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Part Ouvrier Français s’élève contre colonisation mais patriotisme ≥. LDH alerte l’opinion sur colonisation violente rendant décolonisation future pbtq : « L’humanité est outragée, nos lois sont violées ; les indigènes acculés à la haine. LIAUZU C. « La LDH a donc bien élaboré progressivement un projet colonial » en demandant « un régime de justice, d’égalité et de fraternité » conforme à l’idéal républicain et à la France civilisatrice. Pas de remise en cause de la légitimité de coloniser. VII. Le parti colonial et la « plus grande France » p 598 1912 opposition pour instauration protectorat du Maroc faible dc pas objet de clivage politique car fait ≥ idéologie Ch-R AGERON : Parti colonial = « grpe de pression fut le ppal inspirateur de la politique extérieure de la France entre 1890 et 1911 » 1892 naissance Parti colonial = 42 députés jusqu’à 142 députés en 1902 avec tous les prdt de la République comme membre actif. 2nd groupe ap le groupe agricole avec clientèle importante + associations come la société de géographie avec idéal de découverte maisb pas de parti politique car fait ancré dans les mentalités donc pas besoin d’être défendu. Curiosités des français cf expo coloniale ≥ indifférence. Etat républicain se mue en Etat colonial en institutionnalisant la conquête avec adm. coloniale + école coloniale et armée coloniale. Grde France préférée à l’Empire + exaltation par école républicaine de la France des 5 parties du monde ou Tour de France de 2 anfants de BRUNO + exposition coloniale avec des zoos humains et des héros comme MARCHAND Fait colonial assimilé au patriotisme donc hors de critique. VIII. Monde colonial, sociétés perdues Belle époque imprégnée par monde colonial cf littérature P. LOTI, A. DAUDET.C. LIAUZU étudie anticolonialisme : les écrivains ne sont pas exempts des préjugés cf MAUPASSANT qui fait le portait des femmes indigènes P. GAUGUIN dresse sa peinture contre ravages de la colonisation. Colonisation précipitée dans un 3ème cycle de guerre ap conquête et pacification avec conflits pour indpdce et émancipation. France perd la possibilité de décoloniser en gardant son influence « L’oppression nous vient de la France mais l’esprit de liberté aussi » Lutte révolutionnaire ruine vision universaliste que la III République avait léguée aux peuples soumis. Principes de la République furent invoquer dans les luttes de décolonisation par ceux même à qui elle l’avait imposé. IV La France de la « Belle époque » p 609 Chapitre 10 Une société dans la modernité « belle époque ou avant guerre ? » (M. AGULHON) = contraste drame/ époque rose Qui n’a pas vécu avant 1914 ne sait pas ce qu’est la douceur de vivre = date rupture ! Belle époque = pt départ modernité culturelle cf E. LOYER Belle époque = terme de 1919 pr désigner avant guerre = idéalisation prospérité + ascension soc + paix Confiance dans le progrès = échec progrès monde meilleur ap 1870 Progrès technique = modernité Confiance dans les progrès de la société = possible du côté du peuple avec l’école cf J. M. OZOUF mêm si on ne peut nier les pauvres et les exclus = limites internes ! Rationalisation soc + hygiénisme + répression = exclusion ds déviants. Lente progression du nationalisme révèle fragilité des idées démocratique. I. La démocratie républicaine La république acceptée 1905 fin bloc de gauches = consensus + acceptation= adhésion socialistes au régime Ralliement des anarchistes et des anciens communards en partie avec patriotisme pour pouvoir la transformer de l’intérieur. Opposition à la république se concentre à droite cf élection 1910 70 députés se présentent hors République. République ÷ entre idée et pouvoir et ÷ entre institutions + pratique politique / imaginaire + valeurs Affirmation avec notables, rites = solidité malgré échecs Immobilisme avec soucis de plaire aux électeurs pour être réélus = échec réforme représentation plus égalitaire, droit de vote des femmes, armée... Fabrication loi lente cf retraite ouvrière 20 ans. « République de camarades » (CLEMENCEAU) = réflexe d’appartenance + solidarités République ≥ système de pouvoir et représentation = société de citoyens et promotion libertés reposant sur idéaux cf affichage DDHC dans les classes en 1901 1913 E. HALEVY : « la III Rép nous a donné la liberté d’opinion, de presse, de réunion, d’association » … acquis restreints par la réduction du champs de la citoyenneté mais levier pour en obtenir d enouvelles ou en étendre. Persistance héritages cf bagne, peine de mort questionnée en 1908 + menace libertés individuelles par armée ou colonie ou système pénitencier mais école les combat. Racines impériale de l’Etat Républicain mais transformation ss autorité de ses agents cf fonctionnaires critiques Une société de citoyens « Citoyens le mot commun aux radicaux et aux socialistes, rapproche les amants du suffrage universel mais exclut ceux qui n’y participent pas, les étrangers, les jeunes, les femmes. » M. REBERIOUX Citoyenneté pleine = accès SUM ≥ 21 ans R. HUARD : Certaines règles deviennent « partie intégrante de la doctrine républicaine : refus de la candidature officielle, établissement de critères objectifs pour le découpage des circonscriptions, liberté d’expression des opposants par la presse ou l’affichage ou les réunions publiques, liberté et secret effectif du vote. » Pp transformés en réalités concrètes par la loi cf loi 1913 sur isoloir et bulletins secret + loi 1881 sur la presse + loi électorale 1875. Individu masculin contribue à la communauté civique nationale dont il est membre. L’expérience du suffrage nourrit l’imaginaire républicain. République = « souveraineté entre les mains de tous les citoyens » Cs populaire de la démocratie en marche cf J. M. OZOUF sur instituteurs de la belle époque : Chacun de nous a le droit de prendre sa part à l’administration du pays par le bulletin de vote … Nous ne devons jamais nous désintéresser des affaires publiques.» Injustice = ½ population privée du vote M. PERROT les femmes , ces « silences de l’histoire » n’ont pas d‘existence civique + statut civil réduit. RF reconnait E femme civils si elle nie femme civique mais code Napoléon 1804 impose restrictions. Célibataire = femme majeure avec droits égaux alors que mariée ss tutelle de son mari jusqu’à la loi de 1907 elle ne touche pas son salaire reversé à son mari. Combat individuel pour accès carrière cf M. CURIE en 1906 remplace son mari décédé puis reçoit prix Nobel 1911. Louise MICHEL = symbole lutte féministe pour justice + revendication droit vote cf mvt suffragiste. Jeunes mineurs jusqu’à 21 ans dans contexte espérance de vie relative + W des enfants. Etrangers (3% pop) contribuent à la marche de la société mais e sont exclus = réfugiés politiques + travailleurs étrangers. Pb violences xénophobes cf 9 ouvriers italiens assassinés à Aigues-Mortes 1893 étdié par G. NOIRIEL. 1851 droit du sol + ouverture car besoin soldats dans l’armée L’Etat contre les libertés ? JP. MACHELON La République contre les libertés ? Les restrictions aux libertés publiques de 1879-1914 ébranlent mythe Belle époque. 1905 Liberté de cs. Fin gds textes libertés 1901 mais début mise en pratique. 1912 nomades élevés au rang de classe dangereuse = évolution nationaliste + Etat autoritaire plus que démocratique car issu de 2 Empires napoléoniens + protection régime contre ennemis réels ou supposés. Police = habitus d’adm fermée avec recours à la violence + chapotage par ministre intérieur cf Brigades du Tigre sous CLEMENCEAU mais peur incapacité modernisation et démocratisation. Justice = ordre ≥ libertés constitutionnelles même si affaire DREYFUS oblige défense du droit et la protection du citoyen. Armée = modernisation ratée + démocratisation refusée cf débat sur la loi des 3 ans = moyen de débattre sur org de l’armée et sa définition républicaine comme outil militaire à son service. Rêve d’une armée populaire et patriote comme L. GAMBETTA en 1871 mais impossibilité ar pesanteur Etat-major + peur politique + condition vie étudiée par O. ROYNETTE Bons pour le service. Etat ramené vers idéal républicain = soutien aux arts + sc (1901 création d’une caisse future CNRS) + école + modernisation PTT. II. Le mouvement social Le poids du travail Agriculture ≥ industrie dans l’emploi et ÷ entre branches capitalistiques des entreprises et petite production dans les ateliers et travail à domicile = fragmentation / inégalité Ch. CHARLE Histoire sociale de la France au XIXième « les facteurs d’identité des ouvriers comme classe restent en partie ceux des 2 1ier tiers du XIX. » P. VILAR parle « d’inconscience de classe » car faible encadrement syndical. 1906 naissance ministère du travail. Ministère du commerce de MILLERAND en 1899 : 1ière expérience de politique sociale cf ébauche protection soc des mineurs 1893 + sécurité + responsabilité patronale 1898. Catastrophe de Courrières + grève permet application repos hebdomadaire + loi 1906 La transformation des campagnes Grde dépression économique 1882-1896 = concentration des exploitations. F. DEMIER : « Poids petit exploitant explique retard agricole national car dissonance entre efficacité économique et stabilisation sociale de la République » + « paysannerie alliée le plus sûr de la république. » E. WEBER 1893, La fin des terroirs, campagnes s’éveillent à la République donc ancrage du régime dans une démocratie rurale plus idéalisée que réelle cf M. AGULHON, La République au village = apprentissage de la politique dès 1848 + unification du territoire / hommes avec école, service militaire, transports, presse. Armée = apprentissage de la Nation et la République s’y confond toute entière. Ch. CHARLE « les paysans sont acteurs de leur propre histoire en profitant des nouveaux espaces ouverts par la libéralisation politique » Les nouvelles couches 1874 L. GAMBETTA : avènement des couches nouvelles , un « monde de petits propriétaires, de petits industriels, de petits boutiquiers » qui forment la démocratie et la République = base éléctorale. M. REBERIOUX parle d’absence de classes car hétérogénéité importante. Pour Ch CHARLE « classes moyennes synonyme de bourgeoisie regroupe ensuite tous ceux qui veulent échapper au peuple. » Leviers promotion sociale = enrichissement + scolarisation. Les dynamiques bourgeoises Bourgeoisie = monde puissant 1/8ième population + pouvoir social appuyé sur pouvoir économique + réseaux sociaux. Grpe ouvert en France à des couches nouvelels + aristocratie qui cherche à s’allier pour faire coincider richesse et statut. « Nationalisme et catholicisme = idéologie de la bourgeoisie » + calque aristocratie + adhésion république stable = cf quête de la Légion d’honneur créé par NI au point que le gendre de GREVY en fit commerce LDH lieu de ceux qui disposent d’un capital intellectuel et croient en le progrès démocratique. Ch CHARLE « intellectuels donnent la force de défier des hiérarchies acceptées par catégories des petits (fonctionnaires, instituteurs, féministes …) » cf expérience des universités populaires Intellectuels soulignent l’écart entre projet civique et réalité sociale. Imaginer la république c’est la construire. Rapport de sexe Morale bourgeoise définit R/ H/F de façon puritaine et utilitaire. Epouse = mère = statut d’infériorité sociale + incapacité politique et même civile. Frustration sexualité/ amour dans mariage bourgeois = maison close Inversion R/ car femmes ont pouvoir dans offre plaisir. III. L’entrée dans la modernité L’âge de la prospérité 1890 fin grde dépression = vigueur du PNB début XX avec stabilité financière + devt secteur bancaire. Consommation diversification + hausse avec publicité cf bicyclette incarne la prospérité nouvelle des classes populaire. Le règne technique Rayonnement technique mise en sc par image = fascination pour électricité + chemin de fer malgré accident et peur. Puissance du savoir Savoir = place décisive avec école+ presse + expositions + livres. Mise en sc connaissance par exposition universelle 1900 + passion publique + succès comme Prix Nobel de Marie CURIE. Modernité à l’ordre du jour mais modernisation tarde Univers industriels Industrialisation affecte urbanisation = hausmanisation + rejet en périphérie des activités industrielles cf quai de javel à Paris fondation usine nouvelle + fragmentation espace urbain Frontières mouvantes IV. Paris ville capitale Une ville imaginaire Entre ombre et lumière La vitrine du progrès Capitale de l’art nouveau V. La scène du monde La passion du spectacle Archaïsme et fidélités Paris sous les eaux La banlieue Chapitre 11 Esthétique et libertés à la « Belle époque » I. De nouvelles libertés Temps libre et loisirs Le corps et els sports La bataille du corset II. Cultures de masse L’apogée de la presse Héros des temps moderne Le règne de l’image, le pouvoir de l’écrit III. L’éclat des arts Arts nouveaux Naissance du cinéma Le modèle du portrait La beauté de l’affiche IV. La passion esthétique Les impressionnistes et la liberté Nabis et symbolistes « La cage aux fauves » La révolution cubiste Les éclats de la danse V. les défis de la pensée Expériences littéraires La fin des certitudes L’esprit nouveau Le moment philosophique Liberté de l’artiste, liberté politique Conclusion I. D’une guerre à l’autre II. dimensions de la conscience démocratique III. Un monde de questions Chapitre 12 L’atelier de l’historien I. Des documents pour l’histoire II. Une critique historiographique (1900-2010) III. Vue d’ailleurs la recherche internationale sur la France de 1870-1914 IV. Approches des imaginaires politiques |
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