télécharger 0.61 Mb.
|
Maurice Leloir (1853-1940). Le bal avec Richelieu. Dessin à la mine de plomb et aquarelle signé en haut à gauche. Dimensions : 50,5 x 41,4 cm. | 1000 | 1200 | |
50 | Pierre Vallet. Le jardin du roy tres chrestien Louis XIII. Roi de France et de Navarre. Dedie a la Reine mere de Sa Majeste. Paris, au logis de l’auteur, rue du Four et chez Melchior Tavernier et Anthoine de Vauconsains, 1624. In-folio, vélin ivoire (reliure de l’époque). Portrait de l’auteur, dédicace à la reine, 18 pages de table, titre frontispice gravé, portrait de Jean Robin et 91 planches de botanique. Exemplaire avant la numérotation des planches. Légère déchirure au portrait de Jean Roubin et mouillures intéressant l’angle supérieur des planches sans toucher la gravure. Seconde édition de ce beau livre publié pour la première fois en 1608 sous le titre «jardin du roy très chrestien henry iv» avec seulement 75 planches. | 10000 | 12000 |
51 | R.P. Pierre Coton, Prédicateur ordinaire du Roy, de la Compagnie de Iesvs. Intérieure occvpation d’vne âme dévote ... Troisiesme edition augmentee. Presentee à la Royne. Paris, Clavde Chapplet, 1611. Un volume in-8°, plein maroquin brun entièrement semé de fleurs-de-lys, trois filets dorés à l’ancienne encadrant les plats, armoiries dorées au centre, filet doré courant sur les coupes, toutes tranches dorées (reliure de l’époque). Aux grandes armes de Louis XIII, roi de France & de Navarre : écus accolés couronnés, accompagnés du chiffre royal « L » couronné, et entourés des colliers des ordres du roi. Reliure frottée avec quelques manques (coins, coiffe supérieure). Exemplaire réglé. Sur la première garde, ex-dono (XVIIème siècle) : « Serenissimæ Hispaniarum infanti Reginæ Galliæ, servus ac subditus obsequentissimus, Petrus Cotonus societatis Iesu ». Sur le contreplat, ex-libris manuscrit (XVIIème siècle) : « Henriette ». Sur la contregarde, inscription (XVIIème siècle) : «le Turc de occiden et le Roy de France ». Chiffres sur les gardes. A la dernière garde, inscriptions en espagnol : « siesta », « Granada ». Ouvrage portant une exceptionnelle dédicace manuscrite de l’auteur, Pierre Coton, à la Reine Anne d’Autriche, femme de Louis XIII. Cet ouvrage porte aussi l’ex-libris manuscrit d’Henriette de France (1609-1669), fille d’Henri IV et héritière de la reine Anne. Le père Pierre Coton (1564-1626), jésuite, avait été le confesseur d’Henry IV et le précepteur du dauphin, le futur Louis XIII. En cette année 1611 (date de la publication de l’ouvrage), Louis XIII venait de monter sur le trône, suite à l’assassinat de son père en 1610. L’un des plus anciens livres dédicacés connus. Cet exemplaire a appartenu à la reine Anne, et après elle à sa belle-sœur Henriette de France qui hérita de tous ses livres. C’est Henriette qui écrivit son nom au premier contreplat.Les inscriptions « siesta » et « Granada » sont peut-être de la main de la reine Anne. | 1500 | 2000 |
52 | École Française du XVIIème siècle. Anne d’Autriche et le Dauphin, futur Louis XIV. Huile sur toile. Dimensions : 82 x 100 cm. Une composition similaire, augmentée dans les marges, est visible dans les collections du château de Versailles, sous la cote MV 7143. | 3000 | 4000 |
53 | Louis XIV et Madame de Montespan. Époque Restauration. Pendule en bronze doré représentant la marquise de Montespan tenant une fleur de lys devant le buste de Louis XIV inscrit «ludovicus magnus». Base avec scène de cour dans un parc en bas-relief et armoiries royales sur les cotés. Contresocle en marbre vert, belle dorure au mercure. Hauteur : 53 cm - longueur : 40 cm. | 5000 | |
54 | Jean Boizard, conseiller en la cour des Monoyes. Traité des Monoyes. Augmenté d’un Traité pour l’instruction des Monoyeurs et des Negocians en matière d’Or et d’Argent. Paris, Jacques Le Febvre, 1711. Deux tomes en un volume in-12, plein maroquin rouge, dos à nerfs orné de caissons dorés fleurdelysés, guirlande de lys dorés encadrant les plats, fer aux armes royales au centre des plats, roulette dorée intérieure et sur les coupes, toutes tranches dorées sur marbrure (reliure de l’époque). Bel exemplaire en maroquin aux armes royales. Pièce de titre renouvelée. | 300 | 500 |
55 | [Reliure aux armes royales]. Album vierge, dans une reliure du Mercure de France (Paris, 1764). Un volume in-8°, plein maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, fleur de lys dorées aux angles, armoiries dorées au centre, dos à nerfs orné, filet doré courant sur les coupes, frise dorée sur les chasses, toutes tranches dorées (reliure de l’époque). Les cahiers du livre ont été remplacés par des feuillets blancs. Charmant carnet de notes, plus élégant qu’un Moleskine. | 120 | 150 |
56 | Antoine Benoist. Médaille reciselée & incisée, au profil de Louis XIV. 1706. Une médaille en bronze , dans son écrin de maroquin olive, doré aux petits fers de fleur de lys, fleurons au centre, intérieur de moire bleu-Saint-Esprit. Dimensions : diamètre 86 mm, épaisseur 2 mm. Joint : deux effigies en creux dans une plaque de corne octogonale : Louis XIV (signature A. Benoist) et sa femme la reine Marie-Thérèse (signature S. Curet). Avers : profil de Louis XIV & inscription circulaire : ludovicus magnus rex christianissimus. Signature incisée après la fonte : ABenoist Eques ad Vivum F. Revers : inscription incisée après la fonte : Regum Maximo Populi Deliciis, Hostium Terrori, Sacrorum Vindici, Orbis Miraculo. Antonius Benoist Nobilitati Restitutus M. DCC. VI. Traduction : Au plus grand des rois, délices de son peuple, terreur de ses ennemis, vengeur des lieux-saints, miracle pour l’univers. Antoine Benoist, restitué dans sa noblesse, 1706. Médaille originale, d’une extraordinaire finesse, reciselée & incisée par Antoine Benoist lui-même. Peintre personnel de Louis XIV & sculpteur-médailleur de renom, Antoine Benoist (1632-1717) réalisa en particulier la célèbre figure en cire du Roi (1706), aujourd’hui conservée dans la chambre à coucher du Roi, en son château de Versailles. Cette même année, par lettres-patentes du 25 juillet, le Roi reconnut la noblesse d’Antoine Benoist. C’est pour remercier le Roi de cette reconnaissance de noblesse, que l’artiste fit frapper, recisela & incisa cette médaille qu’il lui offrit. Cette médaille est conservée dans son écrin d’époque en maroquin olive, décoré aux petits fers (dont une couronne de fleurs-de-lys royales) réalisé par un relieur-doreur de talent. Magnifique. | 15000 | 20000 |
57 | Pierre Danet. Dictionarium antiquitatum romanarum et græcarum, in usum serenissimi delphini et serenissimorum principum burgundiæ, andium, biturigum . Paris, Pierre Esclassan, 1698. Un volume in-4°, plein maroquin rouge, frise fleurdelysée encadrant les plats, armoiries dorées au centre, dos à nerfs orné, frise dorée courant sur les coupes, frise dorée sur les gardes, toutes tranches dorées (reliure de l’époque). Sur la première garde, ex-libris héraldiques imprimés : « Mr. A.G. du Plessis » (XIXème siècle) & « P. de la Morandière » (XXème siècle). Reliure réalisée par l’atelier de la Bibliothèque royale (probablement Jean Luc Boyet). Aux armes de « Monsieur le Prince » : Henri-Jules de Bourbon, prince de Condé (1643-1709), fils du Grand-Condé, filleul de Mazarin, époux d’Anne de Bavière. Coiffe supérieure entamée, infimes manques à la dorure, sinon exemplaire de grande élégance. | 2000 | 3000 |
58 | [Reliure aux armes]. Office de la semaine sainte latin et françois, à l’usage de Rome et de Paris (…). Paris, Gregoire Dupuis, 1725. Un volume in-8°, plein maroquin rouge, frise fleurdelysée dorée encadrant les plats, armoiries dorées au centre, dos à nerfs orné, toutes tranches dorées (reliure de l’époque). Aux armes de Louise Diane de Bourbon-Conti, née d’Orléans. Connue sous le nom de Mademoiselle de Chartres, elle est une arrière-petite fille de Louis XIII. En 1732, alors agée de seize ans, elle épouse un de ses cousins, Louis François de Bourbon, prince de Conti. Son époux fut l’un des personnages clefs de l’opposition princière à Louis XV et un des collectionneurs d’art les plus importants de la seconde moitié du XVIIIème siècle. Louise Diane vivra quatre ans au chateau de l’Isle-Adam, donnant naissance au dernier prince de Conti. Coins inférieurs émoussés, accroc à la coiffe inférieure. | 200 | 400 |
59 | Christoph Gewold. De Sacr. Rom. Imperii Septem Viratv Commentarivs. Ingolstadt, 1621. Un volume in-8° carré, pleine basane, plats entièrement ornés d’un semis de fleurs de lys dorées, armoiries dorées au centre, dos lisse orné du même décor, traces de lacs, tranches dorées (reliure de l’époque). Titre gravé. Aux armes du Prince de Condé, cousin du roi de France. Coins émoussés, coiffe de tête accidentée, mors fendus en pied sur 2 cm, fortes rousseurs et mouillure, titre court de marge et partiellement détaché. | 300 | 400 |
60 | Brion, ingénieur géographe du roi. Nouvelle carte de la France divisée en ses 40 gouvernements généraux, y compris celui de l’Isle de Corse avec les principales Routes du Royaume [ornée dans les marges d’une] Chronologie des Rois de France Depuis Pharamond jusqu’à Louis XVI actuellement régnant. Paris, Esnauts et Rapilly, 1776. Une carte dépliante en 24 parties (760 x 540 mm). Exemplaire réhaussé de couleurs délimitant les provinces. Rares rousseurs, quelques taches d’encre dans la partie supérieure droite. | 300 | 400 |
61 | Beauzé, de l’Académie françoise (…), & Secrétaire-Interprète de Monseigneur Comte d’Artois. Les quatres livres de l’Imitation de Jésus-Chrit traduits par – . Paris, Barbou, 1788. Un volume in-8°, plein maroquin rouge, trois filets dorés encadrant les plats, armoiries dorées au centre, dos lisse orné, roulette dorée courant sur les coupes, frise dorée sur les chasses, toutes tranches dorées (reliure de l’époque de la veuve Derome). Dédié à Monseigneur le duc de Penthièvre, Amiral de France. Aux armes de Louise Marie Adélaïde de Bourbon, fille du duc de Penthièvre, épouse de Philippe-Égalité, mère de Louis-Philippe d’Orléans, futur roi des français. Sur la seconde garde blanche, étiquette imprimée : « Relié par la Veuve Derome (…) et Bradel, son gendre ». Coins émoussés, coiffe supérieure tassée. | 200 | 300 |
62 | Abbé Maury (…) Prédicateur ordinaire du roi. Discours choisis sur divers sujets de religion et de littérature. Paris, Lejay, 1777. Un volume in-8°, plein maroquin rouge, frise dorée encadrant les plats, armoiries dorées au centre, dos à nerfs orné aux pièces d’armes couronnées, roulette dorée courant sur les coupes, frise dorée sur les chasses, toutes tranches dorées (reliure de l’époque). Dédié à Monseigneur Léon-François-Ferdinand de Salignac de Lamotte-Fénelon. Aux armes du duc d’Orléans. Coins du premier plat émoussés. Déboîté. | 200 | 300 |
63 | [Reliure aux armes]. Buvard dans une reliure de maroquin citron aux armes d’une demoiselle de France. Un volume in-folio, maroquin citron (plats du XVIIIème siècle, remontés au XIXème). Aux armes d’une Fille de France, probablement Madame Sophie, fille de Louis XV. | 600 | 800 |
64 | Reprise du sceau de l’ordre du Saint-Esprit : la réception par Henri III des chevaliers de l’Ordre du Saint Esprit. Tondo en cuivre repoussé (XIXème siècle) dans un cadre de bois doré moderne. Diamètre de la scène : 135 mm , diamètre de l’ensemble : 215 mm. Devise autour de la scène : « henri iii de ce nom roy de france et de pol. avthevr et sovverain de lord des chevaliers dv st esprit » | 200 | 300 |
65 | Jeu de cartes historiques contenant un abrégé de l’histoire de la monarchie française (…). Lille, Vanackere, Paris, H. Nicolle, circa 1800. Dans une boîte de papier marbré (d’époque) (105 x 70 mm). « Depuis Pharamond jusqu’à l’établissement de la République... ». Complet des 48 cartes. Bon exemplaire. | 200 | 300 |
66 | Compigné. Vue de la Rive Gauche de la Seine : le Palais-Bourbon et ses jardins au premier plan , vue d’une partie de l’Hôtel de Lassay, sur la droite, au loin, l’Hôtel des Invalides. Circa 1750. Technique mixte. Dans un cadre en bois sculpté (fin du XVIIIème siècle). Dimensions : 16 x 16 cm. Le Palais Bourbon était la résidence parisienne des Princes de Bourbon-Condé, cousins du roi. La fondation de cette demeure est due au cardinal Louis de Bourbon-Vendôme (1493-1557) & est à situer vers 1540. Cependant, la construction du bâtiment que l’on voit date de 1722 & est une commande du petit-fils du Grand Condé, époux de Mademoiselle de Nantes, fille de Louis XIV et de la Montespan. Leurs descendants, les Princes de Condé, n’auront de cesse d’agrandir et d’enrichir cet endroit. Confisqué en 1791, le palais « ci-devant Bourbon » est déclaré bien national. Il abrite en 1794 la future École polytechnique avant d’être affecté en 1795 au Conseil des Cinq-Cents. |
![]() | ![]() | ||
![]() | «Louis»; ou encore une lettre du roi pour la convocation des États de Bourgogne datée du 30 mars 1671, donnée à Saint-Germain-en-Laye,... | ![]() | «prit son enfance de travers», ainsi qu’elle l’a confié. Elle fréquenta les lycées d’Orléans, de Paris, de Blois, de Romorantin,... |
![]() | ![]() | ||
![]() | ![]() | «La vie quotidienne au temps» Environ 140 volumes in 8 brochés; Quelques uns avec des défauts. Rare important ensemble de cette collection.... | |
![]() | ![]() |