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Développement des infrastructures et du secteur productif





      1. Secteur «Développement Rural & Sécurité Alimentaire/Irrigation»




        1. L’objectif général est de promouvoir une agriculture durable, moderne et compétitive, d’améliorer la sécurité alimentaire-nutritionnelle et de renforcer la gouvernance du secteur agricole.


Les objectifs spécifiques suivants seront poursuivis :

OS1. Intensifier et diversifier la production agricole28 de manière durable, moderne et compétitive ainsi que valoriser les produits agricoles, notamment sur les exploitations familiales29 (LOA, Politique de Développement Agricole, PDA),

OS2. Réduire structurellement et de manière durable l'insécurité alimentaire et la malnutrition (AGIR-Alliance Globale pour l'Initiative Résilience, CSCRP),

OS3. Renforcer la gouvernance, y compris le cadre institutionnel, du secteur Agricole et de la sécurité alimentaire - nutritionnelle (LOA, PDA).


        1. Pour chacun des objectifs spécifiques, les principaux résultats attendus sont :


OS1. Intensifier et diversifier la production Agricole de manière durable, moderne et compétitive ainsi que valoriser les produits agricoles, notamment sur les exploitations familiales (LOA, Politique de Développement Agricole, PDA).

  • R1.1. La maitrise de l’eau est renforcée à travers la réhabilitation/construction des aménagements hydro-agricoles pour la petite, moyenne ou grande irrigation (PNIP, PDA, SNDI),

  • R1.2. Des chaines de valeur favorisant une croissance inclusive sont promues (PNIP-SA, PDA).

  • R1.3. Les systèmes de production agricole familiale sont renforcés, notamment grâce à la formation professionnelle notamment des jeunes et des femmes, au développement des technologies adaptées, à la recherche agricole ainsi qu’à la vulgarisation, etc.


OS2. Réduire structurellement et de manière durable l'insécurité alimentaire et la malnutrition (AGIR (Alliance Globale pour l'Initiative Résilience), CSCRP),

  • R2.1 Les capacités de prévention et de gestion des crises au niveau national, régional et local sont renforcées (AGIR/CSCRP),

  • R2.2.Les moyens d’existence des ménages les plus vulnérables sont sécurisés, notamment par les biais des programmes des transferts sociaux (PNN, PNPS, AGIR)

  • R2.3. Les capacités des ménages à prévenir la malnutrition chronique sont renforcées, à travers une approche multisectorielle et des activités sensibles à la nutrition (REACH, SUN, PNN et son Plan d’Action). .


OS3. Renforcer la gouvernance, y compris le cadre institutionnel, du secteur Agricole et de la sécurité alimentaire - nutritionnelle (LOA, PDA).

  • R3.1. Un accès plus efficace, équitable et sécurisé des ressources naturelles (eau, terre, etc.) est promu ainsi que leur gestion durable (GIRE, PDA, PNCC, PNPE, PNF),

  • R3.2. Un accès plus efficace, équitable et sécurisé des ressources productives (intrants, crédit, etc.) est promu (PDA, PNIP-SA),

  • R3.3. Le développement institutionnel des acteurs du secteur Agricole et ses capacités sont renforcées.

  • R3.4.La redevabilité et la transparence des cadres institutionnelles, et la participation des acteurs, sont renforcés.


Modalités d’intervention: L’intervention pourra se faire notamment sous forme de projet et de contrat de réforme sectorielle. Cette dernière modalité nécessitera une phase de préparation et d’appui à sa mise en œuvre. Un mécanisme de financement commun pour l’irrigation de proximité est en phase d’étude et pourrait mener à des modalités de financement communes ou un fonds commun.


        1. Pour chaque résultat, les indicateurs principaux sont présentés dans le cadre d’intervention sectorielle (annexe 2.6)




        1. La coordination des donateurs et le dialogue politique


La coordination avec les partenaires est assurée par un groupe thématique « Economie Agricole et Rurale » (EAR). Ce groupe est fonctionnel et se réunit mensuellement. La coordination du groupe est assuré par l'USAID, qui a mandat jusqu'à fin décembre 2014. Il inclut trois sous-groupes : i) élevage et pêche, ii) Irrigation, iii) Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle. Le dialogue politique est assuré autour de rencontres régulières entre PTF et partagées avec les départements ministériels concernés. La revue sectorielle conjointe annuelle Etat-PTF- Profession Agricole contribue également à ce dialogue ; elle est préparée par la CPS-SDR. La coordination au niveau géographique se fait au sein des CROCSAD, et des Directions Régionales.


        1. Les engagements financiers et politiques du gouvernement


L’Etat a adopté la Politique de Développement Agricole en Août 2013 et finalise pour 2014 son plan d’action : le Programme National d’Investissement dans le Secteur Agricole -PNISA. Le plan pour la relance durable du Mali (PRED) et le Plan d'Action Gouvernemental (PAG) pour la période 2013-2018 font du développement du secteur agricole une priorité. La loi de finances de 2014 prévoit environ 7% du budget de l’Etat pour l’Agriculture ; soit près de 105 milliards sur un budget total de 1518 milliards de FCFA. Le Gouvernement a exprimé la volonté politique de porter cette dotation à 15% en 201530, bien au-delà des engagements de Maputo, qui est de 10% du budget de l’Etat pour le secteur Agricole.


        1. L’évaluation environnementale


Il est prévu que la Politique de Développement Agricole fasse l’objet d’une Évaluation Environnementale Stratégique (EES) à travers son plan d'action. L’EES de la PDA poursuit deux objectifs généraux :

  • réduire le coût de la Politique de Développement Agricole en examinant ses liens avec l’environnement et la société malienne ;

  • identifier, décrire et évaluer les relations entre l’environnement et le secteur agricole au Mali résultant de la mise en œuvre de l’ensemble des projets et programmes afin d’améliorer les processus de décision politique, notamment l’intégration de l’environnement dans les politiques publiques.


Les dimensions de l’adaptation au changement climatique et l’atténuation du changement climatique s’inscriront de manière transversale dans les actions du XIème FED. Une actualisation du profil environnemental du Mali sera disponible à partir de fin 2014.


        1. Valeur ajoutée


Les capacités financières et techniques des Etats membre et le l'Union européenne se renforcent mutuellement dans le secteur de la sécurité alimentaire. Les contributions financières UE peuvent exercer un effet de levier vis-à-vis des EM pour mobiliser des contributions bilatérales.

La DUE et les EM ont des concentrations géographiques et thématiques qui se recoupent partiellement. Une bonne coordination devrait être possible afin d'assurer une couverture plus complète du territoire et de la chaine de production.
Le renforcement des acteurs et institutions au niveau national, régional et local, avec une complémentarité via un travail par les ONG au niveau des communautés et des cercles/communes. L'UE et les EM ont établi un réseau de partenaires étatiques et associatifs qui permettent cette pénétration du secteur.

Enfin, l'expérience acquise par les acteurs européens dans le secteur permettra une continuité avec les actions déjà engagées.


        1. Partage de travail intra sectoriel

  • Dans le cadre du Groupe Thématique EAR et ses sous-groupes (élevage et pêche, irrigation, sécurité alimentaire et nutritionnelle).

  • Coordination au niveau géographique et thématique.

  • Concertations au moment de l’instruction des projets.

  • Partage d’expériences et actions conjointes (documents de capitalisation, évaluations, missions, etc.)




      1. Infrastructures et Développement urbain/Energie




        1. L'objectif général est d’augmenter la mobilité des personnes et des biens sur le sol malien

Nb : Les objectifs présentés ci-dessous, ainsi que le cadre d’intervention sectorielle en annexe, concernent le soutien de l’UE au secteur routier. Le soutien de l’UE au secteur de l’énergie est en phase de pré-identification, on n’est donc pas en mesure de présenter les objectifs et indicateurs d’une éventuelle intervention dans ce secteur.
Les objectifs spécifiques suivants seront poursuivis :

OS1. Contribuer à désenclaver les régions du nord,

OS2. Préserver le patrimoine routier tout en créant de l'emploi,

OS3. Renforcer la gouvernance du secteur routier

OS4. Appuyer la mise en œuvre de la Stratégie Énergie domestique du Mali au niveau national et local de façon à réduire la dépendance énergie domestique du pays au bois-énergie par la diversification des sources d’énergie propres.


        1. Pour chacun des objectifs spécifiques, les principaux résultats attendus sont :

OS1. Contribuer à désenclaver les régions du nord.

R1.1.La route Bourem – Kidal est réalisée.
OS2. Préserver le patrimoine routier tout en créant de l'emploi,

R2.1. L’entretien courant des routes est renforcé,

R2.2. Des techniques de travaux à Haute Intensité de Main d’œuvre (HIMO) faisant appel aux entreprises et aux ressources locales sont utilisées.
OS3. Renforcer la gouvernance du secteur routier.

R3.1. La surcharge sur les principaux corridors (Abidjan-Bamako et Dakar-Bamako) est diminuée,

R3.2. Les prix et les délais des transports des personnes et des biens sont réduits.
OS4. Appuyer la mise en œuvre de la Stratégie Énergie domestique du Mali au niveau national et local de façon à réduire la dépendance énergie domestique du pays au bois-énergie par la diversification des sources d’énergie propres

R1.1. La dépendance énergétique domestique du Mali en bois énergie est réduite et les forêts sont mieux protégées.



        1. Pour chaque résultat, les indicateurs principaux sont présentés dans le cadre d’intervention sectorielle (annexe 2.7)




        1. La coordination des donateurs et le dialogue politique

La coordination des PTF est assurée à travers un groupe Infrastructure dont les chefs de file sont la BAD et l'UE conjointement. Parmi les sous-groupes, celui des Transports est présidé par l'UE. Ce sous-groupe est dynamique et assure un dialogue politique constructif avec l'Etat.

Depuis mars 2013, le Ministère de l'Equipement et des Transports et la Délégation de l'Union européenne ont mis en place une plateforme de dialogue rassemblant l'ensemble des acteurs afin d’améliorer les performances du système des transports.
Pour ce qui est du secteur de l’énergie, la coordination est assurée à travers le sous-groupe Energie, au sein du groupe Infrastructures, dont le chef de file est la Banque Mondiale à compter de juin 2014. Ce sous-groupe également est dynamique et assure un dialogue politique constructif avec l'Etat. Fin 2013, une Task Force a été mise en place de manière formelle par l’Etat avec pour but d’élaborer et de suivre la mise en œuvre d’un Plan de redressement de la société nationale EDM (en grande difficulté) sur la période 2014-2020. La France, à travers l’AFD, est associée aux travaux de ce groupe ainsi que la Banque Mondiale.


        1. Les engagements financiers et politiques du gouvernement


Le Gouvernement du Mali s’est engagé à poursuivre la mise en œuvre de sa Politique de Nationale des Transports et son plan d’action. Dans sa loi de finances rectifiée de 2013, l’Etat a planifié de consacrer 1.20% de son budget au secteur transport (soit près de 17,5 milliards sur un budget total de 1.464 milliards de FCFA).

Dans le secteur de l’énergie, l’adoption du Plan de redressement d’EDM constitue un engagement à court terme du gouvernement.


        1. L’évaluation environnementale


Des études d'impact environnemental et social seront réalisées sur la zone de construction/réhabilitation du projet routier entre Bourem et Kidal afin d'atténuer les effets négatifs des travaux et du trafic induit dans la zone. Un plan de gestion environnementale et sociale, permettant la mise en œuvre durable de ces mesures d’atténuation pendant la phase d'exécution des travaux et la phase d'exploitation de la route, sera adopté.

Toute intervention d’envergure dans le secteur de l’énergie nécessitera la réalisation d’études d’impact environnemental et social et, quand jugé nécessaire, l’adoption d’un plan de gestion environnementale et sociale.

      1. Environnement/Gestion des Ressources Naturelles/Changements climatiques




        1. L’objectif général de l’UE et des États membres en résumé vise à appuyer la mise en œuvre des politiques et stratégies environnementales et climatiques au Mali.

Les objectifs spécifiques suivants seront poursuivis :

OS1.Appuyer la gestion et la reforestation participatives à travers l’appui à des projets/programmes de façon à inverser la tendance à la dégradation des ressources environnementales

OS2.Appuyer les initiatives communautaires de stabilisation des dunes dans le delta intérieur du Niger (Zone lacustre surtout) afin de lutter contre la désertification dans les régions du pays

OS3.Appuyer la gouvernance locale et décentralisée des ressources naturelles à travers le renforcement des capacités des Organisations Communautaires de Base et des communes.


        1. Pour chacun des objectifs spécifiques, les principaux résultats attendus sont :

OS1.Appuyer la gestion et la reforestation participatives à travers l’appui à des projets/programmes de façon à inverser la tendance à la dégradation des ressources environnementales.

R1.1. Des Projets et Programmes de gestion et de Reforestation participatives de forêts sont financés par la Délégation et les États membres de façon à inverser la tendance à la dégradation.
OS2.Appuyer les initiatives communautaires de stabilisation des dunes dans le delta intérieur du Niger (Zone lacustre surtout) afin de lutter contre la désertification dans les régions du pays.

R2.1. Des initiatives communautaires de stabilisation des dunes dans le delta intérieur du Niger sont financées afin de lutter contre la désertification dans les régions nord du pays.
OS3.Appuyer la gouvernance locale et décentralisée des ressources naturelles à travers le renforcement des capacités des Organisations Communautaires de Base et des communes.

R 3.1. Les capacités des Organisations communautaires de base et des communes sont renforcées et celles- ci prennent une part active dans les processus de décision concernant la gestion des ressources naturelles.

R 3.2 Les organisations paysannes et féminines du Delta Intérieur et des exondées autour sont capables de gérer les crues afin d’augmenter leur résilience et leur production (riz, bourgou, maraichage et poissons).


        1. Pour chaque résultat, les indicateurs principaux sont présentés dans le cadre d’intervention sectorielle (annexe 2.8)




        1. La coordination des donateurs et le dialogue politique


Des EM, comme la Suède, l’Allemagne, le Danemark participent aux travaux des PTF membres du groupe thématique « environnement et changements climatiques ». Les EM et la DUE appuient les efforts du Gouvernement du Mali, en intensifiant la coopération afin d’atteindre les résultats et objectifs poursuivis. L’objectif du groupe est de maintenir un dialogue régulier avec la partie malienne sur l’ensemble des problématiques et priorités du secteur.


        1. Les engagements financiers et politiques du gouvernement

Afin d’honorer ses engagements internationaux et résoudre les nombreux problèmes environnementaux, le Gouvernement du Mali a décidé d’élaborer conjointement un Plan National d’action Environnementale (PNAE), qui prend en compte l’ensemble des problèmes environnementaux et les Programmes d’action nationaux (PAN) visant la mise en œuvre de la Convention des Nations Unies sur la Lutte contre la Désertification (CCD). L’objectif global de la Convention et du PNAE est et demeure le développement durable, qui lui-même est un objectif prioritaire du Gouvernement. 


        1. L’évaluation environnementale

La révision complète du profil environnemental effectué en 2006, entamée en 2014, permettra de prendre en compte les enjeux actuels liés à la protection des ressources naturelles et à la problématique du changement climatique, ainsi que les nouvelles orientations prises par le Gouvernement du Mali dans le domaine de l'environnement. Il est attendu de cette révision des recommandations et, autant que possible, des orientations ou des critères pour l'intégration de l'environnement dans les secteurs prioritaires de développement. Elles serviront pour la prise en compte de l'environnement dans la coopération au développement en générale et plus spécifiquement dans la mise en œuvre des projets financés par l'Union européenne.

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