Création d’entreprise, auto-entrepreneuriat, reprise








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Les femmes créatrices choisissent davantage le statut d’auto-entrepreneur notamment en Bourgogne

Insee Bourgogne en partenariat avec la Préfecture de Région, la Délégation Régionale au Droit des Femmes qui paraîtra fin juin 2013.
L’entrepreneuriat féminin représente 32 % des créations d’entreprises (29% en 2009). Entre temps, le statut d’auto-entrepreneur a été instauré. En 2010, deux femmes sur trois optent pour ce régime simplifié.

Les activités choisies par les femmes restent très sexuées : coiffure, soins de beauté, design, soutien de bureau ou encore infirmières et sages-femmes qui se mettent à leur compte. Dans l’industrie et la construction, les femmes sont pratiquement absentes.

Les femmes mobilisent peu de capitaux pour lancer leur entreprise. Les 3/4 des auto-entrepreneuses investissent moins de 2 000 euros, la moitié démarre sans moyen financier.

Les capitaux investis dans les entreprises classiques sont plus élevés : plus de 16 000 euros pour 40 % des femmes et 47 % des hommes, un montant qui dépend fortement du secteur d’activité et du statut juridique de la création.

Les plus jeunes femmes, se tournent massivement vers l’auto-entreprise (80% des créations par les femmes), comme les plus âgées (76%), alors qu’entre 25 et 45 ans (60%), elles sont plus nombreuses à opter pour l’entreprise classique.
Artisanat Poitou-Charentes et les TIC

CRMA Poitou-Charentes, observatoire de l’artisanat au 30/06/2012
Les CMA de cette région recensent 31 979 entreprises, 66 665 salariés, 2 145 créations ou reprises d’entreprise au 1er semestre 2012 dont 941 auto-entrepreneurs (et 191 cessations d’auto-entrepreneurs) et seulement 78 EIRL.

Dans les entreprises en activité, 77% sont des hommes (94% dans la construction, 91% dans le travail des métaux, mais 30% dans le textile/habillement/cuire et 55% dans les services aux personnes) ; toutefois les créations/reprises par les femmes montent en puissance au 1er semestre2012 avec 28% de femmes (notamment du fait de l’auto-entrepreneuriat)

Un tiers des chefs d’entreprise ont entre 45 et 54 ans et un sur cinq a 55 ans ou plus ; la moitié des artisans a plus de 45 ans.
45% déclarent disposer d’un site internet ; Parmi les raisons évoquées par les artisans pour justifier la création de leur site : avoir un site vitrine, augmenter la notoriété de l’entreprise et augmenter l’aspect commercial (un peu plus de 20% pour chaque item).

Pour la moitié, internet apporte des clients ; 22% réalisent au moins 5% de leur chiffre d’affaires en ligne

Dans 95% des cas, la somme dédiée à la création du site internet de l’entreprise est inférieure à 3000 euros (dont 62% moins de 1 000€). Dans 65% des cas, le site a été crée par un professionnel, et 20% en interne ou avec l’entourage (en famille…)

Pour les entreprises interrogées qui ne disposent pas de site internet, la 1ère raison évoquée (35%) est l’inutilité de l’outil, puis le manque de temps (22%) et le coût trop élevé (21%). Ils sont cependant près de 29% à être intéressés par la création d’un site internet.

Pérennité, cessation, défaillances

9% des créations de 2006 ont cessé dans leur 1ere année d’activité, 12% dans leur 2éme année et 17% pendant leur 3éme année ; 66% sont toujours en activité 3 ans après leur démarrage

APCE source SINE/INSEE, « Trois ans après leur création : les facteurs de pérennité des jeunes entreprises » mars 2013

Rappelons que l’on parle ici de cessation « administrative » qui ne signifie pas pour autant échec « économique » ; les cessations peuvent aussi provenir d’une cession de l’entreprise, d’une location-gérance ou de raisons d’ordre personnel (problèmes de santé, retour vers le salariat, création d’une autre entreprise, raisons familiales…) ; il peut aussi s’agir de création pour une durée limitée dés la départ (11% des créations), auquel cas le taux de pérennité à 3 ans devient 69%… ; rappelons enfin que cessation ne signifie pas défaillance.
Sept facteurs principaux influencent la pérennité des entreprises :

1 les secteurs d’activité :

Bien plus que les activités elles-mêmes, ce sont davantage leurs modalités d’accès et les barrières à leur entrée qui sont à l’origine de la différence de pérennité ; certaines sont plutôt réglementées ou nécessitent une formation spécifique telles :

*Les activités libérales réglementées, où la création d’entreprise est une modalité « classique » de la pratique avec des taux de pérennité élevée (activités juridiques ou comptables, vétérinaires, médecins et dentistes, infirmières, activités d’architecture et d’ingénierie) ; la pérennité est comprise entre 76 et 94 %.

*Les activités nécessitant la maîtrise d’un métier technique ; les conditions de diplôme et/ou d’expérience professionnelle de métiers souvent artisanaux avec notamment les commerces de bouche (boulangers, charcutiers, pâtissiers), les coiffeurs, la réparation automobile et la construction (pérennité de 65 à 81 %)

* Les activités ayant une réglementation professionnelle complexe, imposant par exemple, la justification d’une garantie financière ou des conditions d’honorabilité professionnelle et de capacité

Financière (activités financières, immobilières, de transports) avec des taux de 64 à 73 %.

*Ces activités s’opposent à celles de marché ouvert et à forte concurrence du fait de leur facilité d’accès avec des taux de 45 à 58 % pour le commerce de détail (dont éventaires et marchés, vente sur internet), les activités de gardiennage, les activités de location de biens personnels et domestiques.
2 L’expérience et la formation du nouveau dirigeant

*En ce qui concerne la formation initiale, les dirigeants non diplômés enregistrent une pérennité peu élevée (58 %), contrairement aux diplômés de l’enseignement supérieur (71 %), notamment les titulaires d’un diplôme de niveau bac + 3 ou plus, ainsi que les titulaires d’un diplôme dans le domaine des professions sociales et santé (respectivement 76 et 78 %).

*La qualification professionnelle préalable est un autre élément discriminant : les dirigeants ayant la qualité de cadre sont 72% à pérenniser contre 63% pour les techniciens, employés, ouvriers.

* La connaissance du métier pratiqué est un autre atout : ceux qui pratiquent une activité identique ont un taux de 68%, qui monte à 71% pour ceux qui affichent une expérience de plus de 10 ans, contre 64% pour ceux qui n’ont pas ce type de pratique.

* Les dirigeants, qui le sont aussi dans une autre entreprise, font état d’un taux de 74%
3 La situation du créateur au démarrage : les créateurs en activité professionnelle juste avant la création, enregistrent de meilleurs taux (71%), que les chômeurs de courte durée (65%), de longue durée ou les « inactifs » (60 et 59%).
4 L’ampleur du projet dés le démarrage : plus les capitaux réunis au démarrage sont importants, plus le taux de pérennité est élevé :





Moins de 8 000€

De 8 à 16 000€

De 16 à 80 000€

De 80 à 160 000€

Plus de 160 000€

Taux de pérennité à 3 ans

61

67

72

79

85


5 les appuis financiers : le recours au prêt bancaire exigeant une préparation rigoureuse du projet conduit à des taux de 71% (73 si le crédit est fait à l’entreprise et 68 %s’il est fait au dirigeant) ; les entreprises ayant bénéficié d’un apport en capital d’autres sociétés affichent un taux de 78%.
6 le recours au conseil : les dirigeants qui codirigent avec des associés enregistrent une pérennité plus élevée (74 %) que ceux qui dirigent seuls leur entreprise (64 %).

7 Ceux qui disent avoir reçu l’appui d’un spécialiste /expert pour la mise en place du projet (un propos trop insuffisant pour juger du type de conseil), ou encore ceux qui sont soutenus par leur entourage professionnel, enregistrent une pérennité de 69 à 72% contre 64% pour les autres.
Ajoutons que certaines caractéristiques sont peu favorables :

*les moins de 25 ans (taux de 50%) contre 63 à 70% pour les autres tranches d’âge

* Les dirigeants de nationalité étrangère (53%, dont 58 pour ceux de l’Union européenne et 47% pour les autres nationalités)
Les entreprises de la génération 2006 enregistrent un taux de pérennité au troisième anniversaire similaire à celui des entreprises de la génération 2002 (66 %).

Des différences sont toutefois observables en ce qui concerne les secteurs d’activité : les services aux personnes connaissent des taux en baisse (65 contre 71%), l’industrie (64 contre 69 %), les activités immobilières (64 contre 68 %).
Accompagnement des créations, des TPE et PME
Le Conseil régional Rhône-Alpes réunissait les acteurs de créafil le 15 mars 2013, et révélait à cette occasion l’opinion de ces acteurs sur créafil

Un sondage du réseau Créafil, regroupant 194 réponses, dont 60% émanaient de techniciens de l’accompagnement et 25% de techniciens des collectivités locales.
Tout d’abord les atouts exprimés :

En premier lieu, une connaissance améliorée des opérateurs, et des services que chacun apporte ; en second, une amélioration pour les créateurs (parcours plus facile, amélioration de la lisibilité, meilleur accès pour tous), mais cette amélioration porte moins sur l’anticipation des besoins ou l’accès au financement ; enfin un atout tout aussi important pour les territoires en ce qui concerne le maillage des opérateurs et l’amélioration des réponses aux besoins des territoires, sans toutefois contribuer nettement à l’attractivité du territoire, ou à améliorer l’optimisation des moyens.


Classement par ordre décroissant des réponses « tout à fait »

Oui

Dont tout à fait

Non

LES ATOUTS pour les opérateurs

La connaissance mutuelle de leurs services respectifs pour les opérateurs

87

47

10

L'enrichissement mutuel (co-construction de prestations, etc.)

79

30

20













LES ATOUTS pour les porteurs de projet/créateurs

L'amélioration du parcours

80

25

20

La lisibilité des prestations mobilisables à chaque phase de la création

74

28

24

Un meilleur accès à la création d'entreprise pour tout type de public

66

22

31

L'amélioration de l'anticipation des besoins des créateurs

59

14

39

Une amélioration du financement des jeunes entreprises

44

10

54

LES ATOUTS pour les territoires

Un meilleur maillage par les opérateurs

85

44

15

Une amélioration des réponses aux besoins des territoires

69

13

29

L'attractivité du territoire

56

16

43

Une économie/optimisation des moyens

52

10

47
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