1000
| 1500
| 247
| Jean Racine. Œuvres. Paris, Raymond, Ménard, 1810. Quatre volumes in-12, pleine basane brune, frise dorée encadrant les plats, armoiries dorées au centre, dos lisse orné, toutes tranches dorées (reliure de l’époque). Aux armes de Marie-Caroline de Bourbon-Siciles, duchesse de Berry, belle-fille du roi Charles X et mère du duc de Bordeaux & futur Henri V. Reliures légèrement frottées, coins légèrement émoussés.
| 400
| 500
| 248
| Abbé Aleaume, Secrétaire-interprête de Monseigneur. Les quatres parties du jour. Poême en vers libres, Imité de l’Allemand de M. Zacharie. Paris, P. Alex. Le Prieur, 1773. Un volume in-8°, plein veau marbré, trois filets dorés encadrant les coupes, fleurs de lys aux angles, armoiries dorées au centre, dos lisse orné, toutes tranches dorées (reliure de l’époque). Dédié à Monseigneur le Comte de Provence. Aux armes du Comte de Provence, entouré des colliers des Ordres du roi & de la Toison d’Or, ainsi que de la croix de Grand-Maître de l’Ordre de Saint-Lazare et Notre Dame du Mont-Carmel. Quelques manques de peau sur les plats, mors fendillés, coiffes usées, néanmoins exemplaire au rare fer du futur Louis XVIII.
| 400
| 500
| 249
| Pierre Blanchard. Félix et Félicie ou les Pasteurs du Jura. Paris, Pierre Blanchard, 1824. Un volume in-12°, plein veau glacé rose fuschia, filet à l’encre noir fleuronné d’or aux angles & frise romantique à froid encadrant les plats, armoiries dorées au centre, dos lisse orné fleurdelysé, roulette dorée courant sur les coupes, frise fleurdelysée dorée sur les chasses, tranchefile verte pistache, toutes tranches dorées (reliure de l’époque signée « Simier R. du Roi »). Aux armes de Louise d’Artois, petite-fille du roi Charles X, sœur du futur Henri V et épouse du duc Charles III de Parme. Reliure charmantissime, légère comme un macaron Ladurée. Exemplaire parfait. Provient du château de Busset. Reliure digne de figurer dans le corpus des « reliures à teinte exquise ».
| 600
| 800
| 250
| Hugh Littlejohn, Esq. Tales of a grandfather being stories from the history of Scotland. Edimbourg, Cadell & Co , Londres, Simpkin & Marshall , Dublin, John Cumming, 1828. Un volume in-12, plein veau glacé lilas, multiples encadrements romantiques dorés & à froid sur les plats, armoiries dorées au centre, dos à nerfs ornés, roulette dorée courant sur les coupes, frises dorées sur les chasses, toutes tranches dorées (reliure de l’époque). Aux armes de Louise d’Artois, petite-fille du roi Charles X, soeur du futur Henri V et future épouse du duc Charles III de Parme. Volume second seul. Exemplaire parfait, dans une reliure très délicate & particulièrement séduisante. Reliure digne de figurer dans le corpus des «reliures à teinte exquise ». Le tome 1er a été autrefois présenté dans la vente des livres du château de Busset.
| 500
| 800
| 251
| Émile Auzolle. Calendrier historique de l’enseignement et des institutions de la France, avant la Révolution. Pour 1881. Paris, Bray et Retaux, 1881. Un volume in-12, plein maroquin de gueules semé de fleurs de lys d’or, grand fer armorié au centre, dos à nerfs, filet doré courant sur les coupes, dentelle dorée aux quatres chasses, toutes tranches dorées (reliure de l’époque signée de Lesort). Aux armes du Comte de Chambord. Porte l’étiquette de sa bibliothèque acquise par Maggs Bros. Envoi de l’auteur à Monseigneur le Comte de Chambord. Exemplaire parfait dans une reliure flamboyante signée de Lesort.
| 300
| 400
| 252
| [Campagne de Russie]. Histoire de l’expédition de Russie, avec un atlas, un plan de la bataille de la Moskwa et une vue du passage du Niémen. Paris, Pillet ainé, Anselin et Pochard, 1823. Trois volumes in-8°, plein maroquin rouge à grain long, frise fleurdelysée dorée & frise végétale à froid encadrant les plats, armoiries dorées au centre, dos à nerfs orné, filet doré courant sur les coupes, frise dorée sur les chasses, gardes de papier moiré bleu Saint-André (reliure de l’époque signée « Serre »). Complet des quatres cartes dépliantes à la fin du second volume, ainsi que de l’Atlas, composant le troisième volume. Aux armes de Louis-Antoine d’Artois, duc d’Angoulême, Amiral de France, futur Louis XIX. Coins émoussés, quelques rousseurs, sinon très bon exemplaire dans une riche reliure ayant appartenu à un adversaire de Napoléon (en Espagne).
| 2000
| 3000
| 253
| [Duchesse de Berry]. Discours prononcé Par Mr. le Comte A. de Beaumont, Préfet des Deux-Sèvres, À l’occasion de la Cérémonie qui a eu lieu à Saint-Aubin, le 8 juillet 1828, où son Altesse Royale, Madame, a daigné poser la première pierre du Monument élevé aux généraux Vendéens Larochejaquelein, Lescure et Donnissan. Niort, A.-P. Morrisset, imprimeur du Roi, 1828. Un double feuillet in-4°. « Grace au Dieu qui vous suscita pour la défense du Trône et de l’Autel, rien n’a péri, rien ne périra dans votre Maison chevaleresque !» Émouvant discours à la gloire des héros vendéens, en présence de la « Fleur de la Sicile ». Parfait état.
| 200
| 300
| 254
| Calendrier de la Cour pour l’année 1829, imprimé pour la Famille Royale et la Maison de Sa Majesté. Paris, Le Doux - Hérissant, 1829. Un volume in-16, plein maroquin rouge à grain long, frise fleurdelysée dorée encadrant les plats, armoiries dorées au centre, dos lisse orné, toutes tranches dorées (reliure de l’époque). Aux armes d’Henri-Dieudonné d’Artois, duc de Bordeaux, petit-fils du roi Charles X et futur Henri V. Texte légèrement déboîté, néanmoins charmante reliure.
| 400
| 500
| 255
| Calendrier de la Cour pour l’année 1830, imprimé pour la Famille Royale et la Maison de Sa Majesté. Paris, Le Doux - Hérissant, 1830. Un volume in-16, plein maroquin rouge à grain long, frise fleurdelysée dorée encadrant les plats, armoiries dorées au centre, dos lisse orné, toutes tranches dorées (reliure de l’époque). Aux armes de Louise d’Artois, petite-fille du roi Charles X, soeur du futur Henri V et épouse du duc Charles III de Parme. Charmante reliure.
| 300
| 400
| 256
| R.C. Guilbert de Pixerécourt. Ondine ou La nymphe des eaux, féérie en quatre actes. Musique de M. Alexandre Piccini, Ballet de M. Lefebvre. Décorations de M. Gué (…). Paris, Barba, 1830. Un volume in-8°, plein maroquin rouge à grain long, multiples encadrements dorés et à froid, fleurs de lys dorées aux angles, armoiries au centre, dos lisse orné, frise dorée sur les chasses, toutes tranches dorées (reliure de l’époque). « Représentée, pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre de la Gaîté, le mercredi 17 février 1830, et, en présence de Son Altesse Royale, Madame, le 2 mars suivant ». Aux armes de Marie-Caroline de Bourbon-Siciles, duchesse de Berry, belle-fille du roi Charles X et mère du duc de Bordeaux & futur Henri V. Un des derniers opéras qui eut l’honneur de la présence de la duchesse de Berry, avant que ne survînt l’Usurpation.
| 1000
| 1500
| 257
| D’après le Baron Gérard. Portrait de Charles-Ferdinand d’Artois, duc de Berry, en grand costume de l’Ordre du Saint-Esprit, devant un buste d’Henri IV, avec, en fond, le chateau de Blois. [1819-1820]. Une gravure. Dimensions : 370 x 305 mm. Mal coupé, néanmoins bon encrage. L’original, dans une version plus simple, est conservé au chateau de Versailles.
| 100
| 150
| 258
| La famille royale, composée de Louis XVIII, du comte d’Artois, du duc & de la duchesse d’Angoulême, du duc & de la duchesse de Berry, autour du buste d’Henri IV. Paris, Gautier, 1816-1820. Une gravure réhaussée à l’aquarelle. Dimensions : 280 x 375 mm. Joint : Carle Vernet & Debucourt. La Marchande de Coco. Paris, circa 1815. Une gravure couleur, 355 x 275 mm.
| 200
| 300
| 259
| Ensemble de cinq boutons d’uniformes. Époque Restauration : /• Deux boutons de la Garde Nationale, en laiton. /• Deux boutons des services diplomatiques (petit modules), en bronze. /• Un bouton de pair de France, en laiton doré. Diamètres : de 16 mm à 25
| 100
| 120
| 260
| Creil & Montereau. Lot de dix assiettes en fayence, illustrant la Famille royale. Époque Restauration. Henri IV , Louis XIV , Marie Antoinette, reine de France , Louis XVIII , Monsieur, comte d’Artois, duc d’Angoulême, Madame, duchesse d’Angoulême , duc de Berry , duchesse de Berry , duc d’Enghien. Rare réunion.
| 500
| 600
| 261
| Couriguer. Médaille ronde, à l’effigie de la duchesse de Berry. 1820-1821. Plomb (infime restauration). Signé. Diamètre : 145 mm. Médaille créée pour célébrer la naissance d’Henri-Dieudonné d’Artois, duc de Bordeaux. Devisé : « Carola. Ferd. Lud. Sicul. Reg. Neptis. Bituric. Ducissa. Lilium inter spinas. Salutem europae parturiens. 29. 7bris. 1820. ».
| 700
| 900
| 262
| Ensemble de quatre médailles en bronze. Époque Restauration : /• Médaille pour le sacre de Charles X par Gayrard. Diamètre : 40 mm. /• Médaille pour le rétablissement de la statue d’Henri IV par Gayrard. Diamètre : 30 mm. /• Médaille « Honneur aux fidèles mandataires, Aux électeurs constitutionnels. 16 mars 1830 ». Diamètre : 35 mm. /• Médaille miniature « C.es F.nd d’Artois, duc de Berry » par Caque. Diamètre : 23 mm.
| 100
| 150
| 263
| Barre. Une médaille ronde, en bronze, au profil de la duchesse de Berry, en veuve. 1821. Dimensions : 50 mm. Médaille fondue pour chanter la naissance d’Henri-Dieudonné d’Artois, duc de Bordeaux. Au verso, poème en gascon aquitain : « La maï daou noubet henric dioudounat a lous de bourdéous qu’an baillat e as brabes bourdeléses qu’an pourtat lou bres oun drom lou hillet daou biarné duc de bourdéous. MDCCCXXI ». Rare.
| 200
| 300
| 264
| [Naissance du duc de Bordeaux]. Lettre autographe signée d’Achille de Salaignac au Baron de Maringoné, Maréchal de Camp. Paris le 29 7bre (1820) 7h du matin. Un feuillet manuscrit, à l’encre brune, sur 10 lignes , signature. • « à Monsieur, Monsieur le Baron de Maringoné, Maréchal de Camp commandant la 2ème subdivision. à Gap. Htes Alpes. » « Paris le 29 7bre 7h du matin. J’ai l’honneur de vous annoncer, mon cher Général, que Madame la Duchesse de Berry est accouchée ce matin à trois heures et demie d’un gros Duc de Bordeaux qui nous a mis dans une joie complette. S.A.R. n’a éprouvé aucune douleur et l’accoucheur n’est arrivé qu’après la naissance de cet auguste enfant. Pardonnez-moi la brièveté de ma lettre, mais à peine ai-je le tems de l’écrire. Mes hommages à Madame de Maringoné et assurance de mon respectueux attachement pour mon bon Général. Ach. De Salaignac » • Achille Melchior Pasquet de Salaignac (1795-1870) : Issu d’une bonne & ancienne famille limousine, fils d’un Lieutenant Colonel des Dragons, il achèva sa formation à Saint-Cyr en 1812. Il termina colonel & mourut sur le pas de sa porte à Montdidier, fauché par un boulet prussien, à l’âge de 75 ans. Louis-Joseph Vionnet de Maringoné (1769-1834) : Fils d’un cordonnier comtois et d’une dentellière, il s’enrôla à 20 ans comme aspirant d’artillerie. Sous-lieutenant en 1792, il participa à toutes les campagnes de la Première République puis du Premier Empire. Il fut fait baron de Maringoné en 1814 & Maréchal de camp en 1815. Pendant la campagne d’Espagne de 1823, il commanda l’Armée de Catalogne et se distingua à Figueras. C’est pendant son séjour à Gap, qu’il compila ses souvenirs de guerre. La partie de ces cahiers concernant la période 1812-1813 a fait l’objet de publications en 1899, puis en 1913 sous le titre Campagnes de Russie et de Saxe. Souvenirs d’un ex commandant des Grenadiers de la Vieille Garde.
| 500
| 600
| 265
| [Duchesse de Berry]. N. H. Jacob. La duchesse de Berry & sa fille Louise, penchées sur le berceau d’Henri, duc de Bordeaux, au fond, le buste de feu le duc de Berry. [circa 1821]. Une gravure. Dimensions : 330 x 265 mm. « Imprimé par C. Motte, Lithographe ... Dédié à Son Altesse Royale Monsieur Frère du Roi par son très humble très obéissant et très dévoué serviteur N. H. Jacob, Me de dessin à l’école Rle Ve d’Alfort ». Charmant poème gravé sur le berceau : « Ah ! Puisse ce berceau, mon unique espérance Renfermer le bonheur, la gloire de la France ! Qu’avec moi, son amour veille sur mes Enfants , Elle aura par mes soins des coeurs reconnaissants. Toi surtout mon Henri ! toi, le fils du veuvage ! tes traits de mon époux m’offrent déjà l’image : mais ce n’est point assez, fais qu’un jour les Français Reconnaissent ton sang à tes nombreux bienfaits. » N. H. Jacob, maître de dessin à l’École royale vétérinaire d’Alfort, était un dessinateur & un lithographe célèbre. Il réalisa entre autres les planches du Traité d’anatomie topographique, ou Anatomie des régions du corps humain (Paris, Auger Méquignon, 1826). En 1828, il dessina et lithographia des planches sur l’anatomie du cheval. Charles Motte (1785-1836) était un des premiers lithographes de son temps. Scène intime très touchante.
| 600
| 800
| 266
| [La Duchesse de Berry à Blaye]. Note autographe pour demander des livres. [1832-1833]. Un feuillet manuscrit, à l’encre brune, sur 13 lignes. « On veut avoir les livres suivants par abonnement. - Quentin Durward par Sir Walter Scott. - Les Buttes de Baville par Mme Georgette Ducrest. - La fée aux miettes de Charles Nodier. - Chroniques du temps de Charles IX 1 vol. - Histoire de Charles Edouard dernier des prétendant par Pichot – 2 vol. - Prisonier (le) de Guerre – 2 vol. in 12. - Salatiel ou le Juif errant histoire du présent du passé de de l’avenir traduit par J. Cohen – 5 vol.» Ces livres ont été publiés dans les années 1829-1831. Durant sa captivité à Blaye (1833), S.A.R. lisait beaucoup. On voit que ses goûts portaient tant sur l’histoire de France, que sur les aventures romantiques. Émouvant témoignage de cette période éprouvante pour la dernière héroïne de la Monarchie. S.A.R. était détenue dans les froides geôles de la citadelle de Blaye sur l’ordre de ce mâtin de palefrenier, d’aubergiste & de régicide qui avait usurpé la Couronne d’Henry V. Il est des emprisonnements qui portent à leur faîte l’honneur des réprouvés, et qui damnent à tout jamais l’infâme mémoire des persécuteurs. Rarissime. Émouvantissime.
| 1000
| 2000
| 267
| [Duchesse de Berry]. Boîte ronde, en ivoire, au profil de la jeune duchesse de Berry. [circa 1820]. Ivoire. Dimensions : 53 mm. A l’intérieur, au fond de la boîte, mention manuscrite, légèrement effacée : « Cette boîte a été offerte par la duchesse de Reggio ». La duchesse de Reggio était une des amies intimes de la duchesse de Berry.
| 700
| 900
| 268
| [Duchesse de Berry]. Billet d’invitation à la Loge de S.A.R. Madame la Desse de Berry au Théâtre Royal Italien. [circa 1820]. Une lithographie sur papier rose. Dimensions : 125 x 160 mm. Encadrement feuillagé de lierre, aux attributs musicaux et dramatiques aux angles, et sommé des armes d’alliances de la duchesse de Berry. Lithographié par E. Brisou & D. Le Rasle. Charmant spécimen sur papier rose.
| 400
| 500
| 269
| Annuaire de l’état militaire de France pour l’année 1829. Paris, Levrault, 1829. Un volume in-8°, plein maroquin rouge à grain long, large frise dorée encadrant les plats, dos lisse doré, toutes tranches dorées (reliure de l’époque). Dos orné des fers de l’Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis & de la Légion d’Honneur. Très bon exemplaire.
| 400
| 500
| 270
| Annuaire de l’état militaire de France pour l’année 1830. Paris, Levrault, 1830. Un volume in-8°, plein maroquin rouge à grain long, large frise dorée encadrant les plats, dos lisse doré, toutes tranches dorées (reliure de l’époque). Dos orné des fers de l’Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis & de la Légion d’Honneur. Très bon exemplaire.
| 400
| 500
| 271
| [Écuries du duc d’Angoulême - Manuscrit de voyage]. Grand Livre 1816. Paris, 1814-1819. Un volume in-8°, plein maroquin rouge à grain long, double filet à froid encadrant les plats, dos lisse, toutes tranches dorées (reliure de l’époque). 57 pages écrites au crayon papier ainsi qu’à l’encre brune, enrichi de plusieurs dessins, réhaussés à l’aquarelle, représentant des vues de monuments, de rues, de curiosités folkloriques, etc. Le contenu est un récit de voyage en Flandres & en Hollande, au cours de l’année 1819 : « Je suis parti de Paris le vendredi 23 juillet ». Ce récit est écrit sur un livre de comptes, très peu renseigné, comportant des notes qui permettent de cerner l’environnement social de son propriétaire : « Location pr les Écuries de S.A.R. » , « Prix des livrée pour les Écuries » , « État des sommes payées par Mons le Duc de Damas pour les Écuries de S.A.R en 1814 et 1815 ». Quelques destinations du voyageur : • Anvers • Dordrecht • Rotterdam • La Haye • Harlem • Amsterdam • Breda • Delft • Saenredem • Utrecht • Courtrai, etc. Le visiteur rend compte de ses visites dans les musées et palais, ne manquant pas de commenter les différents chefs d’œuvre qu’il rencontre comme « la Garde de Nuit Par Rembrand van Rhyn ». Son retour en France le mène à Eu, il passe également à Rouen, etc. Sur le premier plat, frappé à l’or : « Grand Livre 1816 ». Provenance : maison de S.A.R. Mgr le duc d’Angoulême (pour ses écuries) , puis un voyageur proche du prince.
| 800
| 1200
| 272
| [Charité]. Établissement royal de Saint-Joseph, sous la présidence et la protection de S.A.R. Mgr le Duc de Bordeaux.. Slnd, [1829-1830] /. Un volume in-12, plein maroquin vert à grain long, frise à froid encadrant les plats, armoiries dorées au centre, dos lisse fleurdelysé à froid, frise dorée sur les chasses, toutes tranches dorées (reliure de l’époque : étiquette de Durand-Ruel). Composition : /• un feuillet pré-imprimé et rempli à la main au profit de L. C. R. de Lavalette-Montbrun, fils du Maire de Verdon, signé par le Baron de Damas. /• un feuillet : « Instruction pour les jeunes trésoriers ». /• deux feuillets : « Établissement royal de Saint-Joseph, prospectus ». /• quatre-vingt-treize feuillets blancs. Il s’agit d’un carnet de bienfaisance à l’usage d’un trésorier de l’Établissement royal de Saint-Joseph, destiné à inscrire les recettes. « Soustraire les jeunes ouvriers ou apprentis à l’influence des doctrines perverses & au danger du mauvais exemple en les placant dans des maisons chrétiennes et en leur offrant, les jours de repos, des points de réunion où ils puissent se livrer à des délassements agréables, à des études utiles, à des exercices de piété , leur procurer une instruction religieuse et leur inspirer le goût du travail, en leur facilitant les moyens de rendre utiles leurs talents dans tous les genres d’arts & métiers, tel est le but de l’Établissement Royal de Saint-Joseph. »
| 200
| 300
| 273
| Hurtrel d’Arboval. Dictionnaire de Médecine et de Chirurgie vétérinaires. Paris, J.-B. Baillière, 1827. Un volume in-8°, plein maroquin rouge à grain long, multiples encadrements dorés et à froid, armoiries dorées au centre, dos à nerf orné, frise sur les chasses, toutes tranches dorées (reliure de l’époque). Aux armes du roi Charles X. Tome II seul.
| 200
| 400
| 274
| Almanach de la Cour de la Ville, et des départemens. année 1828. Paris, Ducessois, 1828. Un volume in-16°, plein papier vert anis, encadrement de papier floral, dos lisse, dans un emboitage du même décor (reliure de l’époque).
| 80
| 100
| 275
| [Livre d’or aux armes royales]. XIXème siècle. Un volume in-folio, plein chagrin rouge, triple frise dorée encadrant les plats, fleurs de lys dorée aux angles, armoiries dorées au centre, dos lisse orné aux fleur de lys, roulette dorée courant sur les coupes, frise dorée sur les chasses, toutes tranches dorées, contreplat et garde de moire rouge (reliure de l’époque). Aux armes du « comte de Chambord » : Henri V de France. Intérieur vierge. Idéal pour le livre d’or d’une noble maison.
| 1500
| 2000
| 276
| Ensemble de deux boîtes « à la Paroy» représentant la duchesse de Berry : /a • Recto : « Portrait de la duchesse de Berry » Verso : « La citadelle de Blaye » A l’intérieur du couvercle : « Portrait de Chateaubriand : Votre fils est mon roi. » /b • Recto : « Portrait de la duchesse de Berry, entouré de ses enfants Louise & Henri, dans un jardin romantique ».
| 300
| 400
| 277
| Ensemble de trois boîtes « à la Paroy» sur la Restauration : /a• Recto : « Le Trophée Français » Verso : « Colonne triomphale érigée à la gloire des armées françaises au milieu de la Place Vendôme à Paris & Inscription des Bas-Reliefs qui sont autour de la Colonne ». /b• Recto : « Voilà ce qui fait la gloire et le bonheur de la France. Quatorze siècle de durée » Scène allégorique avec les grands monarques français et la famille royale. Verso : « Tabatière Dieudonné. Honneur à la fidélité ». Liste commémorative des pairs, des députés, des écrivains royalistes, des victimes illustres de la Révolution, de l’armée « condéenne », des généraux vendéens. /c• Recto : « Vive la charte, elle a fermé l’abîme des révolutions » Scène allégorique représentant la famille royale et les citoyens prêtant serment. Verso : « Charte ». À l’intérieur du couvercle : « Honneur aux citoyens utiles aux Défenseurs des Droits et des Libertés de la Nation aux soutiens de son Indépendance. Année 1820. ». Vue de la Colonne Vendôme, agrémentée de listes commémoratives.
| 200
| 300
| 278
| Grenadier à pied et tambour de la Garde Royale. 1816. Un dessin à l’aquarelle & gouache, réhaussé à l’or, sur papier. Dimensions : 320 x 230 mm. Ce dessin, monogrammé C.F.L. est à rapprocher des dessins d’Horace Vernet.
| 150
| 180
| 279
| École française du XIXème siècle. Portrait en buste de Charles X, en costume de sacre, portant les ordres du Saint-Esprit et de la Toison d’Or. Sculpture en fonte de fer sur un piédestal en pierre reconstituée. Deux petits accidents à la fonte. Hauteur du buste : 82 cm. Hauteur totale : 182 cm.
| 4000
| 5000
| 280
| [Charles X]. Reliure grand in-4°, en maroquin rouge, aux armes royales, riche décor doré. A autrefois couvert un Compte des poudres et salpêtres, 1825. Premier plat insolé , second plat éclatant.
| 500
| 800
| 281
| Les Enfants de France durant leur Exil. Londres, Johnson, circa 1835. Une lithographie. Dimensions : 455 x 350 , 600 x 465 mm. Poème de Châteaubriand : « Combien j’ai douce souvenance / du joli lieu de mon Enfance / Ma sœur, qu’ils étaient beaux ces jours / de France / Ô mon pays, sois mes amours / toujours. »
| 150
| 200
| 282
| Buste représentant le jeune Henri d’Artois, duc de Bordeaux. Circa 1830. Un buste en bronze, sur une gaine ornée d’un chiffre lauré & couronné. Dimensions du buste : 120 x 105 x 55 mm. Dimensions de l’ensemble : 230 x 105 x 75 mm. Au chiffre d’Henri, duc de Bordeaux. Patine médaille. Très belle fonte. Léger accident au pied de la gaine.
| 700
| 900
| 283
| Saint Jean-Baptiste, sous les traits du jeune duc de Bordeaux. XIXème siècle. Sujet en ivoire, sur un socle. Hauteur : 17 cm.
| 300
| 500
| 284
| F. Gaillard. Portrait d’Henri comte de Chambord, dans un ovale architecturé, avec, au pied, un cartouche aux armes de France. Vers 1860. Une gravure dans un cadre surmonté d’un cartouche aux armes de France. Dimensions à la cuvette : 495 x 355 mm, dimensions de l’ensemble : 615 x 890 mm. Très belle gravure, dans un cadre majestueux.
| 300
| 500
| 285
| /a : Pilulier rond en métal argenté, orné sur le couvercle, d’une miniature sur ivoire, représentant un enfant de France, très probablement le duc de Bordeaux. Circa 1820. Diamètre : 55mm. Hauteur 28 mm. /b : Gravure ronde, encadrée, illustrant la naissance du duc de Bordeaux. Circa 1820. Diamètre : 55mm. Légende : « Naissance de SAR le duc de Bordeaux / le 13 février 1820 / fils de SAR feu le duc de Berry / Phénix renait de ses cendres ».
| 300
| 400
| 286
| Albin Cabane. Portrait d’Henri V. Paris, circa 1860. Une gravure Dimensions : 330 x 273 mm.
| 80
| 100
| 287
| [Mariage d’Isabelle de Parme & de Joseph II d’Autriche]. Isabella Maria, Philippi Borbonii Parmæ ducis F., Josephum Austria Archiducem sponsum (…). Bolzano, le 13 des calendes d’Octobre 1760. Une grande gravure réhaussée à l’aquarelle. Dimensions : 740 x 465 mm. Le cartouche gravé indique les noms des représentants venant du Haut-Tyrol, du Frioul, de la Vénétie (Bolzano, Corno di Rosazzo, Verone, Campidone) afin de présenter leurs hommages à Leurs Majestés Impériales, récemment mariés, et en villégiature à Bolzano.
| 600
| 800
| 288
| [Reliure aux armes du Prince Eugène de Savoie Carignan]. Un volume in-4°, plein maroquin rouge, trois filets dorés encadrant les plats, armoiries dorées au centre, dos à nerfs orné des chiffres et armes, frise dorée courant sur les coupes, frise dorée sur les chasses, toutes tranches dorées (reliure de l’époque). Aux armes du Prince Eugène de Savoie-Carignan (1663-1736), l’un des commandants militaires les plus importants et victorieux de l’histoire de l’Europe moderne. Le volume porte, au dos, le titre « Geographia Curiosa Germaniæ », en revanche l’intérieur a été remplacé au XXème siècle par un repertoire rubriqué qui contient des adresses de personalités allemandes – comme le Prince Philippe de Hesse – ainsi que des informations personnelles.
| 200
| 400
| 289
| Gieronimo Bossi, Gentilhvomo Milanese. La Genealogia della gloriosissima casa d’Avstria. Venise, Frères Sessa, 1560. Un volume in-4°, plein vélin (reliure de l’époque). Premier tirage de ce livre imprimé à Venise, enrichi de dix figures sur bois historiées. Bon exemplaire, très pur.
| 500
| 600
| 290
| Alphonse Maas. L’encouragement au bien au point de vue moral et pratique. Paris, Chamuel, 1894. Un volume in-8°, plein chagrin rouge, armoiries dorées au centre, dos à nerfs orné, double filet doré courant sur les coupes, frise dorée sur les chasses, toutes tranches dorées, reliure doublée, garde de soie moirée rouge, armoiries dorées sur la première garde (reliure de l’époque). Aux armes du roi d’Espagne. Exemplaire parfait.
| 700
| 900
| 291
| Portrait présumé d’Albert d’Autriche (1559-1621), archiduc d’Autriche, Souverain des Pays-Bas & de la Franche-Comté. Vers 1600. Miniature sur ardoise dans un cadre en métal doré monté en pendentif. Diamètre : 5,6 cm.
| 2500
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| 292
| Lucas van Uden (1595 - 1672). La dévotion de Rodolphe 1er de Habsbourg. Huile sur toile, signée en bas à gauche. Dimensions : 52 x 70 cm. Rodolphe de Habsbourg, époux d’Agnès de Bourgogne, est le fondateur de la maison de Habsbourg. La scène illustre un de ses actes de foi, où, en pleine nuit dans une forêt obscure, il rencontra un prêtre se hâtant pour porter l’extrême onction à un mourrant, Rodolphe démonta et offrit son cheval au prêtre. En 1273, il ceignit la couronne impériale.
| 4000
| 4500
| 293
| Portrait d’Alexandre 1er de Russie. Épreuve en bronze à patine médaille. Fonte d’édition du XIXème siècle sur piédouche. Hauteur totale : 26 cm.
| 1500
| 2000
| 294
| Tabatière rectangulaire, en or & email bleu-de-Sèvres, au riche décor ciselé, dans son écrin de maroquin rouge orné de frises, garni de soie. Chiffre double F couronné (aujourd’hui détaché, autrefois collé à l’intérieur du couvercle). Début du XXème siècle. Dimensions : 85 x 54 mm. Poinçons à l’intérieur du couvercle & dans le fond. Le double chiffre F couronné est celui de Ferdinand Ier, roi de Roumanie de 1914 à 1927.
| 2000
| 3000
| 295
| [Girandoles de provenance princière]. Sy & Wagner et Gebr. Friedländer. Majestueuse suite de quatre candélabres. Provenance princière. Estimation sur demande. Quatre candélabres en argent, chacun à dix lumières. Berlin, circa 1870. Le fût du candélabre, dont les ornements rocaille sont d’une rare expressivité (enfant, feuillages, grappe de raisin etc.) se dresse d’un dôme tripode assis sur un socle à l’âme de bois, les dix bras de lumière s’élancent en farandole. Hauteur 78 cm, poids chacun : 7 500 grammes environ. Deux paires de candélabres : l’une au chiffre du prince Charles de Prusse (1801-1883), l’autre au chiffre de son fils le prince Frédéric-Charles (1828-1885). Né en 1801, le Prince Charles était le fils de Frédéric-Guillaume III, roi de Prusse, grand adversaire de Napoléon, et de Louise de Mecklembourg-Strelitz, beauté rare ayant suscité tant la convoitise de l’empereur des Français que celle du tsar Alexandre. Charles vécut toujours dans l’ombre de ses frères aînés, Frédéric Guillaume IV, roi de 1840 à 1861, Guillaume, futur Guillaume Ier d’Allemagne. En 1827, il épouse Marie de Saxe-Weimar-Eisenach, petit-fille de Catherine II de Russie et belle-soeur de l’empereur Auguste. Bien qu’il fût un excellent soldat, il n’eut jamais les mêmes succès que son fils, Frédéric-Charles (1828-1885) qui devint un des meilleurs chefs de guerre de la maison de Hohenzollern. L’histoire retient le prince Charles pour son goût de la collection & des belles demeures, qu’il acquit très tôt & en amateur éclairé. Ses propriétés à Glienicke & son palais berlinois furent redécoré & réammenagé par Charles-Frédéric Schinkel . Les talents conjugués de Schinkel, Louis Persius et Ferdinand von Arnim firent de Glienicke un ensemble architectural & artistique de grande qualité, enrichi des collections princières. Charles portait un intérêt particulier aux sculptures antiques, aux arts médiévaux, ainsi qu’aux armes et armures précieuses. Il présentait dans son armurerie de style néo-byzantin, une des plus exceptionnelles réunions d’armes contemporaines allemandes. Émile Auguste Wagner, né en 1826, apprit le métier de l’orfévrerie entre 1842 et 1846, auprès de Jean Georges Hossauer (1794-1874) orfévre de la cour prussienne. Il lui succéda à la fin des années 1850, avec son associé F.L.J. Sy. La nouvelle maison, baptisée Sy & Wagner, continua son activité jusqu’à la Grande Guerre. Quant à Gebr. Friedländer, il devint dans les années 1860 le joaillier personnel de Louise de Prusse, sœur de Charles. En 1892, il prit la place de la maison S. Friedberg & Söhne et de D. Vollgold & Söhne comme joaillier de Guillaume, roi de Prusse depuis 1861, empereur des Allemands depuis 1871.
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| 296
| Docteur Récamier. L’âme de l’éxilé. Souvenirs des voyages de Monseigneur le Duc d’Orléans. Paris, Plon, 1927. Un volume in-8°, plein chagrin rouge, trois filets dorés encadrant les plats, dos à nerfs orné, double filet doré courant sur les coupes, frise courant sur les coupes, tête dorée (reliure de l’époque signée Yseux sr de Thierry-Simier). Avec un portrait en héliogravure et quatre-vingt-deux illustrations. Aux armes du duc de Caumont la Force. Sur le feuillet blanc entre le faux-titre et le titre : « Offert à Monsieur le Duc de la Force, en affectueux souvenir du grand Prince français dont l’âme si haute, l’intelligence si ouverte et l’indomptable ébergie eussent pu être si utiles à la France et en témoignage de sincère gratitude pour vous et les vôtres - fidèles, depuis tant de générations, aux grandes traditions qui seules seront le salut de notre Pays. Henriette Belgique Vendôme. Neuilly Janvier 1928. » De la main d’Henriette de Belgique, épouse d’Emmanuel d’Orléans, duc de Vendôme. Tous deux étaient des figures importantes de la vie mondaine parisienne au cours de la Belle Époque. Exemplaire non rogné, dans une reliure luxueuse et très soignée, en parfaite condition.
| 600
| 800
| 297
| Docteur A. Donnadieu, Président de l’Institut des Fouilles de Provence et des Préalpes. La Pompéi de la Provence. Fréjus. Forvm ivlii. Paris, Honoré Champion, Berger-Levrault, 1927. Un volume grand in-8°, plein chagrin bleu, filet doré encadrant les plats, chiffre couronné doré aux angles, armoiries dorées au centre, dos à nerfs orné, roulette dorée courant sur les coupes, frise dorée sur les chasses, toutes tranches dorées. (reliure de l’époque). Dédié à Son Altesse Royale Monseigneur le duc de Vendôme, président de l’Institut des Fouilles de Provence et des Préalpes. Aux armes d’Emmanuel d’Orléans, duc de Vendôme (1872-1931). Exemplaire n° 1. Dans son écrin de papier chagriné bleu ciel, à l’intérieur au semis de fleur de lys. Le meilleur exemplaire possible.
| 500
| 600
| 298
| Boileau Despréaux. Oeuvres poétiques, avec un nouveau commentaire par M. Amar, professeur émérite en l’université royale (…). Paris, Hachette, 1828. Un volume in-8°, plein veau marron, frise dorée encadrant les plats, armoiries dorées au centre, dos lisse orné (reliure de l’époque). Aux armes du Collège Royal de Saint-Louis. Rares rousseurs, bon exemplaire.
| 120
| 150
| 299
| Jacques Delille. L’Essai sur l’homme de Pope traduit en vers français. Paris, L.G. Michaud, 1821. Un volume in-12, plein veau, frise dorée encadrant les plats, armoiries dorées au centre, dos lisse orné (reliure de l’époque). Aux armes du collège royal Henri IV.
| 50
| 80
| 300
| Germain Bapst. Histoire des joyaux de la Couronne de France. Paris, Hachette, 1889. Un volume grand in-8°, plein chagrin rouge, dos à nerfs orné, couverture conservée (reliure de l’époque). « Ouvrage orné de cinquante gravures ». Au verso du titre, ex-libris héraldique imprimé : « Collection du Prince Roland Bonaparte » (1858-1924). Sur le faux-titre, dédicace manuscrite, à l’encre : « Hommage respectueux de son bien reconnaissant & dévoué Germain Bapst ».
| 400
| 500
| 301
| Missel de la vie de N.S. Jésus-Christ. Tours, A. Mame et fils, éditeurs pontificaux, sd [1934]. Un volume in-4°, plein maroquin bleu marine, large décor doré, armoiries au centre, dos à nerfs orné, double filet doré courant sur les coupes, toutes tranches dorées, reliure doublée, gardes de soie moirée bleu Saint-Esprit, initiales couronnées dorées sur moire de la seconde garde, dans un emboitage cartonné bleu roy (reliure de l’époque). Illustrations de J. J. Tissot. Aux armes de France, surmontées de la salamandre de François Ier, sur un semis de F couronnés. Livre de prières de Guy de la Prade.
| 200
| 250
| 302
| Théodore Gechter (1796 - 1844). Le roi Louis-Philippe en grand costume de cour. Epreuve en bronze à patine brun nuancé. Fonte d’édition ancienne signée deux fois et datée «1841» sur le piédestal. Hauteur : 41 cm. Ce bronze est une réduction de la statue en marbre du roi commandée le 19 novembre 1839 par le ministère de l’Intérieur pour la salle du conseil d’État au palais du quai d’Orsay puis placée à la chambre des pairs au palais du Luxembourg. Conservée aujourd’hui au château de Versailles. Des exemplaires identiques sont conservés à Paris, au Musée des arts décoratifs, et au Minneapolis Institute of Arts.
| 5000
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| 303
| Pipe aux armes de la famille d’Orléans, dans son écrin. Écume. 200 x 70 mm. XIXème siècle. Cette pipe était peut-être celle du duc d’Aumale. Ancienne collection M. L.
| 200
| 300
| 304
| Ursin Jules Vatinelle (1798 - 1881). Portrait de Ferdinand Philippe d’Orléans en uniforme de hussard. Très rare épreuve en bronze à patine brun clair nuancé. Fonte d’édition ancienne dédicacée sur le socle « dédié à S.M. la Reine des Français par son très humble et sujet Vatinelle, quai des Augustins, n°20 ». Contresocle en bois doublé de bronze. Hauteur totale : 54 cm. Vatinelle fut 1er grand prix de Rome, médaillé en 1819. Historique : Ferdinand Philippe d’Orléans, fils aîné de Louis Philippe et de Marie-Amélie de Bourbon est né le 3 septembre 1810 à Palerme. Après de brillantes études, il s’illustre en 1830 pendant les journées insurectionnelles de Juillet 1830. C’est en 1835 qu’il est envoyé en Algérie pour lutter contre l’Émir Abd-El-Kader. Il y retournera accompagné de son frère, le duc d’Aumale en 1840. Le duc d’Orléans décède accidentellement à Neuilly, le 13 jullet 1842. Après sa mort, deux statues équestres furent commandées à Charles Marochetti, l’une pour la cour carrée du Louvre, l’autre pour la Place du Gouvernement à Alger. Elles se trouvent aujourd’hui respectivement au Chateau d’Eu et à Neuilly, Place du duc d’Orléans. Notre sculpture qui porte une dédicace gravée par l’auteur est un témoignage émouvant de ce prince héroïque et mécène décédé prématurément.
| 5000
| 7000
| 305
| France. Ensemble de cinq décorations : /• Croix de guerre 1914-1915. Bronze. Ruban à étoile « bronze ». /• Croix du combattant. Bronze. Ruban. Poinçon de la monnaie. /• Médaille de la société de secours et d’encouragement au bien des sauveteurs de Seine et Oise. Argent. Ruban. Attribuée à monsieur delorme en 1876. /• Médaille du pèlerinage du Rosaire. Etain. Ruban. /• Médaille de la Croix Rouge. Union des femmes de france. Maillechort. Ruban à rosette et croix rouge. Numéroté 22468 et poinçon de la monnaie. /• On y joint un morceau de drap bleu horizon à sept chevrons d’ancienneté brodés et un ruban de croix de guerre 1914-1918, T.t.b.
| 60
| 80
| 306
| France. Ordre de la Légion d’honneur. Ensemble de quatre croix de chevalier. Époque IIIe république. Argent, vermeil, or et émail. Rubans. M.e. à t.t.b.
| 100
| 150
| 307
| France. Ordre de la Légion d’honneur. Ensemble de deux croix d’officier. Époque IIIe république. Or et émail (éclats). Rubans à rosette. Une à poinçon tête d’aigle T.b à t.t.b.
| 80
| 120
| 308
| France. Ordre de la Légion d’honneur. Plaque de commandeur. Époque IIIe république. Vermeil et émail (éclats à la légende). Poinçons tête de sanglier et de fabricant. Cravate. T.t.b.
| 200
| 250
| 309
| France. Deux décorations d’époque Second Empire : /• médaille de la campagne d’Italie par Barre du 2ème type. Argent. Ruban. Poinçonnée. /• médaille de Sainte Hélène. Bronze patiné. Ruban (usure). T.t.b.
| 50
| 60
| 310
| France. Ordre de la Légion d’honneur. Étoile de chevalier d’époque Présidence. Demi-taille. Argent, or et émail (éclats). Ruban. T.b. étoile de chevalier d’époque Second Empire en argent, or et émail (éclats). Ruban. T.b. 41 x 26 mm.
| 100
|
| 311
| France. « Placard » de neuf decorations, taille ordonnance : /• Étoile d’officier de la Légion d’honneur d’époque IIIe république, or et émail. Ruban à rosette. Poinçon tête d’aigle. /• Croix de guerre 1939. Bronze. Ruban à deux palmes et une étoile « bronze ». /• Médaille de la résistance. Bronze. Ruban. /• Médaille coloniale. Argent. Ruban à une agrafe « extrême orient ». /• Médaille des évadés. Bronze doré. Ruban. Poinçon de la monnaie. /• Éetoile d’officier de l’ordre national du lion sénégalais. Bronze doré et émail. Ruban à rosette. /• Médaille commémorative du Moyen Orient 1956. Bronze à agrafe « Moyen Orient ». /• Croix de guerre T.O.E. bronze. Ruban à étoile « argent ». /• Croix de la valeur militaire. Bronze. Ruban à palme « bronze ». /• On y joint trois fourragères aux couleurs de la Légion d’honneur, à deux olives, une aux couleurs de la Croix de guerre 14-18 et de la Légion d’honneur, l’autre aux trois couleurs de la Croix de guerre 39-45, de la Médaille militaire et de la Légion d’honneur. T.t.b.
| 200
| 250
| 312
| Mauritanie. Ordre du mérite national. Ensemble de grand officier : étoile. Vermeil. Cravate. Poinçon. / plaque. Argent et vermeil. Poinçon./ insigne de boutonnière. Diamètre : 8,2 cm. T.t.b.
| 150
| 200
| 313
| France. Étoile de commandeur de la Légion d’honneur en or (manque deux boules à une branche). Époque Restauration. Encadrée avec un brevet de chevalier.
| 1000
| 1500
| 314
| France. Croix de chevalier de Saint Louis en or. Époque Restauration. Encadrée avec son brevet.
| 500
| 600
| 315
| Grande bouilloire des cuisines de Louis-Philippe en cuivre rouge à décor gravé. Le couvercle et la prise marqués «Fontainebleau 1845. L.P surmonté d’une couronne fermée».
| 400
| 500
| 316
| École française du XIXème siècle. Molière assis. Épreuve en bronze à patine brun clair nuancé rouge. Fonte d’édition ancienne. Hauteur : 27 cm.
| 1200
| 1500
| 317
| École anglaise du XVIIème siècle. Portrait d’un gentilhomme. Cuivre à vue ovale dans un cadre doré. 7 x 6 cm.
| 1200
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| 318
| F. Martin (XIXème). L’abbé de l’Épée. Épreuve en bronze à patine brun clair nuancé. Fonte d’édition ancienne de Thiebault Frères signée. Cachet du fondeur. Elle repose sur un socle décoré sur trois faces de bas reliefs narrant la vie de l’abbé, la dernière formant plaque commémorative, base en doucine. Hauteur : 59,5 cm.
| 1000
| 1500
| 319
| 319 à 325 : [Caricatures françaises anti-britanniques]. Rare & amusant ensemble de 7 gravures satyriques imprimé chez Martinet, à Paris. Seront vendues séparement. Chaque gravure : 100 / 200 euros. 319 : Rêve de Pitt, circa 1792. Sur les défaites des Autrichiens face aux Français, à Valmy.
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| 320
| Francois II partant pour la Guerre, reçoit du peuple Anglais, le prix du sang de ses sujets Circa 1800. Dénonçant les coalitions mercenaires contre l’Empire français, financées par la Perfide Albion.
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| 321
| Le perruquier français à Vienne. Circa 1805. Sur la déconfiture infligée aux empereurs autrichien et russe, à Austerlitz.
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| 322
| Georges allant en Irlande. Circa 1797. Sur la répression du soulèvement irlandais, exigé par William Pitt au roi.
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| 323
| Tant va la cruche à l’eau qu’enfin elle se brise. Circa 1802. Sur le traité d’Amiens.
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| 324
| Mack à bout. Circa 1805. Sur la défaite infligée au général autrichien Karl Mack lors de la bataille d’Ulm.
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| 325
| Horoscope d’un Roi ou Vengeance des dupes. Circa 1801. Sur la démission de Pitt et le renversement des alliances sur le continent.
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