État qui repose souvent sur le volume d’activités générées. Comme nous l’avons vu précédemment, après avoir vécu une période de croissance démographique relativement continue, la région du Saguenay-Lac-St-Jean fait aujourd’hui face à une importante décroissance. Dans ce contexte, le phénomène de la décroissance démographique chronique prend la forme d’un spectre qui menace la vitalité des collectivités et l’occupation dynamique du territoire. Plusieurs s’inquiètent même de la transformation des pouvoirs administratifs, voire politiques qu’induisent les phénomènes démographiques, ce qui ne ferait qu’accentuer certains écarts démocratiques dont on mesure mal tous les effets pervers. CHAPITRE II Caractéristiques du marché du travail régional et perspectives de développement régionales et provinciales SOMMAIRE CHAPITRE II : Portrait du marché du travail PRINCIPAUX INDICATEURS
PRÉVISIONS GLOBALES : PÉNURIE DE MAIN-D’ŒUVRE À L’HORIZON Selon Emploi-Québec, plus de 17 000 personnes devraient quitter le marché du travail régional au cours des années 2006 à 2010 :
PERSPECTIVES DE L’EMPLOI 2006-2010 : OMBRAGE ET DIFFICULTÉS
PERSPECTIVES DE L’EMPLOI 2006-2010 : FORCES ET ESPOIRS
L’information sur le profil du marché du travail est présente de manière importante en nombre et en qualité. Cependant, la rareté des données sur les perspectives de développement du marché du travail s’explique par la complexité à prévoir les besoins potentiels de main-d’œuvre. Voici les deux principales sources qui seront utilisées dans le présent chapitre:
Dans ce chapitre, nous présenterons l’information sur le marché du travail et ses perspectives de développement de façon générale par grands secteurs d’activité. Ceci nous permettra de tracer le profil du marché du travail régional et provincial en y intégrant aussi les projections de croissance annuelle moyenne à court terme. L’information détaillée par domaine d’emploi sera présentée en annexe dans un outil intitulé Tableau de bord de la formation professionnelle et technique au Saguenay–Lac-Saint-Jean et les perspectives de développement. Dans cet outil, à l’aide de l’Information sur le marché du travail (imt) d’Emploi-Québec, l’information sur le marché du travail et ses perspectives de développement seront mises en concordance avec celles sur la formation professionnelle et technique dans la région. 1. Tendances générales dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean35 Le scénario de prévisions 2006 d’Emploi-Québec évoque une faible création d’emplois pour la région d’ici 2010. Selon ces prévisions, le taux de croissance annuel moyen sera de 0,2 %, tandis que celui de l’ensemble du Québec sera de 1,2 %. Les difficultés majeures de l’industrie forestière régionale, qui procure de l’emploi directement à environ 9000 personnes, produiraient des effets négatifs dans plusieurs secteurs d’activité économique et dans plusieurs communautés de la région. Par ailleurs, la valeur élevée du dollar canadien continuerait de nuire aux entreprises exportatrices de la région. Ainsi, le scénario de prévisions d’Emploi-Québec prévoit qu’on ne compterait environ que 1 000 emplois de plus en 2010 qu’en 2005 dans la région. ![]() « (…) La période d’expansion se poursuivra au cours de l’horizon de prévisions 2007-2009 alors que le taux de croissance annuel moyen s’établira à 0,9 % ». Source : ARSENAULT, Claude, économiste, Perspectives sectorielles 2007-2009 Saguenay–Lac-Saint-Jean, Service Canada, Mars 2007, p.11 ![]() 1.1 La demande : trois composantes L’addition de trois composantes permet à Emploi-Québec d’établir la demande de nouvelle main-d’œuvre dans chacune des professions. La croissance de l'emploi est une de ces trois composantes. À cette croissance, il faut ajouter les postes qui seront comblés par les employeurs en raison de deux éléments : les personnes qui se retirent définitivement du marché du travail (retraites et décès) et les personnes qui quittent leur emploi dans une profession pour combler un poste disponible dans une autre profession (mobilité interprofessionnelle). 1.2 Dix-sept mille (17 000) postes à pourvoir En utilisant la prévision des départs à la retraite de la Régie des Rentes du Québec, pour l’ensemble du Québec, Emploi-Québec a extrapolé une prévision pour la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Ainsi, plus de 17 000 personnes devraient quitter le marché du travail au cours des années 2006 à 2010. Ce nombre de retraits définitifs du marché du travail correspond à des besoins potentiels de main-d’œuvre dans les divers secteurs de l’économie. Ces besoins s’exprimeront en partie seulement car il est connu que les postes libérés ne sont pas tous nécessairement remplacés. La demande de main-d’œuvre reliée aux décès et retraites revêt une grande importance, d’autant plus que celle-ci ira en s’amplifiant au cours des prochaines années, en raison du vieillissement de la main-d’œuvre. Pourquoi en est-il ainsi ? D’une part, le vieillissement de la population fait en sorte que de plus en plus de personnes arriveront à l’âge de la retraite. Les premiers baby-boomers (nés entre 1945 et 1950) sont dans la soixantaine ou s’en approchent en 2006. La majorité de ceux-ci devrait prendre sa retraite dans les cinq prochaines années, considérant que l’âge médian de la retraite est de 60 ans. D’autre part, comme nous en avons abondamment traité au chapitre précédent, la région du Saguenay–Saint-Jean est une région qui connaît une décroissance démographique amplifiée par une migration importante des jeunes. Le nombre de personnes qui quittent le marché du travail est donc plus élevé que celui des nouveaux arrivants. Ce phénomène, attendu après 2010 dans l’ensemble du Québec, marque déjà la réalité du marché du travail au Saguenay–Lac-Saint-Jean. Il est hasardeux de chiffrer les besoins de main-d’œuvre résultant de la mobilité interprofessionnelle. Mais selon Emploi-Québec, sur une période de 5 ans, 5 000 à 7 000 personnes passent d’un domaine professionnel à un autre. Il ne faut pas confondre ce phénomène avec le roulement de la main-d’œuvre. Ce dernier est un jeu de chaise musicale qui n’entraîne aucun changement réel sur le marché du travail. Les personnes changent de poste, mais en continuant d’exercer la même profession, ou encore elles quittent leur emploi et demeurent à la recherche d’un emploi dans la même profession. Par contre, dans le cas de la mobilité interprofessionnelle, il s’agit d’un changement de profession qui comporte des exigences et requiert des compétences différentes.36 Ainsi, lorsqu’une personne change de profession, il y a un changement net qui se produit sur le marché du travail et qui influence la demande de main-d’œuvre. 1.3 Le remplacement demeure le principal facteur de demande Toujours selon Emploi-Québec, la demande de remplacement, notamment celle reliée aux décès et retraites, demeurera tout de même la principale porte d’entrée pour les personnes désireuses d’intégrer ou réintégrer le marché du travail à moyen terme au Saguenay–Lac- Saint-Jean. Les nombreux départs à la retraite posent le problème non seulement du remplacement de la main-d’œuvre, mais aussi celui du transfert des compétences au sein d’entreprises de plus en plus nombreuses. Cela pourrait, à terme, entraîner des pénuries de main-d’œuvre. De plus, au cours des prochaines années, l’économie régionale fera face à un défi de taille puisque plusieurs entrepreneurs prendront leur retraite. La question de la relève entrepreneuriale devient alors un enjeu important du développement local et régional. Selon une recherche effectuée par la FTQ37, 56% des fondateurs d’entreprises au Québec prendront leur retraite d’ici 2010. Soixante-dix pourcent (70%) des entrepreneurs qui prévoient prendre leur retraite n’ont pas encore choisi leur successeur et 52% ont indiqué que leur entreprise représente plus de 50% de la valeur totale de leur succession. Le Saguenay−Lac-Saint-Jean n’échappe pas à cette réalité. Un sondage réalisé en 2003 auprès d’élèves du secondaire et du collégial, pour le compte du Secrétariat à la Jeunesse, révèle que seulement 57% d’entre eux disent avoir été sensibilisés à l’entrepreneuriat au cours de leurs études et que 64% de ces mêmes élèves ont exprimé leur intention de démarrer une entreprise. Est-ce que nos établissements scolaires peuvent en faire davantage ? Est-ce que la région peut innover pour créer des conditions exceptionnelles pour favoriser la relève entrepreneuriale au cours des prochaines années ? La plupart des intervenants du milieu de l’entrepreneuriat régional siègent maintenant autour d’une même table pour identifier des solutions. Il s’agit encore une fois d’une belle initiative qui, espérons-le, portera ses fruits. 2. La demande générale de main-d’œuvre par niveaux de compétence38 Selon les prévisions d’Emploi-Québec, la demande de nouvelle main-d’œuvre dans la région pour la période 2006-2010 sera d’environ 18 %. On ne note pas beaucoup de différences à ce chapitre entre les différents niveaux de compétence sauf, pour celui de compétence élémentaire.39 En effet, le taux de croissance de la demande sera de 23 % dans ce niveau de compétence. Cette performance s’explique par la très forte mobilité interprofessionnelle dans les professions composant ce niveau de compétence. 2.1 Faible chômage dans les professions de la gestion Le niveau de compétence de la gestion40 ne regroupe que 7 % des emplois de la région (8 300 postes). Il bénéficiera d’une demande légèrement sous la moyenne (16 %), mais l’offre de main-d’œuvre y est très faible, avec un taux de chômage de 3 %. Pour plusieurs professions de ce niveau de compétence, l’offre de main-d’œuvre est souvent difficile à cerner parce que plusieurs postes sont comblés par promotion à l’intérieur des entreprises. 2.2 Niveau de compétence « professionnel »41 : de bonnes perspectives en général Le niveau de compétence « professionnel », qui correspond à des professions d’ordre universitaire, bénéficiera également d’une demande dans la moyenne, soit 19 %. On compte environ 16 500 postes de ce niveau de compétence dans la région, ce qui correspond à 14 % des emplois. Comme le taux de chômage moyen de ces professions est de moins de 5 %, les perspectives pour bon nombre de professions de ce niveau de compétence seront en général favorables ou acceptables42. 2.3 Perspectives moyennes pour les professions de niveau collégial Le niveau de compétence technique I correspond généralement à des professions d’ordre collégial. Ce groupe compte pour environ 13 500 emplois au Saguenay–Lac- Saint-Jean. La demande pour ces professions sera aussi dans la moyenne, soit de 19 %. L’offre de main-d’œuvre dans ces professions demeure modeste, car le taux de chômage, à 8 %, se situe sous la moyenne (11 %). Les trois quarts de l’emploi de ce niveau de compétence se trouvent dans des professions dont les perspectives sont considérées comme acceptables. Plus de 10 % de l’emploi est dans des professions où les perspectives sont favorables. 2.4 La compétition est plus forte dans les professions de niveau secondaire Le niveau de compétence technique II regroupe en majeure partie des professions exigeant un diplôme d’études secondaires. La demande de main-d’œuvre se situe légèrement sous la moyenne, soit à 17 %. Il y a de la compétition dans ce groupe, avec un taux de chômage dans la moyenne (11 %). Les deux tiers de l’emploi dans ce groupe se retrouvent dans des professions où les perspectives sont acceptables. Le tiers de l’emploi est dans des professions affichant des perspectives restreintes, en raison de l’ampleur du chômage. On compte environ 29 000 emplois dans ce niveau de compétence. 2.5 Les professions moins qualifiées offrent des perspectives plus difficiles Le niveau de compétence intermédiaire43 est le plus important en volume, avec le niveau de compétence technique. Avec plus de 35 000 emplois, il regroupe 30 % de l’ensemble des emplois de la région. La demande de nouvelle main-d’œuvre dans ce niveau de compétence sera légèrement sous la moyenne, à 17 %. Avec un taux de chômage de 13 %, au-dessus de la moyenne régionale de 11 %, la main-d’œuvre disponible pour occuper les postes offerts est abondante. Il y aura de la compétition pour les postes offerts et elle pourrait s’avérer vive dans certaines professions où les perspectives seront alors considérées comme étant restreintes. 2.6 Abondance de main-d’œuvre dans les professions non qualifiées On compte environ 17 000 emplois de niveau de compétence élémentaire44 dans l’économie du Saguenay–Lac-Saint-Jean. La demande de nouvelle main-d’œuvre dans ce groupe sera la plus forte des niveaux de compétence, soit 23 %. Cette demande ne sera pas générée cependant par la création d’emploi, ce facteur agissant même de façon négative sur la demande. Le remplacement dû aux décès et retraites engendrera de la demande, mais c’est surtout la mobilité interprofessionnelle qui est à l’origine de la forte demande prévue. On retrouve dans ce groupe plusieurs professions que l’on qualifie de professions d’entrée sur le marché du travail de même que plusieurs professions avec des conditions de travail difficiles. Ces deux éléments sont à l’origine d’une mobilité interprofessionnelle élevée. Le taux de chômage dans ce niveau de compétence est le plus élevé, à 16 %. Même si la demande est forte, avec un bassin de main-d’œuvre disponible si volumineux, la compétition pour les postes offerts sera généralement très vive. NIVEAUX DE DIAGNOSTICS DE PERSPECTIVES PROFESSIONNELLES Très favorables Considérant l’évolution de la demande de main-d’oeuvre prévue et la situation par rapport au chômage en début de période, les perspectives d’intégration au marché du travail seront très bonnes. L’établissement de ce diagnostic ne doit cependant pas être interprété comme une garantie d’emploi dans le groupe professionnel visé. Favorables Considérant l’évolution de la demande de main-d’oeuvre prévue et la situation par rapport au chômage en début de période, les perspectives d’intégration au marché du travail seront bonnes. L’établissement de ce diagnostic ne doit pas être interprété comme une garantie d’emploi dans le groupe professionnel visé. Acceptables Considérant l’évolution de la demande de main-d’oeuvre prévue et la situation par rapport au chômage en début de période, les perspectives d’intégration au marché du travail seront satisfaisantes. Même si les personnes incluses dans ces groupes professionnels subiront une concurrence importante, elles pourront espérer obtenir un emploi en adoptant une stratégie de recherche d’emploi appropriée. Restreintes Considérant l’évolution de la demande de main-d’oeuvre prévue et la situation par rapport au chômage en début de période, les perspectives d’intégration au marché du travail seront limitées. Même si les personnes incluses dans ces groupes professionnels subiront une concurrence importante, elles pourront espérer obtenir un emploi en adoptant une stratégie de recherche d’emploi appropriée. Ainsi, ce diagnostic ne doit pas être interprété comme une absence totale de débouchés sur le marché du travail. Très restreintes Considérant l’évolution de la demande de main-d’oeuvre prévue et la situation par rapport au chômage en début de période, les perspectives d’intégration au marché du travail seront très limitées. Même si les personnes incluses dans ces groupes professionnels subiront une concurrence importante, elles pourront espérer obtenir un emploi en adoptant une stratégie de recherche d’emploi appropriée. Ainsi, ce diagnostic ne doit pas être interprété comme une absence totale de débouchés sur le marché du travail. Source : Emploi-Québec, DESBIENS, Clément, Direction de la planification et du partenariat de la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean, Le marché du travail dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean, Perspectives professionnelles 2006-2010, 2007 Le graphique suivant permet de constater les différences entre les niveaux de compétences du marché du travail régional et de celui du l’ensemble du Québec. ![]() Graphique 13 SOURCE : Emploi-Québec, DESBIENS, Clément, Direction de la planification et du partenariat de la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean, Le marché du travail dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean, Perspectives professionnelles 2006-2010, 2007, p.11. http://emploiquebec.net/publications/pdf/02_imt_pp_20062010.pdf 3. Profil du marché du travail : répartition et perspectives de l’emploi45 L ![]() a région a connu deux excellentes années sur le plan de l’emploi en 2004 et 2006. En effet, le territoire du Saguenay–Lac-Saint-Jean aura vu son niveau d’emploi atteindre respectivement 121 300 et 123 100 personnes occupées lors de ces deux années. Elles correspondent à deux des trois meilleures années enregistrées sur le plan de l’emploi pour le territoire depuis le début de la série historique actuelle, soit 1987. Depuis 1999, première année où le niveau d’emploi a franchi la barrière des 120 000, il s’est maintenu supérieur à ce niveau au cours de quatre des sept dernières années et s’en est rapproché en 2001 (119 700) et 2005 (119 800). Selon Claude Arsenault, économiste à Service Canada, l’économie du territoire a grandement bénéficié du virage amorcé au début des années 2000. Le gouvernement provincial octroyait à ce moment un statut particulier à la région, avec la mise en place de la « Vallée de l’aluminium », et par ricochet la création du seul centre de recherche et développement au pays pour favoriser la 2e et la 3e transformation de l’aluminium. Des avantages fiscaux intéressants s’y rattachaient. 3.1 Le secteur primaire Le secteur primaire représente 3,9 % de l’emploi total au Saguenay–Lac-Saint-Jean, réparti principalement entre les industries agricoles et l’exploitation forestière. Même s’il compte pour une faible proportion de l’emploi, celui-ci est toutefois important pour nombre de collectivités de la région, principalement celles situées au Lac-Saint-Jean et à l’extérieur de la zone urbaine de Saguenay. L’emploi y poursuivra sa baisse au cours des trois prochaines années. L’évolution de la technologie, les gains de productivité et la mécanisation contribueront à la disparition d’emplois pendant que les nouveaux emplois nécessiteront des qualifications et des compétences plus élevées. Le secteur agricole gravite principalement autour des fermes de production laitière, d’élevage de bovins de boucherie et de culture céréalière. L’ouverture des marchés et la hausse des coûts de production favorisent le regroupement des unités de production. L’entreprise familiale aura de plus en plus de difficultés à tirer son épingle du jeu dans ce contexte. C’est également ce qui peut expliquer les problèmes de relève agricole rencontrés par les propriétaires/exploitants et le peu d’intérêt de leurs dépendants à assumer la relève. Il faut également souligner les différents épisodes de la crise de la vache folle qui ont considérablement perturbé éleveurs de bovins et producteurs laitiers au cours des dernières années en les privant de revenus supplémentaires tirés de la vente de la vache de réforme. L'économie d’échelle réalisée par le regroupement des quotas de production continuera à se traduire par des pertes d’emploi. La proportion plus grande de capital requise dans ces grandes unités de production se traduit presque inévitablement par une réduction de l’apport en main-d’œuvre. Du côté de l’exploitation forestière, les calculs du forestier en chef qui s’appliqueront pour la période 2008-2013 ont été revus pour la région. L’application de la loi 71 s’est traduite par une réduction du potentiel de coupe de 20 % à l’échelle du Québec à compter de 2005. Les nouvelles estimations établissent à 21,9 % la diminution des quotas, au Québec, sur la base des attributions accordées avant 2005. Pour le Saguenay–Lac-Saint-Jean, la réduction des quotas est ramenée à 15,8 % pour la période de cinq ans qui s’amorcera en 2008. Les principaux facteurs qui ont pesé dans la balance pour l’établissement de cette nouvelle possibilité forestière sont pour le tiers reliés à des décisions gouvernementales (aménagement d’aires protégées, d’habitats fauniques, de réservoirs hydroélectriques…) et pour plus de la moitié, attribuables à une meilleure connaissance du territoire et à des facteurs techniques comme la surestimation des volumes par arbre et l’usage des coupes en mosaïque. Finalement, du côté des mines, carrières et tourbières, l’emploi s’y maintiendra pour la période 2007-2009. Le Saguenay–Lac-Saint-Jean ne compte qu’une seule mine, Niobec à Saint-Honoré, qui exploite un gisement de niobium avec plus de 200 employés. Le reste du secteur se compose de carrières et de tourbières qui devraient récolter certains effets positifs liés aux travaux d’élargissement de la route 175.
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