III. 2. Explication de l’analyse des scénarios
En parallèle du travail de quantification des impacts dans la matrice, nous avons également été soucieux de mettre en place une méthode plus qualitative afin d’intégrer les différents impacts selon chaque scénario.
Afin de garder une certaine cohérence dans le rapport, nous avons structuré l’analyse en intégrant les trois mesures dans chaque scénario comme illustré dans le tableau ci-dessous :
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Scénario 1
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Scénario 2
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Scénario 3
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Production
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1.1
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2.1
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3.1
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Distribution
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1.2
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2.2
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3.2
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Consommation
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1.3
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2.3
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3.3
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Dans un premier temps, chaque membre du groupe s’est chargé d’intégrer, dans chaque catégorie (c’est-à-dire 1.1, 1.2, etc.), les parties qu’il avait rédigées dans le cadre de son travail disciplinaire. Nous avons ensuite réparti le travail d’analyse intégrée entre plusieurs personnes. Celles-ci ont repris les différentes catégories d’impacts correspondant aux travaux disciplinaires et ont veillé à faire des liens entre toutes les thématiques, tout en intégrant les différents impacts. Cette analyse a permis de mettre à jour de nouveaux éléments et d’éviter des répétitions. Nous avons cependant estimé qu’il était important de garder les quatre familles d’impacts dans la structure que sont l’économie, l’environnement, le politique et le social afin de structurer cette analyse multidisciplinaire.
III. 3. Les limites et incertitudes inhérentes à notre méthode
Notre première approche, bien qu’ayant montré de trop nombreuses lacunes, nous aura permis tout un chacun d’appréhender les différents impacts à prendre en compte de manière complète, dans la mesure où bon nombre des critères à envisager étaient réunis dans notre premier outil d’évaluation. Cet outil ne s’est pourtant pas révélé très communicant pour quiconque chercherait à comprendre notre raisonnement vu de l’extérieur.
Notre deuxième approche nous a permis de créer une matrice plus succincte et lisible et qui prend en compte les variables de court et de long termes. Cependant, bien que chacun ait basé son analyse d’impacts sur différents travaux d’experts, les notations des différents impacts (--,-,0, ?,+,++) n’en restent pas moins subjectives dans certains cas, en particulier lorsque nous avons dû faire face à un manque d’informations et/ou de certitude. C’est notamment le constat que nous pouvons faire en ce qui concerne l’impact des champs électromagnétiques de basse fréquence, qui a fait l’objet de nombreuses études se contredisant entre elles. De manière plus générale, certains impacts ne pouvaient pas être évalués de manière quantitative ; c’est dans ces cas précis qu’intervient une grande part de subjectivité sur les impacts et la manière de les noter : tandis qu’une personne considère un impact comme étant neutre, d’autres prendront parti pour un impact négatif en vertu du principe de précaution. Il est difficile de juger de la justesse de nos approches en ce sens. Les discussions ont néanmoins permis d’apporter un consensus sur ces questions.
Une autre difficulté à laquelle nous avons fait face est l’incertitude quant à l’interprétation des résultats des analyses. Nous avons veillé à synthétiser les résultats dans des diagrammes en forme d’étoile, qui sont des représentations multidimensionnelles de nos matrices (voir VI. Synthèse étoile) ; néanmoins, ceux-ci ne permettaient pas de prendre en compte « les incertitudes » évaluées préalablement dans la deuxième matrice.
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