Vente Historia à Saint-Germain-en-Laye le Dimanche 12 décembre 2010
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[Henri IV] Lettres patentes d’Henry, par la grâce de Dieu Roy de France et de Navarre, Daulphin de Viennois, comte de Vallantinois et Dyois, par lesquelles il confirme les privilèges, franchises, libertés & droits concédés autrefois aux évêques de Grenoble ainsi qu’aux doyens, chanoines et chantres de la cathédrale de Grenoble. Paris, mars 1609. Une feuille de parchemin, écrit en français à l’encre brune, portant la signature autographe d’Henry IV, contresignée par Forget sur le repli, autrefois scellée. Dimensions : 61 x 50 cm. - Messire Jehan de La Croix, évêque de Grenoble, avait remontré au Roi que : • l’empereur Frédéric, sous lequel était le Dauphiné, avait octroyé à Gaufred évêque de Grenoble, des lettres patentes en 1161, par lesquelles il avait pris en sa protection les régales dont ledit évêque jouissait dans son diocèse et au lieu de Saint Donat. • l’an 1178, Jehan évêque de Grenoble présenta au même empereur les susdits privilèges et en obtint confirmation, et ce pour raison des biens tenus et des régales à commencer au château de Belle Combe descendant en bas le long de la rivière de l’Ysère de chaque côté et rive dudit fleuve selon l’étendue dudit évêché en toutes sortes de cours d’eau, marais, ports, chasses, pêches, châteaux, monnaies, justices, mines d’argent, fours, moulins, francs hommes et autres, et particulièrement le château de Saint Donat. • l’an 1238, au mois d’avril, Frédéric second, empereur, roi de Sicile et de Jérusalem, étant à Turin, octroya pareille confirmation à Pierre évêque & prince de Grenoble. • au mois d’août 1361, Charles quatrième, empereur, reçut sous sa défense & protection Raoul évêque & prince de Grenoble, et confirma les susdits privilèges. • l’empereur Sigismond, en 1434 et le sixième mois, confirma à Aymon de Chissé évêque & prince de Grenoble, tous privilèges et libertés régales, grâces, immunités et indults octroyés par les empereurs & rois. Et parce que la licence des guerres a donné moyen d’usurper sur les droits de l’Eglise, desquels la preuve est plus malaisée par la perte des titres, l’évêque de Grenoble a recouru au Roi et l’a supplié de lui octroyer ses lettres patentes et provisions portant confirmation des susdits droits & privilèges , A ces causes, le Roi, de grâce spéciale, pleine puissance et autorité royale & delphinale, continue & confirme par ces présentes tous les privilèges, franchises, libertés et droits ainsi concédés, voulant que l’évêque et ses successeurs en jouissent à l’avenir. Car tel est notre plaisir. Extraordinaires lettres-patentes, signées de la main d’Henry IV, confirmant des droits remontant à presque un demi-millénaire. Ces lettres-patentes ont été jusqu’à aujourd’hui conservées au château de La Gardette (Drôme). Elles ont fait l’objet d’une présentation à l’Académie delphinale, le 30 mars 1996, par le comte Robert de Bretteville.
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[Henri IV] Rarissime ensemble de cinq actes, comprenant une lettre du Roi au Pape (avec une ligne & la signature autographes), ainsi que deux brevets & une lettre portant tous trois la signature autographe d’Henry IV. Dimensions : 29 x 35 cm. - Lettre signée au Pape (Clément VIII), par laquelle il nomme Maître Guy Vincent, prêtre, au doyenné de Die, et prie Sa Sainteté de bien vouloir lui donner les provisions apostoliques. Blois, 13 septembre 1599. - Un feuillet, écrit en français à l’encre brune : 9 lignes de texte, une ligne autographe de la main d’Henry IV, signature autographe du Roi & contre-signature de Potier , adresse au verso. - Tres sainct pere, Vaccant a present le doyenne de dys par le deceds de Me Gaspard Rolland dernier paisible possesseur dicell., et desirans comme nre intention a tousiours este de veoir telles charges remplys de personnes dignes & capables pour les deservir (...) nous nommons [Me Guy Vincent, pbre] & presentons a vre saincteté & la prions & requerons aultant & si affectueusement que fe le pouvons que le bon plaisir dicelle soit le pourveoir dud. doyenné (...). Vre devot fyls le roy de france & de navarre S. Henry. La dernière ligne (Vre devot fyls le roy de france & de navarre. S.) est de la main d’Henry IV, ainsi que la signature. Joints les autres actes relatifs à cette nomination : - Brevet royal octroyant à Me Gaspart Rollant, bachelier en droit, le doyenné de Die vacant par l’incapacité de Me Jehan de Beauchastel, lequel s’est nagueres marié. Fontainebleau, 1er mars 1563. Parchemin, 4 lignes manuscrites, signature de Bourdin. Nota bene : Jehan de Beauchastel était doyen du chapitre de Die, il adopta la réforme protestante en 1562, ainsi qu’une douzaine de chanoines et de religieux franciscains & dominicains du lieu, en outre, il présida au brûlement des reliques, livres, sculptures & objets précieux de la cathédrale : le tout fut entassé sur la place du marché, et Beauchastel fit dresser un acte authentique du bûcher où tout se consumma, enfin, il se maria... - Brevet royal, faisant don libéral à Me Guy Vincent, prevost de l’église de Saint Sauveur de Crest en Dauphiné, du doyenné de Die vacant par la mort de Me Gaspart Rolland. Fontainebleau, 31 mars 1599. Parchemin, 6 lignes manuscrites, signature autographe d’Henry IV, contre-signature de Potier. • Lettre d’Henry IV à M. de Sillery, conseiller en son Conseil d’État et son ambassadeur auprès du Pape : le roi prie M. de Sillery de présenter au Pape les lettres qu’il lui écrit au sujet de la nomination de Me Guy Vincent au doyenné de Die. Blois, 13 septembre 1599. Papier, 10 lignes manuscrites, signature autographe d’Henry IV, contre-signature de Potier. - Lettres d’Henry, par la grâce de Dieu Roy de France et de Navarre, Dauphin de Viennois, comte de Valentinois et Diois, au sujet de la sauvegarde des revenus du doyenné de Die, vacant par la mort de Me Gaspart Rolland dernier paisible possesseur, en attendant que son successeur en prenne possession. Orléans, 20 ( ) septembre 1599. Parchemin, 15 lignes, signature autographe d’Henry IV, contre-signature de Potier.
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A. Boudan. Sonnet acrostich sur le nom de la Reine mere du Roy. [circa 1620]. Une gravure. Dimensions : 220 x 150 mm. A la gloire de Marie de Médicis, femme d’Henry IV & mère de Louis XIII, orné d’un portrait gravé, dans un ovale, entouré de palmes. Imprimé avec privilège du Roi.
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Eugène Jung. Henri IV écrivain. Paris, Treuttel et Würtz, 1855. Un volume in-8°, demi veau caramel, dos lisse orné (reliure de l’époque). Joint : Voltaire. La Henriade, poëme en dix chants. Paris, Glisau, Trainetelle et Lemarchand, 1797. In-12, veau, portrait. Titre remargé.
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Ch. J. Lafolie, Conservateur des monumens publics de Paris. Mémoires historiques relatifs à la fonte et à l’élévation de la Statue équestre de Henri IV sur le terre-plein du Pont-neuf. Paris, Lenormant, 1819.Un volume in-8°, plein veau caramel, multiples encadrements dorés et à froid sur les plats, large réserve rectangulaire à grille, dos à nerfs orné, frise dorée sur les chasses, toutes tranches dorées (reliure signée simier r. du roi). « Avec des gravures à l’eau-forte représentant l’ancienne et la nouvelle statue, dédiés au roi. » Coins émoussés, caisson supérieur envolé. Bon exemplaire, dans une reliure de René Simier, le célèbre relieur du Roi. Cette reliure donne au motif “à grille”, présent sur les plats, une date antérieure (1819) à celle communément admise (vers 1823), et permet de rendre à Simier ce qu’on attribuait à Thouvenin.
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[Henri IV] Description de la statue équestre d’Henri IV, sur le Pont-Neuf, ou Détails intéressans sur les ancienne et nouvelle Statues équestres de ce Prince. — Notice sur sa vie et ses principales actions. Paris, impr. de Stahl, 1818. Une pièce in-12, broché sous couverture orange. Opuscule de 12 pages, avec frontispice gravé. Manque à la BN.
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Thomas Allom & A. Willmore. Castle of Pau, the birth place of Henri Quatre. 1841. Une lithographie en couleurs. Dimensions : 138 x 186 mm.
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Maximilien de Béthune, duc de Sully. Mémoires de —, principal ministre de Henry le Grand. Londres, sn, 1768. Huit volumes in-12, demi basane brune (reliure du XIXème siècle).
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[Henri IV] Histoire des amours de Henri IV avec diverses lettres ecrites a ses maitresses. In-12 vélin ivoire (reliure de l’époque). Leyde, Jean Sambyx, 1664. Ouvrage attribué à Louis Margueritte de Lorraine, fille du duc de Guise. Presses de Foppens. Willems 2000, Barbier 2-739.
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Sergent & Ridé. Portrait ovale d’Henri IV cuirassé, portant l’ordre du Saint-Esprit en sautoir. Titré et enrichi, au pied, des armes de France et de Navarre. Gravure réhaussée à l’aquarelle. Dimensions : 26 x 17 cm. Sergent delineavit, Ridé sculpsit.
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[Costumes de la Renaissance]. École française du XVIème siècle. Gentilhommes, dames & demoiselles françaises. Deux gravures rehaussées à l’aquarelle. Dimensions : 19 x 24 cm.
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Bustes d’Henri IV et de Sully. Epreuves en bronze à patine brun foncé nuancé. Fontes d’édition anciennes. Sur des socles en forme de colonne en marbre bleu turquin et contre-socle en bronze. France. Début du XIXème siècle. Hauteur totale : 25,5 cm.
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Petit cartel à poser en bronze doré surmonté d’un buste d’Henri IV dans les nuées rayonnantes. Posé sur une base en marbre blanc décorée d’emblèmes royaux à la triple fleur de lys sur quatre pieds en bronze doré. Mouvement d’époque avec son cadran en émail blanc à chiffres romains pour les heures et arabes pour les cinq minutes, aiguilles à fleur de lys finement ciselées et dorées. Sonneries des heures et des demies sur timbre, autonomie de marche de huit jours, suspension du balancier à fil. Époque Louis XVI. Dimensions : 37 x 18 cm.
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Jean Claude François Rosset (1706 - 1786). Portrait d’Henri IV en buste en armure portrant une fraise et arborant l’ordre du Saint Esprit en sautoir. Sculpture en albâtre en taille directe sur piédouche et demi-colonne signée «Jacques Rosset à Saint Claude, rue basse» et datée «1787». Hauteur totale : 30 cm.
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Henri IV à cheval, en armure. Beau dessin à l’encre en calligraphie signé Auvrest avec indication « exécuté à la plume par Auvrest, rue de Sèvres, n°40 ». Dimensions : 37,5 x 27,5 cm.
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Manufacture de Paul-Louis Cyfflé (1724 - 1806). Henri IV et Sully. Terre cuite de Lorraine. (quelques petits manques). Hauteur : 32,5 cm - base : 19 x 12 cm. Né à Bruges d’une famille d’orfèvres, Paul-Louis Cyfflé, sculpteur du duc Stanislas obtient en 1768 le privilège d’ouvrir une faïencerie à Luneville. Il se consacre à la production de faïences fines à pate très blanche dite « Terre de Lorraine ». Ses productions furent destinées aux riches intérieurs. Il privilégie les thèmes de l’amour, les scènes de genre ou les sujets de Rousseau. Le thème de notre faïence, lui, est tiré d’une comédie de Charles Collé, la partie de chasse d’Henri IV, publiée en 1766, dans laquelle à l’acte I, après s’être disputés, le Roi et le Ministre se réconcilient à Fontainebleau. On retrouve ce sujet chez les Rosset (voir Henri IV en buste, lot n°14) et dans certaines réalisations horlogères dont la pendule ci-contre (lot n°17). La fabrique de Cyfflé ferma en 1779.
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Pendule en bronze ciselé et doré représentant Sully sous un chêne s’agenouillant devant Henri IV. Cadrant émaillé signé Chevreau à Paris. Aiguilles repercées à fleurs de lys stylisées. Le mouvement repose sur une base rocaille ornée de documents et d’attributs de chasse. Socle à frise d’entrelacs, rosaces et torsades. Repose sur un contre-socle en bois et bronze doré. Époque Louis XVI. Dimensions : 48 x 18,5 x 36 cm.
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Henri IV et Marie de Médicis. Médaille en bronze doré commémorative de la naissance du Dauphin (Louis, futur Louis XIII, vient au monde à Fontainebleau en 1601), 1603. Fonte ancienne du XVIIIème siècle avec trou de suspension. Diamètre : 68 mm. Avers : HENRicus. IIII Rex. CHRISTianissimus. MARIA. AVGVSTA (Henri IV roi très chrétien Marie reine). Les bustes accolés à droite du roi Henri IV cuirassé et portant une fraise, une écharpe et le cordon de l’ordre du Saint Esprit et de la reine Marie de Médicis en costume de Cour. Revers : PROPAGO-IMPERI (Perpétuité de l’Empire). Le couple royal : Henri IV vêtu en Mars et Marie de Médicis en Minerve se faisant face et se donnant la main au-dessus du dauphin. Le jeune enfant tient le casque de son père et pose le pied sur un dauphin. Au-dessus, un aigle en vol, apporte la couronne non fermée. A l’exergue, 1603. Réf. : TNG pl. III, 4 , Kress 556 , Mazerolle II, 656.
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