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Villepreux ancien



François 1er, par lettre datée de Fontainebleau en janvier 1544, autorisa le Sieur de la Ballue et les habitants de Villepreux, à faire entourer leur bourg de murs, ponts et fossés. On entrait alors par 4 portes :

I.La Porte de Parie, tenant d’un côté l’ancien moulin et de l’autre, par une tournelle, le jardin Huron.

2.La Porte du Valjoyeux tenant du côté à la Maison Jarry, et du cpoté droit à une tournelle (cette maison ou tournelle avait été donnée le 3 septembre 1640 par Emmanuel de Gondy, à Jean Poulailler, à charge pour lui de laisser, en temps de guerre, l’ouverture de la tournelle libre aux habitants de Villepreux : elle est aujourd’hui englobée dans le Parc Biétry)

3. La Porte de Chavenay, tenant par une tournelle à la terrasse de Monsieur Gallois, et par une autre tournelle à l’ancienne ruelle de la Planche

4.La Porte des Bordes, située à la hauteur de la maison habitée par Monsieur Duhoux.
Les Portes étaient reliées entre elles par des séries de murs de clôture flanqués de tourelles. Il en existait encore 9 avant la Révolution, à savoir : 4 autour du domaine seigneuriale qu’on peut encore voir aujourd’hui – 3 sur les bords du Rû de Gally – 1 dans la ruelle de la Planche – et 1 autre entre la Porte des Bordes et celle de Chavenay. Les autres avaient disparu avant cette époque.
Au XVIIème siècle, en entrant à Villepreux par la Porte de Paris, on trouvait à gauche l’hôtel de la Rose blanche (Maison Pluchet) et en face la rue du Rothonet qui conduit actuellement à l’abreuvoir ; puis plus loin les 4 fils Aymon où fut installée plus tard la Maréchaussée, en face l’hôtel de la Croix blanche, aujourd’hui Ecole d’horticulture.
Puis après la ruelle des 4 fils Aymon, se trouvait la grande hôtellerie des 3 maillets (Maisons Jacob, Durand et Brocard) : un des opulents propriétaires de cet hôtel est inhumé dans l’église. En face, la maison du Vicaire (démolie, petit jardin Hervé). Puis venaient successivement l’hôtel de la Chasse Royale (Maison Gentil), le Chapeau Rouge (Maison du charron), puis à gauche le Croissant (Maison Avice Victor), l’Ecu de France (habitée par Monsieur Bornay), et au coin de la rue des Boulangers, le Dauphin (Maison Vatel).
Dans cette rue qui servait d’entrée au manoir seigneurial, était installé le Pilori ou Gibet, à droite le Moulin de ville ou « banal » (Maisons Lartigue et Richard) ;
Puis en suivant la rue des Orfèvres ou Jean de Gez, la maison du « chapelain de la messe de cinq heures » (Maison Lemaitre François) : ce prêtre avait été établi par le Cardinal de Gondy (28 mai 1813), à effet de dire tous les jours une « messe basse » pour lui et ses parents, et en même temps enseigner le catéchisme aux enfants de la Paroisse. Cette fondation prit fin en 1791, après le départ du chapelain De Ribains qui, n‘ayant pas prêté le serment civique, se retira à Versailles. Dans la Grand’cour s’élevait la maison – ou grange – dite de Saint Germain, ayant appartenu à la Fabrique ou à la Cure (s’agit-il de la Grande à Dîmes ?)
En descendant la petite Collin, de Thilly, des 3 pigeons ou de l’Escalopier (à cause du Sieur de l’Escalopier, garde-sceaux de la Châtellenie de Villepreux en 1574), on trouvait : l’Image St Claude (démolie), puis deux maisons formées par le magasin à plâtre de Monsieur Duval (dont l’une à l’enseigne des 3 pigeons) ; plus loin la Charité des Morts (habitée par le garde champêtre) ; enfin la place de la Halle où se tenaient les marchés et les foires.
Reprenant la grande rue, on trouvait à droite la Maison de la Charité des Pauvres de St Germain en Laye (maison Guinard) ; puis le Coq (maison Anbled démolie) ; la Rose Rouge (démolie, Madame Viard) : à droite la maison du Tabellion (maison Hervé Auguste) ; puis l’auberge de l’Image St Nicolas (maisons Lamontagne et Labbé). En suivant la petite ruelle Saint Nicolas, on aboutissait à la rue de Mahy ou Mailly ; et en contournant quelques petits enclos, on débouchait dans Ruelle Tassée (ou des Tanneries), actuellement ruelle de la Corderie. (à cause d’une corderie qui y était établie il y a peu d’années).
Avant la Porte de Chavenay on trouvait l’auberge de l’Etoile (maison habitée par Pommier) – dans cette partie du bourg se tenait autrefois le jeu de sas ou tamis – En remontant la grande rue on voyait à gauche la maison de la Charité des Pauvres (maison à encorbellements, André) ; à droite le Gris Tournois (maison Mazurier et ancienne maison Bouquet), le Haut Bonnet (maisons Termoz et Bornay), l’Image St Michel (Madame Duval, télégraphe), à gauche l’Image St Côme et St Damien (Veuve Lechoix), le Cheval Blanc (Maison Pohu Ancelin) ; puis la place de la Mairie, autrefois place de la Croix (à cause d’une croix en fer portant sur son socle les armes du seigneur, transportée au cimetière en 1792), à gauche la geôle ou prison seigneuriale (maison Legoux) : les audiences de l’ancienne prévôté avaient lieu le mercredi : en 1682 Bourdin juge, en 1699 Thiersant Lieutenant de la Prévôté, en 1736 Monsieur de la Valette Prévôt, en septembre 1790, un nommé Paillot subit une peine de prison de 24 heures à Villepreux. A droite le Grand Cygne (maison Delaplace), et plus la Maison Rouge à l’enseigne des 3 Rois, et à côté la Fleur de Lis (ces 2 maisons sont devenues la Mairie actuelle)
Dans la rue de l’église, la Tête Noire (Maison Leduc), les 3 renards (maison Cottreau) ; plus loin le Presbytère et la Maison de l’Institutrice (logement du Vicaire avant 1789).
Reprenant la rue de Houdan, la Maison Ansart avait pour enseigne l’Image Saint Martin (qui a dû donner son nom à la ruelle de derrière). Puis on voyait l’Image Notre Dame (maison Maingot). A l’entrée de la rue Brément (ou Brémont) qui conduisait au Pressoir banal, on trouvait le Heaume (maisons Lucas et Morin) et l’Image St Georges (maison Moreau) ; puis le grand corps de bâtiment formé par les maisons Bon et Gervais réunies.


Les Bordes
La création du faubourg des Bordes remonte au XIIème siècle, époque de la fondation du Prieuré Saint Nicolas. Il est situé sur l’ancienne grande route de Normandie, à peu de distance du village et hors de l’enceinte fortifiée.
En entrant, à gauche on trouvait au XVIIème siècle, un grand bâtiment (maisons François et Ancelin) qu’on appelait l’Hôtel Dieu et qui servait probablement d’hospice à une certaine époque. Le four banal y était attenant. A droite la ruelle des Carnaux, alors ruelle du moulin à vent (à cause du moulin à vent établi dans la plaine voisine).
Plus loin, l’auberge du Lion d’Argent, attenante au fief de Ménildon (groupe de maisons à Monsieur Dorizon). Cette Ferme était très considérable ; elle avait droit de colombier ; la superficie totale des cours et bâtiments s’élevait à plus de 2700 m ( ?).

En face on voyait une maison avec jardin, dite « du Principal ». Derrière ce petit enclos aboutissait la ruelle descendait à la Fontaine des Bordes, qui formait alors en bas de la côte une petite mare. (en 1837, à la suite du tarissement de la Fontaine Riante, la Commune fit construire le Lavoir actuel sur un carré de terrain de 39 ares 15 centièmes, échangé avec Monsieur Collas contre une parcelle située au Moulin à papier). Le jardin et la maison contigus (habitée par Monsieur Orgnazie), faisaient partie autrefois du Prieuré de Saint Nicolas.

La Seigneurie et le château seigneurial
La Seigneurie de Villepreux relevait directement - selon la mouvance féodale – de la Châtellenie de Neauphle et du Comté de Montfort.
La suite chronologique des Seigneurs de Villepreux est donnée d’après l’abbé Leboeuf, de Dion et Maquet.
Galeran (ou Valeran) fait une donation en 1108 au Prieuré de Notre Dame des Champs.
Ebrard (ou Evrard) épouse Julienne de la Ferté Arnaud, fille de Guillaume (1101 à 1116)
Ernaud (ou Ernald) de la Ferté, époux d’Alix (nièce de Milon archidiacre de Chartres), fait quelques donations aux religieux en 1169 et 1178
Ernaud 2 (ou Ernald 2), fils du précédent, confirme les donations faites par son père ; ainsi que sa femme Albarie.
Guillaume de la Ferté, époux de Constance de Chateaufort (Veuve de Gaston de Poissy)… Un vitrail du chœur de la Cathédrale de Chartres le représente à cheval et portant un écu de gueules à 3 besants d’argent… fait don au Prieuré en 1202 de biens à Coignières.
Geoffroy de Villepreux – il a des droits à Brunoy en Brie – approuve en 1206 des donations à l’Abbaye d’Hyères.
Evrard (ou Ebrard) donne aux Religieux, conjointement avec son épouse née de Mauvoisin, en 1209, des terres à Rennemoulin. Il était en 1218 au siège de Toulouse, avec Simon de Montfort. Il approuve en 1214 un don fait par ses vassaux à l’Abbaye, et en 1208 il donne une forte quantité de froment.
Pierre de la Ferté, en 1240, était marié à Eve de Richebourg
Evrard de Villepreux et Béatrix, sa femme (1260-1277)
Robert, Seigneur de Villepreux – convocation du ban et de l’arrière ban en 1272.

Jean, fils de Robert a, en 1292, un différend avec les Religieux ; et en 1318, il retient prisonnier à Poitiers un certain Chantecler chevalier .

Philippe de Villepreux est nommé, en 1313, Maître Enquêteur des eaux et forêts de France. Il est nommé dans plusieurs le Clerc du Roi, le Convers, Chanoine de Tournay et de Paris, et Archidiacre de l’Eglise de Meaux.
Jean de Vendôme donne aux Religieux en 1310 droit de pêche dans son étang.
Philippe de Villepreux est, en 1331, exécuteur testamentaire de Clémence de Hongrie, veuve de Louis le Hutin.
En 1328, arrêt du Parlement portant que la connaissance des Seigneurs nobles de Villepreux ressortira désormais de la Prévôté de Paris.
En 1340, Philippe de Valois adresses des lettres d’Etat à Robert de Villepreux.

Amaury de Vendôme, époux de Marie de Dreux.
Robert de Vendôme, leur fils, épouse Anne Vidamesse de Chartres. La Seigneurie de Villepreux est en la possession des Vidames de Chartres pendant une assez longue période.
Guillaume de la Villeneuve (fils de Simon de Maintenon inhumé dans l’église) époux de Marie de la Ballue, fille de Nicolas de la Ballue frère du Cardinal, donne a cens en 1492, une pièce de terre au Sieur Caillet.
Nicolas de la Ballue, Seigneur de Noisy, les Clayes, Fontenay, Villepreux, de Goix et autres lieux, maître des Comptes en 1467, mort en 1506, époux de Philippa Bureau.
Jean de la Ballue, leur fils, Curé de St Eustache, Archidiacre d’Angers et de Souvigny, Chanoine de St Germain l’Auxerrois et Prieur Commendataire de Villepreux en 1517, mort en 1528.
Jean de la Ballue, son frère, Seigneur de Goix, Maître d’hôtel du Roi et de la Reine de Navarre, et Ecuyer tranchant du Dauphin, époux de Marie Malingre, devint Seigneur de Villepreux en 1520 par résignation de son frère. Il obtient de François 1er, en 1520, l’établissement de 4 foires à Villepreux.
Claude de la Ballue, fils du précédent, meur en 1570. Il avait eu de Marthe de Thisnel en 1565, un fils qui mourut à l’âge de 11 ans (1576).
Albert de Gondy, Maréchal de France, époux de Claude Catherine de Clermont (Dame de Dampierre et Veuve de Jean d’Annebault Baron de Retz), fait un échange de terres en 1580 avec Maurice Lejoyau Prieure de Villepreux. Mort en 1602.
Pierre de Gondy, son frère, Confesseur de Charles IX, Evêque de Paris en 1568, Caedinal en 1587, sacre dans la chapelle du château de Villepreux, l’Evêque de Rieux (6 avril 1603), et bénit le 20 juillet suivant Madeleine de Masquerel, abbesse de St Avit (Diocèse de Chartres). Mort en 1616.
Philippe Emmanuel de Gondy, second fils d’Albert, Comte de Joigny, Marquis des Iles d’Or, Baron de Montmirail et de Villepreux, Général des Galères de France, épouse en 1600 Françoise Marguerite de Silly – morte en 1625 – Il se fait prêtre en 1627 – en 1653 après la Fronde, Mazarin l’exile dans sa terre de Villepreux pendant près d’un an – Mort à Joigny le 29 juin 1662 à 81 ans.
Pierre de Gondy, son fils, Général des Galères du Roi, vend la terre de Villepreux à Madame Clémence de Francini qui la possède jusqu’en 1660. Elle passe alors à René Edouard Colbert, Comte de Maulévrier, Général des provinces d’Anjou et Pays Saumurois, qui lui-même la revend en 1683 au Duc de Chevreuse (avec réserve d’un pied à terre).
En 1698, elle est la possession de Monsieur de Pontchartrain, par acquisition. Puis elle passe au Roi qui la donne en échange au Sieur de Francini, Prévôt Général de l’Ile de France, possesseur de 2 fiefs à Villepreux. Il les réunit et fait ériger en 1707, la terre de Villepreux en Comté. (à partir de cette époque, la Résidence Seigneuriale est transférée au château de Grand’Maisons)
Elle fut cédée ensuite à Henry Meckenem, chevalier d’Artaise : suspect en 1793 et condamné à mort ; il avait eu de sa femme Oppène, 4 enfants, Charles Maurice, Henri Louis, Philippe Marie et Louise Marceline. Leurs biens sont confisqués ; le 8 août 1794, on vend tous les fruits et légumes des jardins moyennant 1383 livres. On fait l’inventaire des meubles et tapisseries du château. Mais la vente n’a pas lieu : la Citoyenne d’Artaise ayant été renvoyée le 1er octobre 1795, en possession de tous ses biens meubles et immeubles. En 1789, le fils aîné Charles Maurice d’Artaise était commandant de la milice de Villepreux… puis révoqué.
La famille d’Artaise a sa résidence à Villepreux jusqu’en 1812, époque à laquelle le Domaine fut vendu à Monsieur Collas.

Le mobilier fut mis aux enchères publiques et dispersé. 2 pièces sont au musée de Cluny : N° 1703, Tapisserie en soie brodée faisant partie d’une tenture aux armes de Pierre de Gondy et provenant du château de Villepreux (XVIème siècle) ; ces attributs consistent en 2 masses d’armes croisées avec la devise que Julien – aïeul des Gondy – tenait de Ferdinand de Naples « Non sine labore ». Pierre de Gondy, premier Evêque de Paris de ce nom, obtint en 1587 le chapeau de Cardinal que l’on retrouve sur ces tentures – N° 1704, Garniture de lit aux armes de Pierre de Gondy. Même provenance, même devise.
Le Château, dont la dernière aile fut abattue il y a une quinzaine d’années, formait à l’époque un ensemble très imposant. Il se composait d’un corps principal de 60 mètres de long, développant sa façade sur une cour d’honneur de pareille largeur, avec vue sur le canal et entrée par le Quinconce – flanquée à gauche d’une aile de 45 mètres de long (ancienne Fabrique) avec chapelle et pavillons d’angles ; ded l’autre côté, les deux pavillons actuels formaient les deux extrémités de l’aile droite, au milieu de laquelle existait un troisième bâtiment de 10 mètres de long.
En 1816 l’aile gauche, restée seule debout, fut convertie par Messieurs D’Autremont et Doyen, en usine pour le filage et le tissage du mérinos ; et en 1831, Monsieur Biétry y installa la fameuse filature de cachemires.

Les Communs et la Ferme furent, en 1820 (le 25 août), le théâtre d’un horrible assassinat (La bonne du fermier fut tuée à coups de couteau par un ouvrier)
Le parc n’a jamais été entièrement boisé – une grande partie étant exploitée par les tenants de la petite ferme. Le Canal, d’une superficie de 17000 m environ, est alimenté par une source remarquable par l’abondance et la limpidité de ses eaux. Les murs sont encore garnis de 4 tourelles, reste de l’ancienne enceinte seigneuriale.
Le Domaine a appartenu successivement – en 1842 à Monsieur Biétry – en 1869 à Monsieur Daubenton – en 1874 à Monsieur Verhaege – et depuis 1876 à la famille Toufflin. La superficie est de 32 hectares environ.

L’église
Les historiographes sont d’accord pour faire remonter l’édification de l’église de Villepreux au XIIème siècle. Elle était au titre de Saint Germain, Evêque d’Auxerre – De Guilhermy constate que la tour carrée du clocher, le chœur et l’abside sont effectivement du XIIème siècle, mais que la nef qu’il trouve « sans caractère » est beaucoup moins ancienne.
L’autel de Saint Germain appartenait au Chapitre de Notre Dame. Il lui avait été donné par Imbert, Evêque de Paris qui, en 1284, en disposa en faveur des moines de Marmoutiers qui avaient déjà à Villepreux, un Prieuré.
Le corps de Saint Nom y était déposé (alors que les paroisses de St Nom et La Breteche n’étaient point démembrées de Villepreux), ainsi que deux phalanges des doigts de St Germain l’Auxerrois. Ces ossements furent déposés en 1731, dans un nouveau reliquaire, par l’Evêque de Joppée, commis par l’Archevêque de Paris.

L’ancienne châsse était en bois avec plaques de cuivre et émaillées sur l’un des côtés : la Trinité et le Sauveur donnant mission à un Evangéliste - sur l’autre face, l’adoration des Mages et la Présentation de Jésus au temple – aux deux bouts, des Evêques qui en consacrent un autre – par rapport à St Nom qui reçut sa mission des Evêques de Paris et de Chartres.

La nouvelle châsse était en bois doré. D’un côté est figuré St Nom exhortant des Villageois – et de l’autre, St Germain bénissant Ste Geneviève.

Cette châsse restait exposée depuis le 8 juillet jour de la fête de St Nom, jusqu’au 31 du même mois qui était celle de St Germain. Le lendemain, on fêtait St Pierre ès liens, qui fut longtemps considéré comme 2ème patron de la Commune.
En 1497, Antoine Ballue, Evêque de St Pont, y consacre un autel.
En 1576, Pierre Courson de Marly donne à l’église de Villepreux 5 sols parisis ; et à 50 pauvres femmes de Marly et de Villepreux, 2 sols tournois chacune, afin qu’elles prient pour lui et pour ses père et mère (A. Maquet).
Le 3 octobre 1599, Charles de Sexte Evêque de Riez est sacré par le Cardinal de Gondy et Claude Coquelet Evêque de Digne.
En 1618, Vincent de Paul alors précepteur des enfants d’Emmanuel de Gondy, Général des Galères de France, vient à Villepreux et y prêche ses 1ères missions
En 1658,une Confrérie est érigée aux noms de St Pierre, St Jouin et Ste Julienne, sous le titre générique de « Confrérie de la Charité ».
Le 24 octobre 1665, on reçoit dans l’église le corps du Duc de Vendôme, parti de St Roch le matin même. Il fut placé, par le Curé et l’Aumônier du défunt, dans le chœur où des prières furent dites. Le lendemain, le convoi reprit sa marche sur Anet ; et de là sur Vendôme où il fut enterré.
L’église renfermait alors plusieurs pierres tombales, aujourd’hui arrachées et dispersées.

Dans l’aile gauche, proche l’autel, tombe de Johanne Varella, gérant du Cardinal de Gondy, mort le 12 août 1602.
Devant l’autel, sépulture de Simon de Maintenon – dit de la Villeneuve – de sa femme et de sa fille Suzanne – Effigies des 2 époux, mains jointes – Simon en armure, cotte très courte, épée au côté – la femme en robe traînante et manteau drapé, haute coiffe et guimpe, plus grande que son mari – Simon a les pieds sur un chien (ou lion) long 2m36, larg 1m16, date 1491.

Côté septentrional, dalle avec arceau cintré et rosaces aux angles, bordée d’une guirlande . Une seule effigie : le défunt en houppelande, mains jointes, à ses pieds les instruments de sa profession : un pavillon, une chaîne, un jalon - dates, 1556, 1573, Mathurin Chaireau, arpenteur royal.

Du même bas-côté, chapelle de la Vierge,

Tombe préparée pour 2 effigies : arceaux, drapeau, tête d’ange, etc…

Tombe à 2 arceaux : effigie d’un bourgeois et de sa femme.

Tombe d’un Curé décédé vers 1660 – arcade cintrée (ou tympan) – larmes et débris de squelette. Le défunt vêtu d’une aube à larges manches, étole croisée, mains jointes – l’écusson, le visage et les mains rapportés en marbre blanc – reste d’épitaphe : Gérard Champflour, en son vivant Doyen de Chateaufort et Curé de Villepreux.
Tombe du XVIIème siècle, avec ce reste d’inscription : Ci gyst honorable homme Emmanuel, en son vivant Maître des 3 maillies (maillets) à Villepreux, qui décéda le 16 avril …. Long 1m70, larg 0m75 (extraits de Guilhermy)
Le 5 juin 1791, service funèbre pour Monsieur de Mirabeau, célébré par le Curé assermenté Chapdelaine, en présence de la Municipalité et des Notables (la décoration funèbre de l’église avait été prêtée par la Commune de Meudon)
En 1792, on affiche les Lois dans la chapelle de la Vierge.
Le 11 octobre 1793, l’argenterie de l’église et les galons d’or des habits sacerdotaux sont envoyés à Versailles, ainsi que les deux moyennes cloches et les grilles en fer forgé du chœur. Savoir :
Argenterie : 4 chandeliers, 1 lampe, 2 croix, 1 bénitier et goupillon, 2 bouteilles, 1 coquille, 4 calices, 4 patènes, ciboires, Soleil, boîtes, plaque de robe et ornements de la baguette du bedeau… le tout en argent, pesant 87 marcs 3 onces (44 livres)

Cuivre argenté : 39 chandeliers, 11 croix, 2 bénitiers, 2 sonnettes, 1 encensoir, 1 lampe, 1 bénitier et goupillon… pesant 660 marcs (330 livres environ) – bénitiers et plateaux en étain plus 11 onces ½ (une livre) de franges d’or fin.

En outre, on envoie 2 chasubles et étole brochés en or – un guidon velours cramoisi avec St Sacrement broché or – un tamis cramoisi galonné d’or – un guidon, damas blanc et or.

On arrache ensuite les bancs, boiseries, confessionnaux, autels, etc… qui sont vendus aux enchères publiques à Villepreux les 20,21,22 janvier 1794, ainsi que divers objets et ornements dégalonnés. Savoir :

25 chasubles, 25 grandes chapes et 4 petites

Garnitures de 3 dais en damas (2 en or faux, 1 en soie)

26 étoles, 23 manipules, 17 bourses, 8 grandes tuniques et 2 petites

3 missels

6 aubes fines et 11 ordinaires, 10 surplis et 2 rochets, 10 nappes d’autel

1 bannière en velours vert, 1 tapis vert (banc d’œuvre), 25 devants d’autel

16 soutanes, 7 ceintures vertes d’enfants de chœur

9 bonnets carrés, robe de bedeau, 1 fauteuil et tabourets

Cette venbte produit 4388 francs.
L’église, appelée alors Temple de la Raison, sert – pendant la Terreur – à tenir les réunions de la Société Populaire de Villepreux – au banc d’œuvre actuel était placée la table du Président, avec 14 bancs en bois pour les auditeurs, et un grand tableau au mur, contenant la Déclaration des Droits de l’Homme (rapport de Monsieur Heurtier)
Le 19 janvier 1795, le citoyen et autres demandent (loi du 11 prairial An 2) à exercer le culte catholique dans l’église, à certaines heures.

L’année suivante, le 2 février, les citoyens Cochard, Chupin et Teissier prêtres, déclarent qu’ils ont l’intention d’exercer les cérémonies du culte catholique – Pour prévenir tout désordre, la Municipalité réglemente l »heure des services, afin que l’église soit libre, dès midi, pour les réunions publiques.
Le rapport, fait après la Terreur par Monsieur Heurtier architecte, constate qu’à l’intérieur, l’église a l’aspect d’une grange. La chaire seule était restée, et lesz boiseries et bancs arrachés avaient fait d’énormes dégradations aux murs. Le battage des grains avait brisé certaines parties du carrelage.
Après le Concordat, on envoie à Villepreux comme desservant provisoire le Sieur Prepaud ; et le 31 décembre 1802, on installe comme Curé Jacques Brochier, prêtre du Diocèse de Gap, en présence de Pierre Bourdel, Curé de Chavenay.
Deux ans plus tard, la paroisse de Rennemoulin est réunie à celle de Villepreux. On avait proposé d’y adjoindre celle des Clayes et de Chavenay « le vaisseau de l’église étant immense et pouvant contenir 2500 personnes ». Il fut décidé que l’église de Rennemoulin serait vendue, et que la cloche et divers accessoires seraient envoyés à Villepreux. Le cimetière fut fermé en 1806. En 1808, une souscription est ouverte dans les 2 Communes, pour achat de vêtements et d’objets nécessaires au culte.

En 1811, l’église était restaurée.
L’église de Villepreux se compose d’une nef, chœur et abside avec bas côtés. La longueur est d’environ 40 mètres, et la largeur de 28 mètres au transept (1804). Les changements faits en 1853 ont sensiblement altéré l’aspect général de l’édifice. Le choeur occupait alors le sanctuaire actuel (avec chapelles des côtés), entouré de stalles oui bancs réservés avant la Révolution au Seigneur et aux Notables ; plus tard au Maire et aux Légionnaires. La chapelle de l’abside (aujourd’hui Saint Vincent de Paul), formait le sanctuaire et l’autel maître, alors.
Les chapelles des bas côtés sont de forme irrégulière. La chapelle de la Vierge porte au sommet de sa voûte un écusson. Dans la niche, une statue très médiocre de la Vierge, que son inscription rend intéressante : elle porte qu’elle fut donnée par Geoffroy Le Bigre, receveur de ce lieu en 1655 (c’est un des rares qui ont traversé la 1ère Révolution). La couverture de cette partie de l’église, ainsi que l’agrandissement du bas côté, ont été faits en 1875 – celle du bas côté droit en 1872. La chapelle Ste Julienne contient : sur l’autel l’ancien grand tabernacle – aux murs, tableau de St Nicolas (détaché d’un tableau, peut être du Prieuré) et un retable en bois sculpté.
La nef et le chœur contiennent : St Germain distribuant des secours aux

pauvres (donné par Louis Philippe) – un Christ en Croix de l’école de Ribeira –

un St Sébastien et une copie des Pèlerins d’Emmaüs du Titien.

Les bancs d’œuvre et du Saint Sacrement, les boiseries, les stalles et les statues… sont modernes. La chaire seule est ancienne. L’orgue date de 1836.
Avant la Révolution, Villepreux possédait 3 cloches, 2 furent envoyées à la Convention. La plus grosse fut conservée, elle porte l’inscription suivante : « Nous Messires de la Ballue, Chevalier, Seigneur de Villepreux, certifie avoir nommé cette cloche Jeanne Marie, et nous avons été assisté comme témoins à cette fête pour les habitants du dit lieu par O. Combin et Philippe, Marguilliers, l’an 1561 ».
L’inscription de la cloche de Rennemoulin est ainsi conçue : « au mois de mai 1690, cette cloche a été fondue par les soins de Monsieur de Raymbert, Prieur de la Cure de Rennemoulin, et Pierre Raines, prêtre Chanoine de la Cathédrale et chapelle royale de Vincennes, et nommée Marie par Marie Leroy, épouse de Maître Philippe Moine, Conseiller du Roi et Notaire au Chatelet de Paris, Seigneur dudit Rennemoulin ». Et plus bas, « J’ai été faite par Gilles Lemoine, fondeur pour le Roi ».
La Fabrique de l’église de Villepreux possédait, en 1736, suivant déclaration d’Etienne Piedsaule, Marguillier : 10 arpents de terre, 3 arpents de bois et 3 maisons à Villepreux. Ces biens furent administrés à partir de 1792 par le Conseil municipal. Cette assemblée décide, le 24 avril 1793, à la veille de la Terreur, que les processions de Saint Marc et des Rogations auront lieu néanmoins ; et alloue à chaque chantre, porte bannière et bedeau, 6 livres pour les 4 jours, et 40 sols par enfant de chœur.
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