Theatre en algerie








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A
Aba Nourredine

Né en 1921 à Sétif. A connu de très près le cauchemar de la seconde guerre mondiale. Il couvrira, pour la presse, le procès de Nurenberg. Cet événement marquera sérieusement son itinéraire de poète, de dramaturge et de conteur. Nourredine Aba reste encore mal connu en Algérie, même si ses textes sont mis en scène à l’étranger. Militant de la cause palestinienne, il consacrera plusieurs textes à cette question qui lui tient profondément à cœur. Aucun de ses textes n’a été monté en Algérie.

Chez Aba, l’histoire est au cœur de toute son œuvre. Le fantastique, le réel et le rêve sont mêlés. La tragédie palestinienne et les horreurs nazies constituent les thèmes-noyaux de son œuvre. A créé en 1991 la Fondation Aba qui décerne des prix littéraires aux meilleurs écrivains de l’année.
Œuvres : Montjoie-Palestine ou l’An dernier à Jérusalem (poème dramatique, Oswald, Paris) ; L’aube à Jérusalem (SNED, Alger, 1979) ; La recréation des clowns (L’Harmattan, Paris, 1981) ; Tell El Zaatar s’est tu à la tombée du soir (L’Harmattan, Paris, 1981) ; Le dernier jour d’un nazi (Stock, Paris, 1982) ; L’annonce faite à Marco ou à l’aube sans couronne (L’Harmattan, Paris, 1983) ; L’arbre qui cachait la mer ( L’Harmattan, Paris, 1992) .
Adar Mohamed

Ancien comédien amateur. C’est en 1960 qu’il fait ses premiers pas dans le théâtre. En 1964, il est admis à l’école d’art dramatique de Sidi Fredj puis à l’école nationale d’art dramatique et chorégraphique de Bordj El Kiffan. Interprète de nombreux premiers rôles (Hout Yakoul Hout, L’homme aux sandales de caoutchouc, Toi qui as tué le monstre…). Ecrit et met en scène trois textes : Les cerveaux ; Le puits empoisonné (1978) ; Mimoun Ezzaouli (Mimoun le pauvre, 1979).
Agoumi Sid Ahmed

L’un des plus grands comédiens du théâtre en Algérie. A joué pour le théâtre, le cinéma et la télévision. Commence à pratiquer le théâtre vers la fin des années 50 au lycée de Ben Aknoun. Primé pour les rôles interprétés dans les pièces suivantes : Ruy Blas de Victor Hugo ; Le mariage de Figaro de Beaumarchais et Intermezzo de Jean Giraudoux. Rôles principaux dans de nombreuses pièces : Rose rouge pour moi de Sean O’Casey ; Le cadavre encerclé de Kateb Yacine ; Les chiens de Tone Brulin ; La mégère apprivoisée de Shakespeare, Anbaça de Rédha Houhou ; Babor Eghraq (Le bateau coule) de Slimane Benaissa et L’amour et après de Mohamed Errazi. En 1969, il part au Maroc pour jouer Le journal d’un fou de Gogol, adapté et mis en scène par Tayeb Seddiki.

Il sera nommé en 1974 directeur du théâtre régional de Annaba et de Constantine (TRAC). Il met en scène deux pièces : Khotba dial Sidna (Les fiançailles de notre maître) et Fi Intidhar El Mehdi (une adaptation de En attendant Godot). Il sera nommé tour à tour directeur de la Maison de la Culture de Tizi Ouzou (1977-1987), du Centre de Culture et d’Information (CCI) d’Alger (1987-1989) et du TNA (1990-91) avant de démissionner de cette dernière entreprise pour intégrer la troupe privée, El Qalaa (La Citadelle).
ALLALOU

De son vrai nom Sellali Ali, connu surtout pour avoir réalisé la première pièce algérienne en langue populaire, Djeha en 1926, Allalou est né le 3 mars 1902 dans un quartier populaire d’Alger, La Casbah. Commence à s’intéresser au théâtre à l’âge de quinze ans. Produit des sketches traitant de sujets tirés de la vie quotidienne. Ces sujets sont repris dans ses pièces d’après 1926. S’inspire des Mille et Une Nuits et de la culture populaire. En 1921, crée un genre de comique troupier (le tirailleur algérien), chantant et disant des monologues.
Œuvres : Djeha (1926, avec Dahmoune) ; Le mariage de Akline (1926 (avec Dahmoune), N’cibi Ahmak (La fureur de mon beau-père, 1927) ; Le pêcheur et le génie (1928, avec Dahmoune) ; Antar Lehchaichi (Antar le fumeur de Haschich, 1930) ; El Khalifa oua Essayed ( Le calife et le pêcheur, 1931) ; Hallaq Gharnata (Le barbier de Grenade, avec Djelloul Bachdjerrah, 1931) ; El Mech’hah wa Khedimou ( L’avare et son domestique, 1927). Il publie ses mémoires en 1982 : L’aurore du théâtre algérien (1926-1932), CDSH ( Centre de Recherches en Sciences Humaines), Oran.
ALLOULA Abdelkader

Très jeune, il s’intéresse au théâtre. C’est juste après l’école primaire qu’il commence à jouer dans des troupes d’amateurs, c’est à dire avant 1962. Né en 1939 à Ghazaouet, Abdelkader Alloula intègre le TNA en 1963 et décroche un rôle secondaire dans l’une des premières pièces de l’Algérie indépendante : Les enfants de la Casbah de Abdelhalim Rais.

Alloula est un « génial » touche à tout : interprètation, écriture et mise ‘en scène. Ouvert à toutes les expériences, cet ami du grand peintre Mohamed Khadda et du poète Bachir Hadj Ali à réussi à retravailler les différentes formes populaires qu’il a intégrées dans son théâtre. Chacune de ses pièces constitue une nouvelle expérience. Reconnu comme l’un des plus grands hommes de théâtre du Monde arabe. Ancien directeur du TNA et membre du Conseil National de Culture (CNC).

Il a débuté dans la mise en scène en 1964 avec El Ghoula de Rouiched.
Œuvres :

- Mises en scènes : El Ghoula (L’ogresse) de Rouiched (1964) ; Essoultane el Hayer (Le roi inquiet) de Tewfik El Madani (1965) ; Monnaies d’or de Chu Su Sen (1967) ; Les bas-fonds de Gorki (1983).
-Ecriture et mise en scène : Homk Selim (d’après Le journal d’un fou de Gogol, 1972) ; El Khobza (Le pain, 1974) ; El Meida (La table basse) et El Mentouj (Le rendement) 1972-1974, avec comme animateur principal, Abdelkader Alloula ; Hammam Rabi (1975) Legoual (Les dires, 1980) ; Laalègue (Les sangsues, 1974, 1985) ; Lejouad (Les généreux) ; Ellitam (d’après Le nez de Gogol, 1988) ; Arlequin ou le valet de deux maîtres de Goldoni (1993).
AZZEGAGH Ahmed

Né le 3 juillet 1942 à Béjaia. Ancien journaliste à Révolution Africaine. Vit en France. Ecrit surtout des poèmes (Chacun son métier, SNED, 1966 ; Les récifs du silence, Paris, Les Quatre Vents, 1974 ; Duel à l’ombre du grand A, Les Quatre Vents, Paris, 1979). A publié en 1966 un roman (L’héritage, Rodez, Subervie, 1966).
S’intéresse de près à la représentation théâtrale. Plusieurs pièces non encore éditées. Seule sa pièce, La République des ombres (Les Quatre Vents, Paris, 1974, 1977) a paru. Son théâtre est un théâtre de dénonciation politique.
AIT EL HADJ Fouzia

Commence très tôt à faire du théâtre. Fait partie de la troupe d’amateurs d’Alger, le GAT ( Groupe d’Action Théâtrale). Part à Moscou, elle monte au TNA, La mort d’un commis voyageur d’Arthur Miller en 1986. Enseigne à l’Institut National d’Art Dramatique de Bordj El Kiffan.
AIT EL HADJ Hamida

Première expérience théâtrale dans une troupe d’amateurs, le GAT. Formation de metteur en scène à Moscou. Met en scène Le chant de la forêt de Lessa Okrenka au TNA en 1986. Enseigne à l’Institut National d’Art Dramatique de Bordj El Kiffan (banlieue algéroise).

B
BACHETARZI Mahieddine

Avant de s’intéresser au théâtre, Bachetarzi faisait du chant. Né le 15 décembre 1899, il apprend très tôt le chant religieux et devient vite maître des lecteurs du Coran, à l’âge de vingt ans. Il commence à faire du théâtre en 1933. Adapte un conte de Djeha, Djeha et l’usurier. Depuis cette année, il écrit et réalise de nombreuses pièces. Les plus connues demeurent Ennissa (Les femmes), Les Beni Oui Oui, Phaqo et Ma Yenfaa Ghir Esssah (Seule la vérité compte). Adapte plusieurs textes de Molière. N’arrête pas de chante. Aformé de très nombreux comédiens algériens. Reprend les pièces de Rachid Ksentini. Il est le véritable organisateur du théâtre en Algérie.

M.Bachetarzi a eu le mérite d’introduire des types sociaux représentatifs d’entités et de groupes. On retrouve le mufti, le cadi, le grippe-sou, le bourgeois véreux.

Après l’indépendance, deux de ses pièces ont été montées par le TNA : Ma Yenfaa Ghir Essah (Seule la vérité compte, 1965) et Slimane Ellouk (d’après Molière,1969). Pour son répertoire, voir productions 1912- 1962. Décédé en 1986.
BACHEDJERRAH Djelloul

Né vers 1900, Djelloul Bachdjerrah collabora étroitement avec Mahieddine Bachetarzi, Rachid Ksentini et Allalou. Ecrit de nombreuses pièces. Les plus importantes restent Le barbier de Grenade (avec Allalou, 1931) ; L’héritage de Benkmaou (1949) ; Echib ouel aib (Vieillesse et honte, 1950) ; Othmane en Chine (1950) : Mouni Radjel (Mouni est un homme, 1950).

Ancien professeur du Conservatoire d’Alger.
BADIE Mustapha

Né en 1928 à Alger, il s’intéresse très tôt au théâtre. Il monte surtout des pièces policières. L’influence du cinéma est manifeste. Il réalise plusieurs pièces : Achchar fi Lila (Le mal d’une nuit, 1947), pièce policière en quatre actes ; Un inspecteur à la recherche d’un assassin (1948). Interprète de nombreux rôles dans des pièces de Ksentini et de Bachetarzi. Joue dans quelques films.

Formation cinématographique à l’ORTF et à la R.T.A (télévision algérienne après l’indépendance). Réalise plusieurs dramatiques et des adaptations (notamment deux adaptations de deux romans de M.Dib, La Grande Maison et L’incendie) après l’indépendance. Se consacre essentiellement au cinéma et à des responsabilités administratives.
BAKHTI Mohamed

C’est un auteur qui a énormément séduit Kateb Yacine. La quarantaine passée, Bakhti n’a réussi à se faire accepter dans le monde fermé des théâtres d’Etat que grâce à l’ouverture d’esprit de l’auteur du Cercle des représailles. Le TRO (Théâtre Régional d’Oran) a refusé une de ses pièces, Enti Wana que le TRSBA (Sidi Bel Abbès), dirigé à l’époque par Kateb Yacine, a monté. Ancien comédien amateur, cet auteur qui traite dans ses textes des problèmes sociaux, a enrichi le théâtre régional de Sidi Bel Abbès des productions suivantes : Enti Wana (Toi et moi, 1980) ; Ya Ben Ammi Ouine (Ô cousin, où va t-on ?, avec Ramdani, 1984) ; Séance levée (1985).
BEDDAR Abdelhakim

Né en 1962 à Alger. Etudes de scénographie à l’Institut National d’Art Dramatique et Chorégraphique de Bordj El Kiffan (1985-1990). A soutenu un mémoire sur l’espace chez Pirandello. En 1989, il prend en charge la scénographie et les décors d’une pièce de René de Obadia, Ded et Rosalie, au CCF (Centre Culturel Français) de Annaba. En 1990, il assure la mise en place des décors de Janoub (Sud) de Djamel Hamouda et en 1993, celui de Apollo couscous de Hamid Gouri au théâtre régional de Annaba. Importance accordée à la plasticité et à la suggestivité. Utilisation de praticables légers.
BELHAFAOUI Mohamed

Cet universitaire originaire d’Oran est un passionné de la littérature orale. Il connaît sur le bout des lettres les poèmes populaires comme Belkheir, Benguitoun, Ben M’saieb, Benbrahim et Benchérif. Soutient en 1969 une thèse de troisième cycle, sous la direction de Charles Pellat : Recherches sur une poésie d’expression orale dialectale populaire. En 1973, il édite chez Maspéro La poésie orale maghrébine d’expression populaire. Crée sa maison d’édition, Le Théâtre Universel. A adapté en arabe des pièces de Molière, de Brecht et de Hauptmann : L’école des femmes, Du millet pour la 8ème armée, L’exception et la règle et Les tisserands. Le TNA a mis en scène en 1963 une de ses traductions, Don Juan. A édité chez Publisud-SNED en 1983, un recueil de nouvelles et de récits dialogués, Victoire assurée. Meurt en 1993.
BENAISSA Ahmed

Acteur de cinéma et comédien. A joué dans de nombreux films et pièces de théâtre en Algérie et en France. A mis en scène Adjadjbiya wa Aadjaieb d’après Art de la comédie de E.Filippo) et Ertila (L’Araignée, une adaptation d’un texte de l’auteur cubain, Eduardo Manet par Ghania Samai-Ouramdane). Mises en scène construites à la manière du théâtre « classique ».
BENAISSA Slimane

Né le 11 décembre 1943 à Guelma ; Etudes universitaires à Alger à la faculté des Sciences. Intègre en 1969 Théâtre et Culture. Adapte La poudre d’intelligence de Kateb Yacine et écrit Echaab Echaab (Le peuple ! Le peuple !). Participe à la création collective des pièces du TC : La situation de la femme en Algérie en 1970 et La situation économique en 1971. S’intéresse au théâtre dans l’entreprise et monte à la SONELEC 5Société Nationale de l’Electronique) Boualem Zid El Goudem (Boualem, va de l’avant) en 1974. En 1977, il est directeur du théâtre régional de Annaba. Monte Youm El Djemaa Kharjou Leryem (Vendredi sortent les gazelles) et El Mahgour (d’après L’Apôtre houspillé de Makaionok) en 1977 et 1978.

Se lance quelque temps après dans l’aventure « privée ». Reprend Zid El Goudem et monte des pièces à succès : Babor Eghraq (Le bateau coule) et Anta Khouya wana Chkoune (Si tu es mon frère, qui suis-je ?). Plus de 1000 représentations. Benaissa accorde une grande importance à la parole et à la culture populaire. Pièces employant très peu de personnages. Décors légers, fonctionnels.
Œuvres éditées : Au delà du voile (Ed ; Lansman, 1991) ; Le conseil de discipline (Ed ; Lansman, 1992).
BENGUETTAF M’hamed

Comédien et auteur. C’est en 1970 qu’il se lance dans l’écriture avec une adaptation (avec la collaboration de Allel El Mouhib) d’un texte de Nazim Hikmet, Ivan Ivanovitch a t-il existé ? (Bliss Laouer Kayen Mennou). Travaille au TNA depuis ses débuts. Quitte le TNA en 1989 pour la troupe privée El Qalaa (La Citadelle). C’est l’auteur attitré de cette troupe. Il se consacre surtout à l’adaptation.
Œuvres : Bliss Laouer Kayen Mennou (Le diable aveugle existe bel et bien, TNA, 1970) ; traduction de L’homme aux sandales de caoutchouc (TNA, 1972) ; Bab el Foutouh (TNA, 1973) ; mise en scène avec Taha El Amiri de Bouhadba (Le bossu, 1973) de Mohamed Touri ; Afrit Ou Hafouh (Ils ont eu le diable, d’après Ali Salem, TNA, 1977) ; Stop (TNA, 1979) ; Djeha et les hommes (texte et mise en scène, TNA, 1980) ; Ya Settar Erfaa Essitar (Au secours ! levons le rideau, TNA, 1982) ; Ahd El Jawher ( Le pacte des perles, TNA, 1984) ; Djillali Zine El Haddate (TNA, 1986) : Les martyrs reviennent cette semaine (une adaptation d’une nouvelle de Tahar Ouettar, TNA, 1987-1988) ; El Ayta (Le cri, troupe El Qalaa, 1989) ; Fatma (Troupe El Qalaa, 1990) ; Baya (troupe El Qalaa, 1992) ; Le dernier des prisonniers (troupe El Qalaa, 1992) ; Mille hourras pour une gueuse de Dib (troupe El Qalaa, 1993).
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