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Christelle ZAKARIA Fareed, Le monde post-américain, PERRIN, 2011, Tempus ![]()
Ainsi Fareed Zakaria traite d’un monde avec l’émergence de différentes puissances au cours des siècles. Tout d’abord les puissances d’occident, ensuite l’ascension des Etats-Unis et pour finir on voit apparaître depuis deux décennies « l’ascension des autres » avec la croissance des pays émergents d’Asie, d’Afrique et d’Amérique du Sud. Fareed Zakaria nous parle donc du monde d’aujourd’hui comme un monde pacifié avec un développement des échanges commerciaux très important et une grande coalition entre les pays du monde entier. C’est un monde mondialisé favorisant les échanges et la collaboration entre Etats. Mais il est aussi marqué par la croissance de l’Inde et de la Chine qui sont de dangereux concurrents pour les Etats-Unis, première puissance mondiale à ce jour. Gabor Steingart dit d’ailleurs que « la mondialisation contre-attaque ». En effet, en étant une superpuissance, les Etats-Unis ont eu pour but d’harmoniser le monde et d’intégrer dans la mondialisation tous les pays. La croissance de la Chine et de l’Inde malgré la crise des subprimes est la preuve de la réussite des Etats-Unis dans ce domaine. Ainsi Fareed Zakaria parle de la Chine comme le challenger des Etats-Unis et de l’Inde leurs alliés. Ce faisant, les Etats-Unis doivent tout de même changer leur politique de fonctionnement. Ils ne doivent plus dominer les autres pays mais les consulter et prendre en compte leurs suggestions : un multilatéralisme se créé. Ainsi le monde post-américain deviendrait un monde gouverné par plusieurs puissances situées à des endroits différents du globe : c’est un monde multipolaire.
Cependant on remarque que Fareed Zakaria n’est pas forcément très objectif dans cet essai (il idéalise les Etats-Unis) et l’on note son dévouement à son pays d’adoption. Il ne cesse de chanter les louanges de ce pays et le glorifie. Dans cet essai les origines de l’auteur et son parcourt sont clairement exposées. On note donc que l’auteur a été très marqué par son enfance et a une culture impressionnante sur son pays natal mais aussi qu’il est très dévoué à son second pays les Etats-Unis qui lui ont permis de réaliser une grande carrière. On remarque également que l’auteur accorde une très grande place aux Etats-Unis dans son essai : deux chapitres sur sept et ne se concentre que sur la Chine et l’Inde comme pays émergents en ne portant que très peu d’attention sur les pays d’Afrique et d’Amérique du Sud. Il parle également très peu des puissances d’Europe et des conséquences que la croissance de l’Inde et de la Chine aura sur leur économie et leur pouvoir politique. |
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