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Note de cadrage


Objet : Réorganisation de l’administration centrale en trois directions générales et un secrétariat général – suites données aux conseils de modernisation des politiques publiques (CMPP) des 12 décembre 2007 et 4 avril 2008.

Le 12 décembre dernier, le CMPP a décidé de « recentrer l’administration centrale du ministère de la Culture et de la Communication sur ses fonctions plus prospectives de pilotage et de stratégie ».
Il était précisé que cette réforme impliquait une réorganisation permettant de « passer de dix directions à quatre ou cinq grandes directions centrées sur les principales missions du ministère », mais également la suppression des « doublons entre la direction de l’administration générale, les directions opérationnelles et les opérateurs » ainsi que la centralisation et la rationalisation des fonctions support.
Lors de sa séance du 4 avril, le CMPP a précisé que l’administration centrale s’organiserait en trois directions générales, auquel s’ajoutera un secrétariat général. Il a également indiqué que la ministre désignerait les responsables administratifs qui seront chargés, dans un délai de trois mois, de lui proposer l’organisation interne des nouvelles entités.
Depuis, deux grandes étapes ont été franchies.


  1. En premier lieu, l’architecture générale de la nouvelle organisation de l’administration centrale a été présentée par la ministre lors du comité technique paritaire ministériel du 17 avril.


Elle s’articule autour1 d’une direction générale chargée des patrimoines de France, d’une direction générale responsable du soutien à la création et aux réseaux de diffusion et d’une direction générale en charge du développement des médias et de l’économie culturelle, regroupant l’actuelle direction du développement des médias, désormais rattachée directement au ministère, et des services compétents en matière d’industries culturelles, aujourd’hui dispersés dans plusieurs directions du ministère. S’ajoute à ces trois directions générales, un secrétariat général rénové qui prendra en charge à la fois la modernisation du ministère et la conduite du changement, le pilotage et la coordination de ses politiques transversales et les fonctions supports. Par ailleurs, les fonctions d’inspection du ministère seront mieux identifiées et réorganisées.

  1. En second lieu, la ministre a désigné le 7 mai les responsables administratifs, qui seront chargés de la préfiguration de chacune des nouvelles structures.


La préfiguration de la direction générale des patrimoines de France est confiée à Michel Clément. Il conserve, dans cette nouvelle mission, ses fonctions de directeur de l’architecture et du patrimoine. La direction générale de la création et de la diffusion sera préfigurée par Georges-François Hirsch, nommé directeur de la musique, du théâtre, de la danse et des spectacles lors du Conseil des ministres du 7 mai. L’organisation de la direction générale du développement des médias et de l’économie culturelle sera, quant à elle, préfigurée par Laurence Franceschini. Elle conserve, dans cette nouvelle mission, ses fonctions de directrice du développement des médias.
Parallèlement, Guillaume Boudy a été nommé secrétaire général du ministère lors du Conseil des ministres du 7 mai pour préfigurer le nouveau secrétariat général.
Enfin, Christophe Vallet est désigné pour préfigurer la nouvelle inspection générale du ministère et la réorganisation des fonctions d’inspection.
Chacun de ces responsables recevra très prochainement de la ministre une lettre de mission, détaillant pour ce qui les concerne la présente note de cadrage ainsi que les « livrables » attendus. Ils travailleront en étroite concertation avec leurs collègues directeurs d’administration centrale et consulteront les directeurs régionaux des affaires culturelles et les responsables des établissements publics.
Les textes relatifs à cette nouvelle organisation seront élaborés puis soumis à la concertation avec les organisations représentatives du personnel du ministère dans le cadre des instances paritaires au cours du second semestre 2008. L’avant-projet d’organisation de chaque structure sera communiqué aux syndicats préalablement à la rédaction des textes soumis aux concertations officielles.
La nouvelle administration centrale sera opérationnelle à compter de l’année 2009.
La présente note de cadrage vise à préciser :

  • les instances de pilotage et d’animation du chantier et son calendrier ;

  • le périmètre de chacune des nouvelles structures ;

  • les principes généraux s’appliquant à leur organisation interne ;

  • le dispositif et la méthode de conduite du changement.


  1. Les instances de pilotage et d’animation du chantier et le calendrier.


Est créé un comité de pilotage (COPIL) réunissant autour du directeur de cabinet :

  • le directeur adjoint de cabinet et les conseillers concernés ;

  • le secrétaire général ;

  • les responsables chargés de préfiguration (directions générales et inspection générale) ;

  • les directeurs et délégués d’administration centrale.


Est par ailleurs créée une équipe projet animée par le secrétaire général, rassemblant les préfigurateurs et toute personne dont la collaboration serait jugée utile par ces derniers.
Les travaux des responsables chargés de préfiguration seront lancés dans le cadre d’un premier COPIL au début du mois de juin.
L’équipe projet se réunira régulièrement, à la demande soit des responsables chargés de préfiguration, soit du secrétaire général.

Sur la base des premières propositions des responsables chargés de préfiguration, l’équipe projet présentera une note d’étape sur l’organisation de chacune des structures lors d’un COPIL qui aura lieu avant la mi-juillet.
Les propositions définitives des responsables chargés de préfiguration seront examinées par le COPIL début septembre afin d’être remises à la ministre au plus tard le 15 septembre.
Dès validation par la ministre, l’équipe projet préparera une maquette des textes d’organisation qui sera communiquée aux organisations représentatives en octobre.
La concertation sur le projet d’organisation et les textes finalisés aura lieu dans le cadre des instances paritaires avant la fin de l’année 2008.
L’objectif est de publier les textes d’organisation avant le 31 janvier 2009.


1.Le périmètre de chacune des nouvelles structures





  1. La direction générale des patrimoines de France




  • Architecture : création et diffusion architecturale ; paysage et cadre de vie ; économie des professions et recherche.




  • Archives : politique de collecte et accès aux archives publiques / privées et coordination interministérielle ; animation du réseau des Archives de France (archives nationales, régionales, départementales et municipales) ; politique de conservation et de traitement des archives : normalisation (notamment en matière de bâtiments et d’archivage électronique), informatisation ; politique des publics : action éducative, diffusion culturelle ; économie des professions et recherche ; célébrations nationales.




  • Musées : collections : acquisitions, mouvement des œuvres, inventaire et récolement ; politique des publics : action éducative, diffusion culturelle ; muséographie : bâtiments et équipements ; animation du réseau des musées de France (musées territoriaux, musées nationaux) ; ingénierie et références techniques ; économie des professions et recherche.




  • Patrimoine monumental et archéologique : protection, conservation, entretien, restauration et valorisation du patrimoine monumental et des espaces protégés, archéologie et ethnologie ; inventaire et bases de données ; politique des publics : action éducative, diffusion culturelle ; ingénierie et références techniques ; économie des professions et recherche.




  • Enseignements : enseignement des métiers de la conservation ; enseignement de l’architecture.




  1. La direction générale de la création et de la diffusion




  • Arts plastiques : soutien à la création et la diffusion des arts plastiques, acquisitions, commande publique ; politique des publics : action éducative, diffusion culturelle ; économie des professions et recherche ; métiers d’art.




  • Spectacle vivant : soutien à la création, à la production et à la diffusion : musique (y compris musiques actuelles), théâtre, danse, spectacles, cirque, arts de la rue, offre pluridisciplinaire, commande publique ; politique des publics : action éducative, diffusion culturelle ; économie des professions et recherche.




  • Enseignements : enseignement des arts plastiques ; enseignements musique, théâtre, danse, spectacles

  1. La direction générale du développement des médias et de l’économie culturelle




  • Cinéma : tutelle du Centre national de la cinématographie (CNC), chargé du soutien et de la régulation des industries cinématographique et audiovisuelle, du multimédia, du jeu vidéo et des industries techniques, du patrimoine cinématographique, de la politique des publics et de la diffusion culturelle ainsi que de l’économie des professions, de l’emploi et de la formation.




  • Industries phonographique et musicale : soutien et régulation de l’industrie musicale vivante et de l’industrie musicale enregistrée (disque et autres supports) ; économie des professions, emploi et formation.




  • Livre et lecture : bibliothèques et lecture publique (bibliothèques publiques, politiques documentaires et patrimoniales ; lecture publique, politique des publics : action éducative, diffusion culturelle ; économie des professions et recherche) ; édition (économie du livre et de l’édition ; réseaux de diffusion nationaux – librairies, etc. – et à l’étranger ; économie des professions, emploi et formation).




  • Médias : presse écrite, radios, audiovisuel public et industries de programmes, publicité ; techniques, réseaux de communication et développement de la société de l’information ; économie des professions, emploi et formation)




  • Enseignements




  1. Le secrétariat général




  • modernisation du ministère et conduite du changement, s’appuyant sur différentes fonctions transversales : modernisation, organisation et conduite du changement ; études et prospective ; contrôle de gestion et audit ; communication interne.




  • coordination des politiques transversales du ministère : enseignements ; éducation artistique et culturelle ; mécénat et développement des publics, notamment spécifiques ; recherche ; numérisation ; culture scientifique et technique ; action territoriale.




  • pilotage des fonctions supports : budget et finances ; affaires juridiques ; administration du personnel et gestion des ressources humaines ; fonctionnement et logistique ; politique immobilière et organisation de la maîtrise d’ouvrage ; systèmes d’information.


Par ailleurs, la délégation à la langue française et aux langues de France sera rattachée au secrétaire général.


  1. Affaires européennes et internationales


Les responsables chargés de la préfiguration des directions générales seront chargés sous la responsabilité du secrétaire général d’expertiser les différentes hypothèses de rattachement de cette politique / fonction et de proposer celle permettant de respecter au mieux sa nécessaire cohérence et sa déclinaison au niveau de chaque politique sectorielle.


  1. Les fonctions d’inspection


Les propositions de réorganisation des fonctions d’inspection du ministère devront prendre en compte d’une part l’impact de la création des directions générales et d’autre part la nécessité de mieux distinguer les missions d’inspection au sens strict et les missions de contrôle scientifique et technique, de conseil et d’expertise.
Le responsable chargé de la préfiguration de la nouvelle inspection générale du ministère travaillera en étroite concertation avec les préfigurateurs des directions générales et leurs collègues directeurs d’administration centrale. Les responsables de l’inspection générale des affaires culturelles et des inspections spécialisées seront également associés aux travaux.



  1. Les principes généraux s’appliquant à l’organisation des nouvelles structures


La nouvelle organisation devra concilier transversalité dans l’appréhension des enjeux communs et visibilité de chaque grande politique sectorielle. Elle prendra ainsi en compte les synergies possibles entre les différents métiers et, le cas échéant, les nouveaux enjeux des politiques culturelles et de communication. La dimension interministérielle des missions relatives aux archives de France sera prise en compte dans la nouvelle organisation.
Par ailleurs, le regroupement des directions et délégations actuelles sera l’occasion, pour les fonctions support, de repenser la répartition des compétences entre les « directions de métiers » et le secrétariat général tout en cherchant à optimiser l’allocation des moyens humains et l’efficacité d’action.
Chaque responsable administratif chargé de la préfiguration des nouvelles structures intègrera dans ses propositions d’organisation cible les contraintes liées à la maîtrise de l’emploi public, en quantifiant en équivalent temps plein (ETP) le volume d’effectifs nécessaires et en indiquant la structure des emplois souhaitable. L’exercice sera réalisé à échéance de trois ans.


  1. Des directions générales administrées par un directeur général et des directeurs ou délégués sectoriels


Au sein des trois directions générales, un responsable (directeur ou délégué) sera clairement identifié pour chaque politique sectorielle.


  1. Un secrétariat général resserré


Le secrétariat général sera réorganisé autour d’un nombre limité de pôles, répondant à la nécessité d’accompagner la ministre :


  • d’une part dans le pilotage stratégique du ministère (valorisation des fonctions de prospective, de stratégie, de synthèse et de pilotage, notamment des deux réseaux des DRAC et des opérateurs, mais également de coordination lorsque la transversalité des politiques le justifie) ;




  • et d’autre part dans le soutien à la mise en œuvre concrètes des politiques (fonctions supports, notamment administration et finances, affaires juridiques, systèmes d’information et ressources humaines).



Conformément à la logique visant à une intégration complète des fonctions actuellement exercées par la DAG et la DDAI au sein du secrétariat général, le secrétaire général pourra proposer la création d’un ou plusieurs postes de secrétaires généraux adjoints.


  1. Maintien de services sectoriels et mise en place de services transversaux


L’organisation interne de chaque direction générale combinera le maintien de services sectoriels, constitutifs du cœur de métier de chaque politique sectorielle, avec la mise en place de services transversaux, chargés de l’exercice de fonctions communes aux différentes politiques mises en œuvre.

Un équilibre devra ainsi être trouvé entre la nécessité de prendre en compte les spécificités propres à chaque politique sectorielle et l’impératif d’une approche transversale de leurs enjeux communs.
L’organisation devra permettre, sans que cette liste soit exhaustive, de renforcer le pilotage autour des enjeux communs suivants :


  • au sein de la direction générale des patrimoines de France




  • doctrine et principes de conservation et de restauration  ;

  • gestion et sécurité des « collections » (muséales, archivistiques, objets mobiliers) ;

  • politique d’acquisition (mouvement des œuvres, inventaire et récolement) ;

  • contrôle scientifique et technique ;

  • élaboration et suivi de la législation relative aux patrimoines et à l’architecture ;

  • valorisation et diffusion des patrimoines ;

  • politique des publics (suivi statistique et observation des secteurs) ;

  • éducation artistique et culturelle ;

  • numérisation, construction et mise en ligne de bases de données ;

  • économie des professions et recherche ;

  • muséographie et scénographie (bâtiments et équipements) ;

  • enseignement de l’architecture et des métiers du patrimoines ;

  • modalités d’intervention et de soutien à l’égard des collectivités locales.




  • au sein de direction générale de la création et de la diffusion




  • soutien à la création, à la production et à la diffusion ;

  • politique d’acquisition et de commande publique ;

  • politique des publics (suivi statistique et observation des secteurs) ;

  • éducation artistique et culturelle ;

  • pratiques amateurs ;

  • enseignements, emploi, formation professionnelle, statut des artistes (spectacle vivant / arts plastiques).

  • modalités d’intervention et de soutien à l’égard des collectivités locales.




  • au sein de la direction générale du développement des médias et de l’économie culturelle




  • production et diffusion en univers numérique (soutien à la création et à la diversité, lutte contre le piratage, respect des droits d’auteur, évolution des techniques / technologies) ;

  • régulation de secteurs économiques et culturels sensibles ;

  • soutien aux « PME culturelles » (indépendants) ;

  • dimension européenne et internationale (systèmes d’aides, exportation) ;

  • dimension territoriale (relations avec collectivités locales, couverture territoriale) ;

  • éducation artistique et culturelle.




  1. Rationalisation des fonctions supports et transversales et modalités de dialogue des directions générales avec le secrétariat général


En ce qui concerne les fonctions supports et transversales, les mutualisations devront être opérées au niveau du secrétariat général et à l’intérieur de chaque direction générale (soit auprès du directeur général, soit au sein d’un service mutualisé). Le secrétaire général est chargé, avec les responsables chargés de la préfiguration des directions générales, de proposer une organisation permettant de supprimer les doublons tout en renforçant l’efficacité de l’action.

Pour la communication externe, la répartition des compétences se fera entre le service directement rattaché à la ministre (département information et communication) et les directions générales.
En ce qui concerne les fonctions transversales pilotées par le secrétariat général, qu’il s’agisse de l’action territoriale et du dialogue avec les DRAC, de l’organisation de la maîtrise d’ouvrage, de la tutelle des établissements publics, de l’observation des publics et des secteurs, de la fonction documentation, de la collecte des archives de l’administration ou encore de la communication interne, il conviendra de définir les contours de l’exercice du rôle de synthèse et de coordination du secrétariat général dans sa relation avec les directions générales.
Enfin, en ce qui concerne les fonctions support, qu’il s’agisse de l’administration du personnel et de la GRH, des affaires juridiques, des affaires financières (budget, comptabilité et achats), du fonctionnement et de la logistique, de la politique immobilière, du contrôle de gestion, de l'organisation, du contrôle interne ou des systèmes d’information, le secrétaire général proposera, avec les responsables chargés de la préfiguration des directions générales, une répartition des compétences permettant d’optimiser l’allocation des moyens humains concernés et de renforcer la réactivité et l’efficacité d’intervention au service des politiques sectorielles.


  1. Modernisation et renforcement de la tutelle des établissements publics.


Les directions générales assureront à la fois la tutelle stratégique (de contenu) et la tutelle financière de premier niveau, ce qui suppose un renforcement de cette fonction.
Le secrétariat général demeurera compétent pour assurer comme aujourd’hui la synthèse et la validation de la répartition des moyens de toute nature affectés aux opérateurs, en liaison avec les directions générales de tutelle. Il veillera tout particulièrement au bon positionnement stratégique des opérateurs au regard de leur contribution à la politique ministérielle dans une vision stratégique d’ensemble pour le compte de la ministre.
Il sera particulièrement compétent en ce qui concerne :

  • la méthodologie de la tutelle (cadrage / directives / contrôle) ;

  • la validation des cadrages budgétaires annuels et pluriannuels (en crédits et en emplois) et des contrats de performance proposés par les directions générales et les établissements ;

  • la veille stratégique et financière globale ;

  • le contrôle interne et l’audit des modalités d’exercice de la tutelle.


Enfin, le secrétariat général apportera les compétences transversales dont il a la responsabilité et l’expertise qui est la sienne en matière de fonctions support aux directions générales comme aux opérateurs.


  1. Responsabilité et périmètre des programmes LOLF au regard des choix d’organisation


La responsabilité des programmes budgétaires LOLF existants et leur périmètre devront être mis en adéquation avec les choix d’organisation administrative.
A cet égard, les responsables chargés de la préfiguration des nouvelles structures proposeront un schéma de mise en cohérence portant sur les procédures de pilotage de chaque programme existant et son périmètre.
Ils travailleront sous la coordination du secrétaire général et en étroite concertation avec leurs collègues directeurs d’administration centrale. Ils consulteront les directeurs régionaux des affaires culturelles et les responsables des établissements publics.


  1. Conduite du changement : éléments de méthode


Les responsables chargés de la préfiguration des nouvelles structures ont la responsabilité de conduire et de piloter, dans le périmètre qui est le leur et selon des modalités qu’ils définiront, les consultations, échanges et concertations qu’ils estiment nécessaires pour mener à bien leur mission.
Plusieurs principes communs seront néanmoins respectés :


  • la réflexion devra associer largement l’encadrement des directions et délégation actuelles au sein de groupes de travail dont les thèmes seront propres à chaque périmètre ;

  • le dialogue avec les organisations syndicales représentatives des secteurs concernés, organisé avant la remise des propositions, sera conduit sous la responsabilité du Cabinet ;

  • la réflexion sur l’organisation des fonctions transversales et fonctions support sera coordonnée par le secrétaire général qui rapportera au comité de pilotage sur ces questions ;

  • les responsables chargés de la préfiguration des nouvelles structures seront particulièrement attentifs aux questions de personnel et s’appuieront en tant que de besoin sur le secrétariat général (DAG/SPAS) ;

  • in fine, le ou les scénarii proposés par les préfigurateurs seront débattus en comité de pilotage, avant présentation à la ministre. Ils comporteront un volet dédié aux conséquences sur le volume d’effectifs et la structure d’emplois, tant pour éclairer la ministre que pour documenter la phase ultérieure de concertation dans le cadre des instances officielles (CTP et CTPM).


Lorsque la phase de concertation en CTP et en CTPM sera achevée et que les textes d’organisation validés seront publiés au Journal officiel, une liste des postes dont le changement de contenu sera jugé significatif sera définie en concertation avec les représentants des personnels, permettant alors la publication des avis de vacance correspondants.
Le secrétariat général (DAG/SPAS) veillera à ce que chaque situation individuelle soit prise en compte pour les personnels dont le poste aurait disparu ou aurait évolué du fait de la réorganisation, ou encore aurait fait l’objet d’une publication du fait d’un changement de contenu, et qui n’auraient pas trouvé de débouché dans la nouvelle organisation. A cette fin, le secrétariat général (DAG/SPAS) sera doté d’une cellule de carrière et de mobilité dont l’objet premier sera l’écoute, le conseil et l’accompagnement des personnels. Une présentation de ce dispositif aux organisations syndicales sera organisée dans les meilleurs délais.
Enfin, la mise en œuvre de la réforme s’accompagnera de dispositifs indemnitaires contenus dans la « boîte à outils RH ». Il appartiendra aux responsables de la préfiguration des nouvelles structures, en liaison avec le secrétariat général (DAG/SPAS), de définir les besoins de chaque direction générale (emplois et secteurs concernés) de sorte qu’une doctrine d’emploi de ces dispositifs puisse être élaborée et discutée avec les partenaires sociaux.

1 Les intitulés définitifs de chacune des trois directions générales seront arrêtés au terme du processus de détermination de leur organisation interne.


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