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![]() ![]() ![]() 21ème Enquête sur les besoins en emplois et en formations dans les fonctions de la logistique Enquête réalisée du 12 janvier au 12 février 2015 AFT
Valérie CASTAY Chef de projets Etudes Jean André LASSERRE Directeur des Relations Institutionnelles et des Etudes SOMMAIRE Introduction 1
2.1 Facteurs d’évolution 2.2 Organisation logistique 2.3 Sous-traitance
3.1 Gestion du niveau des effectifs 3.2 Gestion des recrutements 3.3 Mobilité interne et gestion des parcours professionnels 3.4 Intérim, groupements d’employeurs et portage salarial 3.5 Prévention des risques professionnels
INTRODUCTIONMéthodologie L’enquête sur les besoins en emplois et en formations dans les fonctions logistiques, réalisée par le Département des Etudes Transport & Logistique, rattaché à la Direction des Relations Institutionnelles et des Etudes de l’AFT, a été reconduite pour la vingt-et-unième année consécutive. Le questionnaire a porté sur les évolutions en matière de stratégie et d’organisation logistique, d’emploi, de recrutement et de formation pour l’exercice 2014. Du fait de la diversité des thèmes abordés au cours de l’enquête, sont généralement sollicités dans l’entreprise plusieurs interlocuteurs : responsable logistique, responsable RH, responsable formation, responsable sécurité, gestionnaire de parc… L’enquête logistique est basée sur une population de référence de 5 215 établissements d’au moins 100 salariés répartis sur tout l’hexagone et appartenant à sept secteurs d’activité clés retenus en raison notamment de leur poids en effectifs logistiques :
L’échantillon de la 21ème enquête logistique, constitué à partir du fichier Démographie des établissements INSEE au 01/01/2014, champ marchand non agricole, comporte 467 établissements de 100 salariés et plus, ce qui représente un taux de sondage de 9%. En supplément, 87 établissements de taille plus réduite (de 50 à 99 salariés), ont été interrogés dans le secteur commercial et chez les prestataires logistiques, ce qui porte à 554 le nombre total d’établissements sondés. Etablissements enquêtés par secteur d’activité et classe d’effectifs salariés L’enquête téléphonique a été réalisée du 12 janvier au 12 février 2015. Le rapport porte dans un premier temps sur la conjoncture, avant de traiter de l’évolution des stratégies et organisations logistiques, de la gestion des emplois et des recrutements, des politiques de qualification, et se termine par une analyse des besoins en formation.
2014, une année morose pour au moins un tiers des établissements de moins de 100 salariés Comportement de l’activité au cours de l’année 2014 (en % d’établissements) Etablissements de 100 salariés et plus Etablissements de 50 à 99 salariés Les personnes interrogées sont moins nombreuses qu’en 2013 à constater en 2014 une augmentation de l’activité de leur établissement. Cette tendance est particulièrement marquée dans les établissements de moins de 100 salariés, dont le nombre ayant connu une dégradation de leur activité (un tiers des établissements dans ce cas) est devenu supérieur à celui ayant connu une augmentation de l’activité (un quart des établissements). Industrie et commerce formulent des prévisions de croissance de l’activité logistique en 2015 bien orientées… Evolution prévue de l’activité logistique en 2015 (en % d’établissements industriels et commerciaux) Etablissements de 100 salariés et plus Etablissements de 50 à 99 salariés Les établissements industriels et commerciaux sont trois plus nombreux à anticiper une progression de leur activité logistique en 2015 que le contraire. Dans l’industrie agro-alimentaire tout particulièrement, les anticipations sont bien orientées, avec près de la moitié des établissements prévoyant une croissance de l’activité logistique, contre seulement 2% s’attendant à une contraction de cette activité. … mais les prestataires transport-logistique ne semblent pas aussi optimistes Evolution prévue de la demande en prestations logistiques en 2015 (en % d’établissements du secteur transport-logistique) Etablissements de 100 salariés et plus Etablissements de 50 à 99 salariés Moins d’un prestataire transport-logistique sur cinq anticipe un accroissement de la demande en prestations logistiques en 2015. Les établissements de moins de 100 salariés sont même plus nombreux (21%) à anticiper une baisse de la demande qui leur sera adressée qu’une hausse (19%).
Les professionnels s’organisent progressivement en vue d’afficher leurs émissions de CO2 Obligations d’affichage des émissions de CO2 pour les prestations de transport : Pourcentage d’établissements concernés du secteur transport-logistique Pourcentage d’établissements concernés du secteur transport-logistique qui ont pris des mesures en 2014 qui prévoient de prendre des mesures en 2015 Suite à l’article 228 de la loi Grenelle 2 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement, toute personne bénéficiant d’une prestation de transport doit, depuis le 1er octobre 2013, être informée de la quantité de dioxyde de carbone (CO2) émise par le ou les modes de transport utilisés. Sont donc concernées par cette obligation les entreprises de transport et commissionnaire qui organisent ou commercialisent une prestation de transport ayant son point d'origine ou de destination situé sur le territoire national, soit 60% des prestataires transport-logistique de notre échantillon. Respectivement 67% des prestataires transport-logistique de 50 à 99 salariés concernés par cette obligation, et 65% des établissements de 100 salariés et plus, ont continué à mettre en œuvre en 2014 des actions pour remplir cette obligation, ce qui traduit une adaptation progressive à ces nouvelles dispositions, et la mise en place de processus d’amélioration. Plus de la moitié des prestataires interrogés soumis à l’obligation d’affichage prévoient de prendre encore de nouvelles mesures en 2015, le plus souvent des actions de formation (près de deux fois sur trois). Prestataires transport-logistique employant en interne une ou plusieurs personnes spécifiquement en charge des problématiques environnementales et énergétiques (en %) Plus de la moitié des prestataires transport-logistique d’au moins 100 salariés emploient désormais des personnes en charge des problématiques environnementales et énergétiques. Des ERP devenus indispensables Systèmes d’information et de gestion (établissements d’au moins 100 salariés)
Tous secteurs confondus, plus des trois-quarts des établissements sondés sont désormais dotés d’ERP, loin devant les logiciels spécialisés de gestion d’entrepôt (37% des établissements) ou de transport (27%). Les dispositifs de reconnaissance vocale ne sont globalement cités que par 6% des établissements de 100 salariés et plus. Néanmoins, la proportion de prestataires transport-logistique de cette taille les ayant adoptés s’élève à 16%. Les équipements de robotisation sont surtout orientés vers la préparation de commandes Entrepôts automatisés ou équipés de robots (en % d’établissements) 18% des établissements de 100 salariés et plus, et 8% des établissements de 50 à 99 salariés, déclarent que leur entrepôt est automatisé ou équipé de robots. Type d’équipements (en % d’établissements ayant un entrepôt automatisé ou robotisé)
Parmi eux, un tiers dispose de transstockeurs (dispositif qui permet de ranger des palettes ou des colis dans un rack, souvent à grande hauteur), la moitié de convoyeurs automatiques (qui permettent de déplacer tous types de produits, en vrac ou conditionnés, et de supports de charge, dans une installation), et plus des trois-quarts de systèmes de robotisation d’activités, lesquels servent quatre fois sur dix pour de la préparation de commandes, et dans une moindre mesure pour la palettisation et le chargement. Des équipements qui auraient un impact bénéfique sur les conditions de travail Effets de ces équipements (en % d’établissements ayant un entrepôt automatisé ou robotisé) D’après les personnes interviewées, l’automatisation des entrepôts, ou l’introduction de robots dans les entrepôts, a induit une réduction de la pénibilité des tâches de travail dans les trois-quarts des cas. Trois fois sur cinq, la sécurité s’est également améliorée. La mise en place de ces équipements a eu moins souvent un impact sur les effectifs d’emploi ou les recrutements : à la suite de leur implémentation, deux fois sur cinq les effectifs salariés se sont réduits, et une fois sur cinq les recrutements ont été moindres.
Les réorganisations logistiques au plus bas niveau depuis 2009 Pourcentage d’établissements ayant réorganisé leur logistique Etablissements de 100 salariés et plus Etablissements de 50 à 99 salariés Environ un tiers des établissements déclarent avoir réorganisé leur logistique en 2014. C’est le plus bas niveau enregistré depuis 2009. Tous les secteurs sont marqués par cette baisse. Des réorganisations qui s’expliquent toujours par la recherche d’une maîtrise des coûts Principaux facteurs de réorganisation des services logistiques (en pourcentage d’établissements ayant réorganisé leur logistique et cité l’item)
Comme un an auparavant, près de deux établissements sur cinq expliquent leur réorganisation logistique en 2014 par une démarche de compression des coûts et l’optimisation des process. Ce motif est ainsi cité en premier, loin devant la réorganisation de la logistique client (un établissement sur cinq de 100 salariés et plus, un tiers des établissements de 50 à 99 salariés). Un facteur progresse significativement, celui de la réorganisation de la logistique d’approvisionnement. En effet, 20% des établissements de 100 salariés et plus l’évoquent en 2014 pour justifier leur réorganisation logistique, soit 7 points de plus qu’en 2013 (et jusqu’à 19 points de plus pour les établissements de 50 à 99 salariés). Le mouvement de réorganisations logistiques ne devrait pas s’amplifier en 2015 Pourcentage d’établissements prévoyant de réorganiser leur logistique en 2015 Etablissements de 100 salariés et plus Etablissements de 50 à 99 salariés La part des répondants qui prévoient de réorganiser leur logistique en 2015 reste de 5 points inférieure à la part de ceux qui l’ont effectivement réorganisée en 2014. Marchandises en ville : plus de 3 établissements de TRM sur 5 sont concernés Pourcentage de prestataires transport-logistique amenés à acheminer des marchandises en ville ou à organiser des livraisons urbaines Etablissements de 100 salariés et plus Etablissements de 50 à 99 salariés Une majorité de transporteurs routiers de marchandises (plus de trois sur cinq), mais aussi de prestataires logistiques d’au moins 100 salariés (54%), sont amenés à acheminer des marchandises en ville ou à organiser des livraisons urbaines. Pourcentage des prestataires acheminant ou organisant des livraisons urbaines qui estiment que leur organisation est adaptée à cette activité Etablissements de 100 salariés et plus Etablissements de 50 à 99 salariés Dans l’immense majorité des cas (92% des réponses des établissements de 100 salariés et plus, et 88% des réponses des établissements de 50 à 99 salariés), les prestataires transport-logistique acheminant des marchandises en ville ou organisant des livraisons urbaines jugent que leur organisation est adaptée à cette activité. Pourcentage d’établissements prévoyant d’adapter leur organisation pour les livraisons urbaines en :
Le véhicule est au centre des actions envisagées par les prestataires transport-logistique pour adapter leur organisation aux livraisons en ville, qu’il s’agisse de réduire sa taille (mesure envisagée par un quart des transporteurs routiers de marchandises), ou d’opter pour des motorisations plus « propres » (mesure citée par 43% des transporteurs routiers de marchandises). Les démarches de mutualisation des flux séduisent également trois transporteurs sur dix, d’autant qu’elles permettent de rentabiliser certaines activités en augmentant le taux de remplissage des moyens de transport. Une majorité d’établissements vendent aux ménages sur Internet Pourcentage d’établissements dont l’activité est à dominante :
Parmi les établissements industriels et commerciaux sondés, neuf sur dix ont une activité à dominante Business to Business, c’est-à-dire tournée vers une clientèle de professionnels et d’entreprises. La taille des entreprises industrielles interrogées explique en effet que leurs clients directs ne soient pas des consommateurs finaux. En outre, dans le secteur commercial, ce sont surtout des établissements de commerce de gros qui sont sondés. Pourcentage d’établissements à l’activité B to C commercialisant des produits par Internet
Ceux dont les clients sont principalement des ménages (Business to Customer : 7% des établissements sondés) ont recours plus de sept fois sur dix au e-commerce et à Internet pour commercialiser leurs produits. |
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