Centre rhone –alpes d’ingenerie sociale solidaire & territoriale








télécharger 362.55 Kb.
titreCentre rhone –alpes d’ingenerie sociale solidaire & territoriale
page1/9
date de publication05.02.2018
taille362.55 Kb.
typeDocumentos
ar.21-bal.com > loi > Documentos
  1   2   3   4   5   6   7   8   9


powerpluswatermarkobject9365256
Gerard CLEMENT Page PREMIERE 2016 15469.doc04/12/2017


CENTRE RHONE –ALPES D’INGENERIE SOCIALE SOLIDAIRE & TERRITORIALE



REVUE DE PRESSE

PREMIERE 2016





  • Et si on essayait de penser à l'envers ?

  • Une nouvelle gouvernance pour changer le climat

  • L'apport syndical aux enjeux emplois compétences de la transition écologique

  • Le bon gouvernement

  • Comment les managers contribuent-ils à la qualité de vie au travail ?

  • Des grèves moins nombreuses mais plus longues et plus suivies

  • Que mettre derrière le vocable « pouvoir d'achat » ?

  • SMIC: Un Livre Blanc pour en en parler vraiment !

  • De la réforme du Code du travail ou une simplification apparente

  • Après son élection, Laurent Wauquiez veut que les élus montrent l'exemple

  • Auvergne Rhône-Alpes : Les quinze vice-présidents

  • 2016 : les “vieux Singes de Cour”

  • Pour commencer l’année avec la pèche : « Merci patron », film épatant de François Ruffin et Fakir

  • Formation en Europe : les principaux modèles

  • Portrait idéologique de l’artiste fin de siècle

  • Dans l’engrenage de la terreur Périls saoudiens

  • L’ANALYSE DU PROJET DE REVISION CONSTITUTIONNELLE : L’ETAT D’URGENCE (1), par Cédric Mas

  • ANALYSE DU PROJET DE LOI CONSTITUTIONNELLE (2) : LA DÉCHÉANCE DE NATIONALITÉ, par Cédric Mas

  • Romain Meltz : "Laurent Wauquiez se pose en concurrent de l'État"



Et si on essayait de penser à l'envers ?

par Danielle Kaisergruber - 03 Janvier 2016

Exit 2015. Une année que l'on voudrait pouvoir oublier. Justement il ne le faut pas : elle est riche de leçons du côté de ce que l'on appelle maintenant l'urgence économique et sociale. Derrière la violence et la radicalité du refus de nos sociétés, derrière l'affirmation d'opinions extrêmes, on sait qu'il y a la marque terrible du chômage de masse. L'absence de travail, d'activités, de perspectives est destructrice. Derrière les votes, les cartes montrent d'anciens bassins industriels, des petites villes, que l'activité économique n'a pas reconquis, les espaces ingrats de l'étalement urbain, des jeunes qui ne trouvent pas leur place dans un pays pourtant riche.

Faut-il de nouveaux « plans » ? de nouvelles « mesures » ? de nouvelles « aides » ? « plus de dispositifs » ? Il se dit ici ou là dans les ministères que « rajouter une couche » n'est pas la solution. D'autant que les gouvernants tirent rarement les enseignements des analyses et des évaluations qui sont faites par de nombreux instituts, services d'étude, chercheurs, ou tout simplement par les acteurs sur le terrain. Les mesures de la politique de l'emploi, pourtant nombreuses et représentant des masses d'argent public importantes, ne profitent généralement pas à ceux qui en auraient le plus besoin. La formation va à ceux qui sont déjà bien formés et le plus souvent diplômés, les contrats d'avenir se sont surtout développés dans le secteur public où ils servent de marges de manœuvre en période de rigueur budgétaire et ne débouchent pas sur des emplois stables (voir Metis, Wenceslas Baudrillart, Et si on égalisait les avantages des contrats aidés entre le secteur non marchand et marchand, 20 oct 2015). 

De plus, ils concernent faiblement ceux pour lesquels ils ont été conçus : les jeunes peu qualifiés ou sortis trop vite du système scolaire dans les quartiers difficiles. Il faudrait d'urgence les développer dans le privé, mais les entreprises ne jouent pas le jeu puisqu'elles trouvent tout ce qu'elles veulent sur le marché du travail...Alors pourquoi pas une politique de quotas de jeunes? Une nation qui n'est pas capable de s'occuper de ses jeunes est indigne de ce nom. Les jeunes « des quartiers » sont discriminés, tout le monde le sait mais on se refuse toujours à le mesurer. Une loi sur les discriminations a bien été adoptée en 2001, puis une loi pour l'égalité des chances en 2006, après les émeutes. Mais aujourd'hui, 17% des bac+5 issus des zones urbaines sensibles sont au chômage trois ans après l'obtention de leur diplôme, contre 9% pour les autres (Liaisons Sociales Magazine, décembre 2015). La politique de la ville n'associe pas assez les habitants et rate la plus part de ses objectifs. Et si on arrêtait de faire des lois de circonstance, à visée politicienne et répondant à des postures dans le jeu de rôle sans fin de la politique ?
Et si on essayait de penser à l'envers ? Non pas fabriquer des mesures, des dispositifs pour « mettre les gens dedans» (dans les ministères sociaux on utilise cette horrible expression « les publics » !), mais pouvoir dire « ayez des projets, on se débrouillera pour les appuyer, les accompagner et bien sûr les financer, du moins au début ». Car des initiatives, et des projets, et des envies de faire, il y en a. Et il peut y en avoir de plus en plus. En somme un gigantesque Appel à projet ! Récemment au Danemark, soucieux de la très forte montée du chômage, et surtout du chômage de longue durée, un groupe de travail officiel a dénoncé l'usage de « mesures pour les mesures » (meaningless activation) pour mettre le demandeur d'emploi lui-même au cœur des démarches.
En 2016, vous trouverez sur le site et dans les dossiers de Metis de nombreux articles et documents sur des initiatives citoyennes, des actions portées par des territoires, des entreprises et des groupes divers et variés d'acteurs. Ces projets visent l'emploi, mais aussi l'entrepreneuriat sous toutes ses formes et le développement d'activités qui ne rentrent pas toujours dans l'enveloppe de l'emploi classique. Vous y trouverez bien d'autres choses encore et nous remercions chaleureusement les lecteurs, nombreux, qui nous ont apporté leur appui financier et leur soutien en novembre et décembre.

Merci à tous donc, et très bonne année !
Une nouvelle gouvernance pour changer le climat

par Mireille Battut - 02 Janvier 2016

Comment et dans quelle mesure la transition énergétique passera par les acteurs parties prenantes et non plus par les grand-messes étatiques. Certes, les négociateurs de la COP21 se sont quittés avec un « accord hautement ambitieux », mais non financé. C'est aux territoires, aux entreprises et aux parties prenantes qu'il appartient désormais de se rencontrer autour de la construction de systèmes décentralisés. De fait il faut penser l'activité humaine dans les territoires pour réussir le changement climatique.

A côté des zones matures à réseaux d'infrastructures denses et interconnectés, émergeront des ilots de croissance « vertueuse » capables de fonctionner sans le préalable de la construction d'infrastructures. Les conséquences en termes de financement et de soutenabilité sont immenses. Et il faut bien avoir conscience que cela est rendu possible par la révolution digitale. Cette nouvelle phase de la transition a le mérite de mettre le travail, l'activité humaine au cœur. Mais elle pose aussi la question de l'appropriation démocratique au risque de signer l'abandon des ambitions d'un développement pour tous.

Nonobstant la prouesse de l'accord obtenu à Paris lors de la COP21, les objectifs climatiques ne seront pas atteints. A quoi sert d'afficher un objectif à 1,5°C s'il est trop tard pour infléchir la courbe de température au-dessous d'une tendance à 3°C ? Que peut-on encore espérer des politiques publiques, du plan, des grands investissements d'Etat, des grandes infrastructures, de l'énergie centralisée ? Une chose est certaine, cette vision-là, centralisée et décidée au niveau des gouvernements, n'est et ne sera pas financée. Les acteurs, tétanisés par les chocs géostratégiques (le baril de pétrole est en dessous de 40€), restent dans l'attente d'un cadre réglementaire incitatif pour des investissements dont la rentabilité se calcule sur le long terme. Encore faut-il, au niveau européen, que la priorité soit effectivement accordée à l'objectif climatique et non à l'obsession d'ouverture des marchés à la concurrence. Or, dans ce secteur, ni le marché, ni les mécanismes de régulation mis en place n'ont réussi à faire la preuve de leur capacité à envoyer les bons signaux aux acteurs. La faillite lamentable du marché du carbone en est la preuve, dont le prix plafonne à 5€ alors qu'il faudrait 30€ pour permettre de remplacer les centrales les plus polluantes !

Une nouvelle gouvernance énergétique : l'humain au cœur de la solution

En France, la mise en place d'un cadre clair, cohérent et partagé de la transition énergétique est un vrai casse-tête : code de l'énergie, loi de programme fixant les orientations de la politique énergétique, Grenelle de l'environnement, code minier, PPI, PIP, décrets, ordonnances, règlements... (La Loi du 18 août sur la transition énergétique attend toujours ses décrets d'application, 7 textes seulement publiés fin 2015 sur la centaine requis).

Quand, même les plus initiés ont du mal à s'y retrouver, comment envisager que le citoyen puisse devenir acteur ? Si l'on veut prendre au sérieux les ambitions de la transition énergétique, il faut sans doute changer de focale et s'intéresser à ce qui est au cœur de l'énergie : l'activité humaine, au sens propre, et la façon dont cette activité s'organise sur les territoires.

Or la question est bien de savoir quel modèle de développement nous voulons. Et il est impossible d'y répondre de façon univoque. Dans les zones déjà densément équipées, les réseaux électriques et gaziers pourront s'interconnecter pour stocker de l'énergie renouvelable (« Power to Gas » et « Gas to Power » par exemple), et s'articuler avec les grandes productions centralisées. Dans les pays qui ont encore de gros besoins d'équipement, il peut y avoir des stratégies différentes en fonction des financements, de la proximité de l'énergie primaire et plus encore des ambitions des acteurs locaux : équipement d'un réseau centralisé pour l'Indonésie, solutions décentralisées pour la Côte d'Ivoire. L'énergie décentralisée pourrait représenter près de 10% de la production électrique de ces deux pays en 2020.

Les villes, lieu d'une nouvelle révolution industrielle

La mobilité est ainsi l'une des problématiques les plus complexes de la transition énergétique. Et à quelle échelle cette capacité essentielle, qui ouvre l'accès à l'emploi, au logement, s'organise-t-elle ? Au niveau des territoires. Elle se discute dans les termes de nos besoins les plus essentiels : nous déplacer, manger, nous chauffer, nous loger, travailler, réutiliser, donner, être solidaires, rendre la ville vivable, en un mot : faire société.

La moitié de la population mondiale habite aujourd'hui les villes. Celles-ci génèrent les deux tiers des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Les élus des Villes et Gouvernements Locaux en ont très précisément pris conscience. C'est ainsi qu'en plein milieu des travaux de la COP21, un mini-sommet des élus locaux s'est engagé à promouvoir, voire à dépasser les objectifs de l'Accord de Paris 2015. Concrètement, leur ambition est de combler 30% de la différence prévue entre les engagements nationaux et les niveaux nécessaires pour limiter le réchauffement à 2°C. Peut-on y croire ? Jusqu'à présent, les objectifs annoncés dans les feuilles de route ont rarement été atteints. Pourtant, l'université américaine de Yale qui a analysé plus de 10 000 engagements des villes, régions, entreprises et investisseurs pris depuis la COP20, a repéré que les actions climatiques de ces acteurs non étatiques sont en croissance rapide. Ceux-ci se constituent en réseaux pour diffuser l'innovation, échangent sur leurs bonnes pratiques, se coordonnent pour réaliser des achats groupés.

Enfin une indication encourageante ?

La révolution industrielle n'est plus, de loin, l'apanage des entreprises - voire, celles-ci n'en sont peut-être plus les acteurs décisionnaires. De quoi nous faire réfléchir sur les moteurs de l'innovation, au passage. Elle gagne les villes comme en témoigne le thème d'un récent appel d'offres du gouvernement «Démonstrateurs industriels pour la ville durable». Les critères en étaient la faible empreinte carbone, l'autonomie énergétique, l'économie circulaire, la protection de la ressource en eau, la reconquête de la biodiversité, la mixité fonctionnelle et sociale, la participation citoyenne.

Il est notable que tous les lauréats s'appuient sur l'innovation numérique pour atteindre ces objectifs. A partir de plateformes de collecte de données multiples, il s'agit d'articuler et d'optimiser la gestion des déplacements, des productions et consommations d'énergie, d'eau et de déchets. A partir d'un outil 3D « jumeau numérique de la ville », il s'agit d'imaginer et de tester des solutions d'aménagement, d'y travailler de manière participative et d'accompagner les changements d'usages et de comportements. Les « smart grids » multi-énergies et les services connectés permettent de développer l'économie collaborative, les circuits courts et la valorisation des déchets.

En fin de compte, la révolution « smart » revendique de gérer de façon intelligente les systèmes au service de l'efficacité énergétique, mais elle n'apportera pas de réponse quant aux choix collectifs d'organisation des sociétés. De même, nos comportements quotidiens seront progressivement imprégnés de nouvelles habitudes plus vertueuses, mais cela ne nous dit pas qui aura accès à l'énergie ni à quelles conditions. L'enjeu n'est pas seulement climatique. Il est tout bonnement démocratique.

Mireille Battut est directrice associée de SECAFI
L'apport syndical aux enjeux emplois compétences de la transition écologique

par Odile Chagny - 03 Janvier 2016

Les études syndicales sur les enjeux emploi et compétences de la transition écologique, bien que partielles et ne prétendant pas à l'exhaustivité, ont des qualités spécifiques qui s'avèrent aujourd'hui précieuses, dans un contexte où les mutations industrielles, énergétiques et numériques placent le dialogue social à un niveau central. Le besoin d'améliorer et de mieux anticiper les évolutions en matière d'emploi et de compétences est perçu comme de plus en plus fondamental pour préparer et accompagner la transition écologique.

C'est ce qu'a montré la journée d'étude organisée par l'IRES le 3 novembre 2015 au Conseil Economique Social et Environnemental (CESE). Cette journée visait tout particulièrement à mutualiser les études réalisées et commanditées à la demande des organisations syndicales dans le cadre des « Agences d'objectif » de l'IRES.

L'une des tables rondes a rassemblé des chercheurs et des responsables syndicaux, autour des enjeux emploi-compétences de la transition écologique. Elle a été l'occasion de souligner la spécificité de l'approche syndicale, qui peut se résumer comme suit : 
• Ces études sont, du point de vue de leur couverture, la plupart du temps partielles : centrées sur une filière, (les chaînes de valeur liées à un secteur donné d'activité), quelques secteurs dans un territoire. On est loin des exercices « globaux » et « bouclés », visant à capter l'ensemble des interdépendances. 

• Elles possèdent cependant deux atouts majeurs : 1) Confronter les éléments de méthode à la réalité concrète des enjeux de transition. Dit autrement, elles s'interrogent sur la faisabilité du cheminement de la transition, ce qui est très rarement le cas dans les approches « macro-économiques » bouclées; 2) Porter un intérêt à la faisabilité du cheminement et à la mobilisation des acteurs.

 



Il en résulte ainsi une forte capacité à s'intéresser, dans une approche prospective, aux passerelles et à porter des questionnements transversaux d'accompagnement des acteurs dans la transition. 

Or, ces dimensions sont de plus en plus considérées comme fondamentales pour préparer et accompagner les stratégies de transition écologique. La Stratégie nationale de transition écologique vers un développement durable (SNTEDD) 2015-2020 a ainsi inscrit parmi ses priorités : l'anticipation des effets sociaux des mutations économiques induites et l'accompagnement des transitions professionnelles. Dans son avis de juin 2015 sur « L'emploi dans la transition écologique », le CESE insiste sur le développement des capacités de veille prospective, sur les besoins de mutualisation des moyens consacrés à la veille prospective dans une logique transversale - interprofessionnelle, territoriale -, sur les enjeux de sensibilisation et de mobilisation par le dialogue social. En somme une approche moins sectorielle.

Deux études présentées lors de la table ronde résument bien ces spécificités de l'approche syndicale des enjeux emploi compétences de la transition écologique.

Le contrat d'étude prospective « Évolutions Compétences Emplois Climat Île-de-France » de juillet 2014 réalisé par le cabinet Syndex en collaboration avec FondaTerra, cofinancé par la région Ile de France et le FSE, se donnait pour objectif d'effectuer une analyse des impacts sur l'emploi du schéma régional climat air énergie de la région Ile de France (SRCAE), de la territorialisation des lois Grenelle de l'Environnement et du projet du « Nouveau Grand Paris ». L'étude a été menée sans recherche d'exhaustivité, en retenant cinq secteurs (transports, automobile, énergie, eau et bâtiment). Mais la dimension mobilisation d'acteurs était très présente, avec un comité de pilotage qui a réuni une soixantaine d'acteurs représentant les organisations professionnelles. L'un des objectifs privilégiés par l'étude a été d'identifier les passerelles entre les différents secteurs, nées des mutations anticipées. Comme le souligne le CESE dans son avis de juin 2015, la réalisation de ce Contrat d'études prévisionnel nommé ECECLI illustre parfaitement en quoi la dimension intersectorielle et transversale du sujet de la transition écologique nécessite que soient associées plusieurs branches dans la co-construction de démarches prospectives adaptées. Les ateliers transversaux réunissant des acteurs de plusieurs secteurs d'activité ont ainsi fait émerger un besoin très fort de désignation des enjeux et des fonctions plutôt que des métiers eux-mêmes.

Le laboratoire LEST a réalisé en 2013, à la demande de la CGT, et dans le cadre d'une agence d'objectifs de l'IRES, une étude concernant l'évolution du bâtiment par rapport aux nouvelles contraintes de la transition énergétique. Après qu'une première étude ait démontré l'importance de la montée en qualification au sein de ce secteur pour parvenir à respecter un certain nombre de normes environnementales, l'étude « Vers de nouveaux rapports entre les acteurs de l'acte de construire ? » (en région PACA) s'est concentrée sur les aspects organisationnels du secteur, en constatant que sa très grande hiérarchisation constituait un obstacle à la coopération, et donc à l'innovation. Il existe de fait une séparation voulue par les textes entre la maîtrise d'ouvrage et la maîtrise d'œuvre, qui peut être source de dysfonctionnements. En outre, dans une logique financière de croissance, l'entreprise générale de bâtiment est maîtresse de ses relations avec les sous-traitants dont elle tire bénéfice, ce qui occasionne une « moins-disance » sociale. Enfin, les mondes professionnels sont très séparés entre architectes et ingénieurs. L'étude montre que le pôle de compétitivité POLEBAT, créé en 2008, et reconnu par la Région PACA, a su répondre à la demande des acteurs en remettant en cause la division du travail existant actuellement dans le bâtiment, en se révélant un espace d'expérimentation appliqué par la suite à de nouveaux bâtiments.

Très pragmatiquement, on assiste depuis quelques année à une montée en charge des lieux dédiés au dialogue social sur la question des mutations industrielles liées à la transition énergétique : au niveau des filières, des branches, des territoires, de l'interprofessionnel, ministériel et interministériel (voir le schéma). L'avis du CESE de juin 2015 formule ainsi des recommandations concrètes en termes de renforcement de la capacité de veille prospective des observatoires de branche (OPMQ) et des observatoires régionaux emploi-formation (OREF), ainsi qu'une plus grande articulation entre les approches filières (CNI, COSEI) et les approches transversales. Le CESE préconise également une meilleure articulation avec les actions et réflexions prospectives menées au niveau national dans le cadre du Réseau Emploi Compétences piloté par France Stratégie. En outre, les nouvelles instances créées dans le cadre de la loi réforme de la formation professionnelle de 2004 ont accru de manière assez conséquente le besoin d'appréhender les métiers d'un point de vue prospectif et transversal, dans leur dimension de mobilité et de transition professionnelle.De quoi permettre à l'approche syndicale sur les mutations industrielles en lien avec la transition écologique de gagner en visibilité et de déboucher sur des actions.

 

  1   2   3   4   5   6   7   8   9

similaire:

Centre rhone –alpes d’ingenerie sociale solidaire & territoriale iconCentre rhone –alpes d’ingenerie sociale solidaire & territoriale

Centre rhone –alpes d’ingenerie sociale solidaire & territoriale iconCentre rhone –alpes d’ingenerie sociale solidaire & territoriale

Centre rhone –alpes d’ingenerie sociale solidaire & territoriale iconCentre rhone –alpes d’ingenerie sociale solidaire & territoriale

Centre rhone –alpes d’ingenerie sociale solidaire & territoriale iconCentre rhone –alpes d’ingenerie sociale solidaire & territoriale

Centre rhone –alpes d’ingenerie sociale solidaire & territoriale iconCentre rhone –alpes d’ingenerie sociale solidaire & territoriale

Centre rhone –alpes d’ingenerie sociale solidaire & territoriale iconCentre rhone –alpes d’ingenerie sociale solidaire & territoriale

Centre rhone –alpes d’ingenerie sociale solidaire & territoriale iconCentre rhone –alpes d’ingenerie sociale solidaire & territoriale

Centre rhone –alpes d’ingenerie sociale solidaire & territoriale iconCentre rhone –alpes d’ingenerie sociale solidaire & territoriale
«Face à une idéologie fanatique, nous devons réenchanter la nation républicaine»

Centre rhone –alpes d’ingenerie sociale solidaire & territoriale iconCentre rhone –alpes d’ingenerie sociale solidaire & territoriale
«Ce qui m’intéresse, c’est que pendant ces 100 jours, on commence à voir la différence»

Centre rhone –alpes d’ingenerie sociale solidaire & territoriale iconCentre rhone –alpes d’ingenerie sociale solidaire & territoriale
«Ce qui m’intéresse, c’est que pendant ces 100 jours, on commence à voir la différence»








Tous droits réservés. Copyright © 2016
contacts
ar.21-bal.com