Vente Historia à Saint-Germain-en-Laye le Dimanche 12 décembre 2010
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| 162 | Maraldi, de [l’Académie Royale des Sciences]. Connoissance des Temps pour l’année 1741. Au Meridien de Paris (…). Paris, Imprimerie Royale, 1741. Un volume in-8°, plein veau blond glacé, trois filets dorés encadrant les plats, armoiries dorées au centre, dos à nerfs orné, roulette dorée courant sur les coupes, toutes tranches dorées (reliure de l’époque). Complet des planches dépliantes. Sur les gardes blanches initiales & finales de l’ouvrage, une main a apposé les résultats des loteries de l’année -très certainement- 1741. Une seconde main, du XXème siècle, indique : « provient de la bibliothèque de Jean-Baptiste Viénot de Vaublanc. Passé à sa petite fille la Vtesse de Cintré, née Vaublanc, puis en 1919 à sa cousine Mme T... » Aux armes de Claude François Bidal (1665-1743), Marquis d’Asfeld, Maréchal de France, chevalier de la Toison d’Or, vice-roi de Catalogne, émule & successeur de Vauban. Quelques taches sur les plats, coins émoussés, néanmoins bon exemplaire. | 500 | 600 |
| 163 | A.G. Pingré, Chanoine régulier & Bibliothécaire de Sainte Geneviève (…). Etat du ciel pour l’an de grâce M. DCC. LVI Bissextile. Calculé sur les principes de M. Newton (…). Paris, Durand, Pissot, 1756. Un volume in-8°, plein veau, trois filets dorés encadrant les plats, fleuron aux angles, armoiries dorées au centre, dos à nerfs orné, toutes tranches dorées (reliure de l’époque). Sur le titre, vignette imprimée timbrée d’un chiffre couronné : « Astron. de la Mar. De l’Ac. R. des SC. & a. 1782 ». Aux grandes armes du marquis d’Argenson. Complet de la carte dépliante, in fine. Bon exemplaire. | 800 | 1200 |
| 164 | École française vers 1820. Portrait d’Etienne Félix Baron d’Hénin-Liétard de Cuviller, né le 27 avril 1755 Maréchal de Camp. Une huile sur toile. Dimensions : 845 x 465 mm. Orné en haut, à gauche, des armoiries familiales. En uniforme de maréchal de camp, portant l’ordre royal militaire de Saint Louis et la Légion d’Honneur. Après sa carrière militaire, le baron d’Hénin Liétard de Cuvilliers se consacra à étudier le magnétisme animal et publia un ouvrage à ce sujet en 1820. | 3000 | 3500 |
| 165 | F. A. de Châteaubriand. Les martyrs ou Le triomphe de la religion chrétienne. Paris, Le Normant, 1809. Deux volumes in-8°, plein veau raciné, dos lisse orné (reliure de l’époque). Au titre, ex-libris manuscrit : « Le Vte Sioc’han de Kersabiec, Cel. 1825 ». Bons exemplaires, malgré un petit manque à un plat. | 600 | 800 |
| 166 | [Famille de Villeneuve]. Gaspar Netscher. La mort de Cléopâtre. Circa 1780. Une gravure. Dimensions : 400 x 290 mm. Gravé d’après le tableau original de Netscher, dans le cabinet du comte de Vence, Maréchal des camps et armées du Roi. Aux armes du comte de Vence, de la noble maison provencale de Villeneuve. Joint : un autre gravure, Schalken, Le concert de famille. Aux armes du Roi de Danemark. | 80 | 100 |
| 167 | Figura principale di cavaliere di S. Stefano in abito giornaliero (Portrait de chevalier de l’« Ordre de Saint Etienne, pape et martyr » de Toscane, en habit ordinaire). Italie, extrême fin du XVIIIème siècle (circa 1796). Un dessin à l’aquarelle. Dimensions : 275 x 145 mm, sur une feuille à très grandes marges. L’Ordre de Saint-Étienne, pape et martyr, est un ordre dynastique & militaire qui fut fondé par Cosme de Médicis en 1561, avec l’approbation de Sa Sainteté le Pape Pie IV. L’origine de la consécration à Saint-Étienne est la date de la victoire de Montemurlo (1er aout 1537). L’objectif de cet ordre était de combattre les Ottomans & les pirates, qui sévissaient dans la Méditerrannée & attaquaient les côtes toscanes. L’ordre existe toujours et S.A.I.& R. le prince Sigismond de Habsbourg-Lorraine en est aujourd’hui Grand Maître. Notre gouache était très probablement destinée à illustrer l’ouvrage des statuts de l’ordre. On trouve, datée de 1796, une autre gouache dans la même disposition, représentant le même dans l’habit de gala (cf. le site internet officiel de l’Ordre). Magnifique portrait, d’une grande fraîcheur. | 1200 | 1800 |
| 168 | École française. Messire Louis de Marillac, Maréchal de France. Circa 1820. Un dessin au crayon et fusain sur papier. Dimensions : la feuille : 300 x 245 mm , à la vue : 400 x 330 , l’ensemble encadré : 530 x 460 mm. Né en 1572, Louis de Marillac fit ses premières armes sous le roi Henri IV et reçut après la prise d’Amiens (1597) une compagnie de cent chevau-légers. Le roi le fit gentilhomme ordinaire de sa chambre et sous-lieutenant de la compagnie de gens d’armes de son fils Gaston de France, duc d’Anjou. En 1617, le roi Louis XIII le fit commissaire général de ses camps et armées. Marillac servit en qualité de maréchal de camp au siège de Montauban où il fut blessé en 1621 et prit part à toutes les opérations contre les Huguenots du Languedoc jusqu’à la paix de Montpellier. En grande faveur auprès de Marie de Médicis, il fut nommé capitaine des gens d’armes de la Reine, lieutenant général des Trois-Évêchés et gouverneur de la Citadelle de Metz. Il se distingua dans la guerre contre les Protestants aux sièges de la Rochelle, de Privas et à la prise de l’île de Ré. En reconnaissance de ses services, le roi l’éleva à la dignité de maréchal de France en 1629 et l’envoya en Italie en 1630 en qualité de lieutenant général. Marillac se joignit au complot qui avait pour but d’éloigner Richelieu du gouvernement. Le cardinal déjoua cette cabale et put ainsi conforter sa propre position lors de la Journée des dupes (11 novembre 1630). Louis de Marillac fut décapité en place de Grève le 10 mai 1632 et inhumé en l’église des Feuillants. | 400 | 500 |
| 169 | École française. Portrait de gentilhomme. Circa 1780. Boîte ronde, en écaille de tortue, ornée sur son couvercle d’une miniature sur ivoire représentant un gentilhomme (XVIIIème siècle), dans un cadre en or & alliage d’or, & d’incrustations dorées à motifs de guirlandes et d’étoiles, ornée sur ses faces et sur son fond d’un semis de clous en or & alliage d’or. (XIXème siècle). Diamètre : 60 mm. À l’intérieur, feuillet manuscrit, découpé suivant la forme ronde de la boite : « Portrait de mon excellent Père dans les premiers tems de son mariage, en 1780 ou année suivante » (XIXème siècle). Second feuillet manuscrit, rectangulaire, plié en huit, « Miniature de Hoard, fait vers 1780 (…) » (fin du XIXème siècle). Détaillant la généalogie du modèle jusqu’aux années 1880. Quelques infimes manques de clous dorés, quasiment invisibles. | 600 | 800 |
| 170 | [Manuscrit du duc d’Arenberg]. [Choix de citations de Cicéron, d’Horace & de Virgile] [XVIIIème siècle]. Un volume petit in-4°, plein maroquin olive, riche encadrement doré autour des plats (dentelle, guirlande et pièce d’armes), armoiries dorées au centre, dos à nerfs orné aux pièces d’armes, filet doré courant sur les coupes, frise dorée sur les chasses, toutes tranches dorées, gardes de moire rose (reliure de l’époque). Aux armes & pièces d’armes du duc d’Arenberg (probablement Charles-Marie-Raymond (1721-1778), maréchal des armées impériales d’Autriche). Sur la troisième garde, ex-libris manuscrit : « d’Arembert » (XVIIIème siècle). Sur le contreplat, ex-libris héraldique imprimé : « Marchal » (XXème siècle). Composition du manuscrit, de 47 feuillets : • Selecta Ciceronis officiorum • M.T. Ciceronis de senectute Selecta • Selecta M.T. Ciceronis de Amicitia • Quorumdam auctorum Sententiosa • Selecta Horatii odarum • Epodon selecta • Satirarum sententiosa • Epistolarum sentensiosa • in arte poetica • Selecta Virgilii Bucolicorum • Selecta Virgilii Georgicorum in primo libro • Selecta Virgilii Eneidos in primo libro. Il s’agit d’un recueil de citations, choisies par le futur duc d’Arenberg parmi ses lectures des classiques latins. La luxueuse reliure dont il fit recouvrir son manuscrit indique assez l’attachement qu’il nourrissait pour cette œuvre de jeunesse. Sublime & charmantissime reliure, d’une grande fraîcheur, peut-être œuvre du grand relieur Pasdeloup. | 2000 | 3000 |
| 171 | La Galissonnière. Grand portefeuille à soufflets, de maroquin rouge orné aux petits fers et portant une longue pièce de maroquin vert à l’inscription « La Gallissonnière », fermé à une serrure à cinq rangs. Paris, Garnier, vers 1780-1790. Dimensions : 37 x 48 cm. A l’intérieur du rabat, estampille : « garnier au palais royal ». Coins émoussés. A l’intérieur : bifeuillet de papier : Lettre de M. le Comte de La Gallissonnière, député à l’Assemblée nationale, à M. Baudouin. Paris, 25 décembre 1789, au sujet des droits des Juifs, des Mahométans et des païens. Les fers qui ont servi à dorer ce portefeuille sont ceux qu’utilisait Derome. Ce portefeuille a appartenu à la famille Barin de La Gallissonnière, de souche nantaise, qui a donné à la France d’illustres marins & un député à l’Assemblée nationale (1789). Cette famille a des descendants dans les bonnes familles du royaume (Clermont-Tonnerre, Colbert, Boudoux d’Hautefeuille, Le Gouz de Saint-Seine, Mauléon, Saint-Exupéry, Villeneuve, Villèle, etc. ). | 1500 | 2000 |
| 172 | /a : Almanach de Gotha pour l’année 1826. Gotha, Justus Perthes, 1826. Un volume in-16°, plein papier maroquiné taupe illustré éditeur (reliure de l’époque). Aux armes de Saxe. /b : Almanach de Gotha pour l’année 1840. Gotha, Justus Perthes, 1840. Un volume in-16°, plein papier maroquiné jaune, encadrements romantiques à froid, armoiries au centre à froid, dos lisse (reliure de l’époque). Aux armes de Saxe. /c : Almanach de Gotha. [Gotha], Justus Perthes, 1874. Un volume in-8°, plein (reliure de l’époque). Manque le titre. Où l’on apprend, dès la troisième page, consacrée à la nécrologie, la mort de « Charles Louis Napoléon III, empereur des Français ». /d : Almanach de Gotha. Gotha, Justus Perthes, 1894. Un volume in-8°, plein (reliure de l’époque). | 60 | 80 |
| 173 | /A - Grande miniature sur papier, représentant Gabrielle de Bourbon-Busset (1841-1916), dans une robe blanche, tenant un bouquet de roses blanches. Circa 1860. Dans un cadre de laiton doré, sommé d’un ruban du même ciselé (XIXème siècle).Dimensions de la miniature : 157 x 116 mm. Dimensions de l’ensemble : 200 x 135 mm. /B - Miniature sur ivoire, représentant probablement Gabrielle de Bourbon-Busset, alitée, coiffée d’un bonnet blanc et bleu. Circa 1850. Dans un cadre de laiton doré, sommé d’un ruban du même ciselé (XIXème siècle).Dimensions de la miniature : 75 x 63 mm. Dimensions de l’ensemble : 107 x 85 mm. Gabrielle de Bourbon-Busset (1841-1916), fille d’Eugène de Bourbon-Busset, comte de Lignières, & de Marie de Nédonchel. | 500 | 600 |
| 174 | Matrice d’un ex-libris héraldique « de la Bibliothèque de la comtesse d’Anthoine des Brvnes ». Bois gravé rectangulaire. Dimensions : 117 x 84 mm. XIXème siècle. Signé gravé, en bas à gauche : L.C.L. | 50 | 80 |
| 175 | Armoiries gravées sommé d’un cimier à la Mélusine, réutilisé, au verso, pour un cadran solaire. Cuivre gravé. Travail français. Dimensions : 137 x 133 mm. XVIIème siècle. A peut-être servi pour orner un ouvrage d’héraldique ou une épître dédicatoire. Deux trous centrés. | 300 | 400 |
| 176 | Fer à dorer aux armoiries d’un évêque dans un encadrement baroque. Bronze sur socle de bois. Dimensions : 83 x 70 mm. France, XVIIIème siècle. | 100 | 150 |
| 177 | Grandes armes devisées de la famille bourguignonne de Vienne. Terre cuite vernissée. Dimensions : 224 x 146 mm. XVIIème siècle. Accidents & manque à la partie droite. | 300 | 400 |
| 178 | Ecole anglaise du XIXème siècle. Flora Mac Donald, lors de sa captivité dans la tour de Londres. Circa 1840. Huile sur panneau. Dimensions : 36 x 28 cm. Dans un cadre de bois doré. Au XVIIIème siècle, lors de l’Usurpation des couronnes d’Angleterre & d’Écosse par la maison de Hanovre, qui chassa les rois Stuart, le monarque dépossédé fut recueilli & hébergé secrètement par Flora Mac Donald, qui courut ainsi tous les dangers. Cette héroïne jacobite paya sa fidélité du prix de sa captivité dans la ô-combien sinistre tour de Londres, où coulèrent tant de larmes esseulées. | 1000 | 1500 |
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