Résumé : Les motivations de consommation des touristes, selon des enquêtes réalisées par des organismes européens confirmés, ont tendance à évoluer et s’expliquent par de nouveaux modes de vie contemporains et postmodernes (Cova, 1996, b).








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titreRésumé : Les motivations de consommation des touristes, selon des enquêtes réalisées par des organismes européens confirmés, ont tendance à évoluer et s’expliquent par de nouveaux modes de vie contemporains et postmodernes (Cova, 1996, b).
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Partie empirique

Cadre de la Recherche

Cette recherche a pour objectif d’étudier le comportement du touriste actuel, selon la démarche expérientielle et de voir si les préoccupations environnementales représentent de nouvelles motivations auxquelles le tourisme durable peut répondre, ou s’il s’agit-il simplement d’un phénomène de mode, éphémère et passager. La démarche expérientielle examine les expériences vécues par les touristes.

Les implications de cette recherche concernent les alternatives de développement du tourisme durable en Tunisie, relatives au touriste postmoderne.

Pour envisager cette problématique, la méthodologie appropriée suit une approche qualitative, à partir d’une étude de cas soit « une enquête qui étudie un phénomène contemporain dans son contexte de vie réelle, où les limites entre le phénomène et le contexte ne sont pas nettement évidentes et dans lequel des sources d’informations multiples sont utilisées» (Yin 1989). Différents thèmes ont été prédéfinis et ont fait l’objet du guide d’entretien et sont relatifs aux valeurs durables : les valeurs environnementales, le gaspillage, la pollution, l’interaction entre les visiteurs et la population d’accueil, la recherche d’un exotisme touristique, la découverte d’une autre culture et d’un autre mode de vie, l’authenticité, l’originalité et la singularité de l’offre. Nous avons pu approfondir ces points à partir d’une enquête administrée en entretien semi directif qui s’est déroulé aisément et librement. En effet, selon Andréani et Conchon (2002), les techniques d’exploration qualitative sont l’entretien semi directif, le questionnement direct, l’enquête papier ou le « focus groupe ». Basées sur la théorie cognitive, ces techniques traitent des phénomènes de perception, d’apprentissage, de mémorisation et de traitement de l’information. Elles sont essentiellement fondées sur les pensées conscientes.

Un éventail de réponses assez élargi de questions, a permis de recueillir et de mettre en valeur les prises de position des répondants, mises en interaction les unes par rapport aux autres, ce qui engendré une analyse collective des motivations touristiques des interrogés, de leurs préoccupations durables et environnementales, ainsi que de leurs références culturelles. Nous supposons que les consommateurs ont été rationnels dans leur choix d’achat et de consommation de leur voyage.


Echantillon


L’étude a été effectuée à partir de deux échantillons différents, l’un à Marseille et l’autre à Besançon, se constituant respectivement 13 et 12 participants, (hommes et femmes), résidants en France, occupant tous un emploi (cadres, employés dans le public et le privé ainsi que des professions libérales). Nous avons retenu ces villes, par mesure de commodité et ces deux échantillons différents, pour pouvoir effectuer une comparaison des interprétations, afin de vérifier la justesse des résultats, par le recoupement des données. (La preuve de la triangulation ; Denzin, 1988). L’étude a été réalisée en novembre 2010.

Nous avons interviewé les individus à l’aide d’un guide d’entretien semi-directif, pour étudier et expliquer de manière approfondie ce phénomène ainsi que les opinions des interrogés sur le sujet du tourisme durable. Chacune des discussions, a duré environ près de trois heures et a été reprise le lendemain (pour chaque ville). Elles nous ont généré des idées intéressantes qui nous ont aidés à comprendre la manière dont les touristes perçoivent ce phénomène. Les personnes ont été choisies en fonction de leur expérience des voyages et toutes sont parties en voyage durant les 10 derniers mois.

Déroulement de l’étude


Ce sont des touristes qui ont expérimenté plusieurs formules de vacances (séjour en club, voyage en groupe, voyage itinérant avec achat d’un vol seconde classe). Nous avons choisi de les interroger dans leur cadre de vie habituel pour que les réponses soient objectives et ne soient pas influencée par l’impact de l’immersion (Fornerino et Al, 2008). Aucun des interrogés n’a effectué de séjours dans le cadre d’une offre de tourisme «durable », «responsable » , « équitable » ou « d’écotourisme ».

Le tableau suivant décrit les grandes caractéristiques de l’échantillon

    Nombre de personnes

    Lieu du voyage précédent

    Motivations du voyage précédent

    Conditions

    Situation familiale

    4

    Destination lointaines (Californie, Inde)

    Dépaysement

    Circuit en groupe pour la sécurité

    Célibataire

    3

    Destination lointaines (Vietnam)

    Découvrir la culture et les traditions (temples bouddhistes)

    Préparé son propre voyage

    En famille

    2

    New York

    Voyage culturel et linguistique

    Achat des billets sur internet

    Famille

    5

    Méditerranée (Tunisie, Maroc, Grece, Espagne)

    Revoir sa famille

    Club de vacances

    En famille ou en couple

    4

    Italie, Europe de l’est

    Revoir sa famille

    Achat des billets en agence où sur Internet

    En famille

    1

    Afrique

    Découverte et authenticité

    Safari organisé

    Avec des amis

    3

    Destination lointaines (Thaïlande)

    Découverte

    Organisé seule sur internet

    Seule

    3

    Destination lointaines (Mexique, Guadeloupe)

    Découverte

    Club de vacances

    En couple

Tableau 3 Description sommaire de l'échantillon

Les personnes interrogées ne vont pas relater le vécu de leur dernier voyage mais discuter de leur perception du voyage en général, de leurs valeurs environnementales et du tourisme durable, suite à leurs expériences passées.
L’évaluation du Voyage Proprement Dit

La discussion a été entamée par le voyage à proprement parlé, c'est-à-dire la destination, le vécu, l’expérience du touriste, ses attentes et ses perceptions.

Pour le voyage en lui-même, les interrogés sont unanimes pour affirmer que c’est un droit qu’ils revendiquent car il permet l’ouverture sur le monde, la découverte d’autres cultures, le dépaysement, et le changement du quotidien. Ceci ne peut se réaliser que par le déplacement et qui donne du sens au touriste.

Le voyage « dépaysement »


Walid : « Ce n'est pas le même repos qu’ici, dans la mesure où il y a une distance… qui te permet, (je parle de mon expérience,) de voir et de vivre les choses différemment. C’est comme si tu te réappropries les choses autrement que quand tu es ici. … C'est le dépaysement qui nous permet de porter un regard différent sur notre vie quotidienne. »

Le dépaysement est considéré par près de 70% des interrogés comme un éloignement à la fois physique et culturel, une manière de s’éloigner du quotidien, de la routine et du stress de façon plutôt agréable.

Patrick : « Je ne prends jamais mes vacances en France. Je recherche la coupure, et quand je suis dans un pays étranger, je déteste entendre parler français … parce, surtout en Tunisie et au Maroc, … les gens viennent vers vous et vous disent «… ah vous parlez français ? ». Moi j’aime être ailleurs. Si je pars en France, c'est pour voir des amis, de la famille. Une fois je suis allé en Guadeloupe avec ma compagne. Même les panneaux, la publicité… C'est une France un peu curieuse, très exotique, mais ça ne m’a pas tant dépaysé que ça, donc, je préfère partir moins souvent, mais pour des destinations qui m’offrent autre chose que ce qui existe en France.»

Martine : « Il y a de jolis coins en France !.... Mais l'étranger, c’est différent, c'est le dépaysement!»

Le voyage « découverte »


La découverte représente une motivation considérable pour le touriste. Elle est basée sur l’amélioration des niveaux culturels des individus, ce qui favorise une connaissance assez développée des pays étrangers, de leur histoire et de leur culture. La découverte de lieux plus secrets, plus intimes, moins organisés sont des éléments qui suscitent la curiosité des individus. Les visiteurs recherchent des lieux et des occasions de rencontre avec les gens du pays: le marché, la foire, la fête locale, la place du village, le café.
Les Valeurs Environnementales

Il s’agit d’une sensibilité affirmée envers la «nature », la préservation des ressources, le respect des populations d’accueil : le consommateur cherche à se faire plaisir tout en respectant la nature et les populations d’accueil. C’est un comportement de touriste assez singulier, qui va faire attention à son conduite au sein de l’environnement dans lequel il évolue, en respectant les expressions culturelles des populations d’accueil ainsi que leur milieu naturel et habité. Il exprime un degré d’implication écologique, est prêt à accepter de modifier ses habitudes de consommation, étant persuadé qu’il peut contribuer à l’amélioration du bien être social. Il recherche l’authenticité, la découverte et le repos, basés sur les principes de conservation, de durabilité et du respect de l’autre. (Mc Cannell ; (1976).

Préservation de l’environnement : les préoccupations des pays d’accueil


Les témoignages des interrogés en matière de protection, dans le sens de propreté et de la salubrité de l’environnement ont été surprenants ; les pays ont une prise de conscience différente selon cet aspect, puisque certains pays occidentaux comme l’Allemagne ou les pays nordiques semblent être plus en avance en terme d’adoption de pratiques favorables à la préservation et la propreté de l’environnement, par une politique publique astreignante pour changer les comportements des individus. A contrario, dans les pays du sud, un manque d’attention avéré face à ce facteur a choqué certains touristes.

Jamel : «Je suis originaire du Maroc et là bas dans un hôtel 5 étoiles vous avez tout ce que vous voulez, simplement, lorsque vous sortez dans la rue, à quelques mètres de l’hôtel, vous avez des sacs poubelles… partout, des saletés par terre, des mendiants partout…. Il y a un sacré décalage entre le luxe des hôtels et le mode de vie des gens ».

Marianne « Au cours de mon voyage en Inde j’ai du jeter par la fenêtre les restes de mon repas car il n’y avait pas de poubelle et le pire c’est que contrôleur me l’a préconisé. Pour moi, ce n’était pas possible de jeter comme ça des restes de repas… mais bon… il n’y avait pas d’autre solution… alors j’ai tout balancé …par-dessus la fenêtre !( …) ».

Ainsi les normes environnementales ne sont pas universelles, ni dans leur compréhension ni dans leur application, puisque la propreté de l’environnement qui semble être un fait admis par tous n’est pas considéré dans certains pays. Il y a encore beaucoup à faire en matière de prise de conscience en terme s’hygiène auprès des populations de certains pays.

Les services hôteliers


Les pratiques hôtelières en matière de restauration, d’entretien et d’hébergement sont également considérées comme non respectueuses de l’environnement. Les interrogés ont manifesté beaucoup de critiques à cet égard.

Adrienne : « Ce qui m’a choquée aux Etats-Unis, c'est que tout était énorme et tout était jetable. A l'hôtel, on avait le petit déjeuner, mais on n'avait pas de bols en verre. Tout était en polystyrène… Les poubelles étaient énormes… Partout on jette tout, tout le temps, tout est emballé dans des tonnes de papier…inutile »

Les hôtels de luxe sont considérés comme de gros pollueurs, leur offre est inutilement riche, présentent des accessoires encombrants qui ne servent qu’à polluer et encombrer les poubelles et représentent une sont une source de gaspillage considérable.

Martine : « Les grands hôtels n’ont rien à voir avec le pays… et au niveau nourriture, c'est un énorme gâchis aussi »

François : « Dans les gros hôtels, il y a beaucoup de gadgets et de babioles inutiles. Par exemple, …c'est peut-être un détail, mais on vous offre des chaussons pour la douche, que vous mettez à la poubelle après. Pour une prestation aussi superficielle, ce n’est pas nécessaire. En plus on vous offre des stylos, les blocs note…enfin beaucoup de gadget sans intérêt et surtout non respectueux de l’environnement ».

Des remarques semblables ont été émises et visent la réduction dans la consommation d’eau et d’électricité. Il s’agit de la réduction des terrains de golf, de la taille et de la structure des piscines ainsi que de la climatisation. Patrick : «Dans un pays désertique, les piscines sont inconcevables et inadaptées. Une offre touristique durable doit veiller à cet aspect ».« …La climatisation aussi, ça consomme beaucoup d'électricité et d'eau »

On évoque davantage l’énergie solaire comme recours énergétique dans les équipements hôteliers, notamment dans les pays ensoleillés.

Une proposition pour des conceptions différentes des structures hôtelières, utilisant des matériaux plus écologiques et plus adaptés à l’environnement de l’unité d’hébergement, a été également soulevée.

Patrick : « On peut imaginer (comme je l’ai déjà vu dans un documentaire), dans certains pays d'Afrique, des chambre où, au dessus des lits il y a des moustiquaires et des ventilateurs, ça serait plus écologique et plus dépaysant à la fois, je trouve ! Ca fait penser aux Mille et une nuits (rires)»

Roger : « J'ai vu en Afrique des constructions de bungalows à plafond haut. Grâce à cette conception, un mouvement d’air se faisait parce que le plafond était plus haut que la normale et il y avait un genre de trou. Ainsi ils disaient ne pas avoir besoin de clim…sympa non que l’architecture soit en adéquation avec le climat du pays ! »

Karim : » Je suis Tunisien d’origine et je me rappelle que l’appartement où l’on vivait avait aussi des plafonds hauts, construit en pierre et lorsqu’on y rentrait il faisait très frais ».

Les petits hôtels ou les pensions de famille ont été évoqués, car ils évitent la ghettoïsation utilisée dans les grands clubs et les hôtels de luxe. Les petites unités permettent de voyager « simplement » tout en intégrant le touriste dans les lieux visités, tant avec la nature que les populations d’accueil. De plus ces unités para hôtelières permettent aux familles de profiter directement du tourisme en plus de l’économie de la nourriture et de l’énergie.
La Perception du Voyage «  Durable »

Le développement durable a été défini (1992), dans un rapport élaboré par la commission Brundtland (1987), comme « la capacité des générations présentes à satisfaire leurs besoins sans remettre en cause la capacité des générations futures à satisfaire leurs propres besoins ». Il indique que la notion de « durable » est une approche globale qui définit que le développement à long terme doit se baser sur trois dimensions pour réussir qui sont l’équité sociale, la rentabilité économique et le respect de l’environnement et non pas considérer simplement la dimension écologique.

Ainsi nous considérons que le développement durable doit répondre aux trois questions suivantes :

C’est Quoi : satisfaire les besoins actuels, préserver les générations futures

Comment : écologiquement viable, socialement équitable, économiquement efficace

Quels sont les résultats : réduction des disparités sociales et protection de l’environnement

Transposé au tourisme le concept de durable doit respecter les dimensions sus citées pour escompter les retombées à LT. Le principe de « durable » définis par l’OMT (1988) concerne la gestion «de toutes les ressources permettant de satisfaire les besoins économiques, esthétiques et sociaux et de préserver l’intégrité culturelle, les écosystèmes, la biodiversité et les systèmes de soutient de la vie » (OMT, 1988).

Pour la majorité des interrogés (près de 80%), le départ en vacances est synonyme de repos, divertissement, bien-être, rencontres ou même découverte, et pourtant ils ont conscience des effets néfastes liés au de tourisme et ont été sensibles au concept du tourisme durable, bien qu’aucun d’entre eux n’a effectué un voyage éco touristique.

Selon les interrogés, le voyage durable est considéré comme « voyager autrement » et doit être conçu selon un processus global, c'est-à-dire de l’avant voyage à l’après voyage. En effet partir en vacance commence bien avant le départ et le choix de la destination s’effectue depuis la prise de décision de partir.

Les médias et les moyens d’information


Les bibliothèques municipales, les guides touristiques, Internet (information et réservation transport et hébergement voire séjour) est une pratique de recherche d’information, jugée « durable » par 85% des interrogés, car elle économise du papier. Nous avons remarqué à travers la discussion que la perception des dépliants conçus par les voyagistes et la publication des catalogues est négative par les touristes à cause du gaspillage de papier.

André : « Le billet électronique est un concept qui me plait bien, à cause de l’idée d’économie de papier »

Pierre : « Les brochures commerciales, il y en a beaucoup. …la saison suivante on les retrouve à la poubelle, N’est-il pas plus intéressant de développer un site Internet et de le mettre à jour? »

Adrienne : « Mais il y a des gens, comme moi qui n’achèteront jamais sur Internet, et sont plus rassurés lorsqu’ils passent par une agence de voyage. C’est une question d’habitude d’achat».

Pierre : « Oui, mais il y a trop de gâchis ! Pourquoi ne pas imprimer uniquement une page ou un flyers dans lequel il y a un site à consulter et non un catalogue et commencer par habituer les gens petit à petit à obtenir un complément d’information sur Internet ? »

Tous ces témoignages révèlent une certaine prise de conscience de la notion de « durable » et le recours aux technologies de l’information pour confectionner son voyage, avec néanmoins quelques réticences de la part des plus conservateurs.

Le transport


Cette thématique a interpellé tous les interrogés sans arriver à trouver un consensus, à savoir le coût environnemental du moyen de transport. Pour 50% des interrogés, les séjours de courte durée pour des destinations lointaines, sont une aberration en terme de tourisme durable à cause des coûts environnementaux occasionnés lors du déplacement. Il y avait beaucoup de gêne et de propos contradictoires face à l’envie de voyager d’une part et les coûts environnementaux occasionnés par leur déplacement, d’autre part.

Corinne : « Il y a une petite contradiction. Si on parle de tourisme durable, on parle tout de suite d’économie d’énergie, de pollution, de gaspillage, mais pour partir à l’étranger, on prend l’avion et le bilan carbone, là, il explose ! Soit il ne faut pas partir trop loin, soit … je ne sais pas… »

Walid : « Il faut attendre l’avion à énergie solaire… !!!(sourire) »

Léon : «Tout le monde parle de pollution, mais tout le monde prend l’avion… On n’a pas le choix. A entendre les politiques on sent la mauvaise foi : fais ce que je dis, ne fait pas ce que je fais ! »

La comparaison entre les différents moyens de transport fut évoquée et certains pensent que l’avion est plus écologique que la voiture individuelle, alors que d’autres pensent plutôt le contraire.

Sofiène : « Prendre l’avion ou la voiture ? Je ne sais pas franchement… L’été ici en France, pratiquement tout le monde prend la voiture. Si ce même nombre de personnes prenait l’avion, le coût en terme de pollution pour les vols internes serait relativement insignifiant.»

Léon : « Ah non, je ne suis pas d’accord, le coût de pollution par l’avion est énorme ! »

Sofiène : « Oui mais quand même lorsqu’on voit toutes ces voitures…tous ces embouteillages…et toute cette pollution ! »

Simon: « Combien il faut de voitures pour un avion ? C'est kif kif. A mon avis, ça ne change pas grand chose en terme de pollution, l’avion doit polluer autant que la voiture »

Martine : « Je ne sais pas… aucune idée »

Marie : « L’avion,…. je suis sûre que l’avion pollue plus que la voiture»

Nous remarquons à travers les discussions que les avis sont très départagés et qu’en termes de déplacement et de consommation d’énergie (kérosène ou diesel) la solution est loin d’être trouvée. Le transport demeure le talon d'Achille de l’économie d’énergie.

Les interrogés, d’après la discussion, ne renoncent pas vraiment aux voyages lointains (distance longues) sauf sous la contrainte budgétaire. Les considérations écologiques sont certes évoquées certes, mais pour l’instant ne représentent pas la préoccupation majeure au point de renoncer à partir.

Raoul : « Pour limiter les voyages, il faut augmenter le coup du transport, faire une sélection par l’argent… baisser les prix des transports pour démocratiser le tourisme n’est pas la meilleure solution. Si les prix du pétrole continuent d’augmenter… les prix sur le transport aérien vont suivre et dans une décennie ou deux maximum, … le problème des voyages sera réglé une fois pour toute!!! »

Martine : « Mais là le voyage devient le privilège des riches et ne résous pas le problème de la pollution ! Je ne suis pas d’accord ! »

Adrienne : « Il me semble que c’est un problème qui relève des politiques mises en place. C’est à eux de trouver des solutions.»
Les Valeurs du Tourisme Durable

Elles se basent sur la le fait que si l’utilisation des ressources (renouvelables ou non) et de l’énergie sont accessibles et utilisées efficacement, il n’y aura pas d’impact irréversible sur l’environnement. Ces résolutions sont socialement acceptables et rentables pour les collectivités et surtout favorables à la mise en valeur des richesses culturelles. Toutefois, d’après les répondants ces valeurs sont départagées.

L’hébergement chez l’habitant


La forme d’hébergement privilégiée dans une démarche durable et respectable de l’environnement est l’hébergement chez l’habitant. Deux principales formules ont été proposées par les interrogés : l’échange de logement et l’hébergement chez l’habitant,

La formule des échanges de logement entre un parisien et un provincial ou carrément entre un français et un étranger.

Marie : « Dans le tourisme durable, je vois aussi les échanges de maison… d’habitation avec des gens à l’étranger. Ca marche bien sur internet »

Cette formule a été qualifiée de « durable » car elle est économique d’une part et relève de la notion de « troc » entre les personnes, qui revient en force avec d’autres formes d’échanges telles que les bibelots, de meubles voire de nourriture, surtout en province, sans oublier les « vides greniers ». Il est à noter que certains répondants n’étaient pas prêts du tout à échanger leur habitation avec d’autres personnes venant d’autres régions ou d’autres pays, par mesure d’intimité et même de sécurité. Ils estiment ne pas laisser leur maison entre les mains de personnes qu’elles ne connaissent pas : ni dans leur habitude de vie, de consommation, d’hygiène et même de précaution par rapport à certains objets personnels valeureux.

La formule de l’hébergement chez l’habitant a attiré beaucoup d’interlocuteurs, qui y associent l’économie, la simplicité en plus de l’immersion dans les habitudes et les coutumes des locaux. Ce critère de découverte et de respect des populations d’accueil est un principe fondamental en tourisme durable.

Sophie : « Aller à l’étranger, c'est rentrer dans les coutumes et les usages de la population de ce pays et voir comment les gens vivent, …, enfin c'est voir autre chose. Si je vais là-bas, ce n'est pas pour voir les mêmes choses que je vois en France. C’est vraiment pour m’immerger dans leur culture, dans leurs coutumes, dans leur façon de manger, de se laver, enfin tout quoi !»

Un autre aspect a été développé dans cette discussion c’est le volet environnemental du logement chez l’habitant à savoir que ce concept s’il est bien lancé, il limitera les constructions d’hôtels et diminuera les effets négatifs qu’ils entrainent sur le paysage naturel et le bétonnage des littoraux.

Patrick : « Ca évite de construire des hôtels, pour éviter de détruire la forêt »

Philippe : « Le respect du littoral, la faune et la flore, aussi »

L’hébergement chez l’habitant va permettre aux populations d’accueil de profiter des retombées financières, et la notion de « durable » évoque un modèle économique alternatif.

Patrick : « En logeant chez l'habitant, on lui permet aussi d'entretenir son chez lui. Il a une ressource financière supplémentaire pour son logement (…) et profite directement du tourisme.»

Martine : « On fait des économies et on apporte de l’argent à cette famille qui nous accueille »

Pierre : «lorsque je pense «  durable », je n’aimerais pas qu’on pense profit. Dans le produit durable, on met de coté le profit gain substantiel dont on pourrait profiter. … Avec le durable, il n'y aurait plus ces idées de profit à outrance ! »

En revanche, certains interlocuteurs ont manifesté des réticences quant à la formule du logement chez l’habitant et préfèrent des modes d’hébergement plus intimes, plus hygiéniques et plus confortables, tout en respectant le principe des retombées économiques sur les populations d’accueil.

Luc : « lorsqu’on prend des vacances, on a envie qu’on nous prenne en charge et on besoin d’un minimum de confort. (…). J’ai été au Pérou et on s’est retrouvé dans un hôtel, et (…) Quand on m’a dit que je devais traverser une autre chambre pour aller aux toilettes,…je n’ai pas apprécié. Les douches étaient humides. On a dormi sur des matelas à même le sol ! Ce n’était pas propre quoi! Est-ce que vous acceptez de dormir sur des planches avec des cafards ? Pour moi, le développement durable, c'est aider ces gens-là Ok, mais est-ce qu'on est prêt à vivre dans des conditions précaires ? »

Un autre aspect est apparu dans la discussion qui est l’inquiétude voire la peur des touristes à loger chez les habitants, car ils ne comprennent ni leurs habitudes ni même leur langue.

Caroline : "Mon premier soucis c’est la sécurité. Je ne peux pas être à l’aise lorsque je ne comprends rien à ce qu’on me dit, ni à ce qui se dit…Si j’ai un problème je ne peux même pas communiquer ! »

L’achat et la consommation des produits du terroir


Le tourisme durable est basé entre autre sur l'apport à l'économie locale. (Blamey, 2001). Il est représenté comme " un segment de l'activité touristique qui soutient le patrimoine naturel et culturel, incite à leur conservation et recherche la formation d'une conscience ambientale à travers l'interprétation de l'environnement, encourageant le bien-être des populations impliquées. ". (Barros, 1994). Les interrogés ont évoqué l’achat des produits du terroir pour les raisons suivantes :

la découverte par les visiteurs du patrimoine gastronomique et du savoir faire des populations (artisanat, culture) qui leur permet une réelle ouverture;

L’achat auprès de l’artisan, sans intermédiaire est plus équitable ;

Anna : « Lors d’un séjour ou d'un circuit, il y a toujours une ou deux journées qui sont proposées pour aller dans des centres commerciaux complètement aseptisés. Il serait préférable de visiter un artisan ou une manufacture locale, de pouvoir si on le souhaite acheter et de découvrir les techniques ou la particularité de la région, de tel ou tel produit »

Nadim : « Le développement durable pour moi, c'est essayer de faire travailler l’artisanat, promouvoir la culture et les traditions des habitants de la région pour qu’ils puissent subvenir tout à fait normalement à leurs besoins. (…) La meilleure aide, ce sont les touristes qui vont dans des pays pauvres, fassent tourner le commerce de tous ces destinations en achetant directement des souvenirs, des choses qui ont été fabriquées par les villageois… C'est 1000 fois mieux que d’aller dans les magasins des grandes villes touristiques »

L’authenticité et la tradition :


L'authenticité et la tradition qui sont généralement relatives au bien être des visiteurs et au respect des populations d’accueil, représentent des dimensions fondamentales dans le tourisme durable. Ce sont les anthropologues (MacCannel, 1976 ; Harkin, 1995 ; Amirou, 2000 ; Taylor, 2001) qui ont été les premiers à analyser ce concept dans le domaine touristique et qu’ils qualifient « d’ethnocentrisme », à savoir une définition faite par les occidentaux pour les occidentaux et non en fonction de critères relatifs à la réalité des faits vécus par les populations d’accueil (Pauchant, 2000). Selon cet auteur : « l’authenticité autorise l’évasion de l’habituel; l’authenticité garantit la différence, à condition que chaque région authentique ait suivi son propre chemin d’évolution » (p. 14).

L’authenticité semble serait assimilée à tout ce qui n’est pas ordinaire dans la vie quotidienne des voyageurs ni même dans leurs voyages antérieurs. Leur recherche d’authenticité ressemble plutôt à la découverte du «  jamais vu » (Pauchant, 2000)., de ce qui est insolite, singulier et exceptionnel à la région.

En critiquant l’offre classique qui propose des produits standardisés où l’authenticité et la découverte de la culture du pays d’accueil se fait à travers la vulgarisation des traditions culturelles de la région ayant une connotation plutôt négative, les touristes interrogés préfèrent un mode de découverte plus authentique, proche des réalités de la région et respectueux de l’environnement. Ils préfèrent également avoir des guides issus de la population pour lui communiquer les particularités, les coutumes et les rituels ancestraux de sa localité. Ainsi ils considèreront que leur séjour sera plus riche et ils pourront développer des relations d’amitié avec ces personnes différentes culturellement.

Jean-Christophe : « Même si l’animation dans les hôtels, n’est pas occidentalisée, elle se fait selon une folklorisation des traditions…rien d’authentique. »

Maxime : « (…) Il est temps que les habitants locaux s’occupent des touristes pour leur faire découvrir leur véritables habitudes, leur façon de vivre, leurs traditions, leurs mythes et leurs croyances, parce qu'on a souvent affaire à des animateurs du club qui ne sont pas forcément originaires de la région. Ça serait sympa qu'il y ait des gens qui nous fassent visiter des coins dans la région, qu'il y ait plus de rapports vrais et authentiques. Je tiens à signaler que je n'ai pas eu tellement de contact avec les Croates lorsque j’ai été en Croatie et c’est vraiment dommage!»

Le tourisme durable constitue une alternative intéressante pour le secteur, car il permet aux voyageurs de se poser des questions quant à leurs pratiques habituelles et redonne un sens à leurs vacances mais aussi à leur vie.


Implications de la recherche : La Dualité du consommateur

De tout temps, l’individu a connu le vif sentiment de la dualité, que Durckheim, (1913) qualifie de « dualité constitutionnelle de la nature humaine. ». Cette dualité considère que l’individu « est conçu comme formé de deux êtres radicalement hétérogènes: le corps, d'un côté, l'âme de l'autre. »

Cette antinomie est un trait caractéristique de la nature humaine et fait que l’individu n’est jamais en accord ou en harmonie avec lui-même. Les ardeurs qui s'opposent en lui, représentent d’une part les désirs qui font sa manière d’agir et d’autre part la raison et l'activité morale à savoir sa manière de penser.

Le consommateur recherche le plaisir dans la consommation et les aspects de la consommation hédonique réside dans le fait que l’émotionnel domine l’utilitaire (Hirschman et Holbrook,1982). Le comportement devient imprévisible et dual : raison/passion, rationnel/irrationnel. Les émotions deviennent contradictoires et c’est ce que nous avons remarqué lors de l’entretien de groupe surtout au niveau du développement durable.

C’est le paradoxe du consommateur actuel, postmoderne qui, «tout en étant convaincu d'être un citoyen responsable, …cède largement à la société de gaspillage, cultivant ainsi les principales tares de l'industrialisation. » (Canel-Depitre, 2002). Dès lors, il agit dans la logique de son intérêt personnel: il cède à la tentation de la consommation et a du mal à effectuer un effort individuel pour se dessaisir de son aisance matérielle. L’incohérence entre réflexions et arguments « responsables » et comportement proprement dit, se situeraient au niveau du degré d’implication de l’individu dans la perspective durable. Pour adopter un comportement responsable, l’individu doit être convaincu qu’il participe au système de production, puisque les produits offerts répondent à sa demande. S’il conteste ce mode de production destructeur et pollueur, il doit accepter également de modifier ses habitudes de consommations, en étant persuadé, que même à son échelle, il peut contribuer à l’amélioration du bien être social. Or le consommateur manifeste une affectivité prononcée envers la «nature » tout en gardant des habitudes de consommation démesurées. Ce phénomène qualifié par Canel-Depitre (2002) «d’écologie de la consommation » qui se traduit par une satisfaction soutenue des besoins du consommateur, marquée par un engagement écologique : il cherche à se faire plaisir en consommant écologique. Cette dualité entre confort et d'écologie, caractérise le comportement du consommateur actuel. L’implication dans le plaisir est plus forte que l’implication dans le comportement responsable.

Degon (2003) estime qu’il n’est pas aisé de localiser ces contradictions ; Il a cité l’exemple d’un enquêté, lors d’une étude, qu’il n’achète que les « grandes marques », or son réfrigérateur était à moitié rempli de produits de marques de distributeurs.

C’est à travers l’émotionnel que l’individu peut prévenir cette dualité. « En fait, c’est parce qu’elles nous fournissent des raisons de choisir que les émotions jouent un rôle si important dans l’achat.», Bernard Dubois (1994).

 C’est donc parce que les chercheurs ont pris conscience que le consommateur est à la fois guidé par sa raison et ses émotions qu’il est devenu nécessaire de prendre en considération la dimension émotionnelle comme un élément fondamental des individus.

Les publicitaires utilisent ces facteurs pour convaincre comme : « La petite géante » (Volkswagen)  ou encore « La douce violence d’un parfum d’homme » (Drakkar Noir)

Conclusion


Dans cette étude nous avons voulu élargir le champ de réflexion et d’application du secteur touristique par la considération des préoccupations environnementales. Cette nouvelle orientation nous positionne dans le paradigme du « Tourisme Durable » qui correspond à un tourisme respectueux de l'environnement et des communautés locales. A partir des enquêtes effectuées sur l’évolution des motivations des vacanciers nous avons pu mettre en valeur les nouvelles orientations touristiques. Nous avons effectué une investigation sur le terrain pour étudier la manière dont les touristes appréhendent le tourisme durable au niveau du séjour, de la préparation du voyage, de l’hébergement, des produits du terroir. A travers l’entretien de groupe, la discussion était riche d’exemples et de vécus mais la conceptualisation du tourisme durable n’était pas évidente car les interrogés n’étaient pas capables d’identifier clairement ses dimensions bien qu’ils en aient parlé séparément. D’ailleurs ils n’ont pas limité leur discussion à la seule dimension environnementale et on bien relevé les dimensions culturelles, le respect des populations d’accueil et leur développement économique.

Nous pouvons affirmer que la vision du tourisme durable n’est pas la même pour tous les interrogés. Certains pensent qu’il est possible de développer cette forme de tourisme à petite échelle, d’autres estiment que le modèle de développement du tourisme durable n’est pas viable compte tenu des problèmes de confort et d’hygiène et du nombre de touristes. D’autres encore l’assimilent au tourisme culturel en privilégiant l’aspect historique et patrimonial de la région visitée. Certains interrogés sont préoccupés par les bénéfices et les avantages tirés par les communautés locales et le confondent au tourisme équitable. En fait chacun donne une définition qui se rapproche le plus de ses valeurs et de ses pratiques touristiques.

Il est clair que le tourisme durable apparait comme une alternative de voyager dans des conditions différentes du tourisme classique, intégrant authenticité, exotisme, découverte en respectant les valeurs environnementales. Face aux discours contradictoires de certains interrogés sur le voyage et moyen de déplacement, tout porte à croire que ce créneau peut représenter, pour une certaine catégorie de touristes, un phénomène de mode permettant à certains, plus nantis de se distinguer socialement et se détacher des touristes de masse.

Le tourisme de masse balnéaire restera l’axe de développement primaire pour les destinations comme la Tunisie et le littoral demeurera sous l’emprise de cette forme de tourisme. Balnéotropisme et héliotropisme vont continuer à se développer dans les 2 à 3 décennies à venir, pour répondre à une demande réelle, persistante et continue, car les mentalités ne suivent pas encore.


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