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Le Grand Parc de Versailles
On voyait encore, il y za peu d’années, près de la Gandonnerie, des pans de murs hauts et noirâtres, reste de l’ancienne enceinte du Grand Parc de Versailles, constitué en 1678, par le Roi Louis XIV. Ce grand espace était entouré de murs, avec postes de gardes construits de distance en distance, et ceinture extérieure protectrice de 10 toises de large (Vatel). 8 villages et plusieurs hameaux se trouvaient enfermés dans cette immense clôture, qui n’avait pas moins de 38 kilomètres et 6614 hectares de superficie.
La moitié du territoire de Villepreux, environ, s’y trouvait comprise et était couverte de bois et taillis (Bois de l’Oisemont, de Chaponval, des Câlons ( ?) et du Pavé, ces deux derniers défrichés vers 1832). La plus grande partie des terres restaient incultes à cause des dégâts occasionnés par le gibier ; et à plusieurs reprises, les habitants adressent des plaintes aux Généralités, et demandent des réductions d’impôts.

En 1790, la Municipalité est obligée de prendre des mesures énergiques pour empêcher les habitants de chasser, de fouiller les terriers et de commettre des dégâts en allant au bois.
Trois grandes avenues prenaient alors naissance au rond point du grand canal de Versailles. Celle de droite conduisait à la Tuilerie, celle de gauche à Fontenay : et celle du milieu, large de 40 mètres et plantée de 4 rangées d’arbres, directement à Villepreux.

Cette avenue, qui n’avait pas moins de 5 kilomètres de long, était alors le seul chemin praticable pour aller à Versailles.

En 1792, les terrains appartenant à la Nation furent vendus, les arbres abattus, et la largeur de l’avenue réduite à 9 mètres, puis à 6 mètres.

En 1835, ce chemin était encore très fréquenté, car nous voyons le 18 août de cette même année, à propos de la fermeture de la Grille Royale, le Conseil Municipal réclamer instamment le rétablissement – pour les voitures et les piétons– de l’entrée et du passage dans le petit parc de Versailles par le point dit « la Grille Royale ». (la porte de la ferme de Gally étant souvent close, et nombre de voitures y passant encore).
3 portes étaient situées sur le territoire de Villepreux :

La porte de Paris, au pied de la butte, démolie en 1838

La porte Saint Vincent (proche les Grand’Maisons), démolie en 1835

Et celle du Val Joyeux, abattue en 1854 ou 1855.

Foires et marchés – Place de la halle
En 1520, François 1er autorisa l’établissement à Villepreux de 4 foires par an.

La 1ère fut fixée au 18 février, jour de la Dédicace de l’église

La 2ème le 9 mai, jour de la Saint Nicolas (du Prieuré des Bordes)

La 3ème le 31 juillet, jour de St Germain, patron de la Commune

La 4ème le 27 septembre, jour de St Côme et St Damien.
Le marché se tenait le mercredi de chaque semaine,

Sur la place de la halle pour les grains

Dans les divers carrefours du bourg pour les autres denrées.
En 1787, dans une supplique, les habitants exposent « que leur marché ne tient plus à cause des mauvais chemins.

Le 28 octobre 1789, réouverture du marché. Monsieur Mongrolle est nommé Syndic, avec mission d’empêcher les achats faits par les Accapareurs.

En 1790, le marché se tient place de la Croix

Et en 1793, on nomme 4 porteurs ou « forts »

Malgré les efforts de la Municipalité pour le soutenir, le Marché paraît définitivement abandonné dès l’année 1796.

En 1868, une tentative de réouverture fut encore tentée, mais sans aucun succès.
La place de ma Halle, de forme carrée, existe là depuis un temps immémorial.

En 1837, les vieux acacias furent remplacés par les tilleuls actuels, et en 1830 une barrière avec banc (disparus aujourd’hui) fut placée en bordure de la route 34.
La Fontaine de la Halle, ainsi que celle de la grand’rue, ont été établies par souscription en 1863, en remplacement de la Fontaine des Dames construite en 1840 sur la place de la demi lune. Avant cette date, on allait puiser de l’eau à la source même, située à mi-côte sur le chemin de la Cavée.

Les Bourgeaux
C’était un petit groupe de maisons bâties sur le versant du coteau des Groux, et séparées du bourg par le Rû de Gally. On y aboutissant par un chemin aboutissant d’un côté à la terrasse de Monsieur Gallois ; et de l’autre à la route 34, un peu au-dessous du Pont du Moulin .
Des tanneries existaient autrefois sur les bords du Rû, en face les Bourgeaux, ainsi que le constatent des fouilles récentes et divers actes de 1736.
En outre, un moulin (encore debout en 1792) avait été bâti sur un îlot formé par le Rû de Gally , et nommé pour cette raison « moulin de l’île ». Il a disparu depuis !

Le moulin actuel (près du pont) bâti en 1789, puis reconstruit en 1853, est aujourd’hui converti en ferme.
Les maisons et les jardins composant les Bourgeaux sont aujourd’hui englobés dans le parc de Madame de Rayneval.

La tente de l’Abreuvoir fut vendue par la Commune en 1847

Le chemin des Bourgeaux en 1852

Et la « ruelle de la Planche » (ainsi nommée à cause d’une planche sur le Rû jetée pour le passage), en 1858.

La cour Noury
La Cour Noury, dont les anciens plans nous font connaître l’emplacement exact, était située en face le chemin dit « de la Cavée », entre le Rû de Gally et la route de St Germain.

Elle se composait d’un petit groupe de 5 maisons avec jardins ou enclos ; et qui disparut vers 1730, englobé dans le Domaine de Monsieur de Francini.

La leproserie
Cet établissement hospitalier avait été fondé au Moyen Age par les habitants de Villepreux et de St Nom, et ne devait recevoir que des malades de ces deux paroisses. Ils refusèrent même, paraît-il, de se soumettre à la juridiction temporelle de l’Evêque, ne lui laissant que le droit de nommer un chapelain.
Au XIIIème siècle, suivant un e lettre du Pape Innocent III, Eudes de Sully Evêque de Paris, fit bénir à Villepreux un terrain destiné à l’inhumation des Lépreux.

(dès qu’un cas de lèpre était signalé, le malade était conduit à l’église, on chantait sur lui l’office des morts, puis on le conduisait à l’enclos dit « des lépreux » (toujours éloigné des villes ou bourgs). Chaque lépreux était obligé, en outre, de porter une crécelle pour avertir les passants d’éviter son contact (Larousse)
On suppose que la Ferme des Grand’Maisons(sur la route de St Nom) occupe l’emplacement de la Léproserie.

Chapelle Saint Vincent
Au IXème siècle, les Religieux de Saint Vincent et de St Germain des Prés - à la suite d’un échange avec l’Abbaye de St Maur des Fossés – ayant acquis des terrains importants à Villepreux, y firent construire une chapelle au titre du Patron de leur Communauté. Elle était située près des Grand’Maisons, sur le coteau.
En 1736, Monsieur Gauthier Duclos, Curé de l’église de Chaville et Chapelain de la chapelle Saint Vincent de Villepreux, déclare être détenteur de 6 arpents70 perches… en la censive de Monsieur de Francini.
Les biens, déclarés nationaux, furent vendus le 29 … 1791, à Monsieur Ricbourg, notaire, moyennant la somme de 8150 francs.
L’ancienne Fontaine de Saint Vincent a longtemps alimenté la Ferme de Grand’Maisons.

Le Rû du Moulin de la ville
Le Rû - ou Ruisseau – qui traverse la partie basse du village et alimente le Lavoir Public et l’Abreuvoir, s’appelait autrefois Rû du Moulin de la Ville, à cause d’un moulin « banal » (de ville) dont seul il faisait tourner la roue, et qui cessa de fonctionner vers 1833.
Ce ruisseau coulait autrefois dans la rue, à découvert. Les voûtes existaient avant la Révolution ; leur entretien était à la charge du Seigneur. Deux regards ou prises d’eau, avaient été ménagés sur leur parcours (un proche de Monsieur Guinard – un proche de Monsieur Gentil). Ils furent supprimés vers 1850.
L’Abreuvoir actuel existe là depuis un temps immémorial ; les parapets et la voûte de décharge datent de la fin du siècle dernier.

En 1792, le Sieur Maingot, meunier près du pont, fait construire des rigoles en bois, pour amener les eaux de l’abreuvoir à son moulin (supprimés depuis 30 ans environ)

Le Lavoir n’était pas couvert autrefois ; il était simplement entouré s’un parapet.

Le Rû de Gally
Le Rû de Gally prend naissance près de la Ferme de Gally, d’où il tire son nom.Dès le XIIème siècle, ce ruisseau formait là un étang (qualifié de vivier en …)

Louis XIV le fit canaliser, et y déversa les eaux d’égouts de Versailles et celles provenant des bassins du parc.
Avant 1840, les eaux du Rû étaient encore assez limpides pour y laisser vivre l’écrevisse et le menu poisson. Les animaux eux-mêmes venaient s’y abreuver (près du pont du Moulin, à côté d’une petite ferme aujourd’hui disparue, un abreuvoir avait été construit). L’infection actuelle paraît remonter aux années 1840-1845. Les réclamations faites à diverses époques par la Municipalité, sont restées sans résultat.
Le Rû de Gally se jette dans la Mauldre, puis Montaiville… après un parcours de 20 kilomètres environ.

Les cimetières
Le cimetière de Villepreux était établi primitivement autour de l’église, ainsi que le prouvent les découvertes d’ossements faites dans les propriétés voisines.

A une époque déjà ancienne, qu’il est impossible de déterminer, on commença à faire les inhumations dans le cimetière et autour de la chapelle du Prieuré, dans la partie qui sert d’entrée et de cour à la maison Mercier-Lacombe.
En 1792, après la vente du Prieuré, le petit cimetière resta seul affecté à la sépulture des habitants de la Commune ;

A partir de 1808, il reçut en outre, malgré son insuffisance reconnue, celles de la paroisse de Rennemoulin (réunie alors à Villepreux)

Ce ne fut qu’en 1822 qu’on fit établir le cimetière actuel (une cave maçonnée découverte en 1872 par le fossoyeur, semble indiquer que des habitations s’élevaient autrefois dans cette partie du territoire.

Les Curés Fouquez, Thoriel et Barré y sont inhumés.

L’hôtel de la Maréchaussée
La Maréchaussée était installée dans les bâtiments occupés autrefois par la grande hôtellerie des 4 fils Aymon (en face l’école d’horticulture)

L’hôtel se composait de plusieurs corps de bâtiments, avec cour rectangulaire intérieure de 289 m de superficie, présentant sur la route une façade de 38 mètres avec porte cochère, au-dessus de laquelle on pouvait lire encore « hôtel de la maréchaussée » (en lettres gravées en creux). Un escalier à balustrade desservait les chambres et les greniers.
Le 14 juillet 1790, la Brigade de Maréchaussée figure dans le cortège de la fête du serment civique, à la demi lune.
Au commencement de 1792, le Sieur Salorgue – maréchal des logis – ayant demandé à être envoyé à la frontière avec ses hommes, reçoit l’ordre de ne pas quitter Villepreux « les ennemis de l’intérieur étant aussi à craindre que ceux de l’extérieur ». La Brigade ne tarde pas néanmoins à rejoindre les armées, car nous voyons dans le courant de cette même année 1792, la Municipalité réclamer la résidence de la Gendarmerie.
Les bâtiments de l’hôtel avaient été convertis en cité, par Monsieur Biétry.

Ils furent démolis vers 1855.

Le Val Joyeux
Le Domaine du Val Joyeux est situé à 2 kilomètres environ du village, sur la lisière du bois. A la fin du XVIème siècle, il appartenait aux Gondy. Par son testament du 28 mai 1613, Pierre de Gondy lègue 200 livres de revenu au Chapelain du château de Villepreux, à prendre sur les redevances de la ferme du Val Joyeux.
En 1697, Monsieur Francini de Grand’Maisons en était propriétaire.
Le château se composait d’un corps de logis principal, avec ailes irrégulières et chapelle sur l’un des côtés. Des jardins, dessinés à la française, s’étendaient devant et derrière. Le parc, bien planté, était occupé par une large allés bordée d’arbres donnant accès au château, par la route actuelle des Clayes à St Cyr.

Des eaux abondantes venant des bois étaient réparties dans plusieurs bassins, et dans un canal de 85 mètres de long (comblé en 1874). Une large allée de platanes, aboutissant au tunnel actuel, donnait accès à la Ferme et à la cour intérieur du château.
En 1793, le Sieur Gravelle Fontaine, propriétaire, est arrêté comme suspect et conduit au district.
Le 26 octobre 1794, les grilles et ornements de la chapelle sont envoyés à Versailles.

Monsieur et Madame Collas s’en rendirent acquéreurs en 1813, et firent raser le corps principal du château ; ils ne laissèrent debout qu’une aile, qui fut ele-même abattue en 1869.
La ferme exploite 65 hectares de terres environ. Elle appartient à Madame Veuve Podevin.


La Hébergerie ou Hayebergerie
Ce Domaine, dont il est fait mention en 1206, à propos d’un don fait par Simon de la hébergerie, aux moines du Prieuré, était alors entièrement entouré de bois (le Seigneur Simon porte sur son sceau « Seigneur Simon d’Arcis »
En 1516, il était en la possession de Guillaume de la Villeneuve, Seigneur de Noisy, époux de Marie, sœur de Jean de la Ballue Seigneur de Villepreux.
En 1727, il appartenait à Monsieur de Francini. L’enclos est qualifié de « parc » dans un acte de 1736, et le plan terrier nous le montre effectivement planté d’arbres et sillonné d’allées fort régulières.
Le 17 brumaire An 2, le Sieur Jacques Bon, fermier, déclare aux Commissaires recenseurs : 40 setiers de blé et 40 d’avoine disponibles, plus 16 vaches et 200 poules.
Cette ferme, dont les bâtiments et cour sont énormes, a conservé un aspect féodal des plis caractéristiques. Elle est située non loin de l’ancien domaine seigneurial, et avait autrefois droit de colombier.
Le Roi, qui l’avait acquis de Monsieur Francini, en était possesseur avant 1789. Elle passa successivement à Monsieur Lauclère (An 5), Monsieur Merlin (An 7), Blondelle (An 8), à Leclerc en 1806, et en 1821 à Monsieur Legendre.

La Gandonnerie
La ferme de la Gandonnerie se composait autrefois de 3 corps de bâtiments formant, avec les murs de clôture une sorte de rectangle. La grange, qui formait l’un des côtés, est restée seule debout.
Elle était desservie par un chemin en diagonale (de la Porte des Champs à la Porte du Val Joyeux) et appartenait en 1732, au Louis XV, qui la céda avec 12 arpents, à Monsieur de Francini, en échange de terres situées dans le Grand Parc.
En 1817, Monsieur Leclerc en était propriétaire

En 1822, Monsieur Legendre Blaise,

En 1835, Monsieur Hamot

Et depuis 1871, Madame Desnos.

Le Moulin à papier – la Fontaine riante
La fabrique de papier occupait l’emplacement de l’ancien moulin constaté dans les actes du Prieuré. Elle était alimentée par un étang, appelé autrefois « Etang de dessus », qui recevait les eaux venant des bois, de la fontaine Saint Prix, et de la fontaine Riante. Cette dernière, sur laquelle un lavoir avait été établi, donnait un énorme volume d’eau.

En juillet 1832, elle se trouva tarie subitement, sans cause apparente. Voici ce qui s’était passé : à la suite de quelques différends avec Monsieur Cartier, papetier, Monsieur Biétry filateur avait fait creuser dans la propriété Collas – dont il était locataire – une tranchée de 60 mètres de long sur 10 de large… et avait atteint la source.
Un procès s’en suivit ! Monsieur Cartier faisait valoir son étang asséché et son industrie à jamais ruinée ; la Commune, la jouissance et la perte de son lavoir. Il fut plaidé à Versailles et se termina le 2 août 1834 par une sorte de transaction entre Collas et les héritiers Cartier (le père était mort dans le cours du procès). La Commune de Villepreux reçut une somme de 1200 francs, à titre d’indemnité.
Le moulin à papier se composait d’un bâtiment à 3 étages, de 20 mètres de long. Il avait été établi après la Révolution par un Sieur Bourgeois auquel avait succédé le Sieur Baillot, qui le revendit en 1805 à Monsieur Cartier.
Il fut démoli vers 1834 ou 1835. On voit encore les traces de la fontaine Riante, près de l’étang aujourd’hui converti en bois.

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