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Économie et Nomadisme Table des matières Définition Repères historiques : Le nomadisme : une nécessité Les types de nomadismes : Migrations apériodiques Migrations saisonnières
Economie, Population, Société Extension géographique Evolution du nomadisme pastoral :
Le nomadisme occidental Le nomadisme en Europe
La pluriactivité : la saisonnalité : Définition Les saisonniers : Qui sont les saisonniers ?
La santé des saisonniers (en Rhône Alpes.) Une typologie des saisonniers et des employeurs Que représente le travail saisonnier en France ? Les nouvelles formes de nomadisme :
Conclusion La planète migrante INDEX :
Bibliographie « Où se trouve le berceau de l'humanité ? Certainement en Afrique, s'accordent à dire les chercheurs. C'est le foyer de Lucy, la jeune australopithèque de plus de 3 millions d'année et la découverte au Tchad de Toumaï, le plus ancien fossile jamais mis à jour, est venue conforter l'idée d'un continent africain comme source originelle des espèces. C'est à partir de cette terre que les hommes auraient commencé à migrer. Ou plus exactement s'installer un peu plus loin, au fur et à mesure du développement de leurs communautés ou pour suivre la route des animaux dont ils se nourrissaient. Ces déplacements se font sur de courtes distances : en moyenne, 60 KM séparent une génération. Mais au rythme de cinq générations par siècle, on arrive vite à 30 000 KM (presque une fois le tour de la terre!) au bout de 10 000 ans ». Mickaël Gamrasni. NOMADISME ET ECONOMIE Définitions1 :
Repères historiques2 Le nomadisme : une nécessité. Le nomadisme n’est pas du vagabondage. Perpétuellement en quête de nourriture, l’homme préhistorique adopte naturellement un mode de vie nomade, l’apparition de l’agriculture et la naissance de villages sonneront le glas de la civilisation des chasseurs-cueilleurs. En ce début de XXIe siècle, avec l’invention de l'automobile, de l’ordinateur et du téléphone portable, les hommes réinventent un nomadisme postmoderne Les chasseurs-cueilleurs du Paléolithique, Neandertal, l'Homo sapiens (150 000 ans), et enfin, Sapiens sapiens - autrement dit, nous - (une trentaine de milliers d’années) ont peuplé la terre de petits groupes très mobiles. Baies et racines ne suffisent pas à rassasier l’homme préhistorique. Il pourchasse donc les hardes d’animaux, guettant mammouths, aurochs, chevaux sauvages et bouquetins sur les voies migratoires que ceux-ci empruntent. La recherche de la nourriture est une occupation à plein temps. La nuit, on se protège des bêtes fauves en dormant dans les arbres, on se défend du vent à l’aide de claies légères, on vit dans des abris sous roche, des huttes, des tentes primitives. La pérennité du groupe, à peine une tribu, ne dépend que du bon vouloir des forces magiques qui animent la nature. L’approbation des animaux à donner leur vie pour l’homme est la condition du succès d’une chasse, d’une pêche. Il cherche plutôt à s’adapter, à se fondre dans son environnement, plus qu’à le torde à sa volonté. Les bêtes, les montagnes, les rivières et les sources sont regardées par lui comme des personnes avec qui l’on négocie par l’intermédiaire d’un initié, peu importe que nous le nommions chaman ou devin. La nature contient tout entière la notion de divinité. Hors de concept de bien ou de mal, elle peut apporter la vie comme la mort. Peu à peu, les outils se sophistiquent : Aux alentours de 12500 avant J.C. la révolution néolithique. Avec son arc et son propulseur, il tue trop de gibier, plus qu’il n’en peut souvent manger, et le reste pourrit. En période de disette, il repense à ces carcasses abandonnées aux charognards ! En période de disette, il repense à ces carcasses abandonnées aux charognards ! Un beau jour lui vient l’idée de trapper ses proies, de les conserver vivantes, dans des parcs fermés. L’élevage est né, mais l'homme ne devient pas pour autant sédentaire. Quand l’herbe vient à manquer pour nourrir les bêtes, il faut bien que le pasteur se décide à partir pour de plus verts pâturages. Neimen, un vocable grec qui signifie « faire paître », donnera même naissance au mot « nomade ». De fait, nombreuses sont les cultures nomades pastorales contemporaines qui répondent encore à cette logique : les Nenets, les Mongols, mais aussi les derniers bergers transhumants des Alpes ou du Massif central. Enfin repu de viande, il ne tarde pas à récolter les graines des plantes sauvages dont il connaît la valeur nutritive pour les semer, les domestiquer. Vers 7 500 avant J.-C, l’agriculture est née.et avec elle les premiers paysans qui, comme les peuples nomades, pratiquent un anarcho-communalisme3 agraire. La constitution des villages, des villes, la notion de propriété privée avec l’accumulation de richesses, les guerres imposeront la création d'un système de notation pour administrer une population qui, désormais, n’est plus tout entière occupée à la production de la nourriture mais, également, à l’artisanat, l’architecture, la religion, le commerce et l'administration. Les technologies progressent, l'homme règne bientôt sur un monde jalonné de cités, devenu sien. Il le modèle à présent selon ses besoins. En cinq mille ans, des peuples nomades vieux de cinquante mille deviennent sédentaires. Des ethnies, cependant, sont restées à l’écart de cette révolution technologique et intellectuelle : Inuits du cercle polaire, Amérindiens semi-nomades d’Amazonie, de Terre de Feu, tous sont demeurés chasseurs-cueilleurs dans un environnement si hostile qu’il ne permet aucune alternative de survie.
Et il y a les bergers. Pas toujours pacifiques. Venus de l’est, Attila et ses hordes de Huns ont déjà saccagé Rome et se sont installés dans la puszta4 hongroise où ils se sont européanisés. À l’aube du XIIIe siècle, c’est au tour de Gengis Khan de déferler sur le monde connu, à la tête de ses Mongols. Ce peuple conquérant d’éleveurs nomades va bâtir le plus vaste empire jamais constitué de mémoire d’homme, du Pacifique à la mer Noire. Les grands empires avaient toujours été de métropoles : Rome, Tenochtitlân, Cuzco, Constantinople. Gengis Khan interdit à ses ministres de vivre dans les villes et les force à habiter sous leurs yourtes. Son petit-fils, Kubilaï, devenu empereur de Chine, initiera une dynastie sédentaire, les Yuan. (1271-1368). Plus jamais un peuple nomade ne disposera d’un tel pouvoir. La Renaissance, la conquête des Amériques vont sceller le destin d’un monde majoritairement voué à la sédentarité. La révolution industrielle, le colonialisme, le rouleau compresseur occidental de l’histoire est en marche. Le modèle dominant est à présent celui des villes. Demain, une écrasante majorité d’entre nous vivra, semble-t-il, dans de gigantesques mégapoles, dont beaucoup explosent déjà sous une démographie galopante. « En 2008, 3,3 milliards de citadins, le monde atteint un taux d'urbanisation de 50%, seuil franchi en France en 1930. (En 2030 prévision en Europe : 80% de la population vivrait en zone urbaine ; et 61% de la population mondiale ». Mais si la ville concentre les moyens du développement, elle concentre aussi tous les problèmes du mal-développement. La forte croissance urbaine depuis les années 50 en Afrique et en Asie est en effet surtout celle des bidonvilles »5. Assistanat, intégration forcée, ethnocide, sédentarisation sous la contrainte ont été le lot de la plupart des peuples nomades au cours du siècle écoulé. Les Inuits du Canada, pourtant septième puissance économique mondiale, ont connu dans les années d’après-guerre des famines terribles sous l’indifférence d’Ottawa. Les Indiens d’Amazonie ont été victimes de massacres, de déportations, tout comme les aborigènes d’Australie. Il n’est question d’autodétermination pour ces peuples dits premiers que depuis peu, et avec beaucoup de timidité. Mais de quel poids celle-ci peut-elle peser face à la toute-puissance de l’économie de marché mondialisée ? Les types de nomadisme C’est en fonction des variétés du milieu que peut s’établir une classification des formes de nomadisme.
On peut chercher les contrastes nécessaires dans l’utilisation, aux différentes saisons, d’étages d’altitude superposés, mais relativement proches. Ce nomadisme montagnard, où l’on va passer l’été dans des zones plus fraîches, qui conservent mieux l’herbe, tend à prédominer à mesure qu’on se rapproche de l’Asie centrale et que s’accroissent les froids d’hiver qui chassent les nomades vers les plaines. En revanche, il n’est pratiquement pas représenté sur la bordure sud de la zone désertique tropicale.
Economie, Population, Société Le nomadisme pastoral constitue un genre de vie de haute productivité économique, doué d’un dynamisme démographique remarquable et d’une grande capacité d’expansion, auxquels correspondent des mécanismes sociaux appropriés.
la subsistance d’un groupe nomade à partir de l’élevage seul est très difficile, dans les conditions d’aridité les plus dures du désert tropical, et ne devient réellement possible que dans le désert atténué de type mauritanien ; le nomadisme pastoral assure, en revanche, en milieu cultivable de type méditerranéen à pluies d’hiver et, à plus forte raison, en milieu steppique marginal à pluies d’été, dans des conditions de parcours libre, un revenu très supérieur à celui des occupations agricoles et une productivité plus élevée par unité de travail humain. |
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