Débat :
Le statut d’un détenu dans les sociétés africaines peut-il évoluer sans que celui du citoyen ordinaire ne s’améliore ?
Situation carcérale dans l’Afrique traditionnelle et son pareil dans l’Afrique d’aujourd’hui.
LES RECHERCHES SUR LES MUTILATIONS GENITALES
(cas de l’excision) Termes de référence
L’adultère était fermement condamné dans les sociétés traditionnelles, et certaines pratiques, soucieuses de contrôler l’activité sexuelle chez la femme, n’ont trouvé rien de mieux que de l’exciser. C’est ainsi que l’excision devient une coutume qui envahit les communautés. Elle serait cependant d’origine africaine. Les Phéniciens et les Syriens de la Palestine reconnaissaient qu’ils avaient appris cet usage des Egyptiens. Cette pratique a marqué l’Afrique ancienne, une partie de l’Asie et du Proche Orient. De nos jours, quelques tribus du continent noir refusent d’abandonner cette pratique bien qu’elle soit dénoncée comme étant une activité néfaste et dangereuse qui bafoue la dignité de la femme, tout en l’exposant à des problèmes de santé.
OBJECTIFS
Montrer que l’on ne peut pas tout accepter au nom de la tradition et qu’on est bien obligé d’admettre qu’autant il y a de « bonnes » coutumes, autant il y en a aussi de « mauvaises ». Améliorer les techniques de sensibilisation des communautés sur les risques et les dangers liés à la pratique de l’excision. Eduquer, informer, sensibiliser et non stigmatiser celles qui pratiquent ou subissent l’excision. Veiller à la mise en place, dans les pays concernés par l’excision, d’une législation adaptée, fondée sur la liberté des personnes et le droit des enfants. Etudier mieux les conséquences psychosomatiques des mutilations sexuelles afin d’améliorer la prise en charge de nombreuses personnes qui souffrent de ce fléau. Tenir des statistiques fiables sur le taux d’accidents, de décès et d’handicaps liés à la pratique des mutilations sexuelles. Accompagner les gouvernements dans la mise en place d’un environnement protecteur pour les femmes et les enfants et contribuer à l’abandon de la pratique par l’introduction de mesures sociales et d’une législation appropriées. Mettre en place des voies et moyens d’intégration et de responsabilisation des communautés, des autorités et des institutions traditionnelles dans la lutte contre l’excision, qui ne doit pas leur être imposée du dehors.
LES ATTENTES
Faire tomber le tabou qui entoure généralement les mutilations sexuelles en Afrique. Une grande sensibilisation sur les effets néfastes de la pratique sur le plan national et international, afin d’inviter les gens à exploiter les traditions positives des communautés, à s’exprimer, à discuter et à informer les familles sur les droits humains et sur leur responsabilité. Diminuer progressivement et de façon irréversible le nombre de femmes mutilées dans le monde.
Débat :
Qu’est-ce qui explique le mieux la persistance de l’excision dans nos communautés ?
Pour lutter contre cette pratique pernicieuse, vaut-il mieux l’éducation que la punition ?
LA LUTTE CONTRE LA TRAITE LIEE A L’IMMIGRATION CLANDESTINE ET L’EXPLOITATION SEXUELLE Termes de référence L’adultère était fermement condamné dans les sociétés traditionnelles, et certaines pratiques, soucieuses de contrôler l’activité sexuelle chez la femme, n’ont trouvé rien de mieux que de l’exciser. C’est ainsi que l’excision devient une coutume qui envahit les communautés. Elle serait cependant d’origine africaine. Les Phéniciens et les Syriens de la Palestine reconnaissaient qu’ils avaient appris cet usage des Egyptiens. Cette pratique a marqué l’Afrique ancienne, une partie de l’Asie et du Proche Orient. De nos jours, quelques tribus du continent noir refusent d’abandonner cette pratique bien qu’elle soit dénoncée comme étant une activité néfaste et dangereuse qui bafoue la dignité de la femme, tout en l’exposant à des problèmes de santé.
OBJECTIFS
Montrer que l’on ne peut pas tout accepter au nom de la tradition et qu’on est bien obligé d’admettre qu’autant il y a de « bonnes » coutumes, autant il y en a aussi de « mauvaises ». Améliorer les techniques de sensibilisation des communautés sur les risques et les dangers liés à la pratique de l’excision. Eduquer, informer, sensibiliser et non stigmatiser celles qui pratiquent ou subissent l’excision. Veiller à la mise en place, dans les pays concernés par l’excision, d’une législation adaptée, fondée sur la liberté des personnes et le droit des enfants. Etudier mieux les conséquences psychosomatiques des mutilations sexuelles afin d’améliorer la prise en charge de nombreuses personnes qui souffrent de ce fléau. Tenir des statistiques fiables sur le taux d’accidents, de décès et d’handicaps liés à la pratique des mutilations sexuelles. Accompagner les gouvernements dans la mise en place d’un environnement protecteur pour les femmes et les enfants et contribuer à l’abandon de la pratique par l’introduction de mesures sociales et d’une législation appropriées. Mettre en place des voies et moyens d’intégration et de responsabilisation des communautés, des autorités et des institution traditionnelles dans la lutte contre l’excision, qui ne doit pas leur être imposée du dehors.
LES ATTENTES
Faire tomber le tabou qui entoure généralement les mutilations sexuelles en Afrique. Une grande sensibilisation sur les effets néfastes de la pratique sur le plan national et international, afin d’inviter les gens à exploiter les traditions positives des communautés, à s’exprimer, à discuter et à informer les familles sur les droits humains et sur leur responsabilité. Diminuer progressivement et de façon irréversible le nombre de femmes mutilées dans le monde.
Débat :
Qu’est-ce qui explique le mieux la persistance de l’excision dans nos communautés ?
Pour lutter contre cette pratique pernicieuse, vaut-il mieux l’éducation que la punition ?
RECHERCHE SUR LES PRATIQUES ENDOGENES Termes de référence
Il existe dans toute l’Afrique, comme dans les autres continents, un large éventail de pratiques très souvent millénaires, qui vont de simples gestes quotidiens, comme la façon de se saluer, à des institutions complexes exigeant des années d’initiation. En Afrique de l’Ouest, par exemple, la pratique du Sanaukou y a eu une grande expansion au point d’être transportée par les étrangers dans leurs communautés locales. Il s’agit d’une parenté à plaisanterie, une insulte pour rire qui constitue un élément essentiel de la culture ouest africaine qui met en conflit les ethnies, les familles ou deux personnes : un Sénégalais nommé Diop, mâchoire crispée, traite de voleur un Ndiaye qu’il ne connaît pas, juste parce qu’il s’appelle Ndiaye. Le dénommé Ndiaye, sourcils froncés, insulte Diop avec le même arbitraire ? L’observateur non tropicalisé ne s’apercevra pas vite qu’il s’agit d’humour. Ces pratiques, si importantes pour la conservation de notre identité et de nos cultures, sont aujourd’hui menacées d’extinction et posent le problème de leur sauvegarde.
LES OBJECTIFS
La recherche devrait souligner l’importance capitale des pratiques endogènes comme ciment des liens d’amitié et de solidarité dans les ethnies, les clans et les familles. Utiliser les pratiques endogènes pour promouvoir la paix et la stabilité des communautés et, au-delà, éviter les guerres ou les querelles tribales et ethniques. Mettre en évidence les valeurs véhiculées par les pratiques les plus répandues au-delà de la banalité des gestes et des apparences ludiques. Faire des pratiques endogènes un moyen de maîtrise et d’enseignement de nos langues et de toutes nos cultures en perte de vitesse. Donner un nouveau souffle à l’art et au cinéma africains à travers la mise en valeur et la vulgarisation de nos pratiques endogènes. Promouvoir l’esprit de pardon, de maîtrise se soi et de courage face à l’adversité. Dénoncer et éradiquer les pratiques endogènes dangereuses, inhumaines et obsolètes. Mettre sur pied des programmes d’éducation et d’enseignement des pratiques endogènes positives.
LES ATTENTES
Aboutir à une cohabitation pacifiée et harmonieuse entre les peuples fondée sur une connaissance mutuelle et non sur des préjugés. Faire de nos communautés des sociétés équilibrées qui intègrent et protègent l’individu au lieu de le briser. Faire de l’harmonie sociale et de la solidarité le meilleur moyen de lutte et de prévention contre le stress et la maladie mentale.
Débat : la modernisation des pratiques endogènes est-elle possible, est-elle souhaitable ?
LES VALEURS DE DEBUT ET DE FIN DE VIE Termes de référence
Il existe dans toute l’Afrique, comme dans les autres continents, un large éventail de pratiques très souvent millénaires, qui vont de simples gestes quotidiens, comme la façon de se saluer, à des institutions complexes exigeant des années d’initiation. En Afrique de l’Ouest, par exemple, la pratique du Sanaukou y a eu une grande expansion au point d’être transportée par les étrangers dans leurs communautés locales. Il s’agit d’une parenté à plaisanterie, une insulte pour rire qui constitue un élément essentiel de la culture ouest africaine qui met en conflit les ethnies, les familles ou deux personnes : un Sénégalais nommé Diop, mâchoire crispée, traite de voleur un Ndiaye qu’il ne connaît pas, juste parce qu’il s’appelle Ndiaye. Le dénommé Ndiaye, sourcils froncés, insulte Diop avec le même arbitraire ? L’observateur non tropicalisé ne s’apercevra pas vite qu’il s’agit d’humour. Ces pratiques, si importantes pour la conservation de notre identité et de nos cultures, sont aujourd’hui menacées d’extinction et posent le problème de leur sauvegarde.
LES OBJECTIFS
La recherche devrait souligner l’importance capitale des pratiques endogènes comme ciment des liens d’amitié et de solidarité dans les ethnies, les clans et les familles. Utiliser les pratiques endogènes pour promouvoir la paix et la stabilité des communautés et, au-delà, éviter les guerres ou les querelles tribales et ethniques. Mettre en évidence les valeurs véhiculées par les pratiques les plus répandues au-delà de la banalité des gestes et des apparences ludiques. Faire des pratiques endogènes un moyen de maîtrise et d’enseignement de nos langues et de toutes nos cultures en perte de vitesse. Donner un nouveau souffle à l’art et au cinéma africains à travers la mise en valeur et la vulgarisation de nos pratiques endogènes. Promouvoir l’esprit de pardon, de maîtrise se soi et de courage face à l’adversité. Dénoncer et éradiquer les pratiques endogènes dangereuses, inhumaines et obsolètes. Mettre sur pied des programmes d’éducation et d’enseignement des pratiques endogènes positives.
LES ATTENTES
Aboutir à une cohabitation pacifiée et harmonieuse entre les peuples fondée sur une connaissance mutuelle et non sur des préjugés. Faire de nos communautés des sociétés équilibrées qui intègrent et protègent l’individu au lieu de le briser. Faire de l’harmonie sociale et de la solidarité le meilleur moyen de lutte et de prévention contre le stress et la maladie mentale.
Débat : la modernisation des pratiques endogènes est-elle possible, est-elle souhaitable ?
Programme proposé
Heure
| Sessions
| Responsable
| JOUR 1 : Lundi 18 juillet 2011
| 09h00-10h00
| Cérémonie d’Ouverture, sous la présidence de :
S.E. Le Président de AMCOST (à confirmer)
Excellences les Ministres de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique, de la Science et de la Technologie (ou leurs Représentants)
S.E. M. le Professeur Jean Pierre O. EZIN, Commissaire en charge des RHST, Commission de l’Union Africaine
S.E. Docteur Luis Gomez SAMBO, Directeur Régional OMS Région Afrique ou son Représenté (à confirmer)
S.E. M. L’Ambassadeur Représentant Permanent du Cameroun auprès de l’Union Africaine
Dr Aïda Opoku-Mensah, Directeur, CEA
Le Représentant de l’UNESCO
| 10h00-10h30
| Pause café
| Comité d’Organisation
| 10h30-11h00
| Fondements socio - culturels du Système Pan Africain de Certification en Evaluation Ethique
| CERB/ COPAB
| 11h00-11h30
| Certification et labellisation en éthique de la recherche
| CERB/COPAB
| 11h30-12h00
| Activités de l’OMS pour la coordination et l’harmonisation des programmes d’Ethique des Soins et des Essais cliniques en Afrique
| OMS Région Afrique
| 12h00-
12h30
| Programmes d’appui de la CEA en matière de Recherche pour le Développement
| CEA
| 12h30
| Pause Déjeuner
| Comité d’Organisation (CO)
| 14h30-17h00
| Table Ronde : Présentation des travaux du 2ème congrès du COPAB :
Présentation des conclusions du 2ème congrès du COPAB
Présentation de la Commission Scientifique du COPAB et de l’Opérationnalité de ses Plateformes.
Présentation du plaidoyer du Protocole à la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, relatif à l’Ethique et la Bioéthique.
Présentation de la proposition du Protocole à la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, relatif à l’Ethique et la Bioéthique
Présentation de la structuration du COPAB
| Modérateurs :
Commission de l’Union Africaine
OMS Région Afrique
CEA
UNESCO
COPAB
| 18h00
| Cocktail d’ouverture à l’Hôtel Hilton
| Ambassade du Cameroun
| JOUR 2 : Mardi 19 juillet 2011
| 09h00-09h30
| Présentation de la vision africaine de la Bioéthique
| CERB
| 09h30- 10h00
| Présentation des Termes de Référence des Plateformes Africaines d’Ethique et de Bioéthique
| CERB
| 10h00
| Pause café
| CO
| 10h30-12h30
| Sessions parallèles : Communications scientifiques dans les Plateformes Africaines d’Ethique et de Bioéthique
La Culture et l’Education
Les transitions anthropologiques et démographiques sur le continent africain
La gouvernance écologique
La gouvernance politique
Les relations internationales et la Coopération
L’Economie de Développement
La Finance internationale
Le Droit international
La lutte contre la corruption
L’information et les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication
Les affaires et la déontologie des entreprises
La Santé publique
La lutte contre le VIH/SIDA
Les standards de Biosécurité
Les Biotechnologies en agriculture
La Gestion des Changements Climatiques et des Déchets Toxiques
La Recherche sur les Changements Climatiques
La recherche sur les OGM et l’éthique des programmes alimentaires et de lutte contre la faim
Les Essais cliniques et l’évaluation des Directives pour la Recherche en Santé
Les Bonnes Pratiques Cliniques et Pharmaceutiques
La Santé et les Droits de l’Homme en milieu pénitentiaire
Les recherches sur les mutilations génitales, en particulier l’excision
La lutte contre la traite liée à l’immigration clandestine et à l’exploitation sexuelle
Les pratiques endogènes de la vie
Les valeurs de début et de fin de vie
| Modérateurs :
CUA (RHST)
OMS Région Afrique
CEA
UNESCO
COPAB
| 12h30-14h30
| Pause déjeuner
| CO
| 14h30-18h00
| Session plénière :
Rapports des travaux en sessions parallèles
(10mn présentation – 10mn débat) (Intégrer une pause café de 30 mn)
| Modérateurs :
CUA (RHST)
OMS Région Afrique
CEA
UNESCO
COPAB
| JOUR 3 : Mercredi 20 juillet 2011
| 09h00-12h30
| Session plénière :
Rapports des travaux en sessions parallèles (suite)
(10mn présentation – 10mn débat) (Intégrer une pause café de 15mn)
| Modérateurs :
CUA (RHST)
OMS Région Afrique
CEA
UNESCO
COPAB
| 12h30-14h30
| Pause déjeuner
| CO
| 14h30-15h30
| Constitution des Plateformes Africaines d’Ethique et de Bioéthique
Adoption du programme d’activité des Plateformes
Recommandations et Résolutions
| RHST/CUA
CEA/UNECA
OMS Région Afrique
UNESCO
COPAB
| 15h30-15h45-17h00
| Pause café
Assemblée Générale du COPAB
| CO
Comité provisoire du COPAB
| 17h00-18h00
| Cérémonie de clôture + Cocktail de clôture
sous la présidence de :
S.E. Le Président de AMCOST (à confirmer)
Excellences les Ministres de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique, de la Science et de la Technologie (ou leurs Représentants)
S.E. M. le Professeur Jean Pierre O. EZIN Commissaire en charge des RHST, Commission de l’Union Africaine
S.E. Docteur Luis Gomez SAMBO, Directeur Régional OMS Région Afrique ou son Représenté (à confirmer)
S.E. M. l’Ambassadeur Représentant Permanent du Cameroun auprès de l’Union Africaine
Dr Aïda Opoku-Mensah, Directeur, CEA
Le Représentant de l’UNESCO
| CO
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Adresse provisoire du COPAB
s/c Ministère des Relations Extérieures du Cameroun – Direction Afrique, Yaoundé, Cameroun c/o Cameroon Bioethics Society (CBS) P.O. Box 2743, Douala, Cameroon Email : cerbcbs@yahoo.fr Pg
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