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SQ1 - Horizons urbains : la ville en poésie Objets d’étude : la poésie, l’argumentation Problématiques / projets de lecture :
Thèmes : - Lien entre l’humain et ce qui l’entoure. - Evolution de la forme poétique au cours des siècles. - Caractéristiques de l’éloge et du blâme. Travail à réaliser pour le 19 octobre 2009 (ramassé et noté). Vous allez réaliser par deux (STGA + STGB = possible) une anthologie poétique rassemblant huit textes ayant pour thème la ville (la ville en général, une ville en particulier, la population citadine, les avantages, les inconvénients…). Forme :
Contenu :
Bonnes recherches et soyez originaux ! Entrée dans la SQ : Recherche lexicale individuelle (5 minutes) autour du mot « ville », associations d’idées.
SQ1, s.1 : Nicolas Boileau, Satires VI (1660), « Les embarras de Paris » (p.247).
1°) Présentation : contexte, auteur, titre, siècle, date, thème. 2°) Structure du texte (ici, 3 grandes parties). 3°) Problématique / projet de lecture : Quelle représentation de la ville Boileau propose-t-il ? 4°) Annonce du plan : I/ Un tableau vivant ; II/ Une scène qui fait sourire. Pour le prochain cours commun :
DISTRIBUER UNE INTRO POSSIBLE A COLLER. Introduction : 15 lignes, en un seul bloc précédé d’un alinéa (retrait de trois carreaux). Ne pas commencer par « Ce texte » = on ne sait pas encore de quel texte on parle ! T ![]() 1°) Présentation de l’auteur, de l’œuvre et du texte étudié. (amorce historique, tjrs bienvenue) 2°) Structure du texte. 3°) Problématique. 4°) Annonce de plan. I/ Un tableau vivant :
Que montrent les 4 premiers procédés ? Les 4 autres ? Noter dans la marge le titre des sous-parties. a) une description dynamique b) une ville trop pleine Transition > 2nde partie : Boileau donne de Paris une image négative mais qui finit par devenir comique. Pour le prochain cours commun : Apprendre les étapes de l’intro + déf. éloge, blâme, satire, anaphore, personnification, hyperbole, voc péjoratif. (contrôle) II/ Une scène qui fait sourire
Conclusion
1°) Bilan + réponse à la pbmatique. 2°) Ouverture.
Boileau, à travers une description bouillonnante, donne une image négative de la capitale. Mais le blâme se transforme vite en récit comique. La moquerie l’emporte finalement, ce qui est le propre de la satire. La ville du XVIIe siècle présentée par Boileau est finalement très moderne : il n’y a qu’à ouvrir une fenêtre sur Paris aujourd’hui pour s’en rendre compte. (cf 1ère recherche autour du mot « ville) Lire transpositions v.1 à 8 en langage moderne. DISTRIBUER FICHE METHODE INSERTION DES CITATIONS. redaction du ia) ou du ib) au choix en soignant l’insertion des citations. Pour le prochain cours commun : (en + des déf et technique intro à connaître, test) Rédiger Ia) ou Ib) en soignant l’insertion des citations = 10-15 lignes. 5 ou 6 ramassés. SQ1, s.2 : Vocabulaire poétique. Test de leçon 1°) Travail sur l’intro photocopiée (poème de Rimbaud). /4 2°) Définitions : Rédigez des phrases complètes. /6 a) une hyperbole : b) une satire : c) une personnification : d) un éloge : e) vocabulaire péjoratif : f) une anaphore : Fiche bac 1 : l’insertion des citations Q ![]() Cinq règles à retenir Les expressions ou mots cités sont placés ENTRE GUILLEMETS. Les expressions ne doivent pas être trop longues (2 l. max). Attention aux fautes de copie !! On emploie des termes exacts : verbes, adjectifs, pronoms, trois occurrences… On parle de « lignes » en prose et de « vers » en poésie ! On intègre la citation au paragraphe qu’on est en train d’écrire. Exemples : On remarque la présence des mots « … » (l….) et « … » (l….). On peut lire / on trouve les expressions « … » (v…), « … » (v…) et « … » (v…). On peut citer les adjectifs « … » (v…) ou encore « … » (v…). … comme le montrent les termes « … » (l…) et « … » (l…). … ainsi que le prouve la phrase « … » (l…). … c’est le cas des verbes « … » (l…), « … » (l…) et « … » (l…). Toutes les citations sont commentées, interprétées : on ne cite pas « pour faire joli », sans expliquer. La paraphrase est fortement pénalisée au bac ! Ex1) « Ma profonde tristesse ». Ce mot traduit la mélancolie du narrateur. INSUFFISANT. Ex2) Les adjectifs présents dans les expressions « mon intense chagrin » (l.2) et « ma profonde détresse » (l.7) (procédé) (citations) insistent sur la profonde mélancolie du narrateur. SATISFAISANT. (analyse) Exercice : Reformulez les réponses de cet élève pour les rendre acceptables. a) Verbes d’action (« la nature fredonne », « elle court après le vent », « les arbres volent ») décor qui prend vie. b) Comparaison « comme l’éclair » (l.6) + adverbe « rapidement » (l.8) rapidité de la scène. c) Enumération de qualités : « généreux » (l.2), « délicat » (l.6), « serviable et attentionné » (l.15) > Max = être exceptionnel. Fiche bac 1 : l’insertion des citations Q ![]() Cinq règles à retenir Les expressions ou mots cités sont placés ENTRE GUILLEMETS. Les expressions ne doivent pas être trop longues (2 l. max). Attention aux fautes de copie !! On emploie des termes exacts : verbes, adjectifs, pronoms, trois occurrences… On parle de « lignes » en prose et de « vers » en poésie ! On intègre la citation au paragraphe qu’on est en train d’écrire. Exemples : On remarque la présence des mots « … » (l….) et « … » (l….). On peut lire / on trouve les expressions « … » (v…), « … » (v…) et « … » (v…). On peut citer les adjectifs « … » (v…) ou encore « … » (v…). … comme le montrent les termes « … » (l…) et « … » (l…). … ainsi que le prouve la phrase « … » (l…). … c’est le cas des verbes « … » (l…), « … » (l…) et « … » (l…). Toutes les citations sont commentées, interprétées : on ne cite pas « pour faire joli », sans expliquer. La paraphrase est fortement pénalisée au bac ! Ex1) « Ma profonde tristesse ». Ce mot traduit la mélancolie du narrateur. INSUFFISANT. Ex2) Les adjectifs présents dans les expressions « mon intense chagrin » (l.2) et « ma profonde détresse » (l.7) (procédé) (citations) insistent sur la profonde mélancolie du narrateur. SATISFAISANT. (analyse) Exercice : Reformulez les réponses de cet élève pour les rendre acceptables. a) Verbes d’action (« la nature fredonne », « elle court après le vent », « les arbres volent ») décor qui prend vie. b) Comparaison « comme l’éclair » (l.6) + adverbe « rapidement » (l.8) rapidité de la scène. c) Enumération de qualités : « généreux » (l.2), « délicat » (l.6), « serviable et attentionné » (l.15) > Max = être exceptionnel. SQ1, s.3 : Emile Verhaeren, Les Campagnes hallucinées (1893), « La Ville ».
- Emile Verhaeren, poète belge, Les Campagnes hallucinées, 1893, « La ville » = 1er poème du recueil (étonnant vu le titre !). - Symbolisme = mvt litt. Le mot « symbolisme » vient de « symbole », du grec sumbolon. Dans la Grèce antique, le « symbolon » était un morceau de poterie qui était brisé en deux et qu’on donnait à deux ambassadeurs de cités alliées pour se reconnaître. Il s’agit d’associer les objets qu’on voit aux états d’âme, à la sensibilité du poète. Pour les Symbolistes, le monde est un mystère à déchiffrer. Le Poète devient une sorte de mage parce qu’il sait percevoir, voir au-delà du monde qui l’entoure.
I/ Une description en 2 dimensions II/ Une globalité monstrueuse III/ Un tableau chaotique A la maison : Compléter le plan à trous. Rédiger les transitions entre les parties. CCL :
L’influence symboliste se retrouve dans la façon même dont le poète nous peint la ville : une cité géométrique et ordonnée en apparence mais, au-delà, vertigineuse et monstrueuse. La ville, espace construit et occupé par les hommes, paraît ici étrangement vide de toute vie humaine : qui pourrait survivre dans cet univers chaotique et effrayant ?
Ainsi, bien loin du texte de Boileau, dans lequel le blâme et la satire sont évidents, Verhaeren semble hésiter ici entre l’horreur et la fascination. |