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Les mises en scène de Dom Juan au XXème siècle - Louis Jouvet en 1947, déc : Christian Bérard (décor : polyvalent, en trois étages, avec des troués sur différents espaces, espaces signifiés par la pièce, on a ainsi tantôt le palais de Dom Juan et le Muselet du commandeur avec au centre le squelette de Dom Juan), Jouvet incarnait Dom juan, il a délaissé la question de Dom Juan séducteur et grand seigneur, ce qui domine ici c’est la question religieuse, confrontation violente entre l’homme libre et la grâce de dieu. Fin totalement édifiante, lorsque don juan donne sa main au commandeur il meurt bien sûr, on a une mise au tombeau, le tombeau est ouvert par Sganarelle, et le décor montre que la chair a déjà été consumé. Des figures monastiques renforcent le côté macabre et religieux. Don Juan (Jouvet) et Done Elvire (Andrée Clément) elle représente ici une figure forte de la grâce, c’est la seule femme qui va attirer Jouvet, la scène des paysannes et très rapidement expédier contrairement à Done Elvire, avec sa figure sainte. Dans l’optique de Jouvet l’ordre de la grâce reste supérieur au défi lancé par Dom Juan au ciel. Le couple Sganarelle et Dom Juan n’a pas de complicité dans la représentation de Jouvet, il est témoin, il n’y a pas de relation de l’ordre de la complicité, de l’amitié. - Jean Vilar dans le rôle de Dom Juan, photographie de la représentation d’Avignon, dec : camille Demangeat, Daniel Sorano dans le rôle de Sganarelle. Désir de rompre avec le côté Baroque pour revenir aux choses essentielles de la pièce, on a les mêmes représentations que chez Jouvet, cependant il adopte le point de vue de Dom Juan, Jouvet misait sur une représentation Divine, Vilar lui mise sur le triomphe de la liberté de Dom Juan qui s’affirme contre une religion prescrite « je veux faire réfléchir et athée et croyant ». Intérêt pour la figure de Sganarelle, qui est proche de son maître et qui apparait comme étant son double inversé, un a parié sur la religion, l’autre a parié le contraire, cependant ils se complètent parfaitement. - Marcel Bluwal, Dom Juan, 1965, Répétition dans les grandes écuries du duc de Condé à Chantilly. On peut enfin être dans de vaste espace, cependant ils sont toujours vide (pièce du palais qui a dû être vidé pour l’occasion) dans le film les personnages sont très souvent à cheval : cavalcade infernal qui conduit Dom Juan jusqu’au tombeau, on a ici une sorte de volonté de suicide du personnage. Il est toujours sur le chemin de ce parti prit suicidaire. Le rapport de complicité maitre valet est mis en valeur. Beaucoup de rapport physique entre les deux personnages, Admiration de Sganarelle pour son maître. Dom Juan va en toute conscience vers la mort : choix des musique Bluwal a choisi des partitions de Mozart, notamment son requiem. Sorte de marche funèbre pleinement consentis par le personnage. - Patrice Chéreau, Dom Juan, 1969 : Relecture politique et sociale dans cette mise en scène, avec un Dom juan vêtu de cuir. Question du rapport de force entre la noblesse et le peuple. Ici le couple maître valet éclate et c’est Sganarelle qui obtient le faveur du public car il représente le cadre social qui doit triompher, il donne à la fin de grand coup de pied au cadavre de son maître et il sort après cette offense en levant le poing. Rapport de force très violent dans cette mise en scène. Marcel Maréchal dans le rôle de Sganarelle. A la fin la statue du commandeur se dédouble et frappe Dom Juan, ici la punition n’est pas seulement du ciel mais aussi terrestre. Dom Juan prend Charlotte sous son bras, la pose dans la charrette et l’emmène, dans la scène du pauvre il baisse la charrette avec le pauvre dessus, dans une scène sadique car en élevant le mendiant il empêche le mendiant de se saisir du Louis d’or. - B. Sobel, Dom Juan, 1973, Didier Sandre dans le rôle de Dom Juan, un personnage très théâtral. Aucune volonté réaliste dans cette version, propos politique convenue. - Salle : décor du film Molière d’Ariane Mnouchkine qui servit aux représentations du Dom Juan de Philippe Caubère au théâtre du Soleil en 1977. - Antoine Vitez Dom Juan, 1978, Jean Claude Durand dans le rôle de Dom Juan, climat de révolte. Rôle du commandeur interprété par Vitez, le commandeur joue un peu le rôle d’un faire-valoir. Rapport de force qui ne sont pas dans un contexte politique mais du spectacle de la violence pour lui-même, qui révèle les instincts humains les plus bas. Cette violence se retrouve dans les jeux des acteurs par exemple lorsque Done Elvire passe d’une extase amoureux à une extase mystique. - Roger Planchon, Dom Juan, 1980 Gérard Desarthe dans le rôle de Don Juan : imaginaire macabre. Sganarelle sorte de poète rêveur, rôle plus ou moins inversé. - Jacques Lassalle, Dom Juan, 1993, Avignon Don Giovanni, Livret ; Da Ponte Da Ponte suggère à Mozart de réaliser un opéra sur l’œuvre de Don Juan en 1787. Il se compose de deux actes, le premier s’ouvre sur une scène nocturne, Don Giovanni s’est introduit chez le commandeur qui est vivant, afin de séduire sa fille, Leporello monte la garde dehors, et se lamente de son sort. Don Anna, poursuit Giovanni qu’elle tente de démasquer, elle attendait son bien aimé, elle jure à son promis qu’elle s’est battue et qu’il n’a rien fait, néanmoins elle a probablement été victime de viol, elle cri et son père vient combattre Don Giovanni pour défendre sa fille. Le commandeur meurt durant le combats, Don Giovanni et Leporello prenne la fuite, Don Ana promet de venger son père. Don Giovanni, rencontre une nouvelle femme qu’il a déjà séduite mais qu’il ne reconnait pas, Leporello révèle la liste de conquête de son maître, 1003 femmes séduites par Don Giovanni rien qu’en Espagne (mythe). Deux paysans voient leur plan contrarié par Don Giovanni qui séduit la jeune femme, mais Don Ana arrive à ce moment-là et contrarie les plans de Gon Giovanni. On a ensuite une scène de banquet, très théâtrale, il a invité les paysans et espère allonger la liste de ces conquêtes durant la soirée. On a un drame joyeux « dramma giocoso». Don Ana va prendre Don Giovanni à partis, et en particulier il le prenne sur le fait, en train d’obtenir les bonnes grâces de la paysanne qui va crier et donner l’alerte aux convives, il rejette la faute sur Leporello qui en a marre du comportement de son maître Sur ce s’ouvre l’acte II, Leporello veut partir mais il renonce contre quelques pièce d’or. Il échange leurs vêtements, Leporello occupe don Elvira en se faisant passer par Don Giovanni, Il arrive à ce moment et commence sa sérénade arrêter par une armée de paysans, comme il est vécu des vêtements de son valet, il parvient à les tromper, il roue de coup le paysan, suivant une scène libertine entre les deux paysans, elle lui promet mont et merveille, Leporello se fait frapper à la place de son maître. Scène dans un cimetière Don Giovanni raconte à Leporello comment il a réussi à séduire avec ses vêtements de valet, changement d’atmosphère, avec l’apparition de la statue funeste, qu’il invite. Il reçoit la visite de Don Elvire chez lui, et s’énerve, elle l’averti que ça mauvaise conduite va être bientôt châtié. Elle pousse un cri lorsqu’elle aperçoit le commandeur, Don Giovanni donne sa main à la statue qui l’engloutie, tous les personnages se réunissent et s’emparent du corps de Don Giovanni. Don Ana demande un sursis d’un an avant son mariages, les paysans rentrent chez eux. Evolution remarquable entre Molière et Mozart, XVIIIème siècle, siècle des lumières, de libertinage aisé. Don Giovanni n’est donc pas revêtue de la même manière que Don Juan (sombre, cynique et assez sinistre, il ne rit pas il ricane, il n’affiche pas une sensualité joyeuse, séducteur passif contrairement à Don Giovanni, séducteur actif, très sensuel. - Similitudes : Affrontement entre le terrestre et le divin, si il y a bien châtiment il n’y a à aucun moment réconciliation. Pas d’espoir de rédemption dans ce mythe, la victoire du ciel reste très mitigée. Du point de vue du personnage on retrouve des très semblable après la gaieté, il est plus ou moins jeune, toujours noble, riche, courageux et brave même si il n’hésite pas à envoyer son valet en première ligne, il est vorace, fourbe… Don Giovanni est un homme du pur présent, il ne vit que dans et pour l’instant, il est incapable de se projeté dans l’avenir comme il lui ai impossible de ce souvenir du passé. Il collectionne les conquêtes, hommes de série, de collection, la beauté l’arrête partout où il la croise mais ne le fixe pas, si il était infidèle c’était pour être fidèle à toutes les femmes. Homme de l’insatisfaction, désir infini qui ne se nourrit que de lui-même. Le rapport de Don Giovanni au temps, Don Juan est en fuite perpétuelle, il n’est jamais fidèle à lui-même plus que fidèles aux femmes. Beaucoup de récitative dans la version de Don Giovanni avec un ton presto. Une temporalité ample, mélodieuses, déferlement par vague du côté du commandeur avec un caractère speed de Don Giovanni. Les deux se pose comme le grade d’une liberté incorruptible fascinante, véritable je et jeu, revendique cette liberté du jeu, des règles, des conduites morales que l’on applique en société. Transgression aussi à l’encontre de la société. Le commandeur : tradition, Don Giovanni lui est le présent, on a à travers ce combat la lutte de Don Juan contre le passé qui est symbolisé par la statue, on a une personnification d’un passé figé. - Différences : Don Juan peu séducteur, il préfère la solitude, du moins le dialogue avec son valet, qui est une double inversé, don juan sombre, chez Mozart, un Don Giovanni joyeux, qui ris, bon vivant… le rire affirme le plaisir de vivre et l’absurdité de cette vie. Le Don Juan de Molière est passif, metteur en scène tandis que le Don Giovanni de Mozart est acteur, aime se déguiser, aime vivre la comédie, ne se donne pas l’humanité en spectacle mais fait lui-même partie de cette dernière. Enfin la question du rapport aux femmes, dans l’ensemble soumise, Don juan est un révélateur pour elles, dans la version de Molière il n’y a pas de contact entre ces femmes, elles sont isolés, chez Mozart on voit apparaître une solidarité féminine, toujours est-il que ce rapprochement sont le signe d’un premier pas vers la reconnaissance de liberté des femmes mais aussi au droit de rébellion contre l’autorité masculine. Dans la version de Molière seul Don Juan à la posture de Héros, dans celle de Mozart on a une certaine résistance des trois femmes. Extrait : le finale : la mort de Don Juan par LOSEY. La partition de Mozart est reprit intégralement, film opéra français de 1979. Meilleur adaptation filmique de la pièce, réservé à un public de riche amateur pour l’opéra, il a voulu aussi donner une dimension politique, l’opéra de Mozart est antérieur de deux ans de la révolution française, sujet d’actualité. Film introduit par une phrase de Gramsci « l’ancien se meurt, le nouveau n’arrive pas à voir le jour.» on retrouve un élément caractéristique, Giovanni appartient vraiment à une classe d’aristocrate qui n’a rien à faire de ses dix doigts. Mark Kidel fait un film a partir de la mise en scène de Peter Sellars. La caméra se promène dans les quartiers de Harlem, et elle s’attarde sur un chien, des SDF, on est loin de l’ambiance luxueuse de départ, Eugene et Hertbert Perry pour les chanteurs, (Don Juan et Sganarelle) ce sont des frères, on a donc vraiment l’image du double. On a plus de ligne de fracture sociale qui sépare les deux personnages, mais cette ligne de fracture est à la frontière des quartiers pauvres et des quartiers luxueux qui est facilement imaginable. Milieu de la pègre, des quartiers populaires new yorkais, avec des personnages à allure de petits caïds, qui appartiennent au même monde même si l’un est leader sur l’autre. Au fond, Leporello et Giovanni entretienne le rapport du « moi » avec le « sur-moi». Extrait ( et la fin, la mort de Don Juan). Hamlet à l’épreuve de la scène contemporaine : v William Shakespeare, The tragedy of Hamlet, Prince of Danmark, 1602
Sujet au cœur de la pièce d’Hamlet, la question de la théâtralité, Hamlet se méfie des apparences, ce n’est pas son manteau noir qui porte le deuil mais lui-même, mais en même temps il adore le théâtre, lui-même joue un rôle, celui du fou mélancolique afin de piéger son oncle qui a tué son père. Mise en abyme du théâtre dans la pièce, avec une pièce qui représenta le meurtre du père d’Hamlet. v Patrice Chéreau (1944- ) Il dirige le théâtre des Amandiers à Nanterre de 1982 à 1990, il fait découvrir l’œuvre dramaturge Bernard-Marie Koltès, il crée Hamlet au théâtre des Amandiers de Nanterre en 1988, le comédien Gérard Desarthe tient le rôle principal, Richard Peluzzi signe la scénographie. L’oncle d’Hamlet hérite du royaume de son père mais ainsi que de sa mère, le spectre du père apparait au début de la pièce à Horatio ami du prince Hamlet. Hamlet ce rend sur les lieux pour voir si c’est bien le spectre de son père et si ses apparitions ont bien lieu. Plan incliné, Espace vide, non réaliste, ne figure ni lieu, ni époque précise. Espace théâtrale par excellence : disponible : maniable. Costume qui évoque l’époque dans laquelle a été écrite la pièce, spectre en chair et en os, on n’a pas tenté de recréer un esprit immatériel, un cheval bien vivant, de plus un spectre qui a la démarche des autres hommes, ainsi que la même vois, le masque lui marque le côté artificielle du spectre. Le parti pris du metteur en scène est de choisir l’outil le plus élémentaire qui est le masque, caractère naturelle de son apparition et le choix de ne travailler que sur le masque est surprenant. Hamlet est une tragédie, d’une part la tragédie à des personnages et des thèmes nobles et non populaire comme dans la comédie. Opposition par la classe sociale, mais aussi par la noblesse du sujet, dans les tragédies il est question de pouvoir, d’honneur alors que la comédie traite d’amour, d’argent ou de chose plus vide. Victor Hugo dans sa préface de Cramwell invite au mélange des genres. Polonius : conseiller du roi, père d’Ophélie, seigneur, dimension comique de ce personnage. Extrait : Hamlet acteur et Polonius personnage comique. Dans cette scène Polonius croit avoir décelé la mélancolie d’Hamlet qui serait dû à son amour pour Ophélie. Polonius à son rôle de farce dans un premier talent. On retrouve la cape et le maquillage du personnage, il a choisi la physionomie de son acteur en fonction du visage de Pantalone, personnage de la Commedia dell’arte (apparue en Italie au XVIème siècle). Rosencrantz et Guildensterme, deux courtisans, image de bouffons, avec leur costume, ils ont le même discours, contraste avec la noirceur du propos d’Hamlet et le comique des bouffons renforcé par le sur jeu d’Hamlet. Extrait : arrivée des comédiens pour distraire Hamlet. La disposition de la scène a évolué, apparition de creux. Ils traversent les allées des spectateurs, il arrive par la salle, leurs habits invoque plus le XXème siècle que ce du XVII siècles des autres personnages. On a un inversement avec le théâtre. Les comédiens sont bien plus proche des spectateurs que des personnages de la pièce, ils ont un aspect réel et font immersions dans la fiction. La mise en abyme est bien accentué, le réalisateur distingue bien les comédiens des personnages qui sont enfermé dans le passé contrairement au comédien qui appartienne au présent. La figure d’Hamlet acteur : « vous êtes mes maitres » appartenance d’Hamlet à cette famille du théâtre, appartenance désiré malgré son statut de prince. Hamlet est acteur il joue le fou et metteur en scène : il va mettre en plus une pièce avec la représentation de la mort de son père. Hamlet s’intègre, l’union entre les comédiens et Hamlet passe par le texte, la tirade est prononcée par différents comédiens. v Mise en scène de Peter Brook, né en 1925, il travaille au Théâtre des Bouffes du Nord à Paris depuis 1970, il y crée Hamlet en 1999. Simplicité, sobriété, il raccourcit la pièce à 2h15 contrairement à Chéreau dont lapièce dure 4h, il a supprimé un certain nombre de personnage, d’éléments de la fiction. Certain acteur jouent plusieurs personnage, il fait le choix du minimalisme. Extrait (captation d’une répétition, captation faite pour ce film et sans spectateur) : apparition du spectre : on a le même comédien qui joue le spectre et Claudius, on a un jeu plutôt cinématographique, le jeu n’a pas besoin d’être sur joué. Extrait du jeu de théâtre dans le théâtre. Hamlet surveille la réaction de son oncle, lors de la représentation de l’empoisonnement Troisième extrait, on apporte le corps d’Ophélie, là encore la mise en scène est simple, puisque c’est un drap de soie qui la symbolise. On n’est pas dans un code de jeu qui permet le jeu d’acteur, mais le théâtre dans le théâtre c’est déplacer en Hamlet metteur en scène. Là la théâtralité fonctionne sur le symbole, le symbole très simple, les crânes et le voile de soie permettre d’indiquer la mort d’Ophélie et des deux bouffons. A l’inverse de Chéreau on a des acteurs qui intériorisent. v Mise en scène de Thomas Ostermeier né en 1968, metteur en scène à la Schaubühne de Berlin, il crée Hamlet en 2008 au Festival d’Avignon dans la cours d’honneur du Palais des Papes. Ici c’est par la vidéo qu’Hamlet agit en tant que metteur en scène, en tenant la caméra. La même comédienne joue Gertrude (perruque blonde) et Ophélie. Il choisit de représenter les funérailles de l’ancien roi, lors d’un banquet, c’est Hamlet qui fait venir le spectre de son père par l’intermédiaire de la caméra (extrait) Hamlet est toujours avec Horatio, il manipule le corps de Claudius qui s’est endormi dans son assiette, taché de sauce tomate, en manipulant le corps : on obtient le spectre du père d’Hamlet, l’image filmé est projeté sur le mur au fond de la scène. Jeu de lumière, avec un effet de la vidéo, superposition d’images filmées. Décor reculé, estrade sur la scène : une scène dans la scène : mise en abyme théâtrale. Hamlet metteur en scène film, ces camarade produise les effets spéciaux, allument la flammèche devant le visage de Claudius, et manipulent le corps. Ce qui signifie qu’ici qu’Hamlet est l’inventeur du spectre. Extrait de la représentation : on entend les essais de son d’Hamlet, jeu avec la caméra qui permet de montrer la mise en abyme du théâtre dans le théâtre. On a aussi des images de spectateur pour appuyer l’idée de cette mise en abyme. Tous les clichés de la performance post moderne sont convoqués de façon intentionnelle (perruque, musique violente…) Hamlet présenté comme quelqu’un dans la performance, comme quelqu’un de dérangé aussi. La mise en scène montre l’artifice, mais la mise en scène de la mise en scène le montre aussi avec le faux sang apporté en bouteille. Il sort de son rôle en retirant ses lunettes pour commenter la pièce. Il remet son faux ventre, et prend le costume du neveu du roi. Il avait confié la caméra au Polonus qui film l’image du roi et la reine qui commencent à être démasqués. La mort au théâtre est présentée de façon très artificielle car le poison est une brique de lait. Jeu avec le théâtre présent dans le texte, dans la réflexion sur les apparences et le jeu que joue Hamlet lui-même. IV) Formes dramatiques et scène contemporaine : tensions. |