Pour ceux qui connaissent la Saga des Mandalas sachez que ceci se passe sur la Terre dont le quanda se note zéro (+ ou -) epsilon. Les calendriers affichent








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Brigit.

Je ne peux ni ne veux, partir avec mon nouvel amant pour visiter, en sa compagnie, les points les plus reculés de la planète. Des obligations impératives et programmées de longue date me retenaient ici, comme tout président de holding qui se respecte. Par ailleurs, voyager comme il me le propose, présente de nombreuses difficultés dans mon cas particulier ! Mes yeux et ma peau d’albinos imposent de lourdes et pénibles conditions de filtrage de la lumière. Il en va de même en ce qui concerne la protection de mon épiderme Je me sens très amoureuse de lui et j’interdis à ma femme de ménage de changer la taie de l’oreiller sur lequel il a dormi (sic) près de moi. Je veux conserver son odeur si ‘ motivante’ jusqu’à ce qu’il me revienne. Enfin et surtout, je m’offre, chez Pinkerton, un surcroît d’enquête pour en savoir plus sur celui qui me semble devoir devenir l’Homme de ma vie.

De ce côté là, je dois avouer que les enquêteurs se paient, à mes frais, le bide le plus absolu ! Patrick Smith semble descendre du vent ! A moins qu’il ne vienne d’une germination spontanée produite directement sur le sol de sa concession en Afrique du Sud ? Ils n’ont pas pu relever la moindre trace de sa présence antérieurement à sa soudaine apparition. Les employés de Pinkerton (grassement payés par moi et encouragés par de substantielles primes) ne me fournissent que quelques miettes d’informations ou des bribes de rumeurs. Les habitants de la ferme voisine remarquèrent, écrivent-ils, un genre de phénomène atmosphérique la veille du premier jour où l’on relève la présence de Patrick (je nomme cela son « arrivée » en l’absence de tout autre renseignement). à la tombée du jour, une sorte de tornade miniature les a surpris. Elle arracha les feuilles des arbres sur un rayon de quelques centaines de mètres. Cela ne dura que trois ou quatre minutes. La ronde des feuilles tournant subitement à vive allure les amena à penser qu’il s’agissait d’un simple et étrange coup de vent. Ils notèrent également que la température ambiante baissa brusquement et ils songèrent, par simple réflexe paysan, que la saison froide arrivait trois mois trop tôt. Mais, tout rentra dans l’ordre dix minutes plus tard, et sans l’insistance des enquêteurs, ils ne s’en souviendraient guère !

Un vagabond, qui ne vivait que de rapines et de braconnage se trouvait endormi dans l’une des pièces de la ferme abandonnée. Pour pénétrer, il avait cassé l’un des carreaux, cherchant dans cette ferme abandonnée, un refuge pour la nuit. Il s’était endormi sur une vieille couverture trouvée dans un coin de la pièce, prêt à fuir à tout instant. Il s’était allongé près de la fenêtre et avait également ressenti ce froid et cette brève accélération du vent. En dehors de cette confirmation il ne put fournir aucun autre détail réellement utile.

L’agent de Pinkerton nota, tout de même et par habitude, que le vagabond prétendait se souvenir d’avoir perçu de vagues mouvements du côté de la grange. Il avait pensé à fuir, durant un instant mais, comme cela ne s’était pas reproduit et que l’épisode de froid ne l’y encourageait pas d’avantage, il resta jusqu’à l’aube. En partant, il décrivit un grand demi-cercle pour passer le plus loin possible de la grange. Les voisins et le vagabond restaient formels sur plusieurs points : Ils n’avaient entendu aucun véhicule arriver, ni par la route ni par les airs. Ils admettaient toutefois qu’un ballon atmosphérique ou un vélo ou une simple arrivée à pied, ne causaient aucun bruit.

Je savais tout sur les premiers contacts de Patrick, sur ces premiers mouvements, sur ses premiers échanges de diamants. De même, je connaissais le contenu de l’histoire qu’il avait raconté aux gens d’Anvers, quant à l’origine des pierres. Cela se révéla tenir, au mieux, d’une pure fiction ! Une véritable histoire à dormir debout ! Pure invention que cela ! En conclusion, Patrick venait de nulle part !

Moi, l’albinos, je me flatte de ce que les autres me considèrent toujours comme une personne au caractère affirmé ! Cela reste valable aussi bien pour mes confrères en affaires que pour mes employés. Ils me voient comme une personne qui ne s’en laisse pas conter ! Une femme qui maintient une tendance naturelle à chercher des explications rationnelles plutôt qu’à spéculer, de façon plus ou moins ésotérique ou de suivre des idées relevant de la science fiction. Je m’accrochais donc à ce qui me paraissait le plus plausible : Patrick était arrivé, sans doute, en ballon ou en parachute et avait atterrit n’importe où. Il venait sans doute de Madagascar ou de l’île de la Réunion à moins qu’il n’arrive d’une autre île de l’océan indien ? Ce type de voyage peut s’organiser discrètement et un ballon, une fois utilisé, se détruit ou se cache assez aisément. C’est encore plus facile pour un parachute. Les diamants ne pouvaient pas provenir d’un vol puisque aucun incident de ce genre n’avait figuré dans les journaux ni n’avait mobilisé la police sur toute la planète. Ils venaient donc d’une cache ou d’une collection privée et, à cet égard, ce qu’en racontait Patrick pouvait refléter un fond de vérité. Quel que soit le lieu dont il pouvait venir, Patrick, certainement, l’avait quitté avec la plus grande des discrétions ! Madagascar possède des ressources minéralogiques insoupçonnées et a été colonisée depuis longtemps Non ! Je ne rejetai pas cette hypothèse et considérai comme pensable et même hautement probable que Patrick en vienne. Cela expliquerait aussi la connaissance profonde qu’il possède dans le domaine des fragrances et des parfums, domaine où les « herboristes » malgaches méritent leur réputation.

Malheureusement, Pinkerton n’a absolument rien trouvé là-bas qui le confirme. J’ai donc employé les grands moyens ! En m’inspirant des films de cow-boys américains, j’ai fait diffuser dix mille affiches dans la Grande île avec offre de récompense à qui donnerait le moindre renseignement sur l’individu dont la photographie s’étalait partout en un mètre sur deux.

Quelques faisans, de basses envergures, trois escrocs, qui montèrent assez astucieusement leurs coups, et quelques farfelus tentèrent de toucher tout ou partie de la prime. Pinkerton prouva les mensonges et dévoila les truquages, mais cela ne changea pas le résultat final que l’on pouvait assimiler à l’insuccès le plus net dans une opération menée dans le vide. Il n’existait rien de tangible qui concerne Patrick ! Rien de rien ! Je dois donc me contenter de dire que cet homme semble sortir du néant ! C’est rageant !
Smith Patrick (alias Glombl).

Le Mandala s’étalait à plat sur le sol et deux jeunes moines, agissant alternativement, le complétaient. À l’aide d’un entonnoir en papier le premier déversait, avec minutie, une ligne de sable bleu vif en lisière d’un rectangle de trois mètres sur deux. Lorsqu’il devait s’interrompre, la main moins sûre, l’autre à l’aide d’une balayette ramenait les quelques grains qui « débordaient » vers l’emplacement exact attribué par les anciens. Tous paraissaient concentrés et parfaitement heureux à la contemplation de cette image multicolore décrivant une sorte de labyrinthe où le regard et les pensées se perdaient.

Pour moi, Glombl, cela évoquait vaguement l’un de ces circuits imprimés qui caractérisent les moteurs de type Arcany. Ceux que nous utilisons, dans mon coin de galaxie, pour passer instantanément d’une planète à une autre. Je ressentais aussi une sorte de composante hypnotique dans le Mandala avec un début de vertige contre lequel je devais lutter. Attention ! Danger ! J’aimerais disposer du temps nécessaire pour tenter de comprendre le pourquoi et le comment de cette image magique ! Mais, dans quelques minutes, ils effaceront tout et ils fêteront cet important événement par de grandes libations. Une photographie ou un enregistrement matériel quelconque restent toutefois possibles et je sais que les moines ne s’y opposeraient pas. Pourtant, je ressens la très intime conviction que cette démarche ne donnerait rien. Il me reste encore la possibilité de tout mémoriser mais ce processus peut se révéler dangereux à la longue. Vous devez savoir que, pour nous, ce qui donne lieu à une mémorisation ne s’efface plus que dans la mort. Ceci explique que nous y regardions à plusieurs fois avant de nous livrer à cet effort de l’esprit. Pour illustrer mieux mon souci, je confirme que depuis environ quatre cents années (terrestres) de voyages et de parcours dans les Secteurs galactiques, je n’ai mémorisé, en tout et pour tout, que neuf fois. Je ne le regrette nullement mais, d’autres que moi, commirent l’erreur regrettable de trop inscrire dans leurs mémoires et maudissent encore le jour où ils prirent la mauvaise décision. Alors j’hésite !

Tandis que je me livre à ces réflexions, un très vieux dignitaire sort de nulle part et vient se placer à côté de moi en silence. Puis, il me prend la main comme s’il emmenait promener un enfant et m’incite d’un geste à mieux voir le Mandala. Je décide de commencer à mémoriser car, d’un instant à l’autre, ils détruiront tout en quelques coups de balais.

Tout à coup je me sens pris d’un vertige et me cramponne à la main secourable de l’ancien. Un instant plus tard j’éprouve la curieuse impression de flotter au-dessus d’un monde qui me semble parfaitement inconnu. Le vieux se trouve toujours là, je le sens mentalement mais ne le vois pas. Je ne distingue pas plus mon propre corps ! Nous partageons, entre nous, les sentiments mitigés que le spectacle de ce monde qui semble vierge de tout signe d’habitation, nous procure. Il semble que nous flottions en un mouvement de déplacement qui nous entraîne lentement à visiter la planète, dont nous restons assez proches pour observer les détails. Je dirais que nous devons circuler à une bonne douzaine de mètres du sol.

Tout à coup, annoncé par de la fumée, un campement apparaît. Un groupe d’environ trente personnes se livre à des danses autour d’un feu. L’époque correspond à l’âge du bronze. Une jeune femme attachée sur un poteau va, me semble-t-il, recevoir un coup de couteau qu’un genre de « chaman » s’apprête à lui donner. Je me sens révolté de voir tant de grâce et de beauté détruite par des brutes et une vive envie d’intervenir s’empare de moi. Mais comment le pourrais-je ? Mon compagnon semble éprouver les mêmes réactions que moi mais il connaît bien ces transes qui lui permettent de voyager vers d’autres mondes ou d’autres temps. Je sens une force mentale sortir de son esprit et se diriger vers le couteau du sacrificateur. Celui-ci devient trop chaud pour que l’exécuteur puisse continuer à le brandir. Il émet un hurlement de douleur le laisse tomber sur le sol tandis qu’il contemple avec ahurissement l’intérieur de sa main. Celle-ci montre les signes évidents d’une brûlure au troisième degré. La jeune femme semble provisoirement sauvée mais je n’en saurai pas plus car nous voici de retour auprès du Mandala.

Avant toute chose je me hâte de mémoriser complètement sa structure et ses coloris. Et, seconde surprise, tandis que je me livre à ce lourd exercice mental, le Mandala semble prendre une dimension de plus. Mes yeux continuent à le voir au sol et, simultanément, je le perçois sous la forme d’une pyramide complexe et multicolore. Ma mémoire sait que cette pyramide existe ou a existé quelque part sur cette planète. Cela constitue l’une des principales données lues dans ma documentation. Oui, je sais maintenant : Il s’agit des ruines du plus ancien temple voué du Tantrisme. J’hésite entre deux lieux, ma mémoire n’est pas toujours infaillible. Cela peut évoquer le temple, très abîmé de Samye ou un nom analogue au Tibet ou au Bhoutan ou, bien plus loin, une vieille ziggourat, la plus ancienne de toutes, dont les ruines se trouvent géographiquement en Mésopotamie ? Je vérifierai cela plus tard.

Ma vision normale revient, et en même temps, je ressens l’impression de voir en perspective tout un défilé de Temples Mandalas. Les plus anciennes ruines, informes, remontent à sept ou huit mille années locales alors que la plus récente ne daterait que de vingt ans. Mais cela reste fugace et imprécis. Puis, au tout dernier instant, je perçois une transmission télépathique émise par un groupe d’animaux marins : un genre assez particulier de seiches. Ils m’envoient le concept d’une machine enfouie en bordure d’un océan. A première vue cet engin ne ressemble pas à un artefact de transport de type Arcany mais je perçois en même temps qu’elle peut s’y référer ? Je dois délirer car, à ma connaissance, jamais au grand jamais, Arcany ni aucun de ses engins, ne sont venus visiter l’intérieur de ce Secteur galactique !

Voilà, le Mandala, dessiné sur le sol, est maintenant complètement parachevé et je sais que nous allons bientôt participer à la fête qui termine le tout. Les moines les plus jeunes attaquent le chef d’œuvre en balayant allègrement le Mandala qu’ils ont mis si longtemps à disposer au sol ! Ces mœurs, consistant à construire avec soin pour immédiatement détruire ensuite et en se hâtant, me paraissent, pour le moins, curieuses ! Je sonde en profondeur celui qui m’a emmené vers ce monde étrange et si primitif. Je tiens à savoir ce qu’il en sait, ce qu’il en comprend ou ce que la tradition en dit. Je trouve, en lui, des éléments extrêmement simples, mais aussi, en sondant plus intensément que cela recouvre simultanément des concepts abscons et particulièrement compliqués ! Au premier niveau de sa conscience, le moine pense que le Mandala lui permet de voyager dans le temps. Il le reçoit comme un retour vers des temps anciens depuis longtemps disparus. Mais le sondage en profondeur montre qu’il se fourvoie à ce sujet car des détails géographiques du paysage retiennent mon attention. Tout se présente comme exactement identique à ce qui existe maintenant ! Les montagnes et les collines qui nous entourent montrent les mêmes niveaux d’érosion appliqués au même paysage. Les deux rivières qui coulent dans les vallées, à droite et à gauche du Temple, ruissellent, parfaitement identiques à celles qui y coulent en ce moment. En réalité, tout se passe comme si nos esprits jouaient à saute monde en voyageant vers un des mondes parallèles à celui des Horribles. La géographie reste identique mais les évolutions de l’humanité s’y sont déroulées de manières complètement inégales. Quelques phrases lues au cours de ma préparation à cette visite et la réception de pensées informulées chez quelques dignitaires et conservateurs des archives historiques me le confirment.

Très importante découverte que celle-là ! Ainsi ces affreux, ces horreurs se montreraient capables de passer provisoirement et pour de courtes périodes, de leur monde à un autre monde décalé dans le temps ! Nous connaissons cette théorie se rapportant au saute monde, et, sur le monde de Foxor, ils ont mené des études poussées sur ce problème. Ils nomment la quantité de décalage entre des monde parallèles dans le temps : le Quanda. Je sais qu’ils maîtrisent assez bien la valeur de ce décalage et qu’ils ont procédé à des échanges de « personnalité » entre deux individus habitant sur deux mondes décalés de plusieurs quandas. Il faut, si j’en crois ma pauvre mémoire, que les deux participants le désirent très fortement et cela au même instant précis. La durée de l’échange dure toujours une année exacte. La base à prendre, dans les calculs, se rapporte à la révolution de la planète du « voyageur » autour de son soleil. Cette découverte, récente dans notre Secteur galactique, intéresse un grand nombre de nos plus éminents savants.

Ici, cela semble complètement différent. Le déplacement est initié au hasard et dépend du dessin et de la structure du Mandala. Ceux-ci reflètent les inspirations de chacun des moines dessinateurs ou viennent de la reproduction d’images d’archives. Les visites aux mondes décalés durent peu de temps, si j’en juge par mon actuelle expérience. Sur ces mondes les interventions possibles semblent extrêmement limitées. Les moines ne réalisent que de brèves incursions et ils paraissent craindre un mouvement inverse qui introduirait les habitants de l’autre monde dans le leur. Raison pour laquelle ils détruisent le Mandala presque aussi vite qu’ils le terminent. Les constructions des Ziggourats (ils nomment ainsi les Mandalas de pierre) visaient la durée et la pérennité. Les plus belles pierres, les meilleures briques séchées au soleil, étaient montées, jadis, à chaux et à sable ou aux mortiers de bitume. Je suppose que quelques rares initiés, arrivés aux plus hautes perfections du tantrisme, y résidaient de façon permanente. Là, l’homme de l’élite, choisi entre mille, y entretenait -ou, qui le sait y entretient encore- des relations suivies avec les mondes parallèles aperçus, jadis, au cours de sa vie ? Encore un sujet à creuser.
*******

Royal, et dès mon arrivée dans ce Temple, je donne en offrande, une notable contribution financière à la bonne marche de leur congrégation. Grâce à cette somme rondelette, les réjouissances qui suivirent en musique, danses ou sous forme de bonnes nourritures procurèrent, à tous les participants, beaucoup de joie et de bonheur. Elles reçurent l’accueil le plus chaleureux ! Madame Sako se laissa même un peu aller avec les encens et les boissons capiteuses. En un mot comme en cent elle s’enivra et demeura complètement saoule au point de ne presque plus pouvoir mettre un pied devant l’autre. Moi, sans problèmes, je buvais mais j’épurais au fur et à mesure, malgré les grandes quantités absorbées. Durant toutes ces festivités je dus me rendre deux fois aux lavabos pour y absorber discrètement trois litres d’eau et utiliser la prise de courant pour recharger à fond mes réserves énergétiques.

Madame Sako, à présent, se lâchait complètement. Elle commença par dénouer ses cheveux, puis décida de se livrer à une danse érotique tout en dégrafant ses vêtements. Je pus constater à ce moment que sa poitrine subissait la contrainte permanente d’une bande de toile qu’elle portait très serrée et qu’elle venait de défaire ! Impossible, dans son trouble mental, de plonger en son esprit pour en comprendre les raisons. Je dus prendre sur moi de la contraindre à revenir vers notre véhicule pour y cuver en attendant l’heure de notre retour. Mais elle ne voulait pas que je la quitte et je dus prendre place à ses côtés.

Elle se nicha dans le creux de mes bras comme si cet endroit bien spécial, l’attendait depuis toujours. J’essayais de résister, non sans difficultés, aux effluves de phéromones qui se dégageaient d’elle. Mon propre parfum répulsif, maintenant évaporé, ne produisait plus le moindre effet. Je tentais réellement de me gendarmer en pensant à Brigit, ma belle albinos et à son amour inconditionnel pour moi. Je me forçais à penser à autre chose et, en particulier, à cette idée de tenter une union à cinq sur ce monde déshérité. Je me demandais si je ne déraisonnais pas ?

****

Trois heures plus tard, ma guide se réveilla et prit soudain conscience de la situation. Surtout, elle se sentit vexée d’avoir perdu la face devant moi, un étranger et le patron de son ami ! Elle ne savait plus où se mettre ni comment se comporter. Par contre, elle savait parfaitement les effets que l’alcool produisait souvent sur elle. Quant aux conséquences effectives et affectives, cette femme m’en gardait une certaine reconnaissance. Pour dégeler l’atmosphère je lui demandai ce qu’elle savait à propos d’animaux marins et je lui décrivis la seiche de la brève vision envoyée par les « immatériels ». Elle ne savait rien à ce sujet sauf qu’elle les appréciait particulièrement en tant que plat gastronomique.

Puis, acceptant cette digression fort utile, Sako me proposa de nous arrêter à l’aquarium, sur le chemin du retour. J’ai accepté sa proposition et je ne le regrette pas. Au fronton de ce bâtiment s’étale le titre pompeux de « Centre Océanographique. » Il reste ouvert aux visiteurs, jours et nuits. Je disposais d’assez de temps pour approfondir mes impressions dans cette voie et, de plus, cela constituait une habile diversion à notre commun malaise.

Nous entreprîmes donc cette visite qui me permit, en quelques heures, de voir tous les principaux habitants du domaine marin de la planète. Certes, lors de l’étude préalable à cette mission, je m’était renseigné sérieusement en lisant et en tentant de bien me souvenir de tout ce qui les concernait- en tout cas de tout ce que nos savants et géographes en savaient- mais une approche directe ne se révèle-t-elle pas toujours préférable ?
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