télécharger 0.61 Mb.
|
5000 | 6000 | ||
143 | Gourde gravée. moulon louis en 1867. ile de corse, bastia, au 5eme de ligne n° matricule 1599 fait par christofle. | 100 | 150 |
144 | Ensemble de contre-amiral. Épée à ciselures type 1817. Fusée en corne avec filigrane. Monture en laiton ciselé, garde à une branche. Clavier à l’ancre surmonté de deux étoiles d’argent. Lame droite (oxydation). / bicorne en feutre taupé, à plumes noires. Galon, ganse et bouton doré. Intérieur en cuir et soie ivoire avec chiffre « e.j.m ». Dans sa boîte en bois de transport. / paire d’épaulettes dorée à deux étoiles en vermeil. / trois paires de pattes d’épaules en drap bleu marine brodé d’ancres dorées et portant chacune deux étoiles. IIIème république. | 600 | 800 |
145 | Sabre d’officier de marine. Poignée en corne. Monture en laiton ciselé. Lame légèrement cintrée. Fourreau en cuir à trois garnitures en laiton avec dragonne dorée à une étoile. IIIème république. On y joint un ceinturon noir à boucle en laiton à l’ancre. | 250 | 300 |
146 | Paire d’épaulettes d’officier de marine dorée avec ancres et boutons. - Épaulette et contre épaulette d’officier d’artillerie de marine. - Deux paires de pattes d’épaule dont une de capitaine de vaisseau. - Quatre insignes brodés de l’aéronavale. | | 80 |
147 | Sabre d’officier d’infanterie modèle 1882. Poignée en corne avec filigrane. Monture en métal nickelé. Lame droite. (oxydation). | 80 | 100 |
148 | Sabre d’officier de cavalerie légère modèle 1822-83. Poignée en corne avec filigrane. Monture en laiton ciselé, garde à trois branches. Lame courbe. Fourreau en tôle de fer à un anneau. (oxydation). | 120 | 150 |
149 | Sabre d’officier de cavalerie légère modèle 1822-83. Poignée en corne avec filigrane. Monture en laiton ciselé, garde à trois branches. Lame courbe. Fourreau en tôle de fer à un anneau. (oxydation). | 120 | 150 |
150 | Épée d’officier du service de santé modèle 1887. Poignée filigranée. Monture en laiton. Clavier au caducée. Lame à gouttières. Fourreau en tôle de fer nickelée à un bracelet. (oxydation) | 80 | 100 |
151 | Bicorne d’élève de l’École polytechnique en feutre taupé noir. Galon noir brodé, ganse rigide et bouton doré. Cocarde tricolore. Dans sa boite de transport en bois. IIIème république. | 150 | 200 |
152 | Attribué à Alexandre-Evariste Fragonard (1780 - 1850). Le mousquetaire du Roi. Huile sur toile. Tampon du fabricant au dos sur sa toile d’origine. Dimensions : 32,5 x 24,5 cm. | 1000 | |
153 | Prosper Charles Adrien d’Épinay (1836 - 1914). Jeanne d’Arc, mains jointes, sur son cheval. Epreuve en bronze à patine brun nuancé. Belle fonte d’édition ancienne signée avec indication. Cire perdue, marque du fondeur de G. Nisini, Roma et n° 13. Longueur : 42 cm. | 3000 | 3500 |
154 | Entourage de Charles Parrocel (1688-1752). L’État-major lors d’un siège. Paris, circa 1745-1753. Un dessin au crayon sur papier. Dimensions : 32 x 48 cm. En 1745, Louis XV passa commande à Charles Parrocel et lui ordonna de le suivre en Flandres « pour reconnaître les villes conquises par Sa Majesté, ainsi que la plaine de Fontenoy où s’est donnée la bataille gagnée sur les Anglais et alliés, et ce, pour rédiger les tableaux qui doivent décorer la galerie du château de Choisy ». Ayant présenté certaines de ses esquisses pour son Fontenoy (1746), Charles Parrocel fut frappé de paralysie peu de temps après son retour du voyage des Flandres. Il mourut en ne laissant que cette réalisation. Son successeur n’eut pas plus de bonheur : Philibert-Benoit de la Rue devint fou et fut interné sans avoir satisfait la commande. Le Ministère de la Guerre abandonna donc le projet. Le comte d’Argenson, secrétaire d’État de la Guerre, le reprit à son compte, pour orner sa résidence personnelle de Neuilly. Pierre Lenfant (1704-1787), second élève de Charles Parrocel, « peintre ordinaire du Roi », « dessinateur des camps et armées de Sa Majesté » & membre de l’Académie, répondit à cette commande. Il exécuta dessins préparatoires, modellos et tableaux pour les batailles de Fontenoy (œuvre aujourd’hui conservée au Musée de l’Armée), Lawfeld, Menin, Courtrai, Ypres & Fribourg. Une suite augmentée fut demandée à l’artiste pour le décor du ministère de la Guerre, à Versailles, à savoir : les batailles de Mons, Lawsfeld, Melle, Gand, Fontenoy, Tournai, Fribourg, Menin, Raucoux, Ypres & Anvers. Notre dessin est à inclure dans ces cycles de commande : soit la première émanant du Ministère de la Guerre, soit celle du comte d’Argenson, soit la seconde du Ministère. Il doit être rapproché, en vertu de la disposition des cavaliers et des postures de leurs montures, de la composition de Pierre Lenfant représentant Louis XV au siège de Mons, du 19 juin au 11 juillet 1746, présentée au Salon de 1753 et actuellement au château de Versailles. De manière anecdotique, il est à noter que Pierre Lenfant est le père de Pierre-Charles Lenfant, compagnon de Lafayette et architecte du Federal Hall de New York et surtout le concepteur du plan d’urbanisme de Washington D.C. Bibliographie : • Le comte d’Argenson, 1696-1764: Ministre de Louis XV, par Yves Combeau, Librairie Droz, 1999. pp 431-432. • The life of Pierre Charles L’Enfant, par Hans Paul Caemmerer, Da Capo Press, 1970. p 3. • L’architecte de Washington: Mémoires de William Digges, pour servir à l’histoire de la vie de Pierre Charles L’Enfant, Part 3, par Bernard Pailhès & William Dudley Digges, Maisonneuve & Larose, 2002. pp 10-13. | 1500 | 2000 |
155 | Paire de canons de marine en bronze, ronds, tulipés à la bouche, à deux anses en dauphin et deux tourillons. Bouchons de culasse ronds portant les armoiries aux tonnerres. Fin du XVIIIème siècle. Longueur : 60 cm - calibre intérieur : 2,5 cm - calibre extérieur : 5 cm. | 4000 | 5000 |
156 | Beau couteau pistolet à silex de vénerie. Monture en bronze doré et ciselé . Poignée et garde à deux quillons mouvementés et petit clavier travaillé à jours. Lame droite, à dos plat et contre tranchant, gravée, portant sur le côté droit, au talon, un pistolet à silex à canon rond et à pans au tonnerre. Chien col de cygne à corps plat bassinet en laiton. Détente pliante. Ressorts ciselés sur les tranches sur le côté gauche , gravée au talon d’un personnage couronné, de rinceaux feuillagés et d’un trophée d’armes. Fourreau en cuir à deux garnitures en laiton découpé à décor repoussé de fleurs et de rinceaux. (accident, manque au cuir). Vers 1760/1780. | 2500 | 3000 |
157 | Ogilvy George Reid (1851 - 1928). Cavaliers en armes pillant une maison. Aquarelle signée et datée «89» en bas à droite. Dimensions : 36 x 55 cm. | 600 | 800 |
158 | Hilda Montalba ( - 1919). Nature morte à l’armure. Huile sur toile. Cadre en bois. (restaurations). Dimensions : 60 x 50 cm. | 800 | 1000 |
159 | Ecole belge du XIXème siècle. Cabinet d’amateur. Huile sur panneau. Dimensions : 67 x 52 cm. | 1200 | 1400 |
160 | [Marquis de Cinq-Mars] • Sénèque. Octavia Tragœdia. Paris, Stéphane Prevosteau, 1602. • Cicéron. In Luc. Catilinam, ad Quirites, Invectiva II. Oratio XX. Paris, Jean Libert, 1633. Deux ouvrages en un volume in-4°, plein maroquin sombre, large encadrement “à la française” sur les plats (double encadrement d’un double filet doré, fer doré aux angles) réserve ovale au centre bordée de petits fers, inscription à l’or dans la réserve, dos lisse orné de fleurons & fleurettes, toutes tranches dorées (reliure de l’époque). Belle édition parisienne, imprimée en caractères italiques, de la tragédie d’Octavie qui fut longtemps attribuée à Sénèque, mais qui est probablement l’œuvre du rhéteur Curatius Maternus. À la suite, on a relié la seconde Catilinaire de Cicéron, donnée par Jean Libert, formidable texte si l’on considère sa possession par le jeune marquis de Cinq-Mars. Au centre des plats, ex-libris à l’or : « hen= / ricvs / rvzé. », « de. / cinq. / mars. ». Sur la page de garde, ex-libris manuscrit, à l’encre : « Deffiat de cinq mars Humanista 1633 ». Exemplaire à grandes marges, réglé, interfolié et présentant de très nombreuses annotations manuscrites en français et en latin. Reliure reteintée et restaurée. Provenance rarissime dont on ne trouve aucun autre exemplaire à la Bibliothèque nationale. Ce livre a servi de cahier d’exercices latins, sous la direction d’un professeur. Il est abondamment annoté par l’élève, à savoir, selon toute vraisemblance, le jeune marquis de Cinq-Mars, alors âgé de treize ans : en effet, la main qui écrivit les lettres de grand corps dans le texte, est la même que celle qui inscrivit l’ex-libris de 1633. A cette époque, le professeur de Cinq-Mars n’était autre que le cardinal de Richelieu. Né en 1620, Henri Coiffier de Ruzé, marquis de Cinq-Mars, était fils du Grand Maître de l’Artillerie & maréchal de France, Antoine Coiffier de Ruzé. À la mort de ce dernier, en 1632, au combat de Lutzelbourg, le cardinal de Richelieu le prit sous sa protection. Sept ans plus tard, le jeune marquis se lia d’amitia avec Louis XIII, qui en fit son Grand Maître de la garde-robe puis son Grand écuyer de France. L’Europe, alors en pleine guerre de Trente Ans, voit s’affronter la France et l’Espagne, deux nations pourtant catholiques. Certains aristocrates considérent cette situation comme aberrante et se liguent afin de faire renvoyer, voire assassiner Richelieu, jugé responsable de cette politique. Cinq-Mars est, avec Gaston de France, frère du roi et duc d’Orléans, et le duc de Bouillon, ainsi que François-Auguste, fils de Jacques-Auguste de Thou, une des têtes de la conjuration. Leur correspondance secrète est interceptée par la police de Richelieu. Cinq-Mars & de Thou sont condamnés à mort et décapités le 12 septembre 1642 : Cinq-Mars a vingt-deux ans. Par cette double exécution, Richelieu affirme encore un peu plus le pouvoir royal, face aux vélléités d’indépendance des grands. En l’an 62 avant Notre-Seigneur Jésus-Christ, lors de la République Romaine gouvernée par son Sénat aristocratique, Catilina chercha pour la deuxième fois à renverser le pouvoir en projettant d’assassiner le consul Cicéron, de mettre le feu à Rome & de revenir à la tête d’une grande armée. Cicéron, prévenu par la maitresse de Catilina, déjoua le complot en mettant publiquement en garde Catilina dans l’antre-même du Sénat. L’Histoire se souvient des Catilinaires comme étant les quatres discours prononcés alors, pour justifier aux yeux des citoyens l’exil illégal de Catilina & les rude mesures prises contre ses alliés pour la sûreté de l’État. Ces discours nous sont parvenus, rédigés par Cicéron lui-même, quelques années après les faits, pour prouver aux hommes qui en doutaient que son action fut déterminante. Exceptionnel fragment de la bibliothèque du marquis de Cinq-Mars, l’un des plus célèbres conjurés de l’histoire de France, figure éminemment romanesque du XVIIème siècle, qui fascina Alfred de Vigny & Charles Gounod. Ce témoignage illustre toute l’ironie de l’Histoire occidentale, qui mit dans les mains d’un jeune élève de treize ans, le discours magistral qui mettait en garde tout conspirateur, & dont l’étude plus approfondie aurait pu lui éviter une mort infâmante neuf années plus tard, sur l’ordre du Roi, son seigneur & ami. Quel étonnement que de constater que ce fut le même homme (le cardinal de Richelieu) qui en 1633 mit ce livre entre les mains de son jeune élève de treize ans, et qui à peine plus de dix ans plus tard, le faisait décapiter pour cause de conspiration ! | 8000 | 10000 |
161 | [Noblesse de Bourgogne] Catalogue et armoiries des gentilhommes qui ont assisté a la tenue des États Généraux du duché de Bourgogne (…). Dijon, Jean-François Durand, 1760. Un volume in-folio, demi basane, coins de vélin, dos à nerfs orné (reliure vers 1800). Sur le contreplat, ex-libris héraldique imprimé : « De la bibliothèque de Mr le Cte Alfred de Saint-Mauris » (XIXème siècle). Très bon exemplaire intérieur, contenant de nombreuses planches armoriées. |
![]() | ![]() | ||
![]() | «Louis»; ou encore une lettre du roi pour la convocation des États de Bourgogne datée du 30 mars 1671, donnée à Saint-Germain-en-Laye,... | ![]() | «prit son enfance de travers», ainsi qu’elle l’a confié. Elle fréquenta les lycées d’Orléans, de Paris, de Blois, de Romorantin,... |
![]() | ![]() | ||
![]() | ![]() | «La vie quotidienne au temps» Environ 140 volumes in 8 brochés; Quelques uns avec des défauts. Rare important ensemble de cette collection.... | |
![]() | ![]() |