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En 2010, les PME ont perçu 1,4 Md€ de soutien indirect (crédits d’impôt, exonérations fiscales et de charges sociales) au titre de leur activité de R&D, soit 27 % du soutien indirect total (dont le dispositif destiné exclusivement aux PME, pour 152 millions d’euros d’exonérations, composées de 134 M€ d’exonérations de charges sociales et de 18 M€ d’exonérations d’impôts sur les bénéfices). Sur les 2,5 Md€ de soutien direct à la R&D perçus par les entreprises en 2010, 1,4 Md€ provient du ministère de la défense, soutien qui bénéficie à 91 % aux grandes entreprises (construction aéronautique et spatiale, fabrication d’équipement de communication ou d’équipement d’aide à la navigation). Pour ce qui est des ETI et des grandes entreprises, rapporté à leur chiffre d’affaires, le soutien public s’élève à moins de 1 % tandis que leurs dépenses de R&D sont proches de 3 % ; l’appui public est financé à 59 % par le CIR, 33 % par le ministère de la défense et 8 % par des soutiens directs civils. Pour les ETI, 81 % du soutien public provient d’un seul dispositif, le CIR. Le "Cambridge Innovation Center", une entreprise rentable au service de l'innovation http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/72470.htm Il existe aux Etats-Unis une multitude de structures d'aide au développement, dont des incubateurs d'entreprises ; ils ne bénéficient d'aucune aide publique et l'accompagnement des entreprises qui s'y trouvent est généralement inexistant. Créé en 1999 par Tim Rowe, l'établissement doit son origine à un donateur du "Massachusetts Insitute of Technology" (MIT). Tim Rowe et son équipe ont alors cherché à déterminer les éléments clés du succès d'une jeune entreprise pour mettre en place un concept simple : héberger les startups dans des locaux en leur fournissant des services adaptés et modulables, le tout à moindre coût. La localisation a alors été un élément clé pour attirer les meilleures entreprises ; situé en plein cœur du cluster technologique Harvard/MIT, les entreprises profitent de la présence de grands comptes technologiques (IBM, Oracle, VMware) et de l'arrivée de nouveaux acteurs influents (Microsoft en 2007, Google en 2008). Actuellement, le CIC héberge environ 600 entreprises, dont 500 startups, dans ses locaux de 14 400 m2 étalés sur sept étages (l'établissement qui héberge le plus grand nombre d'entreprises aux Etats-Unis). Les locataires rassemblent généralement entre une et quinze personnes pour une durée moyenne de location de 27 mois. Le tarif appliqué dépend du type et de la taille de l'espace voulu. A titre d'exemple, un bureau dans l'espace commun coûte 535 dollars par mois par personne ; il faut compter 3 250 dollars pour une salle privée pour trois personnes. Ces tarifs incluent un ensemble de prestations : mise à disposition de salles de conférences pour les rendez-vous professionnels ou les événements (50 salles avec une capacité moyenne de 8 personnes, dont une salle pouvant accueillir 45 personnes), cuisines équipées et ravitaillées (café, sodas, snacks, etc.), cours de yoga, etc. Les règlements sont mensualisés, ce qui permet aux entreprises de déménager quand elles le souhaitent. Un des objectifs importants est de connecter les entrepreneurs et les financeurs. Banquiers d'affaires, capitaux-risqueurs, investisseurs providentiels sont en contact permanent avec le CIC. La vraie richesse de l'établissement réside donc dans son incroyable densité d'entrepreneurs et de financeurs, en constante interaction. Le CIC organise ainsi tous les jeudis après-midi un évènement de réseautage ("networking"), appelé "Venture Café", qui est devenu le point de ralliement de tous les professionnels de l'entrepreneuriat local. Les entreprises installées ont réussi à attirer plus de 1,9 milliard de dollars d'investissements privés depuis la création de l'établissement en 1999. Le CIC est aussi un important lieu de veille technologique et scientifique ; des organismes liés à des institutions publiques y sont représentés telle la Mission pour la Science et la Technologie de l'Ambassade de France aux Etats-Unis Le CIC va prochainement augmenter sa capacité d'accueil (en augmentation de 33%). Fort de son succès, le modèle du CIC va prochainement être décliné à Baltimore et peut-être à Saint Louis, deux écosystèmes entrepreneuriaux en devenir. Secteurs d’activité La coiffure connait de fortes transformations : coiffure à domicile, régime des auto-entrepreneurs, franchise, baisse des reprises ISM, Sondage par téléphone auprès de 506 entreprises immatriculées entre le 1er avril 2009 et le 31 mars 2012 sur la base d’un fichier source de 24 357 entreprises ; les ¾ sont des salons indépendants, 5,7% des salons en franchise et 19% des hors salon. Le questionnaire comprenait 72 questions réparties en trois chapitres (démarrage de l’activité depuis l’installation, organisation de l’entrepris, résultats-perspectives). Au 31 décembre 2011, 76 700 entreprises exerçaient une activité de coiffure contre 60 305 en 2004 ; deux raisons expliquent cette hausse de 27%, la hausse de l’exercice hors salon (on passerait de 11,7 à 24% si l’on intègre ceux pour lesquels on ne connait pas le type d’activité) et l’apparition du régime de l’auto-entrepreneur en 2009 (en moyenne 44% des nouvelles immatriculations entre 2009 et 2011), alors que les immatriculations autres bougent peu ; mais on constate aussi une baisse du nombre de reprises, notamment en 2009-2011 :
La franchise représente 25 à 30% du chiffre d’affaires des salons. 68% des entreprises sont en nom individuel, contre 30% en franchise. Le conjoint est présent dans 7% des entreprises. 14% des indépendants et 33% des franchisés ont un ou des associés. 52% des indépendants et 81% des franchisés ont dés le démarrage un salarié au moins. La structure d’emploi évolue encore par la suite à la hausse pour 28% des indépendants et 50 % des salons franchisés. Par rapport à 2008, la part des entrepreneurs en salon exerçant seuls tend à augmenter ; c’est pour moitié un choix et pour l‘autre moitié le fait que l’activité ne permet pas d’embaucher. 71% des franchisés ont un apprenti contre 36% des salons indépendants (et 10% un jeune sous une autre forme). Le chiffre d’affaires moyen annuel pour un franchisé est de 95 100€, celui d’un indépendant de 75 804€ et celui d’un hors salon de 14 340€. La répartition estimée des chiffres d’affaires mensuels est la suivante :
Un tiers des entrepreneurs ont des revenus inférieurs à leurs attentes (un sur deux pour les franchisés), en ce sens qu’ils gagnent moins que dans leur activité salariée précédente ; par contre 1/3 gagnent davantage. Si c’était à refaire, les ¾ créeraient à nouveau (81% pour ceux qui exercent à domicile). 92 à 94% selon le type d’activité ont une clientèle mixte. 17% des franchisés et 11% des indépendants disent avoir une clientèle haut de gamme (18% dans la coiffure artistique/studio), alors que 24% des franchisés font du discount (2% pour les indépendants). 93 % des salons développent une activité complémentaire à la coiffure (bijoux fantaisie, esthétique, onglerie/manucure) Les franchisés sont davantage que les autres installés dans des villes de 20 000 à 200 000 habitants, alors que les indépendants le sont davantage dans les villes de plus petite taille, et les hors salons surtout dans les communes de moins de 5 000 habitants Pour attirer leurs clients, les coiffeurs proposent :
Les atouts jugés concurrentiels différent grandement selon le type d’exercice de la coiffure, le savoir-faire étant davantage mis en avant par les franchisés et l’accueil/disponibilité et les produits/services par les indépendants :
Les dirigeants s’installant en franchise ont des salons de plus grande superficie (32 % possèdent un local de 70 à 89 m²) que les dirigeants exerçant en salon indépendant (15 % seulement ont un local de 70 à 89 m²) ; plus la commune est petite, plus le salon sera de taille réduite ; ainsi, 38 % des entreprises situées dans les villes de plus de 200 000 habitants ont des salons d’une taille supérieure à 70 m², contre 19 % en communes rurales. |