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En 2014, les radiations au nombre des 258 400 proviennent à 91% de radiations automatiques (pas de recettes pendant 8 trimestres consécutifs) soit 235 100 ; seulement 1,6% des radiations l’ont été pour dépassement de seuil ; certaines radiations ont été volontaires (19 200 soit 7,4%) ; certaines d’entre elles sont vraisemblablement le fait d’entreprises ayant changé de régime juridique (les données statistiques ne précisent toutefois pas le motif). Fin juin 2015, la quasi-totalité des secteurs enregistre une augmentation du nombre d’autoentrepreneurs économiquement actifs sur un an, une hausse moins importante qu’en 2014. Le nombre d’autoentrepreneurs économiquement actifs est en nette hausse dans les secteurs des transports (+24%), de la santé (+18%), des activités sportives (+14%) et du nettoyage (+12%) ; ces quatre secteurs, 12% des autoentrepreneurs économiquement actifs, contribuent pour 28% à la progression sur un an, mais ils ne représentent que 10% du chiffre d’affaires global. Les secteurs qui progressent le moins sont le commerce de détail sur les marchés (+2,3%). Deux secteurs enregistrent une baisse : les activités juridiques (-1,9%) et le commerce de détail non spécialisé (-1,5%). La quasi-totalité des secteurs affiche une hausse du chiffre d’affaires global. Les chiffres d’affaires (du moins pour le 2éme trimestre 2015) varient beaucoup selon les activités : de l’ordre de 5 000€ pour les activités juridiques, les HCR, l’immobilier mais seulement de 2 200 à 2500€ pour les activités artistiques, la santé, la coiffure et les autres services aux personnes. Les deux-tiers des régions enregistrent une augmentation annuelle du nombre d’autoentrepreneurs économiquement actifs supérieure à 6% Fin juin, les 600 000 autoentrepreneurs économiquement actifs au cours du 2éme trimestre 2015 se répartissent entre services aux personnes (33%), service aux entreprises (22,5%), production (20%) commerce (18%) et divers services aux investissements ou modalités peu propices à l’auto entrepreneuriat (6%) :
Noter l’importance des artisans et commerçants dans les immatriculations (de l’ordre des ¾) ; il en est de même dans les radiations. Le portrait-robot des créateurs en ligne : des hommes, de milieu urbain, dans des activités pour partie nouvelles « Portrait-robot de l'entrepreneur français qui crée sa boîte en ligne », Usine Digitale du 3 février Source : Legalstart, plate-forme de création de sociétés en ligne, fondée en 2012 à Paris, à partir d’un échantillon de 2800 entreprises créées sur son site en 2015. 81% des créateurs sont des hommes, ils vivent en Île-de-France (42%) ; 15% créent des sociétés dans le secteur des transports (VTC). Les créateurs d'entreprises optent pour le transport (15%), le commerce (14%), et l'informatique et le bâtiment, exæquo avec 13%. Paris, Nanterre, Rouen, Bobigny, Créteil sont les villes où leur immatriculation est la plus fréquente. En terme de région, aucune surprise, puisque l’on y trouve les régions où les créateurs sont les plus nombreux: l’Île-de-France est suivie par la région Auvergne-Rhône-Alpes, puis la Paca (9%). « 5 à 10 minutes suffisent pour créer une SAS et disposer d'un contrat personnalisé, produit automatiquement et payé en ligne ». « Cette société chiffre à 1Md€ les économies pour les entrepreneurs d’ici 5 ans, un objectif qui semble réalisable, puisque aux Etats-Unis 50% des créations d’entreprises se font aujourd'hui sur le net. » Les nouveaux entrepreneurs de start up sont avant tout centrés sur les marchés nouveaux et les opportunités, jugés facteurs de développement rapide de leur entreprise « 375 startupers : portraits, tendances, et paroles de startupers », Roland Berger et NUMA, non daté Méthodologie : sondage auprès de 375 startups candidates au programme d’accélération de NUMA, dont 40 startups étrangères, et 27 ayant déjà levé plus de 100 000€. Les raisons de la création d’entreprise : relever le défi et changer les règles sont 2 raisons bien plus fréquentes que pour l’ensemble des créateurs d’abord portés vers l’indépendance :
Noter que seuls 30% des fondateurs de startups ont les ressources pour tenir jusqu’à un an. Qui sont-ils ? 81% des hommes ; 74% ont moins de 35 ans : 35% de 25 à 29 ans, 24% de 30 à 34 ans, 15% moins de 25 ans et 25% plus de 35 ans (dont 11%, 40 ans et plus) ; 46% sont issus d’une grande école (pour moitié école de commerce et d’ingénieur), plus nombreux que les titulaires d’un diplôme universitaire (32%) ou d’un doctorat (4%).
Comment les fondateurs se sont-ils rencontrés ? 27% étaient déjà amis, 23% à l’école, 15% ont travaillé ensemble, 4% par des réseaux d’entrepreneuriat, 4% sont en famille et 2% vivent ensemble ; pour 6% c’est le hasard et 17% ont choisi de conduire seul leur projet. Le sondage ne précise pas clairement s’ils créent avec des associés impliqués au quotidien. Noter que 62% vivent en couple. Leur rapport au marché : 50% le fait de répondre à un marché qu’ils percevaient en forte croissance ; 36% par un besoin ressenti non pris en charge ; 36% parce qu’ils ont une solution innovante ; 28% pour la taille du marché comme critère de choix ; 18% parce qu’ils aiment ou connaissent bien ce secteur. Cette prééminence du « sens du marché » sur le concept technique se retrouve dans les compétences déclarées : le business et la finance viennent en premier (34%), puis le marketing et la communication (25%), tandis que le développement technique n’arrive qu’en troisième position (24%), suivi de loin par le design et le développement produit (8%) ; cette répartition des compétences est corroborée par le profil et la formation des créateurs de startups, notamment issus d’école de commerce. |