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1.B.Les langages ou outils du SGBDRAvec un SGBD on souhaite essentiellement définir les données, les manipuler, assurer leur sécurité et leur intégrité, gérer les transactions et les accès concurrents. 1.B.1. La définition des donnéesLe rôle d’un langage de définition de données (LDD en abrégé) est de décrire et de définir les niveaux logique, interne et externe. Au niveau logique, le LDD doit permettre la création, la modification et la suppression des tables correspondant aux relations de la base de données initiale. Il doit aussi assurer la création, la modification et la suppression des liens entre tables. Créer une table, c’est lui donner un nom et c’est bâtir des colonnes en leur affectant des noms et des domaines de définition. L’objectif est donc de décrire les objets et les caractéristiques de la structure. Au niveau externe, le LDD doit permettre la création, la modification et la suppression de vues, c’est à dire de tables propres au travail d’un utilisateur. Au niveau interne, le LDD doit permettre la création de structures assurant le meilleur fonctionnement possible du SGBD. 1.B.2.La manipulation des donnéesLa manipulation des données recouvre tous les échanges de données entre les utilisateurs et la base de données. Ces échanges comprennent la consultation et la mise à jour des tables. La mise à jour comprend l’insertion des données dans une table, leur modification et leur suppression. Il ne faut pas confondre création de la structure (donner un nom à une table et à ses colonnes) et insertion. L’insertion (saisie des lignes de la table) de valeurs dans une table ne peut se faire que si elle a été créée. Il est donc important de souligner le rôle du concepteur de la base et l’utilisateur de cette dernière. Le concepteur de la base de données va s’attacher à décrire les objets et les caractéristiques de la structure : c’est ce qui a été vu dans le paragraphe précédent. L’utilisateur, pour sa part, va saisir les différentes valeurs que peuvent prendre les données. La manipulation des données se fait à l’aide d’un langage dit langage de manipulation de données (LMD). Ce langage constitue pour les utilisateurs le seul moyen d’accéder aux données de la base. Les LMD varient d’un système à un autre. Pour manipuler les données, le modèle relationnel dispose d’un ensemble d’opérations dont l’application à des tables constitue l’algèbre relationnelle (ou langage algébrique). Nous savons que ce langage ne contient pas une gamme complète d’opérations. Il faut donc que le SGBD offre un langage plus complet que l’algèbre relationnelle. 1.B.3.la sécurité et l’intégrité des donnéesIl s’agit de garantir que seuls les utilisateurs autorisés peuvent effectuer des opérations sur la base et que leurs opérations ne détruisent pas la cohérence de la base. La sécurité est assurée par un contrôle des utilisateurs et des opérations qu’ils ont le droit de faire. La protection des données est assurée par l’attribution de mots de passe aux utilisateurs autorisés à accéder aux données. La cohérence de la base est assurée par le respect de certaines règles dites contraintes d’intégrité. Nous avons vu que le modèle relationnel intègre ces contraintes dans son schéma. 1.B.4.La gestion des transactions et des accès concurrentsIl s’agit pour le SGBD de permettre à plusieurs utilisateurs de pouvoir travailler en même temps sur une ou plusieurs bases de données. Plusieurs utilisateurs pourront travailler en même temps sur le même enregistrement, sans entrer en concurrence. 2.Le passage du modèle de données au modèle relationnel2.A.Le vocabulaire du niveau logique2.A.1.Principe et place de cette étape dans la méthodologieLe niveau conceptuel des données permet de recenser les données et les associations qui lient ces données. Le niveau logique des données est plus proche de la structure utilisée en machine. Adapter le modèle conceptuel des données aux contraintes techniques d'un système de gestion de base de données relationnelles est l’objectif du passage au modèle logique de données relationnelles. Ce modèle logique va permettre la gestion d'informations structurées dans des tableaux à deux dimensions, car c'est le moyen qui est utilisé par la machine. Cela signifie qu’il faudra faire le choix technique du mode de stockage des données et implanter les informations dans la machine. Ce modèle n’apporte aucun enrichissement sémantique par rapport au modèle conceptuel. Le passage de l’un à l’autre se fait mécaniquement par l’application de certaines règles que nous verrons ultérieurement (2B). Après la modélisation conceptuelle, faite par les analystes en fonction des besoins des utilisateurs, l'étape logique permet de définir un modèle correspondant au type de base de données à créer. On distingue les modèles relationnels, hiérarchiques et réseau. Le modèle logique de données relationnelles (on parle aussi de schéma relationnel) est le plus utilisé aujourd'hui. Plus tard, le niveau physique permettra d'adapter le modèle logique au logiciel effectivement utilisé. 2.A.2.VocabulaireLe modèle logique des données utilise un vocabulaire qui est différent du modèle conceptuel et qu’il est important de connaître. La relation est l’ensemble des attributs qui se rapportent à un sujet précis. La relation correspond à la notion d’entité au niveau conceptuel, à certaines associations (les contraintes d’intégrité multiple). L’attribut identifie une donnée , il correspond à la notion de propriété d'une entité au niveau conceptuel. La clé primaire d'une relation est un attribut ou un ensemble minimum d'attributs dont la valorisation identifie une occurrence et une seule. Elle est unique. La clé primaire correspond à la notion d’identifiant au niveau conceptuel. Par convention, on souligne la clé primaire sur le schéma relationnel. La clé étrangère : un attribut d’une relation R1 est appelé clé étrangère si il correspond à la clé primaire d'une autre relation R2. Toutes les valeurs de la clé étrangère de R1 se retrouve en clé primaire de la relation R2. On met en évidence la clé étrangère sur le schéma relationnel avec le signe # : elle permet de créer les liens entre les relations. Le schéma relationnel est l'ensemble des attributs, des clés et des liens qui constituent les relations d'un système d’information. |
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