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![]() Dossier Pédagogique Moi, toi, nous SommaireInformations pratiques sur l’exposition 3 La Rotonde 3 Conception de l’exposition 5 Origine du projet 6 Objectifs 7 Synopsis 7 Moi, toi, nous 8 Objectifs pédagogiques du monde 8 Les ateliers 8 C’est moi, là ? 8 Le triangle magique 10 Le théâtre 10 Pour aller plus loin 13 L’anamorphose : une idée d’animation autour des miroirs déformants. 13 Suggestion d’activités autour des ombres 14 Informations pratiques sur l’expositionLa RotondeUne cohérence de structure et de projets « Mondo Minot » s’inscrit dans la lignée des projets que La Rotonde porte depuis maintenant 12 ans dans une totale cohérence. La présence de La Rotonde dans le dispositif « Main à la pâte » initié par Georges Charpak puis le projet Pollen et Fibonacci (projet d’éducation aux sciences au niveau européen) atteste de cet engagement volontariste de la structure pour le jeune public. ![]() Un lieu connu et reconnu La Rotonde est un laboratoire d’idées et d’innovations ouvert à tous les publics, qui œuvre depuis 12 ans au développement de la culture scientifique, technique et industrielle (csti). Seul CCSTI (Centre de Culture Scientifique Technique et Industrielle) en France adossé à une grande école, l’École Nationale Supérieure des Mines de Saint-Etienne, La Rotonde propose un panel d’activités important et diversifié (expositions, animations, productions audio et vidéos, débats, conférences, spectacles …). Une équipe de professionnels La Rotonde, c'est une équipe de 9 personnes issues du monde scientifique et culturel. Leur diversité et leur volonté de travailler ensemble permettent une approche originale et performante de la culture scientifique, technique et industrielle. L'équipe de concepteurs de « Mondo Minot » est riche de 7 personnes travaillant au sein de La Rotonde, 5 personnes issues d’un cabinet de scénographes, 4 personnes des CCSTI partenaires ; La Casemate à Grenoble et Altec à Bourg-en-Bresse, 8 élèves de première année du cycle ingénieur de l'Ecole des Mines qui travailleront sur la thématique de l'accessibilité et 8 autres élèves qui s’impliquent sur la mise en place d’un débat autour de la thématique “Caprices, colères…un moyen d‘expression ! ”. Des thématiques ambitieuses et novatrices La Rotonde s’est toujours positionnée sur des thématiques nouvelles et ambitieuses. Ainsi, elle a pu lancer en 2003 « Scènes de méninges », premier festival de théâtre et sciences. Elle a également été la première structure à animer une émission de télévision autour de la csti et une web radio. Saint-Etienne est également, grâce à l’implication de La Rotonde, ville pilote du projet européen Fibonacci (suite de « La main à la pâte » et Pollen). ![]() Conception de l’expositionCréation CCSTI La Rotonde – Ecole Nationale Supérieure des Mines de Saint-Etienne Commissaire de l’exposition Guillaume Desbrosse Comité de pilotage : CCSTI La Rotonde : Julie Fortin, Clémentine Transetti, Christine Fayolle, Christine Berton, Emmanuel Baroux, Arnaud Zohou, Kévin Fauvre, Théo Drieu, Guillaume Desbrosse Médiation scientifique et Coordination : CCSTI La Rotonde Conception muséographique : Studio J. Saladin Scénographie : Isabelle Raymondo Eclairage : Abraxas Concepts Graphisme communication : Jean-Philippe Cabaroc Remerciements : Librairie Les Croquelinottes, Librairie Lune et L’autre, Inspection d’académie : Didier Bonnet, Thierry Bouchetal, Patricia Pichon, Jacques Favergeon, Services Généraux Ecole des Mines de Saint-Etienne, yourte.com, les élèves de l’Ecole des Mines de Saint-Etienne, Médiathèque Saint-Chamond, Ville de Saint-Chamond, cinéma Le Méliès, Familles Rurales, Olivier Houdé, Isabelle Mimoun, Médiathèque de Tarentaize, Anne Bisson, Pauline Amico, L’équipe Rotonde, Martin, Salomé, Lilian, Nolan, Niels, La Cité des Enfants, Yann Godart, Romain Blanc, atelier Ecole des Mines St-Etienne. Origine du projetLa Rotonde diffuse la culture scientifique et technique à Saint-Etienne, dans le département de la Loire et au-delà depuis maintenant plus de 12 ans avec la volonté affirmée de toucher tous les publics. Au fil des ans, La Rotonde a ouvert le champ des possibles et proposé de grands projets innovants et variés : théâtre de sciences, événements, web radio, magazine vidéo, sites ressources et dispositif européen d’éducation aux sciences. La rencontre avec le public et nos partenaires est riche et nourrit fortement l’équipe. Cette année, La Rotonde a souhaité répondre à la fois à une attente et à un manque en créant une action de culture scientifique d’envergure pour les tout-petits. ![]() Tout est donc parti d’un double constat : il existe peu de propositions de culture scientifique innovantes et originales pour le très jeune public en province. La Cité des Enfants (Paris), le Vaisseau (Strasbourg) et le Forum Départemental des Sciences (Villeneuve d’Ascq) sont des lieux qui se sont spécialisés dans l’accueil des enfants autour de la thématique “sciences”. Mais il existe peu d’expositions itinérantes d’envergure en région pour les tout-petits ; un public pourtant très demandeur d’activités, et sur lequel les opérations de sensibilisation ont un fort impact. Autre constat : jusqu’à alors les expositions itinérantes s’adressent aux enfants à partir de 3 ans. Qu’en est-il des deux ans ? Avec Mondo Minot, La Rotonde s’adapte à leur âge. Ainsi avons-nous souhaité faire découvrir les sciences et techniques aux tout petits à travers une exposition-ateliers itinérante. Après plusieurs mois de réflexion et de travail, La Rotonde propose une création pour le très jeune public : “Mondo Minot”. Cette exposition/ateliers interactive permet de voyager à la découverte de différents mondes où de nombreuses thématiques scientifiques sont abordées. En partant du réel et en nourrissant son imaginaire l’enfant pourra s’approprier un monde où de multiples découvertes l’attendent, lieu de tous les possibles et lieu d’aventures ! ObjectifsLes objectifs prioritaires de l’exposition sont les suivants :
SynopsisMondo Minot, c’est 200m2 d’ateliers et d’aventures avec deux consignes essentielles : - Apprendre en s’amusant, c’est bien mieux ! - Il est interdit de ne pas toucher ! « Regarde ! La chambre est éclairée, les jouets éparpillés, les livres grands ouverts… Mais…qu’y a-t-il dans l’armoire ? Un passage ?? Vers quoi mène-t-il ??? Une porte à pousser… et c’est tout le monde de l’enfance, celui de l’imagination et des perpétuelles découvertes qui t’attend ! Un monde, ou plutôt des mondes, autour d’une yourte où tu pourras écouter des contes ou lire des histoires. Et puis, partir à la découverte d’expériences scientifiques pour écouter, bricoler, regarder, tester, créer, partager, jouer, apprendre, comprendre, … et finalement grandir un peu ! » Les expériences présentées dans ce guide peuvent éventuellement différée le jour de votre visite. ![]() Moi, toi, nousObjectifs pédagogiques du monde
Les ateliersC’est moi, là ?Lors de cet atelier, les enfants pourront découvrir leur image à l’aide de miroirs mais aussi transformer leur image à l’aide d’objets du quotidien. Dans des cuillères, des louches, et plein d’autres objets, les enfants pourront se voir à l’envers, déformés,... Pourquoi des miroirs dans l’exposition ? Se regarder dans un miroir est un des moyens de construire une image de soi et une identité propre. Le bébé déjà manifeste un grand plaisir à contempler son reflet. Cette activité jubilatoire lui permet de différencier progressivement son corps de celui de sa mère et de se familiariser avec lui-même. De plus, dans le miroir, il découvre un monde différent de celui dans lequel il évolue. Entre 6 et 18 mois, l’enfant passe par les trois phases de ce que les psychologues appellent le « stade du miroir ». Dans un premier temps, l’enfant, parce qu’il n’a pas acquis de représentation de lui-même, ne reconnaît pas son reflet dans le miroir ; il croit voir un autre enfant bien réel avec lequel il cherche à entrer en contact. Il vit une situation confuse dans laquelle il n’a pas encore conscience de son corps. Il ne distingue pas son être de celui de sa mère même s’il reconnaît l’image de celle-ci. Ensuite, il comprend que l’enfant qu’il voit dans le miroir est une image qu’il ne peut pas toucher. Enfin, il prend conscience que l’image reflétée est la sienne. Il peut alors faire connaissance avec la représentation de son corps. Grâce au miroir, l’enfant découvre que son corps est un tout fini avec des limites et qu’il n’appartient qu’à lui. Cette étape lui fait prendre conscience que lui et sa mère sont deux personnes distinctes. Il apprend aussi la différence entre ce qui est concret, son corps, et ce qui est abstrait, l’image insaisissable. Il apprend ainsi à différencier le réel de l’imaginaire. Certains enfants vivent le processus sur un mode jubilatoire parce qu’il vient à point nommé les rassurer sur la permanence des êtres après l’expérience angoissante de l’absence de la mère. Nos jeunes visiteurs ont largement dépassé le stade du miroir mais l’intérêt qu’ils portent à leur image a présidé à l’élaboration de deux éléments de l’exposition. Avec les objets, ils s’amusent à déformer leur image, et avec le triangle magique ils s’amusent à la multiplier. Les phénomènes observés Les cuillères sont en métal poli qui réfléchit la lumière, donc, comme un miroir, elles renvoient la lumière. C’est pour cela que l’on se voit dans une cuillère. Pour un miroir, les rayons lumineux arrivant dessus se réfléchissent parallèlement, les images ne sont donc pas déformées. ![]() rectangle gris = miroir, flèche rouge = rayon lumineux arrivant sur le miroir, flèche bleu = rayon lumineux réfléchi par le miroir et créant l’image vue Lorsque l’on pend une cuillère et que l’on se regarde dans la partie creuse, nous nous regardons dans un miroir sphérique concave. L’image que nous renvoie la cuillère est déformée et inversée, on se voit à l’envers ! Ceci est dû au fait que tous les rayons, après avoir été réfléchis, se concentrent en un point puis continuent leur trajet inversant et déformant l’image. ![]() rectangle gris = miroir, flèche rouge = rayon lumineux arrivant sur le miroir, flèche bleu = rayon lumineux réfléchi par le miroir et créant l’image vue Lorsque l’on prend la cuillère à l’envers, nous nous regardons dans un miroir sphérique convexe. L’image est déformée, on se voit à l’endroit mais en beaucoup plus gros ! La forme du miroir dévie les rayons lumineux, ils repartent un petit peu plus espacés, ce qui grossit l’image. ![]() rectangle gris = miroir, flèche rouge = rayon lumineux arrivant sur le miroir, flèche bleu = rayon lumineux réfléchi par le miroir et créant l’image vue Le triangle magiqueDans cet atelier, les enfants pourront voir leur image multipliée à l’aide d’un jeu de miroirs. Il est très facile de fabriquer un dispositif de ce type en classe. Il suffit d’assembler deux miroirs par la tranche (les faces réfléchissantes en faces) : plus on ressert les miroirs, plus l’image est multipliée. Le théâtreDans cet espace un grand drap blanc permet aux enfants de manipuler les ombres, de s’interroger sur leurs conditions d’existence, leurs propriétés, leurs liens avec la lumière. Ils découvrent que l’on peut aussi jouer et créer de petites scénettes avec des jeux de lumière. L’enfant pourra constater que l’ombre projetée s’étire et se déforme en fonction de la façon dont il se place par rapport à la source de lumière. Il pourra, notamment à l’aide de ses mains créer des ombres animales ( voir page suivante ) ou sur http://my.opera.com/supergreatChandu8/albums/slideshow/?album=5626402 Dans le théâtre d’ombre, outre leur corps, les enfants peuvent utiliser des objets pour conter des histoires. ![]() Théâtre d’ombre par la Cie Coppelus ![]() Pour aller plus loinL’anamorphose : une idée d’animation autour des miroirs déformants.Comment réaliser un dessin ne pouvant se voir que dans un miroir cylindrique ? Il suffit de prendre un objet cylindrique reflétant bien la lumière et de le poser sur une feuille de papier. Cela se complique légèrement par la suite, il faut dessiner sans regarder directement son stylo mais en regardant l’image reflétée par l’objet cylindrique. Sans cet objet, le dessin sera difficilement reconnaissable mais si l’on pose l’objet au bon endroit, l’image du dessin renvoyée par l’objet ne sera pas déformée! ![]() users.skynet.be/mathema/tableaux/i000127.jpg ![]() www.3d-museum.de/images/anamorphose.jpg Suggestion d’activités autour des ombresPour préparer la visite. Observation des ombres - Tracer l’ombre du corps au sol sur des grandes feuilles de papier. Celles-ci peuvent ensuite être découpées et peintes pour faire une galerie d’ombres accrochées au mur. - Tracer l’ombre d’un objet à différents moments de la journée. Par exemple, tracer l’ombre de l’arbre de la cour ou d’un objet collé à la fenêtre. Après avoir observé son évolution, se demander pourquoi l’ombre se déplace. - Photographier des ombres avec des appareils photos jetables ou numériques. Il est intéressant d’étudier auparavant quelques photos déjà réalisées pour repérer leurs formes étranges, les changements de point de vue, leur côté architectural... Les photos peuvent ensuite être triées, classées, rangées dans un album : c’est le début d’une collection d’ombres. Pour prolonger la visite. Sciences - Repérer : 1/ les sources de lumière de l’école (le Soleil, les lampes, le rétro projecteur, le projecteur diapo, le vidéo projecteur, les lampes de poche...), 2/ les objets et les personnes de l’école (les enfants, la maîtresse, l’arbre, les crayons...), 3/ les écrans de l’école (le sol, la cour, les murs, le papier chiffonné, les escaliers...). - Réaliser des expériences et petites manipulations sur la façon dont les ombres se comportent : faire grossir les ombres, les multiplier, leur donner de drôles de formes, les déplacer, les superposer, les faire apparaître de différents points de vue. - Réaliser un cadran solaire avec les enfants. Arts plastiques - Faire des photos d’ombres existantes et les mettre en valeur avec des «accessoires» : ajouter des vraies feuilles sur l’ombre d’un arbre, ajouter des objets dans la main d’une ombre de quelqu’un, faire interagir des ombres avec le paysage... C’est une démarche de création artistique à développer, plutôt qu’un travail d’observation simple. - Faire ou aller voir un spectacle de théâtre d’ombres, d’ombromanie, un film d’animation avec des ombres. Motricité - Jeux avec des ombres : courir sans marcher sur les ombres des autres, chatouiller l’ombre sans toucher la personne, superposer les ombres, sauter sur l’ombre, faire se rencontrer les ombres... - Chorégraphie : expression corporelle avec l’ombre au sol ou au mur, individuellement ou en petits groupes. Langage - Poser des questions aux ombres : après avoir parlé des ombres collectivement, chaque enfant formule trois questions qu’il aimerait poser à son ombre. Les questions sont collectées, mélangées, puis tirées au sort par les enfants. Chacun à son tour essaye de répondre à la question posée, de façon scientifique ou poétique... - Écrire des contes ou des poésies sur l’ombre : les enfants peuvent s’inspirer des histoires entendues dans l’exposition, raconter l’histoire d’une ombre très originale, imaginer des situations où les ombres ont un comportement surprenant, composer des acrostiches. Pour aller plus loin, tant au niveau des expériences que du contenu rendez-vous sur le site de La main à la pâte qui propose différentes activités autour des miroirs, de l’optique, du théâtre d’ombre pour les cycles 1, 2 et 3. http://www.lamap.fr/?Page_Id=4&DomainScienceType_Id=14&ThemeType_Id=30 La Rotonde – Guide pédagogique Mondo Minot | Informations pratiques sur l’exposition |
![]() | «Main à la pâte» initié par Georges Charpak puis le projet Pollen et Fibonacci (projet d’éducation aux sciences au niveau européen)... | ![]() | «Main à la pâte» initié par Georges Charpak puis le projet Pollen et Fibonacci (projet d’éducation aux sciences au niveau européen)... |
![]() | ![]() | «Les terrassiers de Clio», au musée archéologique de Saint- raphaël Contacts : Anne Joncheray et Lénaïc Riaudel | |
![]() | ![]() | «sur le terrain», et à Chheng Chhuon, responsable du stage, qui m’a entre autres renseigné sur le fonctionnement du système d’informations... | |
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![]() | «parole» (Valenciennes), des tableaux de bord consultables en permanence (Lille), d’autres envisagent de créer des maisons du développement... | ![]() | ... |