Synopsis en Lorraine, dans un coin de la Moselle que rien ne prédestinait à une telle aventure, une expérience économique et sociale d’un genre nouveau a vu le jour en 1932








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titreSynopsis en Lorraine, dans un coin de la Moselle que rien ne prédestinait à une telle aventure, une expérience économique et sociale d’un genre nouveau a vu le jour en 1932
date de publication24.10.2016
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typeSynopsis
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UNLIMITED présente

en coproduction avec LES FILMS HATARI et l‘INA


Bienvenue à

Bataville

un film documentaire

de François Caillat


France – 2007 – Durée : 90 minutes

Beta numérique couleur – format 16/9

Visa d’exploitation France n°109 946


sortie Lorraine et Alsace le 07 mai 2008

sortie nationale le 17 septembre 2008

DISTRIBUTION



5, rue de Champagne

67300 Schiltigheim

Tél : 03 88 19 42 02

Fax : 03 88 19 42 04

distribution@unlimited-films.net

CONTACT : Marc Troonen
www.bienvenue-a-bataville.com

Photos et dossier de presse du film téléchargeables sur le site

Bienvenue à Bataville
Approchez, approchez ! Par ici Messieurs, Dames… Bienvenue en Moselle ! Bienvenue à Bataville ! Venez voir ce qui reste de l’empire de Bata, le roi de la chaussure, le patron à la Papa !

Approchez, approchez ! Par ici Messieurs, Dames… Venez voir comment on vivait chez Bata, l’homme qui voulait faire le bonheur des ouvriers, qui voulait rendre service à l’Humanité !

Approchez, approchez ! Bienvenue à Bataville : ses ateliers, ses ouvrières, son chef du personnel ! De l’ordre et du respect, le goût de l’effort et du rendement ! Deux mille paires de chaussures par jour ! Bravo Madame, bonheur et prospérité !

Parti de rien, Bata ! Oui, Monsieur ! Un bâtisseur, un philosophe, un inventeur ! La cité idéale ! Ah, la salle des fêtes ! La buvette ! La fanfare ! Ah, la piscine en plein air, le terrain de basket, le tennis, le foot… Une jeunesse forte et saine, des corps vigoureux ! Et aussi la coopérative, le cinéma, les premiers flirts, l’amour et un jour le mariage, oui Monsieur !

Une vie simple, toute tracée, bien droite. Les lotissements, la naissance des enfants, les balançoires, les bacs à sable. Bata a tout prévu. Le bonheur à portée de la main ! Les banquets, les discours, les remises de médailles… Allez, allez, dépêchez-vous, ça va commencer !

Vous aimez Jacques Tati ? Vous aimerez Bataville ! Venez voir le merveilleux film de François Caillat, venez voir le monde à travers les yeux de Bata.


Nicolas Philibert

réalisateur des documentaires Retour en Normandie, Être et Avoir et La moindre des choses

Bienvenue à Bataville


SYNOPSIS


En Lorraine, dans un coin de la Moselle que rien ne prédestinait à une telle aventure, une expérience économique et sociale d’un genre nouveau a vu le jour en 1932.

L’homme qui voulait chausser l’humanité entière, Tomas Bata, avait décidé de créer là un de ses laboratoires de la modernité.
Le lieu s’est bientôt appelé Bataville avec, à côté de l’usine de chaussures Bata, une cité modèle et une communauté de vie.
Le film raconte l’invention de cette utopie et son histoire édifiante.

Fable sur le bonheur obligatoire, il nous fait revisiter l’aventure effrayante et joyeuse du paternalisme.


Bienvenue à Bataville


NOTE DU RÉALISATEUR


Dans Bienvenue à Bataville, j’ai voulu raconter l’histoire d’une bulle : un monde parfait, un système idéal, une utopie patronale dont l’âge d’or nous replonge dans les années 1950/60. Bataville est le nom donné à la cité créée par Tomas Bata, le célèbre industriel de la chaussure tchèque, arrivé en Lorraine avant-guerre. En s’installant dans un coin de Moselle où n’existaient jusqu’alors ni traditions industrielles ni culture syndicale, Tomas Bata a voulu forger de toutes pièces un site qui lui serait entièrement dévolu, loin des influences contraires à la mission qu’il se fixait.

De cette création ex-nihilo est née l’idée d’une bulle harmonieuse, intégrant tous les ingrédients d’une « vie Bata » réussie. Ainsi Tomas Bata a-t-il disposé autour de son usine les différents modules de son projet : cité pour loger les ouvriers (bâtiments modernes et fonctionnels dans une architecture de cité-jardin), centres d’apprentissage (école et formation professionnelle), équipements sportifs de haut niveau (piscine et stade, avec performances en foot et basket de niveau national), lieux de divertissement et convivialité (cinéma, salle des fêtes avec orchestres prestigieux et fanfare locale), etc.

En intégrant tous ces services destinés à accompagner le Batavillois de sa naissance jusqu’à sa mort, Tomas Bata a organisé un système à la fois attractif et terriblement contraignant. Certes la conception du site visait au bonheur de tous, mais sa finalité ultime restait la fabrication de la chaussure Bata à meilleur prix. Dans ce monde trop parfait, toutes les critiques étaient écartées et les récalcitrants impitoyablement chassés. Le système, performant et rigide, a très bien fonctionné durant plus de soixante ans. Son apogée, coïncidant avec les Trente Glorieuses françaises, s’est située durant les deux décennies 1950 et 1960 évoquées dans le film. Bataville représentait alors un modèle inégalé de réussite industrielle (Bata était le premier fabriquant national de chaussures), de collectivité sociale (à travers les rites et usages de la vie batavilloise), et de culture idéologique maison, appuyée sur un corpus de textes et discours régulièrement remis à jour : le bataïsme.

Le film nous fait découvrir cette époque joyeuse, où chacun contribuait avec ardeur au bonheur de l’entreprise. On écoutera, sans doute avec quelque étonnement, cette ouvrière raconter sourire aux lèvres quel fut son plaisir à fabriquer onze millions de chaussures en quelques années sur sa machine bruyante ; on entendra le chef du personnel rappeler avec fierté comment « ses » employés venaient le trouver pour régler leurs problèmes domestiques, illustrant cette maxime fondatrice de l’entreprise : « Le personnel, ce qu’il veut, c’est être dirigé » ; on découvrira les témoignages et souvenirs de tous ceux-là qui ne regrettent rien…

Le film explore cette époque en pointant ses évidentes contradictions : comment pouvait-on être heureux dans un environnement quotidien si normé ? Comment conservait-on un espace de liberté personnelle dans ce monde totalement créé à l’image de son fondateur et maître Tomas Bata ? Comment pouvait-on vivre, des années durant, sous la coupe d’un tel paternaliste ? Voilà bien le paradoxe que ce film veut découvrir et mettre en scène : la soumission plus ou moins consentie, la « servitude volontaire » dont parlait autrefois Étienne de La Boétie, l’aliénation où se conjuguent le bonheur et l’exploitation.

De cet exemple batavillois, le film espère faire un paradigme. D’autres exemples sont en effet nombreux, tout au long du XXe siècle, où une adhésion collective enthousiaste s’est mise au service de principes discutables. Les idéologies ne sont pas seules en cause. Il faut se demander comment des millions de gens ont pu participer, avec tant de ferveur et de conviction, à des systèmes qui finissaient par les broyer. Comment la volonté collective de partager des projets communs a pu se muer en entreprise totalitaire et destructrice.

Si l’aventure de Bataville ne s’est pas terminée en désastre national, la fermeture définitive du site en 2001 a plongé des milliers de familles dans la misère et le désarroi. Elle a signifié que les meilleures intentions patronales, mêmes lorsqu’elles sont mises en œuvre par des hommes de la trempe de Tomas Bata, finissent par buter sur l’injustice sociale. À Bataville, il ne suffisait pas de fabriquer des chaussures dans la joie quotidienne, il eût fallu aussi que le bonheur ne soit pas promu au bénéfice ultime du patron.
François Caillat

Bienvenue à Bataville

VU PAR…

Bienvenue à la « capitale de la chaussure heureuse », au « petit Monaco » inventé par Thomas Bata où le mot « collaborateur » prenait tout son sens.

Un film décapant - à l’humour ravageur - qui transgresse allégrement les codes cinématographiques du documentaire et rejoint la comédie musicale (façon Broadway) ou l’ironie grinçante d’un Jacques Tati.

Au son des hymnes d’époque (à la gloire du patron) ou des rythmes jazzy des anges musiciens de l’harmonie d’entreprise (ça ne s’invente pas !), on déambule, en fascinants travellings, dans la « cité du bonheur » où s’épanouissait l’utopie d’un monde de collaborateurs régi par la seule méritocratie quand patrons et ouvriers « allaient au travail comme on va au bal » sur les valses délicieusement grinçantes du compositeur Pascal Comelade.

Une œuvre – incroyablement étonnante et détonante - à l’écriture d’une provocante modernité qui interroge nos fabriques d’utopies des « 30 glorieuses » quand le paternalisme d’une certaine culture d’entreprise rejoint l'incantation à la fortification de la race pour « prouver que la France n’est pas un pays de décadence » et qui, au final, ressemble étrangement aux paradis perdus des films de propagande staliniens.

Une interrogation, on ne peut plus d’actualité, sans jamais sombrer dans un quelconque mépris vis-à-vis de ses protagonistes : « Elles sont épatantes, vous ne trouvez pas, mes ouvrières ?! »
Jean-Pierre Thorn

réalisateur des documentaires

Oser lutter, oser vaincre !, Le dos au mur, On n’est pas des marques de vélo, Allez Yallah !
Bienvenue à Bataville
VU PAR…


Dans un ton volontairement kitsch et humoristique, Bienvenue à Bataville dresse le portrait d’un microcosme social sans défauts et d’un monde idéal. Ouvrières, ouvriers et contremaîtres de l'ancienne usine nous font revivre la comédie du travail au son de la fanfare de Bataville et de chœurs lénifiants. Le film raconte l’invention de cette utopie patronale et son édifiante épopée. (…)

Laurent Roth

(cinéaste, programmateur du Ciné Citoyen,

ancien directeur artistique du Festival international du film documentaire de Marseille)

Bienvenue à Bataville
FRANçOIS CAILLAT


Biographie

Agrégé de philosophie, François Caillat réalise depuis une dizaine d’années des films documentaires ayant pour thème la représentation du passé dans notre quotidien. Il est l’auteur de plusieurs films de long métrage diffusés à la télévision (Arte) : La Quatrième génération, L’Homme qui écoute, Trois soldats allemands, L’Affaire Valérie

Parallèlement à ses activités de cinéaste, François Caillat dirige la collection Cinéma documentaire – publication de débats, textes critiques et scénarios – qu’il a créée aux éditions L’Harmattan (dernier ouvrage paru : Le style dans le cinéma documentaire, 2007). Il collabore aussi à différents organismes destinés à promouvoir le documentaire français et étranger (Gulliver, Addoc, Documentaire sur Grand Ecran, etc.).

Bienvenue à Bataville est son premier long-métrage cinéma.

Bienvenue à Bataville
Filmographie


La quatrième génération

Saga historique sur la famille lorraine du réalisateur.

80 minutes, 1997, primé au festival Cinéma du Réel 1998

Gloria Films/ Ina/ Arte
L'homme qui écoute

Chronique du monde sonore : musique, langage, bruits.

90 minutes, 1998

Gloria Films/ Ina/ Arte
Trois soldats allemands

Enquête historico-romanesque sur un disparu de la guerre de 1940.

75 minutes, 2001

Gloria Films/ Les Films de l’Observatoire / Ina / RTBF/ Arte
Peter Sloterdijk, un philosophe allemand

Trois entretiens sur la modernité.

55 minutes, 2003

Ina, Arte
L’affaire Valérie

Enquête sur le souvenir d’un fait-divers.

75 minutes, 2004

Archipel 33, Ina, Arte
Julia Kristeva, étrange étrangère

Portrait raisonné d’une intellectuelle.

60 minutes, 2005

Ina, Arte

Bienvenue à Bataville

UNLIMITED


4 mois, 3 semaines & 2 jours, de Cristian Mungiu (Palme d’or, Cannes 2007, en production associée), En avant, jeunesse, de Pedro Costa (compétition officielle, Cannes 2006, en coproduction), La terre abandonnée, de Vimukthi Jayasundara (caméra d’or, Cannes 2005, en production déléguée) comptent au nombre des films qu’Unlimited, depuis 2002, s’est attaché à faire exister et circuler. Documentaires ou fictions, souvent développés à un niveau international, ces films portent en eux un projet artistique fort et annoncent de nouveaux talents.
Avec Bienvenue à Bataville, Unlimited ajoute aujourd’hui une nouvelle facette à ses activités : la distribution de films.

UNLIMITED SA

Production & distribution de films

5, rue de Champagne

67300 Schiltigheim

T 03 88 19 42 02 / F 03 88 19 42 04

unlimited@unlimited-films.net

Directeur Général : Philippe Avril

Bienvenue à Bataville
Collaborateurs de création


Narrateur : Jean-Marie Galey

Musique : Pascal Comelade

Musique pour chœurs et arrangements : Jean-Christophe Marti
Conseillère artistique : Silvia Radelli

Conseiller historique : Alain Gatti
Image : Jacques Besse

Son : Stephan Bauer, Jean-Jacques Faure, Gilles Guigue

Myriam René

Montage : Sophie Brunet

Mixage : Philippe Grivel
Producteur exécutif et délégué : Philippe Avril
Un film écrit et réalisé par François Caillat

Bienvenue à Bataville

UNE coproduction

UNLIMITED - Les Films Hatari - INA
avec le soutien de

Centre National de la Cinématographie (CNC)

Conseil Régional de Lorraine

Conseil Régional d’Alsace

Communauté Urbaine de Strasbourg

Ministère de la Culture et de la Communication

Direction de l’architecture et du patrimoine

Direction régionale des affaires culturelles de Lorraine

Programme MEDIA de la Communauté Européenne

aide au développement, dispositif i2i

DISTRIBUTION

UNLIMITED
avec le soutien de

Centre National de la Cinématographie (CNC)
Distribution et mise à disposition des copies :

Unlimited, Marc Troonen, tél : 03 88 19 42 02

distribution@unlimited-films.net
Visa d’exploitation n°109 946
Supports de diffusion : DVD et Beta SP


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