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Les petits métiers des rues à Nevers au XVIIIème siècle, il avait soudainement abandonné le poste qu’il venait de décrocher à l’université de Dijon et choisi d’entrer en politique. A gauche d’abord, à droite ensuite… L’évolution d’un bord vers l’autre s’était produite quelque part entre la fin du second septennat de François Mitterrand et la dissolution de l’Assemblée nationale par Jacques Chirac en 1997. Visiblement, Maximilien Lagault avait senti tourner le vent de l’Histoire, sans anticiper les maladresses de l’équipe chiraquienne et la versatilité électorale du peuple. Soudain en porte-à-faux, il s’était tourné vers le roman historique et commencé cette carrière d’écrivain couronnée d’un succès qu’on disait populaire. Depuis, avec une régularité qui sonnait faux, on le présentait comme le nouvel Alexandre Dumas, comme un grand vulgarisateur. Aux dires d’une presse laudatrice, il était celui qui allait rendre aux Français le goût de l’Histoire, le goût de leur histoire. On parlait même de lui pour un siège à l’Académie française à chaque fois qu’un Immortel apportait un démenti flagrant par son trépas à la réputation de son honorable confrérie. Lorsqu’on sondait les spécialistes de l’Histoire, le discours sur Maxime Lagault était tout autre… même si personne n’aurait osé, es-qualité, s’attaquer à la statue resplendissante du nouveau commandeur. En revanche, en privé, ou sur les forums internet, les opinions s’exprimaient plus librement. D’abord, on taillait la qualité littéraire du romancier ; ces récits débités en paragraphes courts de cinq lignes maximum, on les imaginait plus aisément sous la plume d’un collégien que sous celle d’un futur académicien. C’était sec, heurté, sans aucune nuance. Les personnages étaient ou héroïques ou de véritables salauds. Les situations dépeintes étaient souvent caricaturales et les descriptions cédaient à une coupable fascination pour le prévisible. Lorsqu’on abordait le fond, l’ironie cruelle des commentaires faisait place à des critiques scandalisées face à une subjectivité même pas assumée – celle d’une gloire atavique des Français - et à une profusion d’anachronismes terrifiants. Une rumeur courait aussi sur la toile (mais sans aucune vérification possible) : Maximilien Lagault avait littéralement pompé sa thèse sur les travaux d’un camarade d’université décédé pendant une patrouille en Algérie. De là, l’abandon en catastrophe de sa carrière universitaire. Dois-je avouer que cela ne m’aurait guère surpris qu’une telle hypothèse fût vérifiée ? « L’Alexandre Dumas de notre siècle », le « nouvel instituteur de la nation » comme l’avait surnommé un news magazine proche du pouvoir, ne sentait la rose que pour ceux qui n’avaient pas le nez délicat. Il suffisait de feuilleter un de ces romans – toujours bien posés en évidence – dans une librairie pour saisir tout l’irrationnel d’une telle gloire. - Le grand Cardinal se porte-t-il bien ?, demandé-je pour ne pas donner l’impression de plier sous ce regard noir qui tombait de si haut. - Vous savez cela, ? rétorque-t-il en me lâchant la main. Je ne pensais pas que des gens aussi occupés à pourfendre la mémoire de nos grands hommes prenaient le temps de s’informer sur l’avancée de mon modeste travail. « Modeste » ? Le ton disait très clairement le contraire. Quant aux « pourfendeurs de la mémoire de nos grands hommes », c’était une attaque évidente contre une caste, celle des universitaires, qui l’avait rejeté et contre laquelle il prenait chaque jour une revanche délicieuse. - A titre personnel, monsieur, je n’aurais pas fait grand cas de la chose, mais mon éditeur, lui, ne voyait pas les choses ainsi… Il a jugé plus prudent de retarder d’un mois la sortie d’une nouvelle biographie de Richelieu pour ne pas entrer en télescopage avec votre ouvrage. Mon propre Louis XIII s’en trouvera décalé d’autant. Cette information, qu’il ne paraissait pas connaître, le comble visiblement. C’est désormais clair ! Voilà le genre d’homme qui n’aime rien tant que voir l’humanité plier devant lui. Oh, ce regard soudain rempli d’étoiles ! J’en ai soudain des frissons. Cela le rend-il pour autant dangereux ? Difficile à dire. Souvent les orgueilleux ne sont bouffis que d’apparence et se dégonflent à la première piqûre. Cette première piqûre, je me promets solennellement de ne pas la donner la première. Au cas où… Nous passons quasiment en force au milieu de la file d’attente. Un agent de surveillance du château écarte devant nous les futurs spectateurs y compris la vieille mémé. Cela me soulève le cœur. Je n’aime décidément pas les passe-droits et je n’aime pas davantage l’insensibilité de ces gens qui n’ont même pas proposé une chaise à cette pauvre grand-mère. Je ne suis pas une grande gueule – enfin, il ne me semble pas - mais je crois que je saurais me plaindre de cela à qui de droit le moment venu. Il y a quand même un minimum de déférence à avoir envers le grand âge. La grille métallique s’ouvre, nous pénétrons dans la cour du château. Nouvelle bouffée d’émotion. Je la repousse comme je peux. En contrecoup, la fatigue me submerge ; je suis debout depuis quatre heures du matin… après une nuit qui s’est limitée à une longue insomnie. Quoi que je fasse, mes nerfs seront à vif désormais. Et il est trop tard pour renoncer à ce débat que l’apparente placidité des autres intervenants me laisse pourtant imaginer comme électrique. - C’est pas le moment de flancher, Fiona. Sinon, ils vont te bouffer… Sympa la petite voix intérieure ! Elle me remonte le moral. D’une angoisse intérieure, je passe sans transition à un problème purement pratique. Les talons de mes escarpins se dérobent tous les deux pas en glissant sur les pavés mal égalisés de la cour. Bien fait pour moi ! Je m’efforce d’être un minimum coquette en public. Ca m’apprendra ! Le coup d’œil amusé de Pierre Lebrou, qui marche à côté de moi, me porte le coup de grâce. Je m’arrête, enlève mes chaussures et termine pieds nus. Nous traversons la cour vers l’aile Gaston d’Orléans. Des trois parties historiques du château, c’est la plus récente puisqu’elle fut construite plus d’un siècle après les deux autres par le frère de Louis XIII. Décidément, mon cher XVIIème siècle refuse de m’abandonner… Le style Renaissance, tel qu’il éclate dans l’aile édifiée sous François Ier, n’est déjà plus qu’un souvenir. Régularité des colonnes et des fenêtres, formes courbes générant des trompe-l’œil, c’est l’Italie du baroque qui triomphe dans cette façade qui, par son aspect un peu sévère, annonce déjà le classique louis-quatorzien. Une volée de marches nous mène à l’intérieur. Nous tournons à gauche pour entrer dans une grande salle. Plus de deux cent chaises – c’est une estimation personnelle faite d’un premier coup d’œil – attendent le public. Pour nous, c’est l’estrade avec ses cinq sièges, une table basse sur laquelle reposent micros et petites bouteilles d’eau. Deux ou trois plantes vertes pour casser l’aspect tréteaux de foire. Voilà le cadre la joute qui s’annonce. Après avoir joué le guide à travers le château, Jean-Marc Néjard reprend sa casquette d’organisateur du débat. - Monsieur Lagault, vous serez à ma droite et madame Moulin des Essarts à ma gauche. Ensuite, monsieur Lebrou à côté de monsieur Lagault… et Fiona à côté de madame Moulin des Essarts. Je relève sans peine que je suis la seule que Jean-Marc Néjard appelle par son prénom. Faut-il y voir un signe de mépris pour la jeunette que je suis, tous mes interlocuteurs ayant déjà atteint ou dépassé la cinquantaine ? Ou est-ce au contraire un moyen de signer entre nous une connivence plus forte ? - Mon cher Jean-Marc, ne trouvez-vous pas que cette disposition va donner un petit air de guerre des sexes à notre débat… Les hommes d’un côté et ces dames de l’autre. Puis-je vous suggérer d’alterner… Par exemple, en mettant mademoiselle Toussaint à mes côtés. - Monsieur Lagault, il s’agissait de ma part d’alterner les prises de parole entre ma droite et ma gauche… Jean-Marc Néjard en est presque déjà à s’excuser. Cela suffit à montrer à quel point l’ascendant de Maximilien Lagault est bien assuré. Je me vote donc des conseils de prudence. Si j’ose contredire « le nouvel Alexandre Dumas » trop ouvertement, je crains de ne recevoir aucun soutien du régulateur du débat. - Mon cher, vous savez bien que la différence entre la droite et la gauche dans ce pays, on la cherche de plus en plus… - Et vous en êtes le meilleur exemple… J’ai beau poser une main empressée sur ma bouche, c’est trop tard ! C’est bien moi qui ai lâché cette vacherie énorme. Quelle conne ! Je balance dans ma tête entre l’urgence d’une excuse et la satisfaction d’avoir montré que j’avais du répondant. Comment se sortir de là ? Et vite ! - Certains le disent, concède Maximilien Lagault en me prenant de vitesse. Son œil noir a viré au gris. Pas bon signe, ça ! S’il avait pour moi du mépris, il doit désormais éprouver quelque chose qui doit se situer entre le fort ressentiment et la haine. Un gros silence sur l’estrade. En agressant Lagault, je me suis donnée le rôle de l’arrogante sûre d’elle, de la chieuse, de l’ambitieuse. Me regarder, me sourire, ce serait m’apporter un commencement de soutien… Je peux toujours quêter une telle attitude chez les autres ; personne ne se regarde. Ca promet pour la suite. Jean-Marc Néjard est le premier à rompre le silence. A quinze minutes du début du débat, à dix minutes de l’arrivée de l’assistance dans la salle, il est grand temps de passer aux choses sérieuses. - Voilà comment cela va se passer. Je commencerai par une petite introduction pour clarifier le sujet. Médias et Histoire : une relation difficile ? Il s’agit surtout de comprendre la place de l’Histoire dans les différents médias. Pourquoi, alors que les Français se disent majoritairement intéressés par l’Histoire, sont-ils aussi peu nombreux à fréquenter les chaînes thématiques spécialisées, à écouter les émissions dédiées à l’Histoire à la radio ? Là, comme nous en avions convenu dans notre entretien téléphonique, je demanderai votre avis, monsieur Lebrou… Je sais que vous serez à l’aise sur les problèmes de la radio mais si vous pouviez aussi tracer les grandes lignes des problèmes à la télé… Puis je passerai au problème des produits informatiques auprès de vous, madame. Les cd-roms, les dvd-roms sont de plus en plus performants et efficaces, pourtant ils ne décollent pas dans les ventes, pourquoi ? - Combien de temps aurais-je pour m’exprimer ? demande Gisèle Moulin des Essarts. - Nous avions prévu de ne pas dépasser cinq minutes par intervention… - Cinq minutes, c’est trop court… La question est complexe et… La productrice montre une liasse de feuilles qui doivent correspondre à la trame de ses interventions. A en juger par l’épaisseur de ses notes, elle compte monopoliser la parole. - Il ne faut pas donner l’impression d’une suite de communications déconnectées les unes des autres, tranche Jean-Marc Néjard. C’est pourtant précisément ce qui se prépare. - Monsieur Lagault, je vous demanderai ensuite de nous expliquer pourquoi, au contraire des médias audiovisuels, le roman historique semble jouir d’une meilleure santé par le biais de l’édition. J’aurais quelques chiffres concernant les tirages de vos ouvrages, peut-être souhaiterez-vous les commenter ? - Avez-vous noté que mon dernier livre sur la guerre de Cent ans est directement entré en tête des ventes ? - Bien entendu. Comment pouvait-on l’ignorer ? La pub à la radio pour Cent ans de guerre le précisait à chaque fois… Ce qui me laissait, je dois dire, assez étonnée : pourquoi faire autant de publicité pour un livre qui « marchait » déjà autant ? comment la publicité pouvait-elle se targuer d’un tel succès dès le lendemain de la parution du bouquin alors que les enquêtes de la presse magazine étaient fondées sur des chiffres hebdomadaires ? C’était sans doute mon mauvais esprit qui me travaillait… On pouvait quand même imaginer que de telles affirmations devaient être vérifiées avant d’être lancées sur les antennes. - Fiona… Encore mon prénom. Peut-être l’apprécie-il après tout ? Tout simplement… Pourquoi me formaliser de ce qui n’est sans doute pas une familiarité déplacée ? - Encore merci d’avoir répondu au pied levé à mon appel… Initialement, je comptais évoquer avec Gérald Mauza la situation à la télévision, les émissions scientifiques comme les fictions. Le succès d’Apocalypse sur France 2 n’amène-t-il pas à reconsidérer la manière de faire passer l’Histoire à la télévision ?… Vous préférez peut-être qu’on évoque la situation des publications scientifiques ? Vos chiffres de vente ne doivent pas pouvoir se mesurer avec ceux de monsieur Lagault… Je dois freiner dans ma gorge une réponse spontanée. Non, bien sûr, mes chiffres de vente ne peuvent se mesurer à notre nouvel « instituteur national »… mais la qualité de mes ouvrages non plus… Posément, j’articule quelque chose de plus politiquement correct. - Comme vous voudrez, Jean-Marc. Je m’adapterai… Sur Apocalypse, un historien a forcément des choses à dire… Sur le succès de ses ventes de livres aussi… Mais je suis surtout une moderniste et je crains de dire des bêtises si je dois m’aventurer à parler de la guerre de Cent ans ou des grands orateurs grecs. C’est, comme on s’en doute, le thème des deux derniers opus du prolixe Lagault. - Après ce premier tour, je reviendrai vous visiter à tour de rôle pour vous demander ce que vous préconisez pour améliorer la situation dans vos domaines, puis nous terminerons par une courte présentation prospective de ce que pourraient être vos médias respectifs dans dix ans avec la montée des supports en ligne. - Pardon, Jean-Marc, dis-je. Mais à quel mot pourrons-nous véritablement débattre ? Là, je ne vois que des interventions successives… Que se passe-t-il si nous ne sommes pas d’accord, si nos opinions s’opposent ? - Vous pouvez intervenir et le dire bien sûr… La perspective de ces échanges-là ne semble pas emballer l’organisateur. Il s’en explique dans la foulée. - Le problème qui se pose à moi, Fiona, est le suivant … Si les échanges débordent, c’est tout le débat qui se trouve menacé dans sa cohérence. Il faut compter dix minutes avant de vraiment commencer, dix minutes pour des remarques et des questions du public à la fin. Grosso modo, il reste une heure pour la discussion. Trois interventions de cinq minutes chacun et vous voyez que le temps disponible est déjà entièrement couvert. - Est-ce encore un débat si nous ne nous adressons jamais les uns aux autres? - Cela n’aura jamais la virulence de certaines discussions entre spécialistes dans les colloques auxquels vous participez habituellement… Mais ici l’assistance n’est majoritairement pas faite de spécialistes ; le public ne vient pas pour entendre deux érudits s’étriper pour savoir dans quelle proportion la masse paysanne communiait au moment de Pâques dans le Bas-Poitou au XVIIIème siècle. L’explication, si elle ne me satisfait pas au plan intellectuel, est cependant recevable dans sa logique fonctionnelle. Quelque part, c’est quand même un appel déguisé au discours consensuel pour ne pas dire à la langue de bois et au survol des vraies problématiques. - Jean-Marie ? On peut faire entrer ?… Du seuil, une des volontaires de l’organisation vient siffler la fin de notre réunion préparatoire. Il est l’heure ! A l’invitation de Jean-Marie Néjard, nous nous retirons derrière le grand panneau de bois blanc qui cache la « coulisse ». Nous ne reviendrons que quand le public sera entièrement installé et que la lourde porte de bois se sera refermée. 15h03. La main de Jean-Marie Néjard s’agite sur le côté du grand paravent pour nous inviter à venir prendre place sur l’estrade. En cinq minutes de « retraite », nous n’avons pas échangé deux paroles. Gisèle Moulin des Essarts a rajouté du rose sur ses joues et rectifié son rouge à lèvres. Je l’ai imitée histoire de me donner une contenance. Mes mains tremblent trop sur le poudrier pour que ce soit une tension anodine, un simple trac. Je sens vraiment que la situation m’échappe, que je n’ai rien à faire ici sinon prendre des coups. Trop tard pour reculer ! Je cherche dans la foule quelque chose qui s’apparenterait à un soutien mais je ne distingue aucun visage. Je devine - à leur manière de se tenir, avachis plus que bien droits - qu’il y a au moins une soixantaine de lycéens dispersés dans la salle. Je doute toujours que les problèmes de médias et d’Histoire les passionnent. Les plus consciencieux doivent avoir devant eux un bloc pour prendre des notes, les autres – ceux qui ont le courage de ne même pas faire semblant – entament déjà avec leurs voisins un tour d’horizon des mecs ou des meufs les plus tops de l’assistance. Jean-Marc Néjard entame sa présentation dans un silence qui confine au religieux. - Nous ouvrons tous un livre, nous écoutons la radio, nous regardons la télévision, nous utilisons nos ordinateurs avec une régularité de plus en plus soutenue. Pourtant, cherchons-nous dans ces médias à retrouver notre passé ? L’Histoire est-elle au cœur du monde des médias ou n’en est-elle qu’un parent pauvre ? Est-elle affaire de grand public ou réservée à une simple cohorte de spécialistes ? C’est pour tenter de répondre à cette question que sont réunis ici quatre intervenants qui tous, d’une manière ou d’une autre, sont confrontés à ces enjeux, pas si nouveaux pourtant, que sont le succès, l’originalité du propos, la reconnaissance du public. J’expire profondément pour essayer de me détendre. La présentation de Jean-Marc Néjard est assez habile et le problème bien posé. Il va enchaîner sur la présentation des intervenants. Je tire machinalement sur ma jupe qui ne commence à me paraître trop courte que lorsque je m’assois face à un public. - Tout d’abord, j’aimerais m’excuser auprès de vous de l’absence de monsieur Gérald Mauza que de soudains ennuis de santé ont contraint de demeurer à Paris et je remercie dans la foulée mademoiselle Fiona Toussaint qui a bien voulu le remplacer au pied levé. Petit signe de tête à mon intention du régulateur du débat. Je réponds de manière identique avec une esquisse de sourire. De la salle monte un coup de sifflet d’ado qui n’était sans doute pas destiné à Jean-Marc Néjard. Rires bêtas qu’interrompt un bruit sec qui ne peut être qu’une bonne claque. Je suis bien certaine que le collègue en cet instant commence à se demander ce qui l’a poussé à amener ses élèves ici. Nouveau geste nerveux vers ma jupe… Ca m’occupe les mains à défaut de libérer on esprit. - Je vous présente donc mademoiselle Fiona Toussaint qui est maître de conférences à l’université de Toulouse II et dont les travaux portent sur l’histoire urbaine et sociale du XVIIème siècle. Après un manuel sur la France au XVIIème siècle récemment sorti aux éditions Bouchain, vous préparez une biographie de Louis XIII qui devrait sortir l’année prochaine. Par ailleurs, vous avez eu l’occasion de participer à une émission télévisée il y a trois ans qui, si elle n’avait qu’un lointain rapport avec l’Histoire, vous a sans doute permis de mieux connaître les enjeux que j’évoquais tout à l’heure. J’ai beaucoup de mal à me retenir. Le fumier ! Il m’avait certifié qu’il ne dirait rien sur ma participation à |
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